Capitolo 39 :: Chapitre 39

Pubblicato: 16-04-05 - Ultimo aggiornamento: 16-04-05

Commenti: Bonjour à tous^^, que les mauvaises langues se taisent (lol) j'ai majé tôt !!! Et j'aurai pu le faire plus tôt encore... mais la visite (inopportune ? lol^^XD) d'une de mes filles, ma Caly (que j'embrasse fort^^) et de son homme (homme ? ah bon ?) réctification, on va dire "rat" a brouillé la piste vers Hojofancity et donc, je n'ai pas pu poster avant... mais comme on dit si bien, mieux vaut tard que jamais ! Chapitre 39 à l'horizon... vous allez encore (et toujours) me detester mais que voulez vous, j'aime jouer les méchantes sadiques qui ne vont pas au bout des choses (pour le moment^^) et vous faire mijoter à ma sauce (du chef) pendant un tit moment encore^^ et la preuve en est que vous aimez ça puisque vous me suivez toujours (eh eh eh)... bref... je poste aujourd'hui aussi pour une bonne raison, un petit hommage (encore, et oui...) à mon Prince qui est décédé la semaine dernière et dont on a célébré les obsèques (éprouvantes d'ailleurs) hier, vendredi matin. C'était un homme simple et un coeur gros comme ça, quoi qu'en dise les gens extérieurs à la Principauté qui ne le connaissaient pas, qui le croyaient fantasque et je ne sais quels mensonges encore, cités probablement par jalousie ou moquerie habituelles... une chose est sûre, lui comme le pape méritaient de vivre encore un peu (c'est un peu égoiste ça, je sais, mais bon, on ne refait pas les hommes) Pour reprendre une phrase clef de notre cher Gandalf, magicien héroique du roman "Le seigneur des anneaux", --nombreux sont les vivants qui méritent la mort, et les morts qui méritent la vie... pouvez vous la leur donner ?-- Une petite pensé donc, pour Rainier, un grand homme dans un petit pays, pour qu'il survive encore un peu, à travers ma plume. J'en viens maintenant à mes remerciements habituels^^ : ma Tamia^^, ma Louloufok^^, ma Kaori^^, ma Maiki^^, ma Joyce^^, ma Sabi^^, ma Sekhmet^^, ma Mopsime^^, ma Indya^^, ma Chibiusa^^, ma Anna chan^^, ma Chérychou^^ et ma Lib^^. Bisous mes puces ^_~

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« -Je sais que tu es fatiguée… mais ce soir, je passe la nuit avec toi… »  

Un tambourinement vint percer les oreilles de Kaori, sourd mais non moins violent. La jeune femme, presque accolée à la rampe des grands escaliers, chercha imperceptiblement un moyen de s’accrocher à celle-ci… mais sa main dans son dos avait beau fouiller l’air, elle n’y rencontra rien...  

Elle regarda alors Ryo… il avait l’air sérieux, terriblement sérieux même… et en même temps quelque peu interdit…  

Un sursaut intérieur la secoua un instant, se pourrait-il qu’elle ait mal compris le sens de sa phrase ? Ou sa phrase tout court ? C’était fort possible, c’était même vraisemblable… ! Ryo ? Lui demander une chose pareille ?  

-Kaori ?  

Elle inspira rapidement.  

-Oui ?  

Ses lèvres avaient tremblé. Et sa voix les avait imité… pourtant elle s’était défendu le moindre manque de sang froid devant lui. Mais les tambours continuaient leur récital et cela devenait insupportable…  

-Je viens de te demander quelque chose… alors, ta réponse ?  

-C’est hors de question ! répondit-elle au tac au tac.  

Elle se surprit d’avoir légèrement haussé la voix, ce qui fit relevé un sourcil de son interlocuteur…  

-Vraiment… ? Je pensais pourtant que tu voulais conclure cette affaire au plus vite… argua-t-il tout en se dirigeant vers la porte de sa chambre. Remarque, c’est toi qui vois…  

Une libellule passa par là…….  

