Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 44 :: Chapitre 44

Pubblicato: 09-10-07 - Ultimo aggiornamento: 09-10-07

Commenti: Coucou à tous. Je me suis enfin décidée à poster la suite d'Elle est d'ailleurs. Après nombres de vos lettres d'encouragements et un peu pour moi même, vous aurez une fin en bonne et due forme. Je doute que ce site vive toujours... mais ici sont mes premiers amours, je me dois donc de poster ici avant tout. Cette fics sera sans doute classée NC-17 dans un ou deux chapitres, je redemande donc une fois de plus l'acces à cette section, merci. Bonne lecture.

 


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Gare de Shinjuku  

8h  

 

Un pas au dehors, son sac jeté sur l’épaule, Ryo embrasa une cigarette dont la première effluve lui fit le plus grand bien. Et de se retrouver sur ce quai de gare également…  

Rattrapant ainsi avec plaisir les odeurs nauséabondes mais pourtant familières de la ville. Il concéda qu’il était bon de s’y retrouver.  

Il se retourna malgré cela, au retentissement strident du sifflet annonçant le démarrage du train en sens inverse…  

Une légère et sournoise pulsion trahis les muscles de ses jambes, lui faisant faire un demi pas instinctif vers l’avant.  

Il soupira à peine… trouvant Kaori beaucoup trop loin de lui soudainement.  

 

Il réfléchit cependant… tout le long du trajet. Aussi indécis était-il ces derniers temps, il avait fait un choix, enfin… le meilleur pour tout le monde finalement.  

 

Alors que son regard bifurquait à gauche, puis à droite avant de s’arrêter soudain, un sourire chaleureux naquit sur ses lèvres.  

 

Son chauffeur, patiemment assise sur le capot de son bolide, l’attendait, les bras croisés sur sa poitrine, l’air absente. Elle remarqua l’homme ensuite, puis rapidement, elle s’avança à son encontre.  

 

-Ryo ! Alors comme ça tu l’as enfin retrouvée ?! demanda-t-elle, impatiente et un tantinet ravie à la fois.  

 

-Bonjour… la coupa-t-il en passant à côté d’elle, la laissant dans son dos.  

 

Il ouvrit la portière et s’engouffra dans la voiture, sans demander son reste.  

 

-Hey ! s’énerva Saeko, les poings sur les hanches, tu pourrais au moins m’écouter !!!  

 

Il descendit la vitre du véhicule, s’accoudant maladroitement à la portière.  

 

-Je fais que ça de t’écouter, renchérit-il avec un rictus narquois. Seulement tu me poses une question dont tu connais déjà la réponse.  

 

-Oui… c’est stupide, s’excusa-t-elle en se grattant la tête. Mais comprends moi, je suis tellement excitée de la savoir en vie…  

 

-Je connais ça…répondit-il simplement. Quant à ton excitation, je peux arranger ça.  

 

Elle leva les yeux au ciel avant de se pencher à sa hauteur.  

 

-Encore une remarque comme ça et je t’expédie en Nouvelle Zélande.  

 

Il lui dédia un parfait sourire d’obsédé, la regardant faire le tour du véhicule et de se placer au volant de son bolide. Elle démarra en trombe en direction du domicile de Ryo. Il lui narra ensuite toute l’histoire, n’omettant aucun détail, ce qui rendit le trajet beaucoup moins long que d’habitude, mais beaucoup plus périlleux aussi… en effet, apprenant peu à peu les bribes d’histoire de son passager, Saeko, nerveuse et à la fois surprise faisait quelques écarts de route de temps à autre, laissant au narrateur assit à côté d’elle le loisir de faire, pour la première fois de sa vie quelques prières à voix basse.  

 

-Mais il faut qu'elle revienne ici, imagine que ce détraqué s'en prenne a elle ! s’inquiéta la jeune femme, coupant le contact de sa Porsche une fois à l’arrêt. Je te trouve irresponsable sur ce point Ryo !  

 

-Je suis revenu pour mieux repartir… déclara-t-il rapidement, débouclant sa triple ceinture. Crois-tu sincèrement que ces deux années de recherche soient veines dans ma mémoire ? Je me le suis toujours promis… Kaori reviendra avec moi. Je vous la ramènerai. Ma première raison était de fuir ce lieu pour la laisser enfin seule… ce qu’elle désire ardemment. Mais tu me connais… si je suis parti c’est en majeure partie pour écarter les soupçons qui pèsent sur cette maudite baraque. Ce détraqué comme tu dis, est peut-être fou, mais pas con. Il ne va pas tarder à attaquer.  

