Capitolo 22 :: Traquée 2/2

Pubblicato: 30-12-04 - Ultimo aggiornamento: 31-07-06

Commenti: On approche. En fait, merci à tous pour vos reviews qui me stimulent!!!

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Les policiers sortirent leurs armes et entrèrent dans le bureau en faisant feu…  

- Merde ! Où est-elle ??? S’énerva Daniel.  

Il se tourna vers ses hommes. Ces derniers ne bougeaient pas, ce qui l’énerva davantage :  

- TROUVEZ-LA !!!  

Les hommes s’exécutèrent effrayés.  

Le portable de Daniel sonna :  

- Patron ? ... Vous voulez que je la tue ? ... Non aucun problème, monsieur ! ... Trois sont déjà hors-circuit ! Et la quatrième ne va pas tardée à succomber ! Mick Angel, Falcon et les sœurs Nogami. Pour les autres, il s’agit de trois femmes ne représentant aucune menace ! ... une infirmière du nom de Kazue, une ancienne mercenaire du nom de Miki et une écervelée du nom de Kaori ! ... Oui, monsieur, je n’échouerai pas ! Je sais, monsieur !  

Il raccrocha. De la sueur perlait sur son front. Il n’avait pas le droit à l’erreur, sinon il mourait. Dans quoi s’était-il encore embarqué ? Bien sur, il voulait se venger de lui, mais à quel prix ?  

Il sourit. Du sang sur le sol.  

- Nogami, ne résiste pas et rends-toi sans discuter !!!  

Il s’approcha du bureau et constata la fissure dans le bois. Il passa ses doigts dessus pour en connaître la profondeur.  

« Qu’as-tu planquer ici, mon amour ? »  

Sous le bureau, on pouvait un tapis. Mais qui pourrait imaginer que sous ce tapis, il y avait un accès aux égouts.  

- Monsieur, regardez !  

Daniel s’approcha de son homme de main. Visiblement ils suivaient les traces de sang qui les menèrent vers un chat en train d’agoniser.  

- Merde !  

- On fait quoi ?  

- Je m’en charge !  

Pendant ce temps, dans une ruelle, un soupir de soulagement se fit entendre :  

- Il était moins une ! Pauvre chat ! Il est mort à ma place !  

L’individu passa sa main dans sa veste et en sortit un dossier, visiblement il concernait Ryô, des initiales semblaient servir de caractère signataire : A.K.  

Elle composa un numéro de téléphone :  

- Ici, le lieutenant Nogami, passez-moi le responsable de la prison ! … Bonjour, alors ? … Je m’en doutais ! Sa fille travaille en tant que directrice en chef ? … Son nom ? … Alésia Kreuz ? … Oui, cela coïncide avec mes informations ! … On reste en contact !  

« Ainsi, le général Kreuz a eu une fille ! Pourquoi une femme aussi brillante prendrait le risque de se mettre dans une histoire pareille ? Par vengeance ? Par amour pour son père ? Ou est-elle contrainte ? »  

Elle regagna sa voiture discrètement, mais c’était sans compter sur Daniel qui l’attendait dedans, il lui braqua son arme :  

- On va quelque part ? Monte sans faire d’histoire !  

Elle s’exécuta sans discuter tout en roulant, elle cherchait un moyen de lui échapper, mais aussi de savoir plus, alors que lui continuait à braquer son arme sur elle :  

- Qu’as-tu fait à ma sa sœur ?  

- Elle est en captive, mais rassure-toi, elle n’est pas seule !  

- Explique !  

- Falcon et avec elle !  

Elle serra les dents et enserra davantage le volant à ces mots. Daniel la détailla des pieds à la tête :  

« Très belle femme, dommage qu’elle doit mourir ! »  

Saeko n’en croyait ses oreilles. Comment a-t-il réussi à capturer Falcon ? miki doit être dans tous ses états !  

- En fait, comment va Mick Angel ?  

- Quoi ???  

- Oh ne me dis pas que tu l’ignorais ? Je suis désolé !  

- Espèce de…  

- Allons, ne fais pas l’idiote !  

Il arma le chien. Saeko se calma en apparence seulement :  

« Je te tuerai ! Oh, sois certain que je te tuerai! »  

Alors qu’elle pressa sur l’accélérateur, il y eut un virage et un camion de citerne. Tout se passa très vite, elle sauta de la voiture, dans sa chute, elle sortit son arme et tira en plein moteur qui prit feu en percutant le camion de citerne.  

Une explosion retentit.  

Saeko qui avait roulé sur le côté, se releva et regarda le spectacle qui s’offrait à elle.  

Sa voiture et le camion de citerne étaient en feu.  

Le vent caressa le visage de notre lieutenant. Son visage était noir de crasse, ses cheveux en bataille, son jogging déchiré.  

Elle sortit de sa poche sa plaque de police et la contempla un moment.  

Elle entendit les secours arriver et préféra s’éclipser, mais malheureusement elle y perdit sa plaque.  

Le pompier chercha des corps ou des survivants de cet incendie.  

- Pas de corps ?  

- C’est bizarre !  

- Le témoin affirme avoir vu une femme provoquer l’accident en tirant un coup de feu en sautant de la voiture. Il affirme également qu’un homme se tenait sur le siège passager cette même voiture. Informa un policier.  

- Tentative de meurtre ? Demanda son collègue.  

- Visiblement ! Répondit ce dernier.  

- Lancez un avis de recherche !  

- On veut bien, capitaine, mais contre qui ?  

Le capitaine baissa la tête, son regard fut attiré par un portefeuille quelques mètres plus loin. Il le ramassa et découvrit l’identité de sa proie :  

- NOGAMI Saeko, le lieutenant Nogami !  

Un peu plus tard, la soirée : :  

Dans un appartement, il y avait de lumière et on pouvait percevoir de l’eau qui coulait, on pouvait apercevoir dans une cabine de douche une femme se laver, sur le panier de linge, une arme dans son holster.  

La jeune femme sortit de sa cabine, enroulait dans une serviette. Dans sa cabine de douche, des cheveux bruns traînaient sur le sol.  

La jeune femme se saisit d’un téléphone et composa un numéro :  

- Doc’, c’est Saeko !  

- Saeko, ma belle ! Ca fait un bon de temps, dis-moi !  

- Où sont Kaori, Miki et Kazue ? J’ai des informations pour elles !  

- A l’hôpital, auprès de Mick !  

- Merci, Doc’ !  

Elle raccrocha.  

Une fois habillée, elle chargea son arme et prépara des munitions. Alors qu’elle s’apprétait à sortir, son téléphone sonna :  

- Nogami !  

Silence et la personne raccrocha.  

Saeko ne s’attarda pas sur cela. Elle avait des amis à sauver.  

TU PAIERAS !!! Fut le cri de guerre lancé lorsque la jeune femme franchit le seuil de son appartement.  

Un rire si fit entendre lorsqu’elle monta dans une voiture et roula a vive allure dans les profondeurs la nuit noire.  

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