Capitolo 4 :: chapitre 4

Pubblicato: 11-03-04 - Ultimo aggiornamento: 13-10-07

Commenti: Voilà l'un des chapitres les plus "noir" de ma fics... je sais bien qu'il ne plaira pas à tout le monde, et j'en suis désolée... mais il faut un petit peu de nouveauté et d'originalité à city hunter ! argggh s'il vous plaiiiit ne me massacrez pas !!! lol même si je m’attends au carnage… ^^' mais bon, j'accepte autant la bonne critique que la mauvaise... toutes deux sont bonnes à entendre (lire) et je les utiliserais à bon escient (et vi...sinon je n'écrirais pas et je ne vous aurais certainement pas posté ce chapitre, non plus^_^) m'enfin bon, j'exagère mais ce n'est pas si dramatique que ça... enfin, ça dépend pour qui. Allez, je ne vous en dis pas plus, je vous laisse poursuivre mon histoire ;-) PS : Un grand merci à Littlebee, Ayumi, Sophie et de nouveau Indya ! Merci pour vos encouragements ! J’espère que vous avez toutes bien reçu mes messages de remerciement… (si la réponse est non, je décime littéralement netcourrier… grrr) @ ++++

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La sonnerie du téléphone retentie soudain comme une alarme dans l’appartement, réveillant en sursaut Ryo et Kaori… Ils avaient tous deux une sérieuse gueule de bois, ce matin… Ils ne se rappelaient plus de rien… le véritable trou noir. Ils ne savaient même pas comment ils s’étaient débrouillés pour rentrer chez eux. Ils s’étaient écroulés, l’une sur le canapé, l’autre par terre, à proximité. Tout habillés mais ayant tout de même pris soins de se dévêtir de leurs manteaux.  

Ryo avait les reins en compote, il se leva péniblement et décrocha le combiné…  

-Mouais, allo ?  

-Ryo ? On a du nouveau !  

-Ah… Saeko, mon amour… du nouveau, ok… c'est-à-dire ?  

-Ryo ! Réveil toi un peu, c’est assez grave ! Iyumi a reçu un coup de fil ce matin, sur son portable, c’était Jintaro… et il a de sérieux problèmes, ses supérieurs le détiennent en otage et menacent de le tuer si Iyumi ne se rend pas…  

-Très bien… je vois. Bon, ne bougez pas de chez toi jusqu’à ce qu'on arrive, c’est bien compris ?  

-Ok, Ryo. On vous attend.  

Il raccrocha le téléphone.  

-Kaori ! Dépêche toi, lève toi !  

-Ouais… c’est bon… commença-t-elle en se redressant sur son séant. Argggh… j’ai mal à la tête, attends au moins que je prenne une aspirine ou ché pas quoi, se plaigna-t-elle en se dirigeant vers la pharmacie en titubant.  

Mais il ne lui laissa pas le temps d’atteindre son but qu'il l’attrapa par le bras sans ménagement, pris son manteau et la força à le suivre dehors…  

-Tu repousseras ton mal de crâne à plus tard, on n’a pas le temps !  

-Eh ! Mais, on ne va pas sortir comme ça ! Ryo, je…  

Il ne répondit pas à ses plaintes, il prit le volant pendant qu’elle s’installait sur le côté passager. Il démarra en trombe et roula à une allure excessive.  

Kaori dévisagea Ryo à la dérobé… apparemment, vu les traits tirés qui s’affichaient sur son visage, il n’avait pas dû dormir beaucoup… elle ne douta pas qu’elle fut dans le même état que lui.  

A son avis, ils ont dû s’expliquer sur pas mal de chose, la nuit dernière… c’était frustrant… elle ne se rappelait plus de rien… et lui ? Serait-il possible qu’il se rappel de quelque chose ? Une conversation ? Une dispute ? Elle n’osa pas le lui demander… il était trop concentré sur la route et sur le problème de son Iyumi. Comment allait-elle réagir quand elle sera confrontée à les voir côte à côte, tout à l’heure… allaient-ils s’embrasser ? Non… elle ne l’esperait pas… elle n’y croyait pas… pas Ryo. Non, il n’était pas homme à montrer ses sentiments… à moins que… trop tard pour songer à ça, ils arrivèrent chez Saeko… et puis de toute manière, ce n’était pas le moment d’y repenser… pas encore.  

