Capitolo 30 :: Chapitre 30

Pubblicato: 24-09-04 - Ultimo aggiornamento: 20-04-05

Commenti: Kikoooo tout le monde !!! Bisuuuu mes amuuuuuurs !!! smack loll Merci encore et toujours de suivre cette fics ! Mais oui les filles, ne vous en faite pas, Leeloo n'aime QUE les happy end ! Bah quoi ? La vie est parfois assez triste pour qu'en plus on écrive des fins malheureuses ! Rêvons un peu !!!^^ loll Bon, dans ce chapitre, je traite l'histoire de l'accident (oui eh oh, fo bien qu'elle avance cette histoire, sinon on est pas couché, ni vous et surtout pas moi T__T loll) pour voir évoluer la relation entre nos deux héros, va falloir attendre encore un ti peu^^ tout ti peu^^ oki ? lolll Alors je profite aussi de poster pour ma Ginie !!! Ma fille qui s'est mariée et je te souhaite tout le bonheur du monde puce ! Tout plein tout plein d'amour et plein de kisu à mon petit Thomas^^ !!! Et aussi un gros calinoux tout doux à ma meilleure amie Reb's, qui s'est mariée également le même jour et je fait aussi en gros poutoux à son bébé Sylvain^^... !!! Et pour finir, un grand merci à ma Spot2001^^, ma Kary miss fine (loll), ma Joyce^^, ma Miyu^^, ma Larson, ma Life (je t'ai à l'oeil toi loll), ma Rosy^^ et ma Tamara Sensei^^ pour vos rivius !!! Kisuuu à tous, il est l'heure de lâcher le commentaire... bonne lecture !!! (^_~)

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Pour le moment, Ryo avait envie de rouler sans penser à rien d’autre qu’à la vitesse. De foncer à vive allure pour calmer les tourments de son âme, et c’est ce qu’il fit, jusqu’au domicile du témoin de l’accident…  

La neige avait cessé de tomber… Un ciel lumineux vint éclaircir les massifs montagneux qui s’étendaient à perte de vue dans la splendeur du paysage.  

Il enchaîna une longue série de virages étroits avant d’atteindre, enfin, la demeure de l’institutrice. Celle-ci était nettement plus en altitude par rapport à celle de la famille Takeniko, de ce fait l’oxygène se fit plus rare, et il commençait à en ressentir les effets désagréables. Décidément, le climat montagnard docilement prescrit pour conserver une santé de fer ne donnait pas les mêmes résultats sur son organisme. De se fait, il inspira difficilement et grimaça. L’air vivifiant lui brûlait la gorge.  

Plus vite il en aura fini avec cet entretient, plus vite il redescendra à une altitude plus souple que celle-ci… il toussa et grogna un juron entre ses dents avant de passer la tête à l’extérieur afin de dissiper tant bien que mal, cette étouffante sensation.  

Une fois arrivé à destination, il gara vulgairement sa berline à proximité d’un grand portail en fer forgé et sortit fièrement avant de grelotter, saisit par le froid. Il regarda furtivement entre les barreaux. Le lieu paraissait calme, presque sans vie. Il poussa lentement le portail qui s’ouvrit sans trop de difficultés et entama sa démarche assurée sur la pelouse verglacée d’un petit jardin, entre deux parcelles de plantations potagères à en compter par les fils de fer qui soutenaient quelques stalactites ruisselant sous un soleil désormais dévoilé et éclatant.  

Il stoppa son pas devant la petite porte d’entrée d’une jolie maison mitoyenne. Il regarda aux alentours avant d’appuyer fermement sur la sonnette.  

Après maintes reprises, il entendit distinctement un tour de clef et la porte s’ouvrit sur une femme, d’âge moyen et de petite taille. Elle noua plus étroitement son gilet autour d’elle et le fixa d’un regard interrogateur.  

-Monsieur ? demanda-t-elle, timidement.  