 

La jeune femme écarquilla les yeux.  

 

-Alors que fais-tu là, espèce d’andouille ? Prends ma voiture et retournes là bas ! Sinon c’est moi qui vais le faire !  

 

-Tout doux, la rassura-t-il, le sourire aux lèvres. N’oubli pas que Kaori sait se défendre… Elle saura se débrouiller un peu sans moi.  

 

Saeko s’étrangla à moitié.  

 

-Je sais bien tout ça, mais n’oubli pas qu’elle n’est pas toute seule !  

 

-Justement, répliqua Ryo. Elle se défendra encore mieux si on touche à sa famille.  

 

L’inspectrice plissa le front, le regardant de biais.  

 

-Ne serais-tu pas encore en train de la tester, toi ?  

 

Il lui sourit pour toute réponse, avant de changer de conversation.  

 

-J’ai… j’ai besoin d’une chose particulière Saeko…  

 

____  

 

Le crépuscule envahit lentement la clarté la ville, les rues de Shinjuku s’habillaient peu à peu de l’euphorie du soir… la pénombre des bars, l’effervescence des hôtels. Les lumières artificielles dans le froid des mois d’hiver faisaient presque mal aux tempes. Ryo remonta le col de sa veste sur ses oreilles gelées, repensant insatiablement aux derniers épisodes de sa vie.  

 

Il quitta le Cat’s Eye tard cet après-midi avant de passer chez Mick et Kasue pour leur apprendre à eux aussi la bonne nouvelle. Il nota quelle a été la réaction du couple, lorsque ses mots divins sortirent de sa bouche. A cette pensée il se toucha péniblement la mâchoire… décidément Mick était bien trop expansif parfois. Tellement trop qu’il lui en voulait toujours autant de l’avoir laissée partir. Des coups de sa part, il en recevra d’autre, sans y répondre franchement… car il se sentait littéralement idiot, et quelques douleurs dentaires ne lui faisaient pas de mal de temps à autre. Il s’amusa à conclure également que Kasue était là pour lui rendre les coups, il n’avait donc pas besoin de se salir les mains.  

 

Arrivé au pas de la porte il ressentit soudain comme un malaise… instinctivement il dégaina son arme et pénétra dans le hall. Il monta les escaliers menant à chez lui à une vitesse calculée, évitant tout claquement de pas.  

 

En haut des marches il dépassa doucement la tête, tel un prédateur dans un buisson. Il plissa ses paupières pour adapter sa vision à la pénombre des lieux. Avec préméditation, une silhouette se dessina assurément devant sa porte… Il recula son visage lorsque celle-ci alluma la lumière du couloir et entendit sonner impatiemment, attendant en vain une manifestation quelconque. Son comportement était loin d’être familier…  

 

Les deux paumes accolées contre le chambranle de la porte, l’homme, habillé d’un costume chic jura entre ses dents…  

 

-Tout ce chemin pour se retrouver au final devant une porte close… c’est bien ma veine. Takeniko va m’entendre… s’énerva-t-il tout haut avant de décrocher son téléphone cellulaire d’un geste nerveux.  

 

-Takeniko ? répéta une voix imposante derrière lui.  

 

Il se retourna, faisant choir son dispositif à terre. Sa surprise lui fit lever le menton pour se donner une fausse assurance devant un Ryo semi-amusé, semi-étonné.  

 

C’était un homme grand, d’une trentaine d’années environ. Ses yeux lançaient des javelots bleus presque blancs, ses cheveux couleurs de paille étaient impeccablement tirés vers l’arrière, retombant légèrement sur sa nuque.  

 

Ryo s’avança, reconnaissant un physique qu’il avait déjà vu sur photographie.  

 

-Shin, c’est ça ?  

 

L’intéressé fit un hochement de tête.  

 

-Monsieur Saeba ?  

 

-Lui-même, répondit-il en croisant les bras. Que faites vous devant ma porte ?  

 

Shin lui offrit un sourire sobre mais chaleureux.  

 

-Takeniko m’a prévenu pour l’affaire… je crois que nous avons des choses à nous dire Monsieur Saeba.  

 

____  

 

Kaori était assise devant la fenêtre de sa chambre. Le balancement du rocking-chair avait endormi l’enfant reposant entre ses bras, et menaçait de la plonger en plein sommeil elle aussi.  

La demeure était noyée dans un silence des plus certains. Kina était au salon avec une amie et les jumelles dormaient à côté, paisiblement.  

Son beau père quant à lui, était parti pour affaire depuis le matin même. Il avait besoin de replonger son nez dans son travail pour oublier un peu l’affaire concernant son fils… ce qui était compréhensible.  

