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Capitolo 35 :: Fin 1/2 Pubblicato: 08-05-07 - Ultimo aggiornamento: 08-05-07 Commenti: Coucou, oui je sais, ca fait longtemps! Pardon, mille pardons! j'était prise tout le temps! Avant dernier chapitre
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Chap 34 : Fin ? 1/2
Tout n’était que poussière. Le cimetière n’était que ruines, fumée et silence. Tout était calme. Trop calme.
Une ombre sembla bouger parmi les ruines. Une main chercha une autre. Une voix se fit entendre.
- Kaori, tu m’entends ?
- Ryô !
La main du nettoyeur avait atteint celle de sa belle. Tandis qu’ils se souriaient, un autre corps bougea.
- Mick ?
Silence.
- Mick, réponds-moi !
C’était la voix de Kazue qui tremblait. Des larmes roulaient sur les joues noires de l’infirmière. Malgré ses prières, son amant ne lui répondit pas.
Ryô se mit debout et scruta les alentours. Il vit Falcon et Miki en faire de même. Il s’inquièta du silence de Mick.
« L’idiot, on lui avait dit de rester couché !!! »
Et là, il le vit immobile, inconscient tentant de se dégager des ruines.
- Mick !
Un peu plus tard, toute la bande était chez le Doc pour les soins de chacun. Visiblement, ils n’avaient rien de bien méchant. Mais, la tension se sentait entre les différents couples. Aucun des partenaires n’avait décroché un mot tendre ou de réconfort depuis quelques jours déjà. Falcon et Miki ne communiquaient plus que par nécessité. Miki en voulait toujours à Falcon pour son comportement froid. Quant à ce dernier, son orgueil lui déconseillait de se montrer faible devant elle.
Mick et Kazue avaient décidé de faire un break. Mick ne savait pas comment envisager l’avenir avec Kazue, il avait déjà perdu sa femme et sa fille et il n’en avait jamais vraiment le deuil. Bien sur, Kazue n’en savait rien, il ne voulait pas de sa pitié.
Quant à Kaori et Ryô, depuis leur baiser et dispute, ils ne savaient pas trop comment amener le sujet. On ne passe pas d’une relation amicale et complice à une relation amoureuse du jour au lendemain. Etant donné les circonstances, la discussion n’aurait pas lieu.
- Quelqu’un sait qui fait ça ? Demanda Kaori.
- J’ai mon idée sur la question ! répondit Ryô
- Et ?
- Et c’est tout !
- Tu ne crois pas que tu pourrais nous mettre au courant ? Je suis ta partenaire, je te signale !
- Ne commence pas Kaori, tu ne sauras rien cette fois !
- Je croyais qu’on se faisait confiance ?
Il s’approcha d’elle, planta son regard sombre dans le sien et avec ses doigts de la main droite, il essuya ses larmes qui roulaient à présent sur les joues de sa partenaire.
- Ne m’en veux pas de te tenir à l’écart !
Pour conclure, il l’embrassa sur le front avant de s’en allait accompagné de Falcon. Kaori sentit ses jambes la lâcher, ses larmes redoublèrent.
- Miki, je ne comprends rien, je croyais qu’il me laisserait rentrer dans son cœur, qu’il partagerait ses craintes avec moi ?
- Je sais… je te comprends plus que tu ne le crois !
- Pourquoi sont-ils tellement compliqués ?
- Je ne sais pas, mais c’est pour ça aussi qu’on les aime.
Elles se sourirent.
Tous avaient décidé de rentrer chez eux. A part Mick qui restait en observation avec Kazue qui le veillait.
- Kreutz ? ça lui ressemble bien, le lâche !
Ryô ne répondit pas. Que répondre ? Il voulait régler cette affaire lui-même, une bonne fois pour toutes. Il acheva sa cigarette et l’écrasa sur le sol avec son pied avant de tourner le dos à Falcon, avança vers sa mini.
- Tu vas où ?
- Venger les sœurs Nogami !
Au moment d’ouvrir la portière, il adressa à l’attention de Falcon :
- Tu as une femme qui t’aime et qui t’attend ! Sois digne de l’amour qu’elle te porte, il est vrai et authentique ! Rends la heureux Umi, aucun homme ne sera la rendre plus heureux que toi !
- Et toi ? Tu oublies Kaori !
Il sourit tendrement. Non, il ne l’oublie pas. Comment le pouvait-il ? Ryô s’installa au bord de sa voiture, boucla sa ceinture et démarra en trombe. Il cria à l’attention de Falcon :
- Rendez-vous en Enfer !
