Capitolo 23 :: Prisonniers

Pubblicato: 30-12-04 - Ultimo aggiornamento: 31-07-06

Commenti: Bon j'ai pas pu m'empêcher! Je sais le suspens est insoutenable mais sachez que je prends plaisir à torturer mes lecteurs! (xpldr!)

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« Quelle chaleur !  

- Allons, ce n’est pas le moment de flancher, Reika !  

- Facile à dire ! J’ai mal, j’ai soif, j’ai chaud ! Je manque d’air !  

Son compagnon semblait ne plus réagir. Reika, elle, n’avait pas la force d’articuler un mot. Elle pensa :  

« Seigneur, ne nous laissez pas tomber ! Donnez la force ! Je dois l’aider ! »  

Reika rampait sur le sol. Son épaule la lacérait tellement qu’elle se mordait les lèvres pour ne pas crier. Elle essayait de l'atteindre. Lui semblait sonné. Comment leurs ennemis avaient-ils s'en prendre à lui aussi facilement ? Il semblait à la jeune femme qu'on l'avait sérieusement bien amoché. Son visage, ses vêtements, rien n’avait été épargné. Rien ? Pas sure ! Une bouteille d’alcool très fort les empêcher de sombrer dans l’inconscience, malheureusement avec le manque d’oxygène et d’eau, l’alcool ne servait à rien.  

Cet endroit était lugubre et sale. Nos héros étaient coupés du monde. ils se demandaient même à quoi ressemblait les rayons du soleil, un vrai repas. Ils se surprirent à comparer leur vie d’avant un paradis comparé à ça.  

Reika se maudissait de ne pas avoir demander de l’aide.  

« Bon dieu, Saeko avait raison ! J’aurais dû l’écouter, au lieu de vouloir jouer les héroïnes aux yeux de Ryo et des autres pour qu’ils m’acceptent mieux ! Idiote ! »  

Elle continua à ramper jusqu'à lui, et avec sa main valide, elle le secoua énergiquement :  

Dans le sommeil d’Umi :  

« Falcon !  

- Ryo !  

- Il fait beau, hein ?  

Falcon regarda autour de lui, ils étaient dans le parc de Shinjuku. Le ciel était bleu.  

- Oui, c’est vrai !  

- Falcon, j’ai confiance en toi ! Tu trouveras !  

- Mais comment, je suis enfermé ?  

- Ouvre-les yeux !  

- Hein !  

" Umi ? ? ? Tu m'entends ? Ouvre les yeux ! Cria Reika.  

- Je fais ce que je peux !  

- Courage ! On va sortir de là ! Pense à Miki qui t’attend, allez !  

- Miki ?  

- Tu vas la retrouver !  

Mais Reika perdit conscience et s’écroula sur le sol. Falcon affolé tenta de la ménager :  

« Allez, Reika ! Ouvre les yeux !  

Falcon sentit l’odeur du sang :  

« Mon dieu, elle perd du sang ! »  

Aussitôt, notre mercenaire retira sa veste et sorti son canif, afin d’extraire la balle de l’épaule de la jeune femme. Il s’empara de la bouteille et il utilisa sa veste comme chiffon.  

Dans le sommeil de Reika :  

« Reika ! Lève-toi !  

- Qui m’appelle ? Ryo !  

- Un des membres de City Hunter va mourir !  

- Quoi ? ? ? Mais pourquoi dis-tu ça ?  

Puis il disparut, elle vit une ombre s’attaquer à une personne qu’elle ne pouvait distinguer à cause du brouillard :  

- Qu’est-ce que tu lui veux ? Arrête-toi tout de suite !  

Reika braquait son arme sur l’ombre :  

- N’as-tu donc pas compris ? Quoi que vous fassiez il y aura un mort! Adieu ! ! ! ! ! ! ! ! ! Ricana l’ombre.  

Après trois heures et demie, Reika ouvrit les yeux. Elle ne comprit pas pourquoi mais son rêve lui foutait les jetons. Croyant plus, à un mauvais rêve sans aucune importance, elle chassa ces images de sa tête et Falcon lui demanda :  

« Ca va ?  

La voix de la jeune femme était faible et ces phrases entrecoupées :  

- La… forme… et… toi ?  

- La forme !  

Ils se la jouaient ironiques, mais tous les deux étaient mal au point physiquement : Reika ne sentait plus son bras. Quant à Umi, il rageait de s’être fait aussi facilement avoir. Voilà deux jours qu’ils étaient enfermés, Reika avait perdu connaissance, suite au choc violent qu’elle avait reçu, Umi lui avait donné un peu d’alcool pour qu’elle garde les yeux ouverts. Et maintenant, il n’y avait plus rien pour les empêcher de sombrer puisqu’il avait utiliser le reste pour désinfecter la plaie de Reika.  

Néanmoins, il aida Reika à s’adosser contre le mur et il fit de même. Puis plus pour garder les yeux ouverts qu’autre chose, il engagea la conversation :  

« Qu’as-tu découvert ?  

- Ryo… est… vivant,… j’en… suis… sure ! Si…non… pour…quoi… aurait-on… essayer… de… me… tuer… quand… j’enquêtais… sur… sa… mort ? …Et… toi, comment… es-tu… arrivé… ici ?  