-Salut à tous les deux, rentrez… dit Saeko en les invitant à l’intérieur.  

Celle-ci remarqua qu’ils ne s’étaient pas changés. Ils portaient encore les habits de la veille.  

«Normal, pensa-t-elle, ils étaient vraiment dans un sale état, hier soir… j’espère qu’ils assureront leur travail, aujourd’hui…»  

Iyumi, quant à elle, était plongée dans le vague, installée dans un fauteuil, une robe de chambre jetée sur ses épaules tremblantes de peur. Ryo s’approcha doucement, tandis que Kaori détourna le regard, de peur de se brûler les yeux et que son cœur s’emballe…  

-Iyumi… commença-t-il en s’agenouillant devant elle, je sais que tout ça est très pénible mais j’ai besoin de savoir tout ce que ton frère t’a dit au téléphone. S’il te plait…  

Elle déglutie difficilement. Son regard croisa celui de Ryo, toujours aussi doux, compréhensif… Elle ouvrit la bouche et sortit d’une voix presque inaudible :  

-Je… je ne veux pas voir mon frère mourir à cause de moi, je veux me rendre. Je préfère être morte en le sachant en vie… alors s’il te plait, laisse moi me livrer.  

-Oui. Tu vas te livrer et nous allons sauver ton frère. Et toi aussi, tu resteras en vie. Mais pour cela, je dois absolument savoir ce qu’il t’a dit, alors racontes moi.  

Elle fit un léger «oui» de la tête avant de fermer les yeux et de respirer profondément. Elle commença à parler :  

-Hangar ouest du port de Shinjuku… c’est là qu’ils détiennent Jintaro en otage. Il m’a dit que si je ne venais pas avant quatorze heures cette après-midi, ils lui feront sauter la cervelle… cracha-t-elle avant de se mettre une main devant la bouche, pour s’empêcher d’éclater en sanglot. Jintaro… Jintaro était presque affolé au téléphone… je ne l’ai jamais vu perdre autant son sang froid... là, j’ai su qu’il avait peur... termina-t-elle la tête entre ses mains.  

-Ne t’inquiète pas, la détendit Ryo, posant une main sur son épaule. Tant que nous ne serons pas là bas, ils ne lui feront aucun mal. En attendant, je veux que tout le monde reste en vie et pour cela, vous allez suivre mes instructions…  

Ryo leur expliqua donc son plan et la procédure à suivre… avant d’attendre, non sans mal pour Iyumi, l’heure à laquelle elle se livrera pour sauver son frère.  

_____  

Hangar ouest, port de Shinjuku  

13h  

Ryo, Kaori et Iyumi arrivèrent à destination.  

Un homme vêtu entièrement de noir, semblant néanmoins se dissimuler derrière d’épaisses lunettes noires, les attendait devant la lourde porte du hangar. Ryo sortit en premier de la voiture, suivit de Kaori… tandis qu’Iyumi, tenaillée par l’angoisse, resta assise à l’arrière, sans bouger.  

L’homme esquissa un sourire sardonique avant de s’exclamer :  

-Ca fait longtemps, Ryo Saeba ! Ca me fait plaisir de te revoir ! Et ça fait encore plus plaisir à mon Desert Eagle qui va enfin avoir l’honneur de t’éliminer ! s’exclama-t-il en contemplant son arme.  

-Iamiroh… toujours aussi culotté à ce que je vois ! Tu aurais dû te lancer dans une carrière d’humoriste au lieu de te prendre pour un soi-disant demi gangster de bas étages !  

La bouche de l’homme se transforma en un rictus diabolique et il pointa son revolver en direction de Kaori. Celle-ci sursauta :  

-Ryo… ?!  

-Vas-y, tire si tu veux ! Ce n’est que ma partenaire !  

(Imaginez un peu les corbeaux qui passent tranquillement derrière celle-ci…)  

Elle jeta un regard noir à Ryo et voulu sortir sa massue, mais elle se ravisa… ce n’était pas le moment.  

-Tu te crois drôle, Ryo ? lui jeta-t-elle, les poings serrés. Tu vas voir, quand on rentre, je te… !  

-Tu vas la fermer, toi ! hurla l’homme à Kaori qui resta bouche bée et se tue instantanément à son ordre. Il rabaissa cependant son arme. Non… finalement, il y a plus intéressant à l’intérieur !  