-Bonjour. Pardonnez moi de vous déranger, commença-t-il en brandissant sa carte de police. Je suis l’inspecteur Toya, de la criminelle. Vous êtes bien madame Hitomi Takayanagi ?  

-Euh…oui… répondit-elle, surprise par cette visite inattendue.  

-J’aurais quelques questions à vous poser…  

Elle mordit sa lèvre inférieure avant de se fondre sur le côté et de l’inviter à entrer.  

Ryo rangea placidement sa carte plastifiée dans la poche de sa veste tout en contemplant l’intérieur chaleureux de la maisonnée.  

-Par ici, je vous en prie, déclara-t-elle en désignant la salle de séjour où crépitait un doux feu de cheminée. Asseyez vous…  

-Merci…  

Ryo prit place sur un petit tabouret prêt de la table basse et sortit un léger carnet et un stylo de l’une de ses poches.  

-Je suis chargé de l’affaire Takeniko et j’ai quelques questions à vous poser…  

-Oui… déclara-t-elle, assurément inquiète, s’asseyant à son tour en face de lui. Mais… j’ai déjà tout raconté à la police à ce sujet…  

-Oui, nous le savons bien, mais des éléments nouveaux viennent d’apparaître, de ce fait, quelques questions restent en suspend, et j’ai besoin de vos réponses pour pouvoir continuer cette enquête. Vous voulez bien y répondre ?  

Son interlocutrice hocha la tête et se recroquevilla sur son siège. Ryo la regarda en coin. Quelle timidité pour une soi-disante enseignante. Il fut surprit sur le moment mais redevint sérieux lorsque celle-ci lui répondit d’une voix laconique :  

-Si je peux vous aider, j’accepte de vous répondre… mais je ne sais rien de plus de ce qui a été dit le jour de mon entretient.  

-Très bien, déclara-t-il, convaincu. Cependant… quelques détails assez importants ont été omis lors de votre interrogatoire…  

-D’accord…  

-Avant l’accident, j’aimerais savoir si oui ou non, les feux stop du véhicule de la victime étaient allumés ?  

-Oui, ils l’étaient. Je m’en rappel bien.  

-Bien… Avez vous remarqué un quelconque ralentissement du véhicule ?  

-Euh… je… non, ça je ne m’en rappel plus vraiment. Mais maintenant que vous me le dite, je n’ai pas l’impression de l’avoir vu ralentir, en effet…  

-Pleuvait-il ou neigeait-il ce jour là ?  

-Non, rien de cela. Il était près de sept heures du matin, le ciel était un peu sombre encore mais la visibilité était assez bonne.  

-Parfait…  

-C’est terminé ? demanda-t-elle, maladroitement.  

-Non… pas encore. Juste une dernière question… Avez-vous eu l’impression d’être suivit ces derniers temps ?  

L’institutrice sursauta légèrement et le regarda droit dans les yeux, apeurée.  

-Que… pourquoi me poser cette question ?  

-Simple précaution, ne vous en faite pas.  

Il ne voulait en aucun cas l’effrayer, et pour ce fait, il lui sourit assurément. Mais celle-ci ne l’entendit pas de cette oreille. Tout en le fixant, elle se ressaisit tant bien que mal sur sa chaise et s’exclama, visiblement perturbée :  

-Non. Ce n’est pas une question commune que l’on pose à un simple témoin sur ce genre d’affaire. Je ne m’y connais pas bien en interrogatoire, je vous l’accorde. Mais votre question me fait peur, inspecteur…  

_____  

Après avoir regagné son véhicule, Ryo entama assurément sa redescente vers le centre ville. Ce n’était pas dommage de quitter ce lieu vide et angoissant de sommet de montagne. Et il était néanmoins préférable d’éviter des discutions inutiles avec le témoin à qui il venait de faire ses adieux sous le porche de sa maison. Il ne pouvait rien lui révéler de ses doutes, de ses soupçons et elle avait était bien trop curieuse vers la fin de son interrogatoire. Il était donc d’usage de partir.  