- Ben, en fait j’ai surpris le sosie de notre Ryo sortir d’une voiture, j’ai attendu qu’il parte et je me suis dirigé vers la voiture et j’ai eu juste le temps d’apercevoir une femme ! Quand je me suis réveillé j’ai découvert mon nouveau chez moi !  

- Le sosie… de Ryo… est … fl…ic… il… s’appelle… Daniel !  

- Génial un flic ! Saeko est au courant ?  

- Elle… a… des… doutes… sur… lui, mais… de… là… à… ce… qu’elle com…prenne, je… l’ignore !  

Falcon sortit son portable et bien sur comme les nombreuses fois où il avait essayé, il n’avait pas de réseau :  

« Fait chier ! A quoi sert d'avoir un portable, s’il ne marche pas comme on le souhaite !  

- Ce… se…rait… trop… fa…ci…le, si… ça… marchait… !  

- Grrr  

- Si... on n'a... pas... de...  

La voix de la jrune femme faiblissait de plus en plus.  

- Te fatigue pas, Reika!  

- Zone peu ou pas habité!  

Falcon la regarda étonné, puis réfléchit...  

- Une zone peu exploitée par l'homme, c'est ça? Hé bien, on est pas avancé pour autant!  

Reika lui sourit, c ‘était un sourire faible et triste. Falcon, lui, ne savait pas quoi faire, la porte étant blindée, la pièce coupée de toute oxygène et toute lumière, lui aussi commençait à flancher. Quand tout à coup, de l’air se propagea ainsi que de l’eau venant du plafond, nos héros relevèrent la tête et ils virent un écran s’affichait et une image apparaître : une femme.  

Celle-ci s’adressa à nos héros :  

« Vous êtes encore en vie ? Je suis impressionnée ! Pour vous récompenser voilà un peu d’air et de l’eau ! Bien sur elle n’est pas potable !  

- Pourquoi... faites-vous... ça ? Reika serrait les dents pour s'empêcher de crier.  

- Nogami, c’est ça ? Sachez que quand je veux quelque chose, je l’obtiens peu importe comment !  

- Qu’est-ce que vous voulez ?  

- Éliminez tous les obstacles entre moi et mon désir !  

- Quel est votre désir ? Demanda Falcon à son tour.  

- Falcon ? Ancien mercenaire de guérilla en Amérique latine, aveugle depuis peu, marié à Miki, je dois reconnaître que vous avez du goût ! Excellent choix, Falcon !  

- Ne vous approchez pas d’elle ! Menaça le mercenaire.  

- Ne t’inquiète pas nounours ! Ce n’est pas elle qui m’intéresse ! Vous finirez par comprendre !  

- Comment ça ?  

- J’en ai trop dit, je vous laisse !  

L’écran disparut, ainsi que l’air et la pluie d’eau. Nos héros réfléchir aux dires de cette femme :  

« A ton avis, après qui, en a-t-elle? Demanda Reika.  

- Si ce n’est pas toi, ni moi, ni Ryo, ni Miki…  

- Il nous reste Mick, Kazue, Saeko et Kaori ! Mick ?  

Les yeux de Reika se voilèrent comment avait-elle pu oublier cette scène ? Cette balle qu’il s’était pris sans avoir eu le temps de faire quoi que soit. Comment ?  

- Hum ? Demanda intrigué Falcon.  

- Il a été blessé, il s’est pris une balle en plein cœur ! Oh mon dieu !  

Reika commença à pleurer. Falcon ne fit rien, n’étant pas très à l’aise avec une femme en larmes. Tout à coup, l’écran réapparut :  

« J’oubliais, j’ai un cadeau pour vous ! Sachez que l’un de vos amis est entre la vie et la mort ! Voyez-vous même !  

Sur l’écran, on pouvait voir une chambre d’hôpital. Reika eut un pincement au cœur devant le spectacle qui s’offrait à elle, on pouvait voir une Kazue effondrée tenant fermement la main de Mick qui avait des fils partout. On pouvait entendre Kazue lui parlait, le suppliait d’ouvrir les yeux. On pouvait également entendre le cardiogramme. On pouvait constater que l’état du patient était stationnaire ce qui rassura un peu nos deux prisonniers. Curieusement, la seule chose qui troublait Reika, c’était l’absence des autres, elle ne les voyait pas ce qui l’inquiéta plus qu’autre chose :  

« Où sont les autres ?  

- Comment le serais-je ? Ils ont une vie, non ? J’ai d’autres projet que me soucier d’eux ! Et maintenant, il est temps que je me prépare, mon homme m’attend !  

L’écran disparut une fois de plus. Reika allait péter une pile, si cette femme s’en prenait encore à ses proches. Falcon, même s’il ne laissait rien paraître, fulminait. Il serait capable d’étrangler cette femme de ses mains.  

Deux heures s’écoulèrent jusqu’à l’apparition, à nouveau, de l’écran. Quelle ne fut pas la stupeur, la peur et l’effroi de Reika en voyant la scène, mais surtout le piteux état dans lequel se trouvait un de leur proche. Falcon qui ne voyait pas, remarqua le tremblement de son amie, mais surtout les déchirant sanglots dans la voix de celle-ci :  

« Oh, mon dieu Falcon ! Mon dieu, c’est… c'est.... Non je peux croire ça, c'est.... Oh Seigneur, pourquoi????  

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