Sur ces mots, il ouvrit la porte du hangar… Au fond de celui-ci, encore dans la pénombre, se dessinait doucement la forme des hommes de main de Iamiroh, eux aussi vêtus de noir.  

Au milieu d'eux, un homme était assit sur une chaise, apparemment solidement attaché à cette dernière, un fusil posé sur sa tempe, menaçant.  

-Jintaro !!! s’écria Iyumi qui se lança précipitamment hors de la voiture, mû par le désir de le délivrer.  

Kaori la retint par les épaules.  

-Non, n’y allez pas !  

-Mais… Jintaro… implora-t-elle. Espèce de salaud ! cria-t-elle en se tournant vers Iamiroh, furieuse. Ordure ! Lâchez le ! Lâchez le, maintenant ! Jintaro, ne t’en fais pas, continua-t-elle à l’adresse de celui-ci, je suis là, je suis venue pour qu’il me prenne à ta place…  

-Non, Iyumi ! Va-t-en ! Ne t’en fais pas pour moi ! Il ne fallait pas venir, petite sœur… il ne fallait pas…  

Un coup de crosse derrière la nuque le fit taire instantanément. Un filet de sang coula au coin de ses lèvres… il toussa.  

-Qui t’a permis de l’ouvrir, Jintaro ! lança l’homme qui lui avait assoné le coup.  

-Iyumi… commença Iamiroh sur un ton doucereux, si je puis me permettre de vous appeler par votre prénom. Je constate que votre décision est prise, vous êtes d’accord pour venir à nous en l’échange de Jintaro… et bien soit, veuillez avancer à l’intérieur afin que nous puissions délivrer votre précieux frère, je vous prie.  

Iyumi, soudainement indécise, interrogea Ryo du regard. Pour toute réponse, il lui donna son accord par un léger signe de tête… elle avança donc, lentement, vers l’endroit ou Jintaro se trouvait. Au même moment, un homme détacha la corde qui retenait celui-ci prisonnier. Il se leva et fit de même en direction de sa sœur. Bientôt ils se croiseront…  

Ryo resta attentif aux moindres détails. Deux hommes à gauche… trois à droite. Il regarda au loin le plafond du hangar, sans se faire remarquer. Il aperçut quatre poutres qui se croisaient. Elles servaient certainement d’appuis au plafond, afin que celui-ci, construit principalement de tôle rouillée, ne menace pas de s’effondrer.  

La tension quant à elle, régnait en maître en ce lieu, elle était palpable, l’air presque irrespirable… seuls deux êtres étaient en mouvement, Iyumi et Jintaro, unique et même famille bientôt réunie car ils se touchaient presque…  

Mais quelque chose n’allait pas… Ryo avait comme un pressentiment, le genre de sensation de malaise qu’on ne peut expliquer.  

Il eut la réponse à son trouble lorsque Jintaro, arrivé à hauteur de sa sœur, attrapa celle-ci sèchement, mit son bras autour de sa nuque et recula précipitamment. Kaori sursauta et Ryo voulut avancer d’un pas mais s’arrêta net, de peur d’attirer trop l’attention sur lui, en cet instant.  

Jintaro lâcha un rire de triomphe.  

-Jintaro !!! cracha-t-elle, le souffle coupé, mais… pourquoi ???  

-Tu croyais franchement que j’allais te laisser vivre en sachant pertinemment qu’un jour ou l’autre, tu me livrerais à la police ? Tu es folle, ma pauvre Iyumi ! Quant à vous, monsieur Saeba, lâcha-t-il en direction de Ryo, donnez nous votre arme ! Vous voyez bien que vous êtes cernés !  

Toutes les armes se dirigèrent vers Ryo et Kaori.  

-J’aurais dû me douter que c’était un piège, constata Ryo. Mais quels piètres bandits vous faites… tous autant que vous êtes !  

-LACHEZ VOS ARMES !!! cria Saeko qui s’était faufilée par l’arrière, abatant au passage quelques hommes de main avec ses petits couteaux dissimulés, comme par habitude, sous sa robe.  

