Capitolo 41 :: Chapitre 41

Pubblicato: 25-05-05 - Ultimo aggiornamento: 25-05-05

Commenti: Bonjour à tous ! avant de commencer mon commentaire "Tolkiennesque" (lol) je tenais à faire un énooooooooooooooooorme poutoux pour les anniversaires de Sophie, Ginie et Life ! Les ptites puces ne vous inquiétez pas.. je vous suit de très près T__T lol à cet âge là on peux pas dire qu'on grandit, et on peux pas dire qu'on vieillit non plus:/ c'est rude n'empêche, on stagne... le seul hic c'est que ça penche dangeureusement vers la décadence lolll pourquoi on ne rajeunirai pas, hein ? Ca serait plus juste XD... arf... enfin voilà... revenons en au chapitre. Ce chapitre là, celui que vous attendez tous est enfin arrivé et je vous entend déjà tous chanter en choeur l'"alelluia" de mozart (lol)^^ mais ce n'est pas encore fini... le chapitre suivant va traiter de la relation Ryo/Kaori, épisode transitoire... vous verrez pourquoi^^ je ne l'ai écrit qu'à moitié pour le moment, ce qui veux dire que l'attente sera sans doute moins longue pour vous^^ (ahh j'entend un deuxième "Alelluia" lol tout ça pour moi, je suis gâtée^^) alors courage...^^ voici venu le temps des remerciements ! : ma Mopsime^^, ma Nanou^^, ma Tamia^^, ma Grounette^^, ma Sabi^^, ma Loulou^^, ma Spinel^^, ma Myriam^^, ma Kary^^, ma Moon^^, ma Anna^^, mon (oooh un "mon" loll) Ramal^^, ma Life^^, ma Cherychou^^, ma Chibusia^^, ma Débitara^^, ma Kaori-maki"", ma Kaly^^ et ma Sekhmet^^ ! Je suis contente car vous vous êtes tous lâchés, et vos encouragements me vont droit au coeur !!! je vous embrasse fort un par un^^ merci encore ! Et pour finir... je voulais remercier ma Beautyful Strangeran pour la lecure de ce chap en AP^^ et de m'avoir dit à quel point elle l'a adoré^^ et je remerci mon homme évidement qui me suit de près mais dans l'ombre des projecteurs lol^^ XD alors.. faite leur confiance et foncez sur la lecture.. bise ^_~

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-Tu te méprends, Kaori… je n’ai pas attendu tes directives pour replonger dans le passé… et puis je ne te parle pas de ça dans l’immédiat. Ce que je veux tout simplement savoir, c’est la raison pour laquelle tu m’as mentie ?  

Elle le regarda, désarçonnée. Elle aurait voulu balayer cette scène révélatrice comme un tas de poussière. Tout effacer pour mieux recommencer… revenir quelques pas en arrière, reconstruire leur histoire de quelques heures, de quelques années…  

Alors qu’il fit un pas dans sa direction et qu’il riva ses yeux aux siens, elle eut pour seule alternative que de reculer les centimètres qui la séparaient du bahut.  

-Alors… continua-t-il sur un ton ascétique, tu étais enceinte lorsque tu es partie, n’est-ce pas ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?  

Elle entrouvrit ses lèvres, tremblantes. Il la regardait avec tellement d’intensité qu’elle tourna la tête, consciente de se regard posé sur elle, et qui la dévorait…  

Toutes formes de velléités mensongères l’avaient abandonné comme par enchantement. Devant le fait accomplit, elle ne pu qu’abjurer son sors et lui dire, enfin, la vérité… aussi difficile fut-elle a dire et aussi laborieuse pour lui, elle le pressentait, sera-t-elle a admettre…  

-Oui… souffla-t-elle, j’étais enceinte…  

L’homme parût se contracter quelque peu…  

-Regarde moi, Kaori… regarde-moi lorsque tu me parles.  

Malgré l’autoritarisme dissimulée dans sa voix, elle se résigna sans rechigner et reposa lentement son regard dans les prunelles impétueuses de son ancien partenaire, qui demandaient lisiblement de plus claires explications.  

-J’étais enceinte, et je suis partie… si je ne t’ai rien dit c’est que c’était légitime. Et il était préférable pour toi de ne jamais savoir…  

Il soupira. Voilà donc la vérité. Les mots tant désirés mais trop improbables pour être entendu venaient de quitter les lèvres de Kaori.  

Enceinte… elle était enceinte… elle était partie pour cette raison là et non une autre.  

