Capitolo 40 :: Chapitre 40 --BON ANNIVERSAIRE NJ !!!!!!!!--

Pubblicato: 03-05-05 - Ultimo aggiornamento: 03-05-05

Commenti: Attention avant toute chose : BON ANNIVERSAIRE NJ CHAN !!! Plein de bonnes choses et pleins de gros bisous aux noms de nous toutes !!^^ merci encore pour ton site (on ne le dira jamais assez^^ !) Kikoo @ tous^^ et voilà... quarantième chapitre (en incluant l'hommage à Mr Bachelet) et je suis toujours avec vous lol j'ai décidément du mal à décrocher... c'est la mélancolie qui fait ça^^ fin bref... ce chapitre (eh eh eh ) je repense encore à Joyce là... (mdr) je crois bien que vous allez tous être dans le même état qu'elle au point final de ce chap T_T et vous allez vouloir me faire la peau... (lol) mais c'est po grave, au sanctuaire, je suis bien protégée... sauf que, Life sera bientôt parmi moi lol (je vais morfler, ne lis pas ceci Liiife ! T_T va-t-en, va-t-en...) priez pour moi afin que je reste en vie... au moins pour écrire la suite lol^^... sinon, comme vous l'avez plus ou moins toutes remarqué, j'ai po le feu aux poudres en ce moment, je suis désolée. En fait y a plusieurs raisons (peut-être bêtes) mais ici les fics ne manquent pas d'affluer, ça pousse comme des paquerettes lol (voir même pire, c'est des OGM...) alors je me permet quelques vacances XD et je poste moins souvent. Voyez le côté pratique... : vous vous retrouvez po noyé par les maj... déjà que c'est assez difficile de suivre le quart de la moitier de toutes :-/ (je parle en connaissance de cause) alors vous m'excuserez ma lenteur^^ hein ? et puis autres raison... je joue aux sim's (et oui lol) Pour (presque) finir, je tenais à remercier ma Lyb, pour avoir relu ma fics en entier, pour ce geste (que j'aprouve vraiment^^) ce chapitre est à elle :-p... (Ayumi, si tu me lis, essai de me contacter par mail.. ça fait deux fois que j'essai=deux echecs T_T) Et pour finir, je remercie ma Tamia, ma Lyb (encore, et vi^^), ma Maiki, ma Life (bouuhh T_T lol), ma Anna, ma Maki, ma Sekhmet^^(merci pour les condoléances), et ma Sabi. Merci pour vos rivius mes belles... bise @ tous ^_~

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L’homme resta interdit, contemplant la vieille femme qui lui faisait face, indubitablement consternée…  

-Je ne vous suit pas… déclara celui-ci après un long moment de réfraction.  

La gouvernante arqua un sourcil.  

-Les jumelles ont fêtées leur anniversaire au mois d’octobre… rajouta-t-elle, clémente, le huit octobre de l’année dernière, exactement…  

Quelle était donc cette machination ? Quelle était donc cette fadaise… il détourna son regard pour le poser sur la fenêtre, l’esprit embué, les tempes lourdes. Il mit ses mains dans les poches de sa veste, comme de coutume et s’avança vers elle…  

La gouvernante, quant à elle, resta coite, légèrement à l’écart… elle ne comprenait pas trop la situation, ni le silence inconditionnel de son interlocuteur. Elle baisa les yeux puis les releva instantanément alors que l’homme quittait la pièce d’un pas rapide, l’allure alerte… pour se fondre dans les méandres des couloirs qui jouxtaient le salon…  

_____  

Des Lys à crapaud…  

Elle leur faisait face, n’osant pas effleurer leur majesté encore en bourgeon, comme un geste solennelle, une preuve de respect…  

«A toi pour toujours…»  

Elle se rappela cela… ce que Miki lui avait dit, le jour de son union avec Falcon… ces petites fleurs aussi discrètes, munies d’une signification propre, d’une signification pure…  

-Ce bouquet, je vais te le lancer… s’exclama la jeune épousée, ce serait bien si vous étiez les prochain à vous marier, non ? Je te le lancerai en y pensant très fort, alors, tu dois l’attraper…  

«Miki… murmura Kaori, les deux mains posées de part et d’autre du petit pot de fleurs, à la fois admirative et pensive…nous sommes bien loin de cette époque maintenant… beaucoup de choses ont changés depuis, mais ce n’est pas moi qui ai voulu que cela se passe comme ça…»  

Elle se reprit quelque peu avant de saisir à deux doigts des petits ciseaux et s’apprêta à découper minutieusement le film transparent qui recouvrait les petits boutons…  

Ces fleurs, aussi porteuses de souvenir soient-elles, étaient et resteraient qu’un souvenir… rien qu’un souvenir…  

-Pourquoi ?  