La jeune femme soupira… Liu était mort de toute façon, plus rien ne le ramènera à part ses souvenirs.  

Elle se releva doucement, évitant ainsi de sombrer inconfortablement sur son assise, elle prit soin après cela de ne pas réveiller Hana en la reposant dans sa crèche.  

 

Debout devant celle-ci, ses pensées voyagèrent jusqu’à Ryo…  

 

Pensivement, elle caressa de l’index le bois en acajou qui entourait le berceau.  

 

«Liu»  

 

Un mal-être lui broya la poitrine. Les images des deux hommes venaient de s’interposer devant elle. L’une voulant prendre la place de l’autre et inversement. Dans son cœur, dans sa tête, dans son âme…  

L’une était en couleur, l’autre était en négatif… l’un était en vie, l’autre n’était plus…  

 

Elle se sentit coupable de tant de chose…  

 

Ryo était et restera inexorablement son premier amour, pour le reste de son existence. Huit années d’une vie, tant d’épreuves traversées côte à côte, tant de drames, tant de sangs coulés… tant de sentiments secrets, un baiser volé… Contre deux ans de bonheur total, respectée, aimée, chérie…  

Comment prétendait-elle pouvoir choisir, alors que le meilleur pour elle était clair comme de l’eau de roche ?  

 

Mais non… ça n’allait pas.  

 

Rien ne s’était vraiment passé entre Ryo et elle, et pourtant… pourtant…  

 

Serait-ce le fait d’un amour interdit qui la taraudait autant ? Un amour maudit, impossible qui faisait chavirer ses souhaits d’enfant ?  

 

Rien que le fait de savoir qu’il a, un soir, collé sa peau contre la sienne aussi ivres qu’ils étaient, la grisait de frissons. Mais de cette nuit il ne reste que des preuves… rien d’autre n’en avait éclot, et elle trouvait cela très amer.  

 

Elle soupira vainement.  

 

De toute façon, Ryo était parti, et elle restera dans cette maison à élever ses enfants, aussi convenablement soit-il. Loin de toutes autres tracasseries.  

 

Lasse de ses réflexions elle sortit de la pièce sur la pointe des pieds. La porte se referma derrière elle lorsqu’elle entendit un cri strident provenir du couloir.  

 

Une peur panique la poignarda instantanément.  

 

«Kina ?»  

 

Un son sorti de sa bouche tel un murmure, prétextant à ses pas tremblotants d’avancer plus vite. Mais elle s’arrêta net, une main posée sur la rampe d’escalier. Il lui fallait une arme, quelque chose…  

Elle n’entendit plus rien, plus un son… l’ambiance était angoissante.  

Se défendre seule, ça, elle savait faire. Protéger Ryo le mieux qu’elle pouvait, elle savait faire aussi, même si par le passé, c’était souvent l’inverse…  

Mais savoir ses propres enfants en danger… cela la paralysait totalement.  

 

Elle s’assit sur la dernière marche, le souffle court. Son sang était glacé, elle ferma les yeux.  

 

«Peut-être que ce n’est rien… que tu es bête Kaori»  

 

Elle souffla et se releva…  

 

«Oui mais si…»  

 

Une main sur son front, elle pesta contre elle-même.  

 

«Rooh zut à la fin. Kaori ! Ressaisis-toi et descends, n’oubli pas que tu étais la partenaire du nettoyeur numéro un du Japon !»  

 

Ce sermon la raviva totalement. Relevant fièrement ses épaules tantôt amoindries elle descendit prestement, courra le long du couloir et s’arrêta devant l’embrasure du salon.  

 

Des murmures masculins s’élevaient subtilement. Trois ombres bien distinctes se fondaient au travers de la vitre fumée de la porte.  

 

-Calmez-vous mes jolies, susurra doucement l’homme, je ne vous ferais aucun mal, si vous me dites où se cache votre chère maman…  

 

L’intéressée poussa vivement la porte, une massue «12 000 tonnes» plantée dans chaque main.  

 

-LAISSEZ LES, ESPECE DE… !!!  

 

Elle stoppa son geste de vengeance. Ses magmas de pierres solides retombèrent sur le sol avec fracas à côté d’elle.  

L’homme tenait les filles en jougs… un révolver pointé sur chacune de leur tempe.  

Elles tremblaient et pleuraient à fine larme, n’osant faire un geste trop évasif, elles regardèrent la jeune femme rabaisser sa garde devant le spectacle.  