- Ryô !
Trop tard, il était déjà loin.
Il faisait nuit, Kaori devait s’inquiéter. Peu importe, il avait un homme à exécuter, pour Saeko, à la mémoire de Reika.
Pendant ce temps à l’appartement CH :
- Ryô ?
Silence. Où était-il donc si tard ce soir ? Kaori commençait à se dire qu’elle l’avait à nouveau perdu. Elle éprouvait le besoin de crier son injustice. Puis, elle comprit :
« L’idiot ! Il est parti faire justice lui-même !!! »
Elle descendit au sous-sol faire le plein de munitions. Tout en se servant, elle pensa à voix haute, furieuse contre lui, mais surtout contre elle-même :
« Non, mais si tu crois que je vais rester là à attendre sagement, Seaba tu te méprends !!! Crois-moi, tu vas devoir me passer sur le corps pour que je te laisse te faire descendre !!! Je ne veux pas revivre ton absence, c’est trop douloureux ! »
Une fois chargée, elle embarqua dans sa voiture et démarra à pleine vitesse.
Pendant ce temps en prison :
« Mademoiselle Nogami ? »
Seako se releva péniblement. Elle bouillait intérieurement. Comment ose-t-on lui faire ça le jour de l’enterrement de sa sœur ? Pourquoi personne ne veut croire en son innocence ? Elle avait l’impression d’être en enfer.
- Quoi ?
Sa voix était froide. Ses yeux étaient cernés. Son allure n’avait rien de la femme de charme que tous avaient connue. Elle avait les cheveux en bataille, elle portait une tenue trop large. Elle avait le teint pâle. La rage, la colère et la haine se lisait dans son regard. L’officier tressaillit à la vue de son ancienne supérieure :
- Heu… J’ai des informations pour vous !
- Je vous écoute !
- Kreutz projetait de venger de City Hunter, mais pour cela il devait vous mettre hors course ! et son plan est en marche.
- Pour n’as-tu rien dit ?
- Les preuves manquent et puis on risque de m’accuser de faux témoignage parce que…
- Oui, je sais, tu es amoureux de moi !
Seako soupira. Puis, elle le vit. Son espoir de retrouver la liberté.
- Nogami, il faut faire vite !
- Oui !
Au même moment, chez Kreutz :
Daniel et le général fétaient leur victoire, confortablement installés dans les fauteuils en cuir avec un verre en cristal remplit de champagne :
- Ah, Daniel ! Notre heure de gloire est arrivée !
- Oui !
- Vous avez un travail exemplaire, permettez-moi de vous récompenser comme il se doit !
Il lui tendit une mallette que ce dernier ouvrit. A l’intérieur, de la monnaie fiduciaire se trouvait, des centaines de billets :
- 200 milles yens ! Ce n’était pas dans le contrat !
- Ne vous plaignez pas, c’est un acompte ! Vous aurez le reste par virement bancaire !
Sur ces mots Kreutz quitta le living. En sortant, il s’adressa à un de ses hommes de mains :
- il devient trop gourmand ! Eliminez-le !
- bien monsieur !
Parallèlement, Mick ouvrit les yeux. Kazue s'était assoupie sur la chaise et lui tenait la main, il sourit, puis retira aussitôt la main de la sienne.
La porte de la chambre s'ouvrit et ce fut un choc pour l'américain, une partie de son passé se tenait là devant lui :
- Oh, mon dieu!
- Bonsoir, Mick!
Ryô arriva enfin sur place. Il descendit de sa voiture, chargea son arme et cria :
- Kreutz, espèce de lâche ! montre-toi !
Silence.
- j’ai adoré ta carte de visite aux funérailles de mon amie ! Franchement, tu me fais pitié ! tuer pour le pouvoir ! Pathétique !
Toujours silence. Les sens en alerte, Ryô scrutait les alentours, arme au poing.
- En m’appelant hier, tu aurais pu faire un effort de masquer ta voix ! Ta technologie n’est vraiment pas au point !
Tout à coup, une pluie de balle suivit d’explosion en tout genre rompirent le silence et criblèrent droit sur le nettoyeur.
Celui-ci échappa à tous les pièges, jusqu’à qu’il se prit une balle dans l’épaule gauche. Il du relâcher son arme :
- Tu es blessé, Seaba ?
- Tu parles !
Kreutz se présenta devant Ryô, arme à la main.
- Tu es fini, Seaba !
Il braqua son arme sur Ryô et arma le chien…
Un coup de feu retentit.
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