Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 10 :: Chapitre 10

Pubblicato: 13-04-04 - Ultimo aggiornamento: 18-04-05

Commenti: Coucou @ tous et Joyeuses pâques, un peu tardivement ! Je m'en reviens du cinéma, j'ai été voir la passion du christ... terrible film, âmes sensibles s'abstenir ! Moi j'étais sponsorisée par kleenex tout le long... je crois que g jamais autant chialé de ma vie. Il est très poignant et je vous conseil vivement de le voir car c'est une belle leçon de morale ! Arf, je m'égare, llolll je me sens toutes chose après ce film moa... bizarre... En attendant je vous poste ce tout nouveau chapitre ;-). J'espère qu'il vous plaira ! Un grand merci et gros bisous à Sekhmet, Sophie et Kary pour vos reviews !!! Bonne lecture @ toutes et tous !!! ;-)

 


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Trois semaines s’étaient écoulées. Ryo avait regagné ses fonctions de garde au musée de Tokyo. A force de rester debout, il était sérieusement fatigué. Heureusement que de temps à autre, une jeune femme ravissante passait par là et l’empêchait de trop penser à ses douleurs musculaires. Mais comme d’habitude, ses tentatives étaient réfrénées et lui apportaient deux fois plus de courbatures, car les demoiselles ne se privaient pas pour le remettre dans le droit chemin, additionnant gifles, coup de pied et objets divers en pleine tête. A ce rythme là, il se demandait combien de temps encore il allait résister dans ce fichu musée.  

 

Après cette longue journée de labeur, il rentra chez lui. Le téléphone retentit lorsqu’il franchit le seuil de sa porte. Il alla décrocher rapidement. Peut-être espérait-il des nouvelles de Kaori… Mais sa conviction fondit comme neige au soleil. C’était Iyumi… Celle-ci lui demanda de venir la voir dans la soirée. Au triste timbre de sa voix, Ryo ne se fit pas prier et arriva chez elle autour des vingt et une heures.  

 

-Salut Ryo… entre, dit-elle en l’invitant à l’intérieur.  

 

-Salut, je n’arrive pas trop tôt ?  

 

-Non, c’est parfait… installe toi.  

 

Ils s’assirent tous deux face à face autour de la petite table du salon. Iyumi joignit ses mains et commença avec une petite voix :  

 

-Tout d’abord, merci d’être venu ce soir, Ryo. Il fallait absolument que je te vois. Et merci aussi d’être resté près de moi ces temps-ci… Si tu ne m’avais pas soutenue, je serai probablement perdue aujourd’hui.  

 

-N’exagère pas, c’était tout à fait normal. Et cela fait un peu partie de mon travail. Mais… tu m’inquiètes là, pourquoi je perçois tes paroles comme un futur adieu ? demanda-t-il, inquiet.  

 

-Parce que ce sont des adieux, Ryo… je m’en vais. Je prends l’avion tôt demain matin, je pars pour l’Europe. J’ai une tante éloignée avec qui j’ai repris contact récemment et elle m’a demandé de la rejoindre là bas. Et je lui ai dit oui.  

 

-Tu as amplement raison, c’est bien mieux pour toi. Je comprends parfaitement que tu veuilles fuir ce pays qui t’a tout enlevé.  

 

-Oui… et je voulais te dire aussi que… que lorsque tu retrouveras Kaori… dit lui pour moi que je suis désolée.  

 

Ryo lui lança un regard noir. Avant que celui-ci ne lui réponde elle préféra continuer pour se disculper :  

 

-Je sais ce que tu vas me dire… tu vas me dire que j’aurai dû le lui dire moi-même, ce jour là… mais, je n’étais pas prête. J’étais emplie de haine. J’étais dans un trou noir. C’était une journée trop lourde à supporter. Je sais pertinemment que je n’aurais pas du agir de la sorte. Le traitement médical que je suis en ce moment m’a remis les idées au clair… mais trop tard. Comme j’aimerai pouvoir tout effacer, Ryo… je regrette tellement… mais c’est toujours après qu’on se rend compte que l’on a fait du mal, n’est-ce pas ?  

 

Ryo ne répondit pas. Dieu ! Ce qu’elle avait raison ! C’est vrai, c’est toujours après que l’on regrette ses actes. Quand on se rend compte que l’on a tout perdu… et il était bien placé pour le savoir.  

Kaori…Il regrettait tout ce qu’il lui avait fait subir… pas seulement pendant ce chapitre tragique mais pendant ces huit dernières longues années. C’était un idiot. Un idiot pour ne pas lui avoir révélé ses propres sentiments. Il avait préféré la voir partir… mais n’était-ce pas de l’amour quelque part ? «Non, se dit-il. Ce n’est pas comme ça qu’on aime…» Mais savait-il vraiment ce que signifiait le verbe «aimer» ? Si ce simple mot se traduisait par douleurs, mensonges et indifférence, oui, il le connaissait par cœur. Avant il était habité par cela. Mais aujourd’hui, tout avait changé. Quand il repensait à sa Kaori, son si doux visage et son regard innocent, toutes douleurs de transformaient en caresses, mensonges en vérités et indifférence en considération.  

