Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

» Scrivere una review

 

ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (h ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 35 :: Chapitre 35

Pubblicato: 09-01-05 - Ultimo aggiornamento: 23-05-05

Commenti: Yeah !!! Kikooo tout le monde ! Sans oublier une BONNE ANNEE !!! Qu'elle vous apporte plein de choses, vous avez tous mes voeux^^... et bah dites donc, me voilà de retour après 1 mois ! Ca y est, la Mûm est revenue lol c'est pas trop tôt... oui je sais mais pendant les fêtes j'ai été encore plus qu'harchi débordée T__T je passais même plus sur Hojô, j'ai presque oublié où j'habitais lol non non c'est vrai, c'était le bronx chez moi pour cause d'invités, je reconnaissais plus mon appart, mes meubles, mes affaires, mon homme, mon fils... plus rien T__T arf, mais ça va là, j'ai récupéré ma vie pépère lol donc je suis relà ! tada !!! Avec un nouveau ti chapitre tout frais. Je l'aime bien celui là... il est tout en finesse^^ j'aime le charme et la suggestion, vous verrez, j'en dit pas plus^^ Allez, passons aux remerciements et aux bisous VIP : ma Louloufok à moi rien qu'à moi^^, ma Clo d'amour qui est si loin, ma Maiki à moi rien qu'à moi aussi^^, ma Sek puce amour à moi je suis de tout coeur avec toi (courage), ma Sabi à moi, ma Anna Chan jolie, ma Tyoris petite nouvelle^^ et ma Cherychou chérie lol Kisuuu les puces et merci pour toutes vos rivius^^ et un spécial poutoux VIP à ma Mel parce que c'est ma Mel est qu'elle aussi est à moi lol bon allez, ça suffit.. c'est bon je m'en vais ! Poussez pas !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45


 

-Et maintenant, sors de cette chambre !  

 

Ryo lui lança une sombre œillade avant de se diriger vers la sortie et s’arrêta net, sa main sur la clenche de la porte, prête à actionner son ouverture.  

 

-Très bien… comme tu voudras…. Mais ce n’est pas en me chassant d’ici que tu changeras quoi que se soit, car à partir d’aujourd’hui, je suis de retour… d’accord ou pas, cela te regarde.  

 

-Vas-t-en !!! rugit-elle an pointant méchamment son index vers la porte. Je t’ai dit de t’en aller !!!  

 

Il n’insista pas plus devant la colère fulminante de son interlocutrice et se fondit dans le couloir avant de refermer la porte derrière lui, les nerfs à fleur de peau. Il était impératif de recouvrer son calme avant de reprendre le volant et pour ce fait, il décida de s’accorder une pause devant le distributeur automatique mit à disposition, dans le hall d’entrée de la maternité. Alors qu’il fouilla dans la poche intérieure de sa veste pour trouver quelque monnaie, la voix maintenant familière de Takeniko résonna dans son dos :  

 

-J’ai quelques pièces si vous les voulez…  

 

-Merci bien… accepta Ryo en se retournant vers lui.  

 

Le vieil homme soupira avant de glisser une main dans sa poche de pantalon et d’en sortir une petite poignée de piécettes qu’il dispersât aussitôt dans sa paume, créant en même temps un petit bruit de clochette dans le silence de l’endroit. Il en saisi une et la glissa dans la machine…  

 

-Un café ? questionna celui-ci sans regarder son interlocuteur.  

 

-Oui, bien serré… merci.  

 

-Je ne vous cacherai pas, monsieur Saeba, continua-t-il en contemplant le liquide brun qui s’écoulait lentement dans un petit gobelet en plastique, que je vous ai trouvé bien audacieux tout à l’heure, envers ma belle fille… J’entends par là votre courage pour avoir avoué devant tout le monde, de vous être fait passer pour son époux, autrement dit pour le père de mes petits enfants…  

 

Ryo se sentit soudain embarrassé et chercha un moment à se justifier mais rien ne vint, à part quelques mots d’excuses qu’il espérait sincères :  

 

-Et bien… je suis désolé, mais je n’ai trouvé que cette alternative pour pouvoir entrer en salle d’accouchement, j’étais là et… et je n’allais pas la laisser seule, j’ai voulu l’aider, la soutenir…  

 

Tout en marmonnant ces derniers mots, Ryo releva un sourcil et se mit à dandiner d'un pied à l'autre, surprit par son propre manque d’aplomb, son absence total de crédulité dans son élocution. Pour la première fois de sa vie peut-être, il n’arrivait pas à mentir… il soupira par trois fois avant que le vieil homme prenne enfin la parole :  

 

-Peut-être… dit-il, pas plus convaincu que cela. Cependant, je reste assez surprit, pardonnez moi…  

 

-Je… commença Ryo, voulant tenter une seconde fois de plus claires explications.  

 

Mais Takeniko balaya le début de sa phrase d’un revers de la main et reprit :  

 

-Pardonnez moi, mais j’en viens à me poser de plus en plus de questions… mes soupçons prennent de l’ampleur, de jour en jour. A savoir, pour la seconde fois je vous demande ce qui se passe entre ma belle fille et vous ?  