Elle se sentit instantanément désabusée… et complètement sotte ! Qu’est-ce qu’elle avait encore été s’imaginer… ? (nda : ouais, et les lecteurs, hop dans le même sac ! lol) Elle souffla de soulagement… peut-être même de déception…  

-Ah… s’exclama-t-elle, tu voulais encore travailler cette nuit, c’est… c’est ça ? Ah ah ah… ricana-t-elle, nerveuse. D’accord…  

Elle le regarda en coin. Elle n’avait pas l’impression d’avoir été bien crédible…  

-Bien sûr… de quoi croyais-tu que je te parle ? demanda-t-il, dubitatif.  

-Hein ? Aaah… mais… euh… rien, rien du tout.  

Difficile de rattraper ses paroles embarrassantes et de transformer cette situation ambiguë en sa faveur... De plus, elle n’eu pas besoin de miroir pour constater que son teint avait viré au pourpre puisque ses joues brûlantes la trahissaient et laissaient libre court à son interlocuteur de s’apercevoir qu’elle était mal à l’aise…  

Et pour cause… devant ce timide spectacle, celui-ci sourit intérieurement.  

Cette question était évidement à double sens, facilement équivoque. Il s’en été rendu compte avant de la lui poser, certes, mais il trouva amusant de la lui exposer tout de même… par jeu simplement… peut-être pour la titiller un peu. Cela faisait si longtemps…  

-Alors… tu as changé d’avis ? demanda-t-il avec un léger rictus déridé.  

Elle le regarda fièrement, son embarra sitôt évanoui par son aplomb légendaire. Puis elle se dirigea vers le couloir qui menait au bureau de Liu…  

-Mais… je n’ai jamais dis que je n’étais pas d’accord…  

Il écarquilla les yeux et marcha sur ses pas… sa mauvaise foi évidente le fit sourire de plus belle.  

-Hmf… menteuse…  

_____  

La nuit fut longue, froide et assommante… les minutes semblaient s’être étirées en heures et Kaori avait mal à la tête à force de noyer son nez dans une pile de dossier, les comparant un à un avec les trois affaires récupérées au tribunal… et comme point final à leur recherche nocturne, ils n’y trouvèrent rien… pas la moindre lumière sur une simple ligne.  

Il était maintenant près de quatre heures passées… les braises de la cheminée tantôt rougeoyantes avaient recouvré leur couleur ébène, ne diffusant plus aucun filet de chaleur, même succinct. Kaori frissonna dans son gilet, jeté quelques instant auparavant sur ses épaules tremblantes… de froid ?  

Etait-ce bien de froid qu’elle frissonnait ?  

L’ambiance était bien aussi glaciale que l’endroit…  

Etre en ces lieux à enquêter sur la mort de son mari avait quelque chose de morbide et d’angoissant. Comme si la douleur de l’avoir perdu n’était pas assez…  

Elle était fatiguée moralement et physiquement… et Ryo le remarqua. Il lui somma donc d’aller dormir un peu avant le point du jour et qu’il continuerai les recherches tout seul. Elle voulut tout d’abord réfuter sa proposition mais fini par s’y résigner… un peu à contre cœur car elle n’aimait pas laisser son travail en sursit. Mais le manteau du sommeil prit peu à peu possession de ses paupières et elle préféra aller dormir…  

Lorsqu’elle se réveilla, plus tard dans la matinée, Ryo était absent… elle prit soin de demander à sa femme de chambre l’heure à laquelle il avait quitté la demeure…  

-Il est parti très tôt, madame… vers huit heures et demie, je crois.  

-Je vous remercie…  

Il n’avait donc pas dormi et était parti directement chercher des preuves ailleurs… peut-être avait-il reçu des nouvelles de Saeko…  

Elle ne pu réprimer une monté d’amertume rien qu’à y songer… et pourtant, il avait besoin d’elle uniquement pour son enquête… non ?  

Oui, peut-être. Sans doute même… mais ceci la dérangeait plus que de raison.  

Sans le lui avouer, Kaori sentait parfaitement que son ancien partenaire n’avait qu’une hâte : quitter cette maudite maison et envoyer au diable le fantôme qui va avec !  

Elle le comprenait dans un sens. Tout ici lui apportait la preuve qu’il n’était qu’un intrus. Une fois l’affaire terminée il retournera à sa vie de débauche qu’elle connaissait bien pour en avoir, silencieusement trop souffert…  

Elle soupira et descendit dans le hall avant de découvrir avec satisfaction qu’elle venait de recevoir deux nouvelles variétés de fleurs... elle esquissa un sourire. Se consacrer à celles-ci maintenant, allait peut-être occuper ses pensés… du moins, elle l’espérait.  

