Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 28-03-04 - Ultimo aggiornamento: 17-04-05

Commenti: Coucou à toutes et à tous ! Voilà donc la suite ! Après une longue panne du site, nous revoilà enfin ! Vous m'avez manqué ! grave lolll Donc, ce chapitre... que dire sur ce chapitre, rien de spécial, je vous laisse à la lecture, vous me dirai ce que vous en pensez sur les reviews ;-) bisous à tout le monde et bonne lecture ! PS : merci beaucoup à Ginie, Trinity, Miyukichan, Gaia, Sophie, Indya et Kaori pour vos review qui me vont droit au coeur !!! Merci merci merci en espérant que cette suite vous plaise ainsi qu'à tous les autres lecteurs ;-) Et bon anniversaire à Beautiful strangeran !!! Bisouuus à toi ;-)

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Le lendemain…  

Musée National de Tokyo  

10h15  

-Lieutenant… croyez vous franchement que cela va marcher ?  

-Si ses plans mènent jusqu’ici, oui, j’en suis convaincue, répondit Saeko. De plus, nous sommes ici incognito… voyez vous, la police à falsifier ces papiers, déclara-t-elle en démontrant une fausse carte d’identité. A partir de maintenant, je serais mademoiselle Yokohama et toi Ryo ton nom sera Sakira, monsieur Ryo Sakira. Pour les prénoms, nous pouvons conserver les nôtres, cela n’a pas trop d’importance…  

-Monsieur Sakira… répéta Ryo. Mmh… ça va, ça sonne bien.  

Leur interlocuteur se leva promptement de sa chaise et marcha de long en large dans la pièce, visiblement inquiet. L’endroit était feutré, calme et accueillant. On y respirait l’odeur si particulière des musées. Tout ici était ancien, de l’imposante cheminée jusqu’au plus fin coupe-papier. Saeko reprit la parole en espérant briser quelque peu l’angoisse de son interlocuteur :  

-Monsieur Okuta, cet endroit sera bien gardé, n’oubliez pas que votre musée est désormais entre les mains du meilleur garde du corps du Japon, dit-elle en se retournant vers Ryo assit sur une chaise, non loin d’elle.  

-Oui… continua Ryo. De plus, mademoiselle… Yokohama sera là le plus souvent possible…à nous deux on y arrivera… alors ne vous en faites pas.  

-J’espère bien, monsieur Saeba… pardon Sakira, répondit le recteur pas plus persuadé que ça, j’espère bien… en attendant, venez avec moi…  

Saeko et Ryo sortirent du bureau, accompagnés du directeur. Celui-ci leur fit faire une brève visite de l’endroit, passant dans les vastes galeries, où étaient entreposés différents objets, tableaux et bijoux de grandes valeurs. Tous ces trésors étaient aussi authentiques les uns que les autres. Saeko avait tout de même quelques connaissances en la matière, elle s’arrêtait devant presque toutes les vitrines, analysant avec finesse chaque objets d’art… heureusement d’ailleurs, car elle n’aurait jamais pu proposer au recteur de travailler en tant que guide dans ce musée, afin de démasquer, elle l’espérait fort, le fameux cambrioleur.  

Ryo, quant à lui… était bien plus occupé à tracer le parcours des jeunes étudiantes qui se trouvaient là, pour une quelconque visite de lycée. Pas besoin de le rechercher dans la foule, noooon… on divulguait sa présence en écoutant les hurlements que poussaient les jeunes filles, à chaque passage d’une main curieuse sous leurs minijupes. Cependant, cela ne l’empêchait pas de continuer… se prenant au passage quelques gifles, talons de chaussures ou encore sacs à dos…  

Saeko était devenue écarlate devant le visage cramoisi du directeur qui assistait de loin à la scène… Pourquoi fallait-il qu’elle se trouve là, à chaque fois que Ryo faisait des siennes ? Elle ne savait plus ou se mettre ni trop quoi dire… alors elle se tu, attrapa Ryo au passage et manqua de l’étrangler. Elle se demanda pour la mille et unième fois comment Kaori faisait pour le supporter (hem hem…nous aussi, d’ailleurs…)  

Enfin, ils arrivèrent devant l’objet tant convoité… le cœur de Cléopâtre… pendentif que portait la reine lors de sa mort. Magnifique pierre, couleur océan, formant une étoile…  

-Sirius, de la constellation du grand chien ! L’étoile la plus brillante, la plus majestueuse et la plus belle de toute notre galaxie. Vénérée par la défunte reine Cléopâtre. Elle lui dédiât ce pendentif en guise de symbole éternel. Décidant que le diamant d’eau deviendrai un fragment divin de cette fameuse étoile, expliqua le recteur.  