Elle sursauta. Le bruit métallique des ciseaux qui venaient de choir sur le sol, résonna un moment dans l’immensité de l’endroit…  

Mais deux échos se mélangeaient encore… la voix sombre et familière de l’homme qui se tenait à quelques pas derrière elle, et les tambourinements saccadés de son cœur, qui semblait vouloir quitter son corps… ce n’était pas le moment qu’il l’abandonne…  

Ryo était là… que lui voulait-il… ? Sans se retourner, rien qu’à en juger par le ton de sa voix, elle le sentait sérieux. Elle n’aurait su dire à combien de mètres d’elle il se trouvait, mais son aura l’entourait… menaçant ? Elle le savait proche, tellement proche… et ses maudits tambours qui s’endiablaient, prenant désormais possession de son estomac, qui se noua inéluctablement sous l’effet.  

-Pourquoi, quoi ? argua-t-elle, feintant tant bien que mal, l’innocence de sa question.  

-C’est l’anniversaire de tes enfants aujourd’hui, non ? Nous sommes bien le 14 janvier…  

Elle fut prise d’un second sursaut, plus violent encore que le précédant… le 14 janvier… elle avait oublié cela, inexorablement oublié même… interloquée, elle ne savait pas quoi répondre… mais il lui fallait dire quelque chose, n’importe quoi…  

Oui ! Elle avait oublié l’anniversaire de ses propres filles !  

Non ! Ca serait totalement impossible à croire… surtout à faire croire. Pas à Ryo, pas à lui qui la connaissait tant, et pourtant… rien d’autre ne vint.  

Elle s’abaissa lentement pour ramasser les ciseaux qu’elle avait tantôt fait tomber, essayant de réfléchir à toute vitesse à une réponse plausible, mais ses mains tremblantes la trahissaient, et il lui était malheureusement impossible de les contrôler…  

Elle su désormais que l’échéance fatidique était arrivée, et que le long sursit qui lui avait été donné prenait fin…  

-Tu ne me réponds pas, Kaori ?  

-Bien sûr que je m’en souviens… déclara-t-elle en se relevant, qu’est-ce que tu crois…  

-Hum… tu préfères peut-être t’occuper de tes fleurs… grand bien te fasse, si tu crois que c’est plus important… cependant, je leur ai apporté quelques cadeaux, ils sont au salon. Je suis venu te chercher pour te joindre à nous afin qu’elles puissent les ouvrir en ta présence… et comme cela, on y rajoutera les tiens.  

-Non, ce n’est pas la peine… je… je leur ai déjà donné ce matin, je ne t’ai pas attendu pour ça.  

-Ah bon…  

-Quant à toi, poursuivit Kaori, le plus calmement possible, essayant de dévier légèrement la conversation, je suis ravie de constater que tu as eu le temps de faire des courses… surtout pour des enfants. Saeko t’aurait-elle conseillé ?  

-Hmm… non, j’ai acheté par instinct… c’est aussi pour cela que je voulais avoir ton avis… j’espère ne pas avoir acheté les mêmes que les tiens… ça serait embêtant, non ?  

Mais qu’est-ce que c’était que toutes ces questions ? Stupides, vraiment… surtout dans la bouche de l’homme qui s’avérait être son ancien partenaire, un tueur professionnel… et le voilà qui se mettait à parler nurseries avec elle maintenant, et ici en plus… c’était complètement incongru…  

Elle soupira d’impatience avant de poser violement les tenailles qu’elle venait d’utiliser sur le bahut…  

-Ryo… regarde autour de toi, je suis en plein travail là… ne me force pas à te dire que tu me déranges…  

L’intéressé haussa un sourcil.  

-C’est étrange… susurra-t-il après un court silence.  

-De quoi, encore ?  

-J’ai croisé la gouvernante tout à l’heure…  

-Bon… et alors ?  

-Je ne la connais pas autant que toi, mais j’ai cru déceler qu’elle n’avait plus toute sa tête… elle non plus…  

«Elle non plus… ? répéta la jeune femme pour elle-même, qu’est-ce qu’il entendait par «elle non plus» ?»  