Tous se retournèrent en direction de celle-ci. Kaori n’osa pas bouger le petit doigt… elle était perdue, elle ne savait pas quoi faire, c’était un bel engrenage que voilà, une chose à laquelle elle ne s’attendait pas… elle qui pensait, il n’y a pas une heure de cela, qu’elle mènerait à bien cette mission, qu’elle était la partenaire idéale pour Ryo… malchance ou pur hasard, ce n’était pas du tout ce qu’elle avait prévu…Elle regarda Ryo qui saisit l’opportunité de dégainer son arme, c’était l’occasion ou jamais. Il ne pouvait pas atteindre tous les hommes en les visant un par un, avant que l’un d’eux se soit retourné et lui tire dessus à son tour. Il pointa donc son revolver en direction des quatre poutres…il se concentra et tira cinq balles d’affilées. Elles ricochèrent contres celles-ci et atteignirent les épaules des cinq hommes armés, qui lâchèrent instantanément leurs armes, sous l’effet de la douleur (eh oh, non non j’abuse pas^^ c’est Ryo tout de même !). Il ne restait plus que Iamiroh… mais celui-ci avait profité de cet instant pour pointer son revolver sur lui...  

Les deux hommes se faisaient face… le duel était désormais à deux doigts de se produire… quand intervint Saeko :  

-Iamiroh, c’est fini… jette ton arme ! Je suis derrière toi, et tes hommes sont tous désarmés ! Et tu peux aussi dire à ton chien de garde de lâcher Iyumi !  

Jintaro ne réagit pas à l’insulte et continua à serrer le coup déjà meurtri de sa sœur. Iyumi ne voulait toujours pas croire ce qui lui arrivait…  

«Mon frère… mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait… ?» dit-elle en elle-même.  

Elle avait froid, sa gorge lui faisait mal, ses jambes ne la maintenaient presque plus…  

«Courage, fini-t-elle par se dire, c’est bientôt fini tout ça, je t’emmène avec moi, Jintaro, je sais que tu ne me veux aucun mal… que tu ne sais plus vraiment ce que tu fais à cause de ta dépendance à la drogue… mais je vais te soigner et tout recommencera comme avant…» se jura-t-elle dans un lourd sanglot, tandis que celui-ci resserra encore plus son étreinte.  

Et Iamiroh jeta son arme et cracha par terre. Mais Jintaro ne l’entendit pas de cette oreille. Il attrapa une arme qui gisait sur le sol tout en maintenant fermement sa sœur. Il colla le revolver sur la nuque de la jeune femme, qui poussa un cri au contact du métal froid.  

-Eh, eh, eh… ricana-t-il, vous pensez vous en tirer à si bon compte ? Je ne me laisserai pas attraper par qui que ce soit ! Et je n’irai pas en prison ! s’exclama-t-il avant de se tourner vers Iamiroh. Quant à vous ! Vous êtes un lâche ! Vous laisser abuser de la sorte ! Et par une femme en plus ! Vous allez me laisser partir, vous m’entendez ?! continua-t-il en direction de Saeko, ou je la tue !  

-Jintaro ! Non ! cria Iyumi, en pleure. Ne me fais pas ça, pas à moi, ta petite sœur… ! Tu… tu te rappels Jintaro… quand nous étions des enfants… tu t’amusais toujours à me voir faire le pitre… je… j’aimais te faire sourire… j’aimais te faire plaisir… me déguiser… te raconter des histoires drôles… tu te rappels, Jintaro, mon grand frère… ?  

Elle le sentie desserrer doucement les muscles de son bras et elle ne sentait plus la pointe du revolver sur son cou… il l’écoutait…  

-Ta… ta petite sœur qui te faisait tant rire… laisses là partir… termina-t-elle dans un souffle.  

Kaori voulu bien agir, elle voulu le désarmer, elle voulu apporter son aide à Jintaro, comme le lui avait si intimement demandé Ryo, Saeko et Iyumi… oui elle voulu bien faire. Elle empoigna son arme et visa le revolver de celui-ci… elle manqua sa cible plusieurs fois, mais à la fin, elle fut surprise de réussir à toucher son colt qui chuta à ses pieds. Mais tout n’était pas encore gagné. Jintaro relâcha Iyumi en la poussant violement sur le côté. Il cria comme un fauve et fonça droit sur Kaori…  

Dieu sait à cet instant que Ryo aurait voulu l’en empêcher, l’empêcher de faire ce qu’il redoutait tant, ce pourquoi il voulait voir Kaori partir…Il aurait voulu ça, seulement ça… mais elle paniqua et tira… en plein cœur…  

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