«Quel nul, se dit-il. Il fallait vraiment qu’elle t’abandonne pour que tu daignes enfin voir la vérité ?» Il en était là de ses réflexions. Iyumi le regardait. Elle préféra briser le silence qui lui parût soudain un peu trop long :  

 

-J’espère qu’un jour tu me pardonneras, Ryo… car c’est un peu à cause de moi qu’elle est partie.  

 

-Non… ne te reproche rien. S'il y a un fautif dans cette histoire, c’est bien moi… Bon, il faut que je parte, déclara-t-il en se levant.  

 

Iyumi s’en voulut de lui avoir parlé de ça, maintenant. Elle ravala ses larmes et croisa ses bras sur sa poitrine. Elle ne le reverrai plus jamais. Mais avant de partir, il fallait qu’elle s’excuse. Elle avait fait du mal à deux personnes. A Kaori et à lui. C’est aussi pour cette raison qu’elle préférait quitter le Japon pour toujours. Elle ne regretta pas de ne pas l’avoir dit à Kaori de vive voix. Non, car elle savait pertinemment que leur amour était si fort que Kaori entendrait ses excuses à travers Ryo…  

Et quant a lui, impossible d’en entendre plus, ce soir. Il lui fit ses adieux et partit. Dehors, il respira l’air frais et préféra chasser le goût amer qui lui encombrait la bouche depuis le début de cette soirée ou plus précisément depuis qu’elle en était venue à parler de Kaori. Sa Kaori perdue, qu’il ne retrouvera probablement plus jamais… Il erra longtemps dans les rues de Shinjuku avant de s’arrêter dans un pub et commencer une longue nuit qui s’acheva au matin…  

 

 

_____  

 

Le lendemain  

 

Aeroport de Shinjuku  

7h15  

 

-Tu as une salle tête ce matin… je paris que tu n’as pas dormi.  

 

-Tu as tout juste…  

 

Saeko s’était approchée de lui. Ils regardaient l’avion d’Iyumi décoller et s’envoler pour l’Europe.  

 

-Pourquoi n’es-tu pas venu lui dire au revoir ? demanda-t-elle, étonnée.  

 

-C’est déjà fait depuis hier soir.  

 

Saeko haussa un sourcil. Ryo préféra se justifier pour éviter un mal entendu :  

 

-Elle m’a demandé de venir chez elle pour me faire ses adieux et me remercier pour tout.  

 

-Mmh… je vois… et j’espère que tu n’en as pas profité pour te jeter sur elle !  

 

Tient… c’est vrai ça. Il n’y avait même pas pensé… couvait-il quelque chose ? Il se toucha le front pour en être assuré. Non… pas malade.  

 

-Et bin nan… j’ai sû me tenir figure toi ! s’exclama-t-il en lui tirant la langue.  

 

-Pour une fois… déclara-t-elle les yeux en l’air avant d’étouffer un rire devant un Ryo mi-amusé, mi-agacé.  

 

L’avion n’était plus qu’un point lumineux dans la faible clarté de l’aube. Iyumi était partie. La page dramatique s’était tournée… mais elle emportait avec elle tout espoir que Kaori revienne. De jour en jour les chances de la revoir apparaître s’amenuisèrent. Cela faisait près d’un mois qu’elle n’était plus là. Saeko avait beau faire son maximum pour avoir ne serait-ce qu’une petite trace sur sa destination, mais rien. Toujours désespérément rien. Elle regarda Ryo. Il devait certainement penser la même chose. Il avait l’air anéanti à cet instant. Il fallait qu’elle fasse attention car son attitude était contagieuse et elle se sentit soudain mélancolique. Il fallait qu’elle se ressaisisse. Ne pas se laisser entraîner dans un trou sans fond. Il fallait qu’elle se donne un bon coup de fouet pour qu’au moins l’un des deux motive l’autre… et pour cela, elle décida de changer de sujet :  

 

-Mardi soir je retourne chez Katsuragi. C’est l’occasion pour toi d’aller enquêter sur cette mystérieuse trace.  

 

Ryo grogna.  

 

-Tsss… oui je sais… arf j’ai l’impression que ça fait des mois que nous sommes sur cette affaire ! De plus, j’en ai plein le dos de servir comme pilier dans ce satané musée !  

 

-Ohhh sois patient ! Encore un peu, s’il te plait… je te signal que la terre ne s’est pas faite en un seul jour …  

 

-Oui, bah essaie de faire en sorte qu’on arrive vite fait au septième ! Que je me repose enfin ! râla-t-il.  

 

-Rooo, arrête ! Tu n’y es pas tout le temps, quand même ! Heureusement que je te remplace par mes agents pour que tu récupères la plupart du temps !  

 

-La plupart du temps ? Ah ouais… un jour par semaine… je suis vachement reposé, tient ! Et puis pourquoi tu ne mets pas un de tes agents à plein temps et que tu m’y colles spécialement moi ?  