-Qu’est-ce qui te fait dire cela ?  

-Et bien, elle a voulu me faire croire que les jumelles sont nées un huit octobre, ricana-t-il… absurde n’est-ce pas ? Il faudrait peut-être songer à la mettre en retraite…  

Kaori sentit son cœur se soulever…  

Impossible… la construction secrète de ses mensonges s’effritait peu à peu… leurs fondations, pourtant gardées discrètes, devenaient de plus en plus solvables et les rênes qu’elle s’évertuait à tenir fermement venaient de se rompre, lui faisant perdre tout contrôle… et elle se trouvait désormais en totale situation de panique et pourtant, elle devait impérativement se contenir… il était trop proche de la vérité, trop près de savoir…  

-Tu as raison, elle doit perdre un peu la tête, alors… fait comme si de rien n’était, voilà tout.  

-Et en t’écoutant mentir, Kaori… dois-je réagir de la même façon, avec toi ?  

Une rafale de vent vint s’abattre sur les baies vitrées de la serre, diffusant une onde de froid glacial sur la nuque de la jeune femme… De manière à retenir, une fois de plus, les battements de son cœur, elle s’appliqua plus encore que de coutume et prit soin de s’essuyer longuement les mains avant de s’exprimer…  

-Mentir… de quoi tu me parles, là ? Qu’est-ce qui te fait avancer ça ? Tu préfères croire les paroles d’une employée de maison, plutôt que les miennes ?  

-Avant de croire qui que se soit, je veux entendre la vérité de ta bouche, sans ça, je ne partirai pas d’ici… et toi non plus.  

Elle se retourna vers lui, tenaillée entre une angoisse croissante et une lassitude oppressante. Alors que son regard plongea dans le siens, elle croisa les bras sur sa poitrine, la gorge asséchée et lui lança d’une voix chargée d’amertume, craignant que son cœur ne s’évade…  

-Que je te raconte la vérité sur quoi, Ryo ?  

-On va commencer par le commencement, si tu veux bien… Qu’est-ce qu’il y a de si grave pour me cacher une simple date d’anniversaire ? Tu comprends parfaitement mon étonnement, alors pourquoi ?  

-C’est toi qui n’a pas compris, Ryo… tu t’obstines à croire une autre personne plutôt que moi… c’est complètement ridicule !  

-C’est ridicule en effet… tu le lui diras toi-même, et à Kina également…  

-Kina… ? s’inquiéta Kaori, qu’est-ce qu’elle a à voir là dedans ?  

Ryo ricana avant de s’avancer vers un petit bosquet près de là. Il s’accroupit lentement et caressa instinctivement une minuscule feuille de rosier, entre deux doigts…  

-Je viens de la croiser dans le couloir. Deux personnes contre toi, ça fait un peu lourd dans la balance… à moins que ta chère belle fille soit sénile… elle aussi.  

Kaori ferma les yeux, consciente de la circonstance dans laquelle elle se trouvait, une contingence qu’elle avait creusé elle-même, sans savoir qu’elle s’y trouverait ensevelit, un jour. Elle ne trouva pas non plus la force de bouger… partir de cette pièce, avec ses secrets, ses tourments, sa honte… fuir… fuir au loin.  

Son regard était clos mais elle sentait son environnement tourner autour d’elle, alors qu’un nombre incalculable de raisons diverses et d’explications aberrantes se bousculaient dans sa gorge…  

Mais à quoi bon continuer à mentir, maintenant ? Elle ne ferait que s’enfoncer encore plus… alors qu’elle se trouvait déjà bien bas. L’heure à laquelle elle devait enfin se résigner venait de sonner… fatalement.  

Elle avait surtout été naïve de croire qu’elle lui aurait caché la vérité toute sa vie durant… nonobstant, elle l’avait souhaité tellement fort qu’elle avait commencé à en prendre foi, c’était devenu pour elle une évidence… sa certitude.  

Elle songea subitement au passé. Elle avait quitté Shinjuku avec des remords… abandonnant l’homme qu’elle aimait sans raison aucune, lui laissant simplement de la déception en souvenir… et elle ne voulait plus de ça. Elle voulait qu’il sache enfin la raison de son départ, c’était une bonne raison… peut-être la meilleure qui soit. Pour lui. Pour elle.  

-Tu me fais de la peine, Ryo… déclara-t-elle, difficilement. Une date de naissance que tu ne comprends pas ? Il te suffit juste de savoir compter, et tu sauras… peut-être…  

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