Après un minimum de réflexion, il était plus que certain que son interlocutrice n’était pas genre de femme à baisser les bras et fuir lâchement sans raisons apportées… il aurait dû s’en douter. Cette évidence frappante aurait dû lui sauter aux yeux mais elle est passée à côté de lui, sans bruit. Trop occupé à l’accabler de reproche et à l’affliger de la mort de Jintaro alors qu’elle était complètement perdue, il ne s’en été même pas rendu compte… et il s’en voulait terriblement…  

-Pourquoi est-ce que tu me l’as caché ? Malgré les circonstances, j’aurais très bien pu comprendre.  

Kaori soupira.  

-Comprendre, bien évidement… mais assumer je n’en suis pas sûre, souffla-t-elle avant de claustrer son regard insondable dans le sien. Tu ne voulais déjà pas de moi, Ryo… il n’y avait pas plus de place pour des enfants.  

De toute sa personne, elle lui faisait face, courageuse et téméraire… et pourtant, il sentait en elle cette envie de fuir pour mieux cacher les larmes qui menaçaient de lui échapper.  

Mais malgré sa peine, il ne la laisserait pas partir, pas encore une fois… c’était son devoir de lui parler, de rester là. Tant de chose à dire, tant d’année écoulée dans un mutisme sans fin, et non moins douloureux… c’était évident, elle ne partirait pas comme ça.  

-Si j’ai voulu t’éloigner de moi, confessa-t-il, ce n’est pas une punition, bien au contraire. Je ne suis pas égoïste, tu sais déjà tout ça… Mais tu n’as pas l’air de comprendre que mon bonheur à moi… c’est de te voir en vie.  

-Mais je suis en vie, Ryo ! Regarde-moi ! Auprès de toi ou ailleurs ! Ce n’est pas toi qui décides de mon destin, ça c’est à moi de le faire. Et si je dois mourir, c’est que mon heure aura sonné, et tu n’as rien à voir avec cela… tout ce que tu veux faire c’est repousser l’échéance, mais tu n’en es pas maître, Ryo !  

-Peut-être bien. Mais je maintiens que ce n’est pas en restant avec moi, que les risques sont restreints, bien au contraire…  

-Non, en effet. Mais l’ironie là dedans, Ryo c’est que je n’ai pas eu besoin de rester auprès de toi pour faire face au danger, n’oublis pas où tu es et surtout chez qui tu te trouves ! Mon mari a été tué… j’aurais pu être avec lui dans la voiture. Tu n’es pas le seul à flirter avec la mort, beaucoup de gens la vive, et pas seulement ceux que tu crois…  

Il afficha un sourire claustral.  

-Je vois que tu n’as pas perdu de ton audace, durant toutes ses années… et tu ne m’as toujours pas comprise. Mais peu importe, tu es partie de cet univers… de mon univers, je devrais m’en réjouir…  

Elle sursauta. Pensait-il vraiment cela ? Etait-il content qu’elle l’ait quitté ? Manquait-il de cœur à ce point pour lui avouer une chose pareille sans la moindre vergogne ? Elle le regarda, anéantie, cherchant sur son visage une pointe d’humour mais il n’en été rien. Il la regardait oui, droit dans les yeux… avant de continuer sur le même ton :  

-Mais c’est tout le contraire…  

Elle sentit son cœur se soulever. Partagée entre un sentiment de réconfort et une angoisse tranchante alors qu’il s’avançait vers elle. Ses jambes commencèrent à chanceler.  

Pas un pas de plus, il ne fallait pas qu’il s’approche d’elle… pas si près alors que son corps quémandait sa présence comme un aimant, et sa raison cruellement, avait du mal à lui résister.  

Mais il s’arrêta, à quelques centimètres d’elle heureusement. Il était proche, beaucoup trop proche.  

-Maintenant… commença-t-il doucement, j’aimerai savoir ce qu’est devenu le père de tes enfants ?  

Elle reçu comme un coup à l’estomac. Elle le regarda, décontenancée… complètement ailleurs.  

-Tu… articula-t-elle, qu’est-ce que tu insinues, là ?  

Il la fixa à son tour, étonné… Si elle croyait que c’était facile pour lui de poser cette question, elle se trompait sur toute la ligne… Que son défunt époux ait posé trop de fois ses mains sur elle, il pouvait difficilement l’avaler. Mais de savoir qu’un moins que rien, qu’une raclure l’avait fait sienne en gardant avec lui un bien aussi précieux que sa virginité, l’abandonnant lâchement avec son fruit dans son ventre, ça, il ne pouvait l’encaisser… Mais il fallait qu’il le sache, c’était devenu viscéral…  

-Je n’insinue rien, se défendit-il, perplexe, j’attends juste que tu m’expliques…  

-Attends… Comment peux tu croire que j’aurais fait une chose pareille avec le premier venu ? Ne confonds pas les rôles, Ryo, j’ai déjà assez souffert tes débauches pour te suivre sur le même chemin !  

