Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 07-04-04 - Ultimo aggiornamento: 18-04-05

Commenti: Coucou @ tous !!! ;-) Encore un petit chapitre pour vous ! J'espère qu'il vous plaira ! Laissez moi plein de review, n'hésitez pas, bonne ou mauvaise, je prends tout loll et je ne suis pas rancunière ! Dans ce chapitre, je m'allonge sur le sujet de l'affaire Azakura, je sais que certaine d'entre vous voudrai dejà des nouvelles de Kaori ! lolll chaque choses en son temps mes demoiselles ! ;-) lolll et puis on verra si vous êtes sage :-p lolll En attendant merci à ma fee, impératrice de la communauté de blair, porteuse de l'anneau lolll bisous à toi et merci de m'avoir inspirer sur ce coup là ;-p lolll Merci aussi à Ginie^^ et Ryo pour leur sympathie ! ;-) Bonne lecture @ tous !!!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45

-Si vous voulez bien me suivre… Monsieur va vous recevoir dans le grand salon, déclara le majordome en engageant le pas.  

-Mmh… il a une drôle de tête, celui là, chuchota Ryo dans l’oreille de Saeko, moqueur. Le genre de personnage froid et austère qui me rappel le dernier film d’horreur que j’ai vu… tu sais le gars à moitié malade qui s’amuse à décimer toute une maisonnée… je t’assure…  

CHTOOOC  

-Ouchh…  

Le domestique se retourna vivement, interpellé par le bruit causé par le violent coup de pied de Saeko à l’adresse de son voisin… Celle-ci souriait béatement tandis que sa victime boitait assurément. Il haussa un sourcil, croyant qu’il avait dû mal entendre et continua son chemin.  

-Tu vas arrêter de me frapper, tout le temps… ça suffit… je disais ça comme ça…  

-Tais toi… marmonna-t-elle, menaçante.  

-Ok…  

Ils arrivèrent enfin dans l’immense salon. La lumière y était diffuse. Ils levèrent tous deux leurs yeux vers le plafond couvert de fresques. Tout y respirait le luxe. Les meubles en bois massif délicatement sculptés, les colonnes de marbre rouge ainsi que les fines gravures des riches tableaux qui ornaient les murs proclamaient qu’Azakura avait bon goût. Au même moment, Katsuragi fit son entré dans la pièce…  

-Ahh… Bien le bonsoir à vous, et bienvenue mademoiselle Yokohama… vous êtes absolument ravissante, déclara-t-il en lui dédiant un baise main.  

Elle lui répondit avec un large sourire et il se tourna ensuite vers Ryo en lui tendant une main assurée, loin d’être amicale…  

-Monsieur Sakira… bonsoir à vous…  

Ryo lui empoigna la main et serra celle-ci bien plus que fermement. Il lui broya presque ses cinq doigts… Sous la pression, Katsuragi changea de couleur. Ryo le remarqua et en profita de serrer d’avantage en s’écriant avec un air dédaigneux :  

-Mais pareillement mon cher… pareillement… Je suis plus que ravi de partager votre souper, ce soir… Soyez en rassurer…  

Il esquissa un sourire qui s’effaça instantanément lorsqu’il rencontra le regard dangereux de Saeko. Il lâcha prise en l’espace d’une seconde. Katsuragi se frotta la main et lança un regard glacial à celui-ci. Il préféra ne pas répliquer, pas maintenant. Mais c’était à charge de revanche, Ryo le savait et il s’y attendait. Après cela, il leur proposa de s’asseoir autour une minuscule table en verre, disposée en plein cœur de la pièce. Il leur servit un apéritif et ils discutèrent longuement avant de passer à table. Le dîner était succulent. Les mets raffinés et le vin en abondance… Quelle aubaine ! Ce repas ne pouvait pas mieux tomber pour Ryo qui s’empiffrait jusqu’à écoeurement… Il profitait ainsi pour faire ses réserves, comme l’eau pour un chameau, car son portefeuille ne lui permettait pas de terminer le mois… pas même la semaine pour être franc… La dernière bouchée entamée, il leva les yeux au plafond et poussa un profond soupir. La discussion qui animait Saeko et Katsuragi l’ennuyait vraiment. Ils parlaient de l’influence des ventes aux enchères ces derniers mois… La barbe ! Il avait beau se frotter les méninges, il ne savait pas quelle excuse inventer pour s’éclipser et en profiter pour visiter un peu les lieux… Mais heureusement pour lui, leur tête-à-tête se termina peu de temps après ses réflexions. Katsuragi se leva de table et pria ses invités de le suivre à l’étage… Ils montèrent tranquillement les grands escaliers, mais Ryo s’arrêta un moment et jeta un regard insistant vers l’angle du couloir de l’étage, comme si quelqu’un devait venir par là. Il monta une autre marche et s’immobilisa pour regarder une fois de plus dans la même direction.  