Il savait désormais ce dont il avait besoin. Les lacunes qu’avaient négligés les anciens inspecteurs sur le chemin de cette affaire étaient enfin comblées. Tout maintenant résolvait la thèse d’un meurtre… du moins, pour le moment. Il lui fallait d’abord analyser avec intérêt le véhicule accidenté…  

Le cadran digital de l’auto affichait les dix huit heures passées de quinze minutes lorsqu’il franchit l’enceinte du commissariat. La journée était encore loin d’être terminée et son estomac criait déjà famine. Et c’est donc avec hâte qu’il se dirigea vers un petit accueil situé à l’entrée du bâtiment. Là, il demanda poliment son chemin vers le garage de la police. Un jeune agent lui répondit cordialement et Ryo se rendit prestement vers l’endroit indiqué.  

-Pardonnez moi…  

Un jeune homme affublé d’un bleu de travail nettement souillé de cambouis sortit de dessous d’un véhicule. Visiblement en plein travail, Ryo s’excusa pour le dérangement et lui demanda une expertise de la voiture du jeune Takeniko.  

L’homme le toisa un moment tout en s’essuyant les mains nonchalamment sur un torchon déjà taché et déclara d’une voix cossue :  

-Vous avez de la chance… dans quelques heures elle sera au cimetière… venez, elle est là-bas.  

L’homme l’accompagna plus loin, dans un vieux garage où étaient entreposés toutes sortes de véhicules accidentés et diverses carcasses calcinées…  

-C’est celle-là, déclara-t-il, une fois arrivé devant l’automobile.  

-Je vous remercie.  

Ryo fit le tour de celle-ci avec un œil critique et nota qu’elle était exactement la copie exacte du bolide que lui avait prêté le vieux Takeniko. Même couleur, probablement même puissance et options identiques pour cette série de prestige. Fort heureusement d’ailleurs, car la tâche aurait été bien plus difficile sans pouvoir faire une comparaison pointilleuse des deux véhicules.  

Aussi, il fut rassuré de constater que malgré l’accident mortel de son passager, elle n’avait pas été fortement endommagée. Mis à part le toit enfoncé et l’avant défoncé par le choc de sa collision avec le camion, elle était plutôt en bon état. De plus, elle n’avait pas brûlée… et c’était une bonne chose.  

Le technicien se dirigea vers une grande armoire en ferraille et fouilla son intérieur avant d’en sortir un bleu de travail qu’il balança à l’adresse de Ryo.  

-Si vous comptez faire un tour en dessous, enfilez ça !  

-Merci, déclara Ryo avec un sourire en coin.  

-Je vous laisse, j’ai du boulot.  

Ryo le salua d’un signe de tête et enfila le précieux vêtement «gentiment» prêté par son interlocuteur. Il trouva une petite lampe de poche posée sur un plan de travail, non loin de là et entreprit avec précaution, sa glissade au dessous de la voiture.  

Après quelques minutes, il en ressortit le front en sueur et un rictus nerveux sur les lèvres.  

Toute la mécanique était normale. Rien de particulier à signaler.  

Il recula et la toisa dans son ensemble, mordillant imperceptiblement l’intérieur de sa joue, perplexe. Si c’était bel et bien un assassinat, il allait probablement trouver une faille, un indice qui le mettrait sur la voie…  

Il ouvrit la portière avec peine et scruta le tableau de bord. Il s’assit tant bien que mal sur le siège à moitié amoché et ouvrit la boite à gants. Il y trouva un paquet de mouchoirs et quelques bibelots sans importance. Sur le siège passager comme sur la plage arrière, rien d’anormale non plus. Il constata aussi que le levier de vitesse avait été arraché pendant l’accident…  

Son regard se reposa ensuite sur le tableau de bord et le cadran à vitesse… il passa tout au crible avant de s’arrêter net.  

Il fit glisser son index sur le carbone scintillant du tableau de bord et stoppa sa course sur le coin supérieur gauche du cadran digital… c’était ici. La faille était là, il la touchait, elle se cachait sous son doigt…  

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