-Je ne crois rien pour le moment, je constate les faits, et tu as eu deux belles preuves en héritage. Je n’ai pas envie de te juger, ou de juger qui que se soit d’autre, je veux simplement que tu me dises son nom...  

-Son nom ? Je… commença-t-elle, écoeurée d’entendre les paroles ignorantes et vexantes de son imbécile d’interlocuteur, je crois que je l’ai oublié…  

Il émit un soupir d’irritation.  

-Mais peu importe de toute façon, continua la jeune femme, car je crois qu’il m’a oublié également.  

-Tu t’avances un peu trop vite, je trouve… tu es le genre de femme qui laisse des stigmates… souligna-t-il, un sourire aux coins des lèvres, faisant mine de se frotter la nuque…  

-Oui… et en te regardant bien, j’aurais peut-être dû t’en laisser d’avantage…  

Il la regarda fébrilement alors que son sourire vivace devint amer.  

-Il n’y a pas que les massues qui laissent des traces.  

Elle se détourna.  

-Tu n’es pas sans reste non plus. Les tiennes sont bien plus indélébiles… et c’est moi qui ai dû les porter, toute seule.  

Il haussa un sourcil.  

-Je croyais que tu avais tiré un trait sur tout ça.  

-C’est exact. Mais il y a des choses qui ne peuvent être si facilement effacées…  

Elle s’efforça de rester sereine au possible, autant dans ses attitudes que dans ses propos… alors qu’il était dans son dos, immobile, attendant patiemment chaque explication, pendu à ses lèvres.  

Il était sans doute préférable de le lui dire, maintenant... Mais elle ne trouva pas ce moment opportun pour le faire. Elle avait envie de le lui hurler une bonne fois pour toute, lui offrant aussi l’occasion de diminuer la pression angoissante qui tournoyait dans son estomac depuis trop de minutes…  

Mais Ryo n’était pas homme comme tous les autres. Ses réactions étaient loin d’être avenantes et il n’accepterait pas cette vérité avec crédulité… et elle ne sentait absolument pas la force de lui apporter plus de preuves que celles qu’elle avait déjà…  

Et puis non en fait, allait avait peur de ne pas trouver de mots assez fort pour le lui dire, la vraie raison était là.  

Seigneur… sans doute aurait-il été plus simple de gommer ce qui s’était passé cette nuit là.  

Damnation divine… son désespoir a porté le fruit de leur égarement nocturne.  

Sombre évidence… pourquoi fallait-il qu’elle abandonne son cœur a l’empereur des idiots ?  

Elle porta son regard vers le ciel, espérant aux anges, sans vraiment trop de naïveté…  

-Je suis désolé, Kaori…  

Elle sursauta, interloquée, avant de se retourner vers lui.  

-Je tenais à te le dire, maintenant. Accepte mes excuses, aussi pitoyables soient-elles…  

Elle déglutit. A défaut d’effacer le passé et de récupérer les sentiments de son cœur à coup de baguette magique, les anges en avaient-ils soudainement apporté un à Ryo ?  

-Aucune excuse n’est pitoyable… corrigea-t-elle. Et les tiennent encore moins, car tellement rares qu’elles sont en or. Mais ce n’est pas en apprenant que je sois enceinte que tu devais avoir plus de pitié. J’ai un cœur aussi et une raison, et ils avaient besoin de ton soutient également. Si tu avais été un petit peu là, tu t’en serais peut-être rendu compte.  

Il soupira.  

-Ce n’est pas une raison valable pour s’abandonner avec le premier venu.  

Après cette remarque insipide, elle lâcha un rire saturé. Visiblement, il ne décrocherait pas l’hameçon si aisément…  

-Tu comptes me faire un procès pendant combien d’année, encore ? demanda-t-elle, coupante, les mains posées sur les hanches. Non et puis peu importe, tu ne démordras jamais… tu crois tellement tout savoir… tu ne m’écoutes même pas que tu tires des conclusions trop hâtives et complètement à côté de la plaque.  

Il sourit.  

-Je tire les conclusions que tu veux bien me donner… ironisa-t-il, je n’ai pas plus de preuve que cela…  

-Parfait… déclara-t-elle, si tu veux des preuves tu as cas faire un peu plus attention aux personnes qui t’entourent, à commencer par les jumelles…  

-Je ne te parle pas d’elles… n’essai pas de changer de sujet.  

-Si justement parlons-en. Avant de te bâtir des murs de conclusions, il faut tout d’abord connaître leurs fondements.  

Elle inspira une bouffée d’oxygène, dans l’espoir que celle-ci contienne un petit peu de courage et continua, posément…  

-Si tu les avais suffisamment regardé… tu aurais sans doute remarqué que leurs yeux brillent du même éclat que les tiens… parce que ce sont les tiens.  

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