 

-Parce que tu n’as que ça à faire ! En ce moment, tu n’as pas de travail je te signal. Alors c’est tout à fait normal que tu m’aides. Surtout si tu veux être bien payé ! eh eh…  

 

-Ah ça oui, ne t’inquiète pas ! Et je calcule aussi les intérêts ! Alors accroches toi et sois en forme le jour ou je te demanderai de régler tes comptes ! (hem ouais, avec lui on a plutôt intérêt à être en forme loll)  

 

-Oui, oui, oui, déclara-t-elle sur un ton qui se voulait détaché, compte sur moi ! En attendant ce fameux jour, je file ! A tout à l’heure !  

 

_____  

 

 

Six jours plus tard…  

 

Vêtue de l’une de ses plus belles robes, Saeko se rendit une fois de plus chez Katsuragi. Ils dînèrent et discutèrent tranquillement une bonne partie de la soirée. Mais Saeko était quelque peu inquiète. Elle se demandait si Ryo avait réussi à atteindre sans mal les portes de la propriété. Elle l’espéra néanmoins et tenta de retenir Katsuragi le plus longtemps possible à table afin qu’il puisse faire ses recherches à l’étage en toute tranquillité.  

 

Ryo était tout de même parvenu à se faufiler dans la demeure par les caves. Il ne connaissait pas du tout l’endroit et ça ne fut pas un parcours de santé pour arriver dans la bibliothèque en question. Les caves étaient sombres et extrêmement humides. Il contourna de grosses cagettes en bois avant de se retrouver dans une immense pièce. Une cave à vin. Magnifique ! Ryo sourit et en profita pour déboucher un grand cru. Il goutta d’abord avant de vider littéralement la bouteille de son nectar tout particulièrement goûteux. Il était aux anges, il en déboucha une autre, se disant qu’il sera mieux digéré par son estomac que par celui de Katsuragi. Une fois sa dégustation terminée, il continua son chemin. Il arriva devant une série de petits escaliers étroits et apparemment glissants. Il les grimpa quatre à quatre en faisant attention à ne pas déraper et atteignit une grosse porte en bois. Il l’entrebâilla et lança un coup d’œil pour s’assurer que personne ne s’y trouvait. Soudain, il repensa au majordome. Il regarda derrière lui, c’était vraiment très noir. Il se glaça jusqu’à la moelle. Peut-être se trouvait-il derrière lui, un énorme couteau à la main comme dans le film, prêt à le poignarder dans le dos et lâcher un rire démoniaque quand il l’achèvera à coup de pied… Ryo claqua des dents… clac clac clac clac clac (loll un peu comme dans «la grande vadrouille» quand De funes et Bourvil sont dans le bureau du « her guénéral !»loll)  

«Pffff, quel gamin, se sermonna-t-il.» Avoir peur d’un simple petit homme maigre qui tient à peine sur ses jambes, lui le grand Ryo Saeba ! Le tueur le plus réputé de tout le pays !  

Oui, mais dans le film, c’était aussi un petit homme maigre…  

«Roooooo ! Ca suffit ! s’énerva-t-il. Pense plutôt à sortir de cette cave, imbécile» Il se ressaisit enfin et retenta un coup d’œil dans l’entrée. Personne. Il sortit de l’ombre comme un chat et monta précipitamment les grands escaliers avant d’atteindre la porte du petit musée. Il entra doucement, toute lumière éteinte. Il alluma la lampe de poche qu’il avait précieusement apporté avec lui et s’engagea dans l’une des allées de la bibliothèque. Dans l’obscurité ambiante, la pièce paraissait bien plus grande qu’en pleine lumière, il s’y perdait presque. Mais ce n’était qu’illusoire car il fut à l’endroit voulu en moins de deux… Là, il observa la trace… Il toucha l’aspect rugueux de celle-ci. Oui, il en mettait sa main au feu à présent, c’était bel et bien une entaille faite par quelque chose qui était amovible et très souvent déplacée. Il fallait que cet objet soit assez lourd pour marquer le marbre de la sorte. Il observa autour de lui, et ne perçut aucun meuble… Il opta alors pour une porte. Il éclaira les étagères qui se trouvaient devant lui. Il y avait de nombreux ouvrages, tous classés par ordre alphabétique. Il rechercha quelque chose qui n’avait rien à voir avec un livre. Il espérait découvrir un loquet ou quelque chose qui permettrait d’entrouvrir cette porte invisible. Il n’eut pas le temps de chercher plus longtemps qu’un déclic se fit entendre, une clenche qu’on abaissait. Les étagères devant lui semblèrent s’entrouvrir en deux. Il recula de trois pas et se fondit dans l’obscurité dans un coin de la pièce. Une silhouette en sortit et referma la porte dérobée derrière elle avant de se glisser rapidement hors de la grande pièce. Ryo tenta de la suivre mais une fois arrivée sur le pas de la porte, elle avait subitement disparut…  

 

 

 


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