-Quelque chose ne va pas, monsieur Sakira ? s’enquit Katsuragi, intrigué.  

-Pardon ? Ah, euh, non… rien, je regardais seulement vos sols… ils sont impeccables, avec quoi vous les nettoyez ?  

Saeko et Katsuragi tombèrent à la renverse…  

-Mes… mes sols… répéta celui-ci, dépité.  

-Oh… vous ne vous rappelez pas… c’est pas grave, laissez tomber ! rajouta-t-il avec sa tête de taré en franchissant les dernières marches. Allez, montez ! Nous n’…  

Au même moment, une voix féminine le coupa, venant de la direction qu’il avait surveillé à plusieurs reprises. Une ravissante jeune fille fit son apparition, grande et élancée, de long cheveux d’un noir d’ébène lui descendaient jusqu’au bas du dos. Elle devait avoir guère plus de dix sept ans. Elle portait une tenue d’écolière. Saeko retint le bras de Ryo, juste par précaution car celui-ci commençait déjà sa transformation perverse.  

-Monsieur Katsuragi… dit-elle. J’ai terminé, je ne reste pas cette nuit, je rentre chez moi !  

-Très bien mais attend Kimi… avant de partir, laisse moi te présenter mademoiselle Saeko Yokohama, guide au Musée de Tokyo et monsieur Sakira, son… secr…assistant ! se rattrapa-t-il tout à trac.  

Ryo fronça les sourcils devant Katsuragi avant de se tourner vers la jeune fille en lui affectant un sourire.  

-Enchanté ! Mademoiselle Kimi…  

Il se rapprocha d’elle et lui prit délicatement la main avant que celle-ci ne la retire un peu brusquement.  

-Azakura, rajouta-t-elle. Je suis la petite fille de Yukio Azakura.  

Saeko tiqua. «Tient, se demanda-t-elle, qu’est-ce qu’elle fait là ?» Question idiote car entre autre, elle était ici chez elle.  

-Heureuse d’avoir fait vos connaissances, déclara-t-elle en entamant sa descente dans les grands escaliers. Et bonne soirée à vous !  

-Je vous prie d’excuser Kimi… elle n’est pas très bavarde…allons, continuons, déclara Katsuragi comme si cette conversation le gênait.  

Ils entrèrent dans une vaste salle. Elle était séparée en deux parties. Une partie bibliothèque et l’autre partie était consacrée à l’exposition de plusieurs objets de collection… il y avait des vases, de la poterie, des armes, des statues et pleins d’autre objet concernant l’Egypte Antique…. mais aucun bijoux… ce qui intrigua nos deux acolytes. Tout devait certainement se trouver dans un coffre ou une pièce dérobée. Ryo fit le tour de la salle, furetant dans les moindre recoins sans trop se faire remarquer, car quoi que se soit, coffre ou pièce, peut-être que cela se trouvait par ici. Il sifflota lorsque Katsuragi jeta un regard équivoque dans sa direction. Saeko attira son attention en lui demandant quelques renseignements sur une arme non loin de là. Ryo en profita alors pour regarder le plancher. Son regard s’arrêta sur une trace d’usure… causée par un meuble ou un objet lourd qui était souvent déplacé. Il fit mine de rien car de toute manière, impossible de vérifier ce que c’était maintenant alors il continua sa visite. Au bout de quelques minutes, Katsuragi l’interpella.  