 

Ryo le considéra un instant. En effet, cela faisait deux fois que le vieil homme lui posait cette même question. Notablement, il désirait ardemment une réponse, et il était visiblement préférable que cela vienne de sa propre bouche… mais pourquoi donc ? La parole de sa belle fille ne l’emportait-elle pas sur ses dires à lui ? Cela dit… avait-il au moins aborder ce sujet avec elle ? Il était sûr de rien… Il arrêta là ses réflexions pour se pencher plus adroitement sur la réponse qu’il allait formuler pour paraître le plus convainquant possible face à son interlocuteur. Avant de dire quoi que se soit, il tourna quatre fois sa langue dans sa bouche et évita de dire l’inévitable, à savoir que oui, Kaori et lui se connaissaient… qu’ils se connaissaient que trop bien même… Cette déclaration lui brûla la gorge et les mots fondirent avant même d’avoir atteints ses lèvres puis il avala le peu de salive qui lui restait dans la bouche…  

 

-Euh… et bien disons que votre belle fille et moi nous nous entendions bien… voilà tout.  

 

Takeniko haussa les sourcils, étonné.  

 

-Bien ? Vous êtes sûr ? Excusez moi de ne pas percevoir les mêmes impressions. A en connaître mieux que quiconque les faits et gestes de Kaori, je ne crois pas qu’elle partage votre avis, elle non plus…  

 

«Mieux que quiconque… répéta Ryo en lui-même, silencieusement indigné, alors que le vieil homme continuait sa diatribe, pour qui est-ce que tu te prends, vieillard ? Tu ne sais pas un dixième de ce qu’elle est réelement, personne ne le sait… sauf moi. Moi seul ai ce privilège. Crois-tu que Kaori est une personne facilement saisissable ? «Mieux que quiconque… ?» Je te ferais ravaler ses mots par la force si je le pouvais…»  

 

-… donc je compte sur vous pour garder vos distances… termina Takeniko avant de se diriger vers la sortie. A plus tard, monsieur Saeba. Je vous attends pour le déjeuner…  

 

Ryo n’avait guère écouté ce que lui avait dit le vieil homme, hormis sa dernière phrase. De toute manières, il s’en moquait plus qu’autre chose…  

 

«Garder ses distances ?» ce n’était certainement pas à lui de lui dicter la bonne conduite à adopter. Et à personne d’autre d’ailleurs… même pas Kaori.  

 

_____  

 

Quelques jours s’écoulèrent avant que la jeune maman regagne sa demeure, accompagnée de sa petite Hana. Depuis son malentendu avec Ryo juste après son accouchement, ils étaient devenu de plus en plus distant, l’un envers l’autre. Où plutôt, c’était elle qui évitait le plus possible sa compagnie. Mais, malgré leurs brouilles incessantes, les deux dernières conversations qu’ils avaient partagées tantôt, étaient bien moins agressives que les précédentes… Elles laissaient transparaître un semblant d’espoir pour Ryo. Espoir que son ancienne partenaire redevienne un peu ce qu’elle était avant… qu’il regagne petit à petit sa confiance, cette tendre admiration qu’elle avait pour lui, autrefois, même si c’était loin d’être gagné… ! Qu’il récupère enfin ses sourires, et pourquoi pas son cœur… qui sait…  

Alors qu’il couvait en lui cette espérance de fou, ses pas le menèrent dans la véranda, après avoir quitter le bureau de Takeniko, il avait besoin de se sentir un peu seul . Cette affaire lui menait la vie dure. Aucune piste pour le moment, juste une voiture témoin qui avait déjà dévoilée tout ce qu’elle savait… mais c’était trop peu… bien trop peu d’indices concluant, tandis que l’assassin présumé courait toujours à travers rue…  

 

La pièce était grande et clairsemée de plantes en tout genre. Cette véranda ressemblait fortement au jardin de la propriété par son aspect labyrinthe. C’était bien sa veine… encore quelques mètres et il se retrouvait une fois de plus perdu en plein milieu de la forêt «Takeniko». Il marmonna un juron en secouant sa tête de droite à gauche, mais cependant, il continua sa marche vers un but imprécis, slalomant entre les arbustes (ma Life, t’es là dedans ? lol). Un jour ou l’autre, il arrivera bien à en trouver la sortie, de toute façon…  

 

Quelques petits gazouillis, presque inaudibles s’écharpèrent non loin de lui. Il ralenti un moment, essayant de distinguer plus précisément d’où provenait cette minuscule voix d’enfant. Puis il sourit lorsqu’il entendit celle de Kaori s’élever, accompagnant les babillages de son bébé.  