En effet, depuis qu’elle habitait dans cette maison, elle s’était prise de passion pour son jardin, aussi pour sa grande serre qui résidait à son côté, et dans laquelle elle apportait un soin particulier aux plantes et aux fleurs qu’elle recevait régulièrement depuis plusieurs mois du meilleur fleuriste de la région… Elle aimait aussi la colline verdoyante et sauvage qui bordait l’arrière de la propriété, pour s’y être promenée un nombre de fois avec son mari et ses enfants, pendant de longs jours ou la plénitude gouvernait encore…  

Et c’est également en ces endroits particulièrement reposants qu’elle se réfugiait, seule, les premiers jours… alors qu’elle venait à peine de se faire embaucher ici, avec un titre que gouvernante… par Liu…  

Elle se rappela encore son visage interrogateur, un rien surpris lorsqu’elle sonna à sa porte ce jour là. Il la regarda, lui sourit chaleureusement et la fit entrée tout aussi naturellement que le ciel est bleu... elle était la bienvenue chez lui et elle le ressentit immédiatement.  

Elle se trouva un peu idiote certes, car sans compétences aucune en tant que nourrice ni autres motivations d’usage, elle avait osé frapper à sa porte…ne transportant rien d’autre qu’un maigre bagage dans lequel elle avait jeté ses papiers et quelques affaires… Cela le fit sourire encore plus et le mit légèrement dans l’embarra.  

-Euh… le reste de mes affaires est resté à l’hôtel… dit-elle, timidement après avoir remarqué qu’il regardait son sac à dos.  

-Et bien… fit-il au bout d’un moment, j’irai les faire chercher pour vous…  

Elle regarda la porte d’entrée et elle l’imagina encore… Liu… c’est à cet instant que tout commença…  

Lorsqu’elle revint à ses esprits, elle se retourna vers le majordome et lui demanda de lui faire apporter les deux grands pots de fleurs dans la serre…  

-Très bien, madame… répondit solennellement celui-ci.  

-Au fait… l’interpella-t-elle alors qu’il commençait rapidement sa course dans le couloir qui mène au jardin. Quelles-en sont les variétés ?  

-C’en est qu’une, madame, une seule… ce sont des Lys à crapaud.  

Son sourire s’effaça…  

-Des Lys à crapaud… répéta-t-elle.  

-Oui, madame.  

Elle regarda dehors.  

Ces fleurs…  

…Ryo…  

_____  

C’est avec les bras chargés de paquet que Ryo revint à la demeure Takeniko, en début d’après-midi…  

Non mécontent de ses emplettes, même s’il n’était pas expert en la matière, c’est avec le sourire qu’il traversa le hall sous les yeux ébahis de tout le personnel de maison. Sans même les remarquer, car il n’en avait pas vraiment l’intention, il passa la porte du salon et déposa soigneusement ses achats sur une vaste table basse…  

La gouvernante, alors en plein travail avec les enfants dans un petit coin aménagé de la pièce, écarquilla les yeux et lui sourit vivement…  

-Eh bien, et bien ! s’exclama-t-elle, monsieur Saeba ! Vous avez littéralement dévalisé tous les magasins de la ville, ce matin !  

Elle se leva et s’approcha de l’heureux propriétaire des dits offrandes…  

-Oui, répondit-il, en les contemplant, ravi. Mais en regardant bien… j’ai peur d’y avoir été un peu fort.  

La vieille femme s’esclaffa.  

-Tout dépend celui qui en sera l’heureux légataire ! Mais peu importe, je pense qu’il sera comblé de joie !  

Ryo la regarda soudain, étonné. Etant donné l’âge avancé de son interlocutrice, il se dispensa de lui lancer une remarque vipérine et se contenta seulement de lui rappeler…  

-Mais… ce sont des cadeaux pour les jumelles. Je pense qu’un an, cela se fête tout de même…  

Le sourire de la gouvernante s’estompa légèrement et se transforma en une toute petite moue réprobatrice.  

-Par saint Georges… ! Je pense qu’on vous a mal renseigné, monsieur Saeba. Mais cela fait déjà trois mois que les petites ont dépassées leur première année…  

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