-Monsieur Sakira ! Approchez je vous prie. Venez voir par ici…  

Ryo s’approcha. Katsuragi lui présenta un papyrus, adroitement entreposé dans une vitrine.  

-J’aimerai savoir, vu que vous êtes le secr… hum… l’assistant de mademoiselle Yokohama, la datation exacte de ce document.  

Ryo le regarda… Etait-ce un piège ? Soupçonnait-il quelque chose ? Voulait-il le tester sur ses soi-disant connaissances en la matière ? Si c’était cela, il était bien pris au piège… car il en savait diablement rien. Il se sentit vaincu quelque part. Et cela le dérangeait. Arf… cet imbécile se sentirait moins fier s’il se trouvait face à lui, une arme à la main lors d’un duel… Ryo ouvrit la bouche lorsque, sauvé par le gong, Saeko prit soudain la parole :  

-Il est impossible pour lui de dater ceci… nous en sommes désolés.  

Katsuragi se retourna vers elle avec un regard interrogateur. Ryo en fit de même.  

-Monsieur Sakira est mon assistant que depuis peu, continua-t-elle. Par conséquent, il n’a pas encore apprit tout cela… alors laissez moi le faire à sa place…  

Elle se pencha au dessus de la vitrine. Ryo fut soulagé et stupéfait à la fois devant l’aplomb de la jeune femme. Il avait totalement confiance en elle car elle pouvait relevé le défi haut la main en vu de ses connaissances en la matière.  

-Ce ne sont pas des hiéroglyphes… ce sont des écritures hiératiques du… je dirais moyen empire.  

Saeko regarda Katsuragi. Il paraissait intrigué. Il ne répondit rien sur le moment. Le cœur de Saeko se mit à battre. C’était elle trompée ? Si oui, elle était fichue. Il les mettrait directement à la porte, elle et Ryo et tout espoir de faire avancer cette enquête serait veine… Elle n’en pouvait plus d’attendre une réaction, elle ne cessait de scruter le visage de celui-ci… Dieu soit loué, quelques instant après, sa bouche esquissa un sourire…  

-Bravo ! s’exclama le jeune homme en frappant des mains. Je m’incline devant votre savoir, mademoiselle Yokohama. Je peux avoir confiance en vos talents, désormais…. Et j’aimerai vivement vous voir travailler à mes côtés sur le futur arrivage d’un vase canope que j’ai acheté récemment… Alors ? Acceptez vous de m’aider ?  

Ryo avait donc vu juste. C’était bel et bien un test pour savoir s’ils étaient bien des professionnels… Et grâce à Saeko, il en avait eu la preuve. Mais pourquoi avait-il fait une chose pareille ? Avait-il peur de quelque chose ? Quoi que ce soit à cacher ? Mais quoi ? La réponse viendrait certainement avec le temps. En attendant, Saeko acquiesça à sa demande. Ryo jeta une œillade à sa montre, il était tard et c’était l’heure de rentrer. Ils saluèrent donc Katsuragi et quittèrent la propriété.  

Confortablement installés dans la voiture, Ryo félicita Saeko pour son savoir et lui expliqua ce qu’il avait trouvé dans la bibliothèque. La trace marquée au sol.  

-Nous retournerons chez lui très prochainement de toute façon…dit-elle. J’essaierai de retenir Katsuragi dans une autre pièce pour que tu puisses voir ça de plus près.  

-Mmh… c’est justement ce que j’allais te proposer… Et toi de ton côté, qu’as-tu trouvé ?  

-Je pense avoir découvert sa manière de procéder et d’acquérir les bijoux. Ce n’est pas très original comme plan mais il est tout de même presque arrivé à ses fins…  

-Tu m’expliques ?  

-Ces plans suivent une suite chronologique… Le premier vol connu d’Azakura était une bague, une tête de lynx. Elle a appartenu à Amosis, premier pharaon de la dix huitième dynastie. Ensuite, il a dérobé le joyau central de la couronne d’Aménophis 1er. Une émeraude de sept carats et demie. Et ainsi de suite jusqu’au cœur de Cléopâtre. Mais malheureusement pour lui, il est mort avant même d’avoir pu le toucher.  