Splendide en effet… les lumières de la pièce lui renvoyaient tout son éclat. Qui aurait pu croire que ce bijou était vieux de plus de trois mille ans. La pierre azuréenne était griffée sur un majestueux pendentif en or en forme de cœur. Dessus, il y avait gravé des inscriptions hiéroglyphiques, qui avaient certainement une signification spirituelle. En effet, quelques archéologues de renom prétendent y avoir décrit la réincarnation de la reine en déesse… reste à savoir si la traduction est fondée, mais ça Dieu seul en détenait la réponse…  

Une fois la visite terminée, Okuta regagna son bureau tandis que Ryo et Saeko commencèrent leur travail, jusqu’à tard l’après-midi…Ainsi que la nuit, pour assurer une surveillance.  

Le lendemain matin, même labeur… et le surlendemain, idem…Saeko se chargeait des visites. Ryo montait la garde non loin d’elle et des précieuses vitrines. Son nouveau travail à présent. Pour combien de temps, ça… il n’en savait fichtrement rien.  

Il posait son regard de professionnel sur chaque visiteur. Car potentiellement, n’importe qui ici présent, pouvait être le voleur. Après ça, son attention se dirigea vers Saeko, apparemment occupée par un jeune homme, costume trois pièces gris foncé et chemise blanche. Il possédait un certain charme avec ses cheveux blonds cendrés, sa peau pâle et ses yeux sombres.  

«Eh bien, eh bien… un homme de qualité que voilà, bravo ma chère Saeko, tu ne perds pas le nord à ce que je vois, la taquina-t-il en lui-même, avec un sourire» Mais son instinct de tueur le propulsait au-delà de ses pensés… il fallait qu’il se rapproche, sait-on jamais… Il s’avança vers eux, d’un pas nonchalant.  

-Ah, Ryo ! s’exclama-t-elle en attrapant amicalement le bras de celui-ci. Je te présente monsieur Misato Katsuragi, commissaire priseur aux enchères de Tokyo… Monsieur Katsuragi, voici monsieur Ryo Sakira, mon assistant.  

Ryo la regarda, confus… «Son assistant ? Qu’est ce que c’est encore que cette histoire… qu’est-ce qu’elle m’a encore inventé… » se demanda-t-il…Bah…il laissa faire, il lui demandera plus tard…  

Les deux hommes se serrèrent la main, fermement.  

-Assistant ? questionna Katsuragi, faignant de comprendre le sens du mot.  

-Oui… répondit Ryo, ne sachant pas trop quoi répondre. Je réponds au téléphone, je prends en note ses rendez-vous…  

Misako ricana sans retenue et continua, moqueur :  

-Ahhh… oui, je vois… vous êtes son secrétaire, en quelque sorte…  

Saeko risqua un coup d’œil en direction de Ryo, qui semblait sur le point d’exploser… Elle préféra couper court à la conversation, avant que celui-ci perde son sang froid et lui fasse regretter son arrogance.  

-Bien, monsieur Katsuragi. Nous avons encore beaucoup de travail… les visites… les touristes… enfin, vous voyez. Eh eh, tout cela n’attend pas !  

-Oui, je comprends parfaitement… alors ? Je peux compter sur vous, samedi soir ?  

-Bien entendu, je serai à l’heure, acquiesa-t-elle.  

-Parfait. Vous y êtes aussi convié, si vous en jugez bon, monsieur… le secrétaire, se moqua-t-il à l’attention de Ryo. Sur ce, mademoiselle, monsieur, passez une excellente fin de journée !  

-Merci ! A vous aussi ! Bonne fin de journée ! cria presque Saeko alors que l’homme avait déjà franchit le seuil de la pièce.  

-Ouais… va crever… fulmina Ryo.  

-Roooo, Ryo ! Fais un effort, s’il te plait !  

-Un effort ??? Quel effort ? Et pis toi, pourquoi t’as dit que j’étais ton assistant ? Je suis garde du musée, là. Pas assistant que je sache, nan ?!  

-Oui mais Ryo, comment veux-tu que je te présente ? Il faut que tu sois avec moi ! Je t’ai trouvé que ça comme activité… désolée…  

Elle ricana bêtement et continua :  

-Et pis je te signal que c’est lui qui a détourné le mot ! Ce n’est pas moi…  

-Mouais… et quel malin plaisir il a prit ! Quel abrutit… tu as vu ça ? Pour qui il se prend ?  

-Il se prend pour le responsable de la restauration des œuvres d’Azakura, toutes achetées aux enchères, déclara-t-elle, fière d’elle.  

-Hein ? Quoi ? demanda Ryo comme s’il avait mal compris.  

-Eh oui, tu as bien entendu, nous avons une piste ! Il nous invite chez lui, samedi soir. Enfin… plus particulièrement dans ses appartements, à l’intérieur même de la propriété d’Azakura. Arf… franchement Ryo, je ne sais pas ce que nous avons fait au bon Dieu, mais apparemment, la chance est avec nous ! Je sens qu’on va vite régler cette histoire !  