 

Kina voulait la faire fuir, elle aurait voulu lui dire de courir mais la menace du métal la rendait totalement muette.  

 

-Tiens tiens… voilà enfin votre maman, je suppose. C’est parfait, ricana-t-il. Madame Takeniko, je vous salue !  

 

Il mima une révérence face à Kaori, n’oubliant pas les deux jeunes filles au bout de son arsenal.  

 

-Je vous demanderais d’approcher si vous désirez conserver le blanc immaculé de vos murs.  

 

La jeune femme abdiqua derechef.  

 

Cette vision… cette vision lui déterra de bien mornes souvenirs… «Jintaro tenait sa petite sœur ainsi avant de mourir.» Elle secoua la tête.  

 

Qu’aurait fait Ryo en pareille situation, hormis sortir son arme plus vite que l’éclair et tirer de façon professionnelle… ? Elle malheureusement, n’était pas si souple. Et se connaissant, elle ne voulait plus commettre d’accident, c’est pourquoi elle ne toucherait plus une seule arme à feu de toute sa vie. Elle en avait fait le serment.  

 

____  

 

Les glaçons cliquetèrent finement au fond de leurs verres d’alcool. Assit tous deux autours de la table basse, Ryo se resservit après son invité.  

 

-Vous étiez au courant que les jumelles de Liu n’étaient pas réellement ses filles ? risqua Ryo.  

 

Shin sourit.  

 

-Oui. Liu était un homme bon. Je lui ai toujours dit que cette effervescence de gentillesse le perdrait un jour ou l’autre…  

 

Il s’accouda sur ses genoux, visiblement contrarié de devoir parler de son défunt ami.  

 

-J’ai rencontré sa nouvelle femme peu de temps après leur rencontre à tous les deux. Il m’apprit, une main sur l’épaule qu’elle était enceinte, et perdue… qu’il allait l’épouser pour la rendre heureuse. Elle et ses futurs enfants.  

 

Ryo promena son regard au travers de la pièce, faisant fi de la colère qui lui montait à la gorge.  

 

-Bien évidement cela resta un secret entre nous… souffla-t-il. Autrement il aurait reçu les foudres de sa famille, et il concéda de toute façon que ça ne les regardait pas.  

 

Il s’installa un silence entre les deux hommes. Shin regardait son verre, faisant tournoyer son contenu sur lui-même. Ryo quant à lui restait calme, il l’observait attentivement, jusqu’à ce qu’il veuille bien continuer son récit.  

 

-Liu avait aussi de nombreuses associations…continua-t-il enfin, en parties léguées par sa mère.  

 

Le nettoyeur fronça les sourcils. Shin sourit vainement devant la mine interrogative de son interlocuteur.  

 

-C’est sa mère qui possédait toute leur fortune. Avant de mourir, elle a tout laissé à son fils. Du sol de sa maison jusqu’à son sommet et tout ce qui avait à l’intérieur. Autant son argent que ses différentes congrégations. En parallèle à son travail d'avocat, il s'occupait d'elles pointilleusement. Certainement pour honorer le testament maternel.  

 

-Et le vieux Takeniko ? Il n’a pas un droit de regard sur tout ceci ?  

 

-Non… Il y a eu quelques tentions familiales il y a quelques temps de ça entre ses parents. Et peu avant de mourir, Liu s’était brouillé avec son père.  

 

-Quel travail exerce-t-il exactement ?  

 

-Il travaille dans l’importation/exportation… il est dirigeant des douanes du pays.  

 

-Vous n’en savez pas plus à propos de lui ?  

 

Shin esquissa une moue négative, le regard fuyant.  

 

-Liu restait assez secret à propos de son père. Je sais juste qu’il ne s’entendait pas trop avec lui.  

 

Ryo resta sceptique. Kaori ne lui avait pas parlé de ça… mais encore fallait-il qu’il lui ait posé la question. Il s’en voulu un peu. Son professionnalisme faisait inexorablement défaut face à elle. Passer un séjour à tenter de se rapprocher de la jeune femme était finalement plus fort que toute autre chose… mais, son instinct ne lui avait jamais fait défaut jusqu’alors. Il s’en tiendra donc à son intuition, depuis le début…  

 

-Bien, conclu-t-il avec flegme. Je pense avoir une réponse à toute cette histoire…  

 

Les deux hommes tournèrent leurs visages sur le téléphone fixe dont la sonnerie commençait à retentir dans tout l’appartement. Ryo se leva et décrocha vivement le combiné.  

 

-Saeba.  

 

-Ryo, c’est Saeko… On a un problème.  

 

XXXXX  

 

 


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