-Mouais… bizarre… Et pourquoi avoir choisi cette dynastie et pas une autre ?  

-C’est à cette période que l’Egypte était à son apogée. Puissante, riche et triomphante sur tout le monde connut. C’est au cour de cette période que les pharaons les plus connus étaient aussi les plus riches en bijoux… alors forcément beaucoup plus de vols à commettre… exactement cinquante huit rois entre Amosis et Cléopâtre… donc cinquante huit bijoux… ah, la belle collection.  

-Ok, je vois… et… tu as des doutes sur Katsuragi ? demanda-t-il en changeant de sujet.  

Saeko ne put s’empêcher de rire aux éclats devant un Ryo soudainement surprit.  

-Pourquoi tu te marres, là… ? C’est pas drôle !  

-Arf… pardonne moi, Ryo… pouffa-t-elle… C’est juste que je vois à ta tête que tu aimerais bien que ce soit lui le coupable ! Car tu ne le supportes pas vraiment. Surtout après la honte qu’il t’a fait subir tout à l’heure…  

-Je ne vois pas de quoi tu parles ! déclara-t-il, boudeur.  

-Allez, ne fais pas l’innocent… et puis, ce n’est pas de ta faute, tu n’en savais rien. Tu es plus calé en matière d’arme… à chacun son point fort ! le taquina-t-elle. Et pour répondre à ta question, et bien je ne sais pas… en tant que policier je dirai qu’il n’a absolument pas le profil d’un voleur. Mais ce n’est qu’une apparence, il est possible que je me trompe, j’en ai vu d’autre. En plus, il n’a même pas prêté attention à mes beaux bijoux, déclara-t-elle déçue. Je les ai empruntés pour rien…  

-A mon avis, il a plutôt regardé en dessous des bijoux, si tu vois ce que je veux dire !  

-Les hommes ne sont pas tous des débauchés comme toi, Ryo…  

-Mmh…cause toujours…mais je sais que j’ai raison ! Et la petite Kimi, tu n’aurais pas des doutes sur elle, par hasard ? risqua-t-il.  

Saeko reprit son sérieux. Elle y avait pensé mais écarté cette possibilité aussitôt.  

-Trop jeune… c’est une gamine.  

-Je me demande tout de même ce qu’elle fabriquait dans la bibliothèque avant qu’on arrive, songea Ryo.  

-C’est une étudiante, Ryo ! Elle recherchait probablement un livre ! Arrête de voir le mal partout.  

Peut-être, mais Ryo décida de ne pas repousser cette alternative. Il y reviendrai plus tard. Le silence s’en suivit dans la voiture. Il regarda dehors. La nuit était tellement noire qu’il n’y percevait rien du tout hormis les sombres lumières que rejetaient les réverbères sur la route. Il ressentit soudain une légère angoisse l’envahir, il respira lourdement, regarda devant lui et demanda :  

-Et… tu as du nouveau au sujet de Kaori ?  

Une bouffée d’amertume submergea Saeko. Pauvre Kaori. Elle était partie sans laisser de trace, laissant tout son monde dans l’angoisse et le doute. Non, elle ne savait rien et ne le cacha pas à Ryo. Après sa réponse négative, le visage de Ryo changea subitement. Sa légère bonne humeur se transforma en inquiétude. Il essaya en vain de le cacher en disant à Saeko qu’il ne lui donnait pas un mois avant qu’elle revienne. Et que pour l’instant il comptait bien profiter de sortir tous les soirs et rentrer à l’heure qu’il désirait sans avoir à se justifier chaque matin, menacé par une massue enragée. Qu’il pouvait boire autant d’alcool qu’il voulait et draguer toutes les femmes qu’il rencontrait. A commencer par elle. Il se jeta littéralement sur la jeune femme… Un sérieux coup de talon dans les dents l’arrêta instantanément dans son élan… Peu de temps après, elle le déposa devant chez lui à moitié amoché à cause de ses nombreuses tentatives désespérés avant de rentrer chez elle de son côté…  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45