 

Et oui, elle était là, droit devant lui, un large sourire éclairant son visage, sa petite fille pelotonnée au creux de ses bras. Lorsqu’elle le remarqua enfin, elle cessa d’appuyer son sourire mais le garda néanmoins sur ses lèvres. Elle avait l’air sereine. Son teint coloré rassura Ryo qui l’avait trouvé bien trop pâle ses derniers temps. Il la salua avant de s’approcher un petit peu plus d’elle. Il s’attendait à ce qu’elle lui dise de s’en aller, comme d’habitude mais à sa grande surprise, elle ne pipa mot. Ses yeux s’étaient reposés sur sa petite fille. Ryo la regarda à son tour et Ô Seigneur, dans sa contemplation globale de la mère et de son enfant, il n’avait pas remarqué que Kaori, l’épaule entièrement dévêtue, nourrissait son bébé, le plus naturellement du monde…  

 

Le cœur de l’homme battit à tout rompre, il ne devait pas se trouver là. Il aurait aimé se volatiliser dans l’instant et ne su pas vraiment où se mettre et surtout où regarder... Il fit un pas en arrière mais elle l’arrêta dans son élan.  

 

-Tu peux rester, ça ne me gène pas.  

 

Cette dernière proposition les obligea à croiser leurs regards.  

 

-Très bien…  

 

C’était une si belle invitation. Il ne pouvait refuser. Pas après des semaines d’engueulades et de frustration ! Elle avait vraiment envie qu’il reste… il l’avait lu dans son regard. Même au bout des années qui les séparaient, il savait que ses yeux ne lui mentiraient jamais, il s’était toujours refusé de croire qu’ils avaient bel et bien changés d’éclat.  

Afin d’éviter de lui tourner le dos, il recula et tâtonna derrière lui avec ses jambes, espérant rencontrer un fauteuil pour qu’il s’asseye… vite, très vite.  

Miséricorde ! Il en trouva un, s’assit bien au fond et croisa ses bras, l’air de rien.  

 

-Je pense que tu as des choses à me dire, maintenant, commença la jeune femme. On avait décidé d’attendre qu’Hana vienne au monde pour enfin discuter de mon affaire.  

 

C’était donc cela… cette gentillesse soudaine, cette mise en scène qui lui avait fait croire qu’elle hissait enfin le drapeau blanc. Son sourire, si petit mais un sourire quand même, qu’elle lui avait offert y a un instant ne lui était pas vraiment destiné, en fin de compte. Si elle enterrait aussi facilement la hache de guerre, c’était simplement pour mieux se débarrasser de lui.  

Il avait était trop présomptueux de croire qu’au plus profond d’elle-même, elle n’avait pas changé.  

 

-Ryo ? demanda-t-elle. Est-ce que ça va ?  

 

Il revint à la réalité et se racla la gorge. Il valait mieux laisser ses songes de côtés, pour le moment. Kaori était là, près de lui et elle lui parlait, comme avant. Il ne fallait pas trop en demander, pas encore…  

 

-Oui ? Oui… pourquoi ?  

 

-Non… pour rien. Alors ? Où en es-tu de l’affaire ?  

 

-J’ai fais part de mon rapport à ton beau père au sujet de la voiture de Liu. J’ai découvert pas mal d’indices me permettant de conclure par un assassinat…  

 

Il la regarda avant de continuer :  

 

-… mais tout ça... tu le sais très bien maintenant, non ? Je ne t’apprends rien.  

 

-Oui, je le savais déjà. De toute façon, quelque part, je m’en suis toujours douté... Liu n’exerçait pas un métier facile. De nombreuse fois, il revenait du tribunal assez contrarié…  

 

-Tu ne te souviens pas, par hasard des quelques affaires qui lui ont posées le plus de soucis ?  

 

Le regard de la jeune femme parti dans le vague. Elle se tu un moment pour mieux réfléchir puis, avec une moue indécise elle se prononça :  

 

-Oui… il y a bien eu une affaire ou deux mais guère plus…  

 

Elle se redressa doucement sur son fauteuil, retirant délicatement son sein crémeux de la bouche de l’enfant affamé qui réclamait déjà son jumeau en gesticulant comme un petit ver de terre (pardon ma Rosy lol je sais que t’adore ces bestioles, j’ai pas pu m’empêcher d’en faire la juste comparaison lol)  

A son grand désarroi, Ryo entraperçut la gorge ronde de la jeune maman et s’agrippa instantanément au bord de sa chaise, les nerfs tendus à craquer.  

 

«Détourne tes yeux, sale pervers, se gendarma-t-il, tu vois bien que c’est pas l’moment, non ?»  

 

Mais ses sens ne parurent pas, mais alors pas du tout disposés à lui obéir…  

 

-… il faut me laisser le temps de rechercher dans mes souvenirs… continua Kaori, tout en offrant son second sein à sa fille qui téta aussitôt. Je vais tenter de réunir tous ce que j’ai. Et il me reste aussi quelques papiers, si ça peut t’…  

 

Elle se tu lorsque qu’elle posa son regard sur Ryo. Surprise de le voir croiser les jambes, attraper un coussin qui gisait (heureusement pour lui) par terre, et de le poser sur son bas ventre à une vitesse vertigineuse.  

 

Elle haussa un sourcil, confuse. Il était cramoisi.  

 

-Ce… commença-t-il… mmh... très jolis coussins… vraiment très jolis !!! Et puis, regardez moi ce tissu... !!! Merveilleux, merveilleux !!!  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de