-Tant mieux, parce que je ne compte pas m’éterniser, ici. Je commence déjà à avoir mal aux jambes à force de rester debout, se plaigna-t-il, comme un enfant. En tous les cas, je ne trouve pas que le bon Dieu soit avec moi ! Car si Il l’était, Il m’aurait fait rencontrer une jeune femme, belle et riche, au lieu de cet idiot qui se prend pour…  

BAFFF  

Saeko l’empêcha d’aller plus loin en lui assonant un coup derrière la tête…  

-Aïe… eh !!! Je me suis presque débarrassé d’une folle de la massue, c’est pas pour que tu prennes sa place ! bougonna-t-il, en se frottant vigoureusement la nuque.  

-Ah et bien, tient ! En parlant de Kaori, tu ne penses pas qu’il serait enfin temps de rentrer chez toi ?  

-Ouais… c’est ce que je comptais faire aujourd’hui, justement…confessa-t-il.  

-C’est pas trop tôt ! s’exclama Saeko, ravie. Allez, dépêche toi, c’est enfin l’heure de rentrer ! le poussa-t-elle en consultant sa montre. A demain matin ! Courage !  

_____  

Quelques heures plus tard, au cat’s eye… Miki et Falcon étaient tranquillement occupés aux cuisines et n’entendirent pas la porte du café s’ouvrir avec fracas. Ryo entra en trombe. Ne voyant personne, il se mit à crier avec résonance :  

-Miki ?! Falcon ?! Il y a quelqu’un ?! Mikiiiiiiiiiii !!!!  

Le couple fit rapidement son apparition, à moitié inquiet par l’insistance de Ryo.  

-Eh oh oui, moins fort ! On est là ! prévint Miki. Qu’est-ce qu’il te prend de crier comme ça ? Ca ne va pas ? Heureusement qu’il n’y a pas de client parce qu…  

-Vous avez vu Kaori ??? la coupa-t-il.  

Les deux époux se regardèrent, stupéfait par cette question et surtout par le ton manifestement perturbé du nettoyeur.  

-Euh… non… pas depuis vendredi, répondit Miki, étonnée. Pourquoi cela ?  

-Et Eriko ??? Où est-elle ? demanda Ryo faisant guère attention à la question posée.  

-Probablement à son travail…. Mais pourquoi tu ne m’as pas répondu, Ryo ? Pourquoi tu nous demandes tout ça ?  

-Kaori a disparut…  

-Disparut ? répéta Miki.  

-Oui, disparut ! Pffft, envolée ! Tu ne comprends pas ?! s’énerva-t-il, soudain. Et elle a embarqué toutes ses affaires…  

-Eh, Ryo ! Calme toi, ok ? intervint Falcon pour prendre la défense de sa femme. Ce n’est pas la peine de nous crier dessus comme tu le fais ! On ne sait pas où elle est ! Ca te va, comme ça ? Et puis c’est à toi de le savoir, non ? Elle habite sous ton toit, à ce que je sache !  

-Je te signal que je n’y avait plus mit les pieds jusqu’il y a une heure !  

-Eh ben, fallait y rester et pas partir comme un lâche, comme tu l’as si bien fait !  

La tension montait cran par cran. Miki songea que la colère n’était pas bonne conseillère et trouva préférable d’y mettre un frein :  

-Ca suffit, vous deux ! Gueuler comme des poissonniers sur la place publique ne vous servira à rien ! On ne la retrouvera pas en agissant de la sorte ! Alors stop ! S’il vous plait…  

Elle se retourna vers Ryo et continua :  

-Tu dis qu’elle a emporté ses affaires… mais «toutes» ses affaires ?  

-Oui… même la photo d’Hideyuki et la bague, si c’est ça que tu veux savoir… répondit-il, abattu.  

La conversation resta un moment en suspend. Effectivement c’est ce que Miki voulait savoir.  

«Si Kaori a prit ses deux biens les plus précieux, c’est que c’est du sérieux, pensa-t-elle».  

Lorsque la voix de Falcon s’éleva, incisif :  

-De toute manière, Ryo… c’est ce que tu voulais, finalement. Qu’elle parte. Elle l’a donc fait. Alors sois heureux, savoure ta liberté, maintenant.  

Après ses paroles acerbes, Ryo se maudit intérieurement, rageant contre lui-même… parce qu’il se rendit compte à quel point Falcon avait raison… mais il se leva et se dirigea vers le téléphone. Il tenta de téléphoner à Eriko et laissa un message sur son portable. Puis il composa le numéro de Saeko, sait-on jamais, peut-être savait-elle quelque chose… il l’espérait néanmoins… mais ses espoirs furent de courtes durées car elle lui répliqua la même réponse que celle de Miki et Falcon… cependant, une nouvelle éventualité lui fit face, effroyable… il en lâcha presque le combiné… se pourrait-il qu’elle est été enlevée ? non, ce n’est pas possible… ça voudrait dire que ces ravisseurs auraient tout emporté avec eux ? Comme pour lui faire croire à une fuite ? Il respira difficilement.  

-Ryo ? Tu es là ? s’inquiéta Saeko. Ryo ?!  

-Oui… oui, je suis là…  

-Qu’est-ce qui ne va pas ?  

-Je te rappel, merci…  

-Ryo ? Ryo ???  

Il raccrocha.  

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