Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 29 :: Chapitre 29

Pubblicato: 08-09-04 - Ultimo aggiornamento: 20-04-05

Commenti: Kikooo tout le monde (^_~) ! Et bien, je constate avec joie que la plupars de mes filles sont rentrées de vacances ! Je suis contente de lire vos rivius mes puces, je vous adores !!! loll allons-y pour les remerciments, comme ça c'est fait^^ : ma Spot2001, ma Life, ma Sekh, ma Yosei, ma Lady Gaby, ma Lexine, ma ninja Indya, ma Larson, ma Aya, ma Flore et ma Beauty !!! Je vous aimes très fort !!! gros smackk !!! loll et spécial big merci à ma Me, de me garder mes écris paske moi avoir problème d'ordi et de lecteur de diskette en ce moment.. là je touche du bois, ça va^^ smack ma Me ! Sinon, et bah voilà.. petit chapitre transitoire entre l'affaire et les sentiments de Ryo. J'y tient particulièrement à ce chapitre car c'est exactement dans celui-ci qu'il se rend compte de tout ce qu'il a perdu (ou ce qu'il croit avoir perdu). J'espère sincèrement qu'il vous plaira à vous aussi^^ (loll on fait son possible pour arriver à quelque chose de lisible loll) Ensuite, les choses vont bouger un peu plus... patience d'ici là^^. En aparté, je remerci mon homme pour la marque de la voiture de Ryo, lolll c'est son idée paske moi les voitures... hum, du moment que ça roule... enfin voilà loll merci à mon chériiiiiiii :-D Allez... je vais voir "la passion du Christ"... pour la deuxième fois... courage parce qu'il en faut... ! Regardez le, c'est un conseil, il est aussi magnifique que cruel mais tellement vrai. Bisous @ tous !!! (^_~)... vite... où sont mes mouchoirs... ? ...

 


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L’après midi même, Ryo roulait au volant d’une splendide Mercedes 600 SEL V12 en direction du commissariat de police du centre ville.  

La conduite de cette voiture de grand standing lui apportait une réelle sensation grisante, troublante presque. Lui, qui avait pour habitude de conduire son éternel mini rouge, bien loin d’être sportive mais qui pourtant, l’avait accompagné dans maintes missions et l’avait sauvé de la mort plusieurs fois, également…  

Néanmoins, une chose était sûre, rien à voir avec le bolide qui ronronnait sous la caresse de ses mains, au moment présent.  

 

Un dernier virage à droite et le dernier panneau annonçant son arrivée dans le centre ville le séparaient du poste de police devant lequel il gara sa berline. Il occupa sans moindre gêne un emplacement privé, devant l’entrée principale, usant des privilèges de son statut d’inspecteur jusqu’au bout des ongles.  

 

Il claqua fortement la portière et rajusta son veston avant d’entamer les trois marches de l’entrée et se glisser entre les portes coulissantes. A peine eut-il posé son talon à l’intérieur qu’un épais brouillard de fumée lui fouetta violement les narines. D’un geste évocateur, il ventila son visage avec sa main et risqua un coup d’œil d’un côté, puis de l’autre. Un brouhaha d’agent en action et de présumés condamnés animaient l’endroit. Aussi, une forte odeur d’alcool, ingurgitée par quelques ivrognes qui râlaient non loin de là, derrière de sordides barreaux, venait se mélanger à ce nuage fétide. Quelques filles de joie, à moitié dévêtues se donnaient en spectacle devant deux inspecteurs, caressant leur revolver en leur intimant des propos luxurieux. A deux doigts de perdre leur sang froid, ceux-ci les repoussaient violement sur le côtés, récoltant des crachas et des insultes bien allusifs…  

 

Ryo sourit.  

 

Tout compte fait. Tous les commissariats ressemblaient à celui de Shinjuku. Oui, même celui-ci. Les mêmes malfrats, les mêmes débauchés, les mêmes alcooliques, la même luxure se fondaient partout dans le pays. De partout, et c’était toujours la même.  

Il aurait pourtant pensé que dans cette ville, dans ce cadre parfait où il résidait actuellement, régnait la tranquillité, la richesse et la loi. Quelles fausses idées…  

 

Il sourit une fois de plus et s’avança vers le bureau principal, en face de lui. Il patienta un moment, attendant que l’agent de service, en pleine communication téléphonique ait raccroché.  

 

-Monsieur ? le héla celui-ci en raccrochant le combiné avec un léger signe de tête dans sa direction.  

 

Ryo se pencha par-dessus le comptoir et brandit sa carte de police entre deux doigts.  

 

-Inspecteur Toya. J’aimerais jeter un œil dans vos archives en ce qui concerne une affaire relativement récente.  

 

L’agent regarda longuement son insigne, comparant la photographie avec sa physionomie puis déclara au bout d’un moment :  

 

-C’est par ici, inspecteur.  

 

Il lui emboîta le pas, l’invitant à emprunter une cage d’escalier qui menait à l’étage inférieur. De là, plusieurs petits couloirs se séparaient devant eux. D’une démarche assez rapide, ils entamèrent l’un d’eux et arrivèrent dans une grande pièce, clairsemés de papiers, de classeurs et de dossiers en tout genre…  

 

-Eh, Amano !!! claironna l’agent en tapant fermement du plat de sa main sur un pupitre béant.  

 

Une seconde écoulée et un petit homme relativement âgé et cossu fit son apparition devant eux.  

 

-Gueule pas comme ça, Mido ! Je t’ai entendu, je suis peut-être vieux, mais pas sourd ! le sermonna le vieil homme, agitant son bras dans les airs.  

 

Ryo lui sourit tout d’abord et le salua ensuite avant de se présenter et d’acquérir son aide. Dans un premier lieu, le dénommé Amano fut un tantinet méfiant, puis, après un furtif coup d’œil en direction de son jeune collègue, il abdiqua et se fondit entre les amondices de dossiers archivés.  

 

Il en ressortit quelques minutes plus tard, l’affaire Takeniko entre les mains dans une fine chemise en carton. Il l’ouvrit en expirant fortement et lui présenta son contenu.  

 

-Voilà, dit-il en posant ses mains de part et d’autre du pupitre. C’est tout ce que nous avons sur cette affaire. Mais je ne vois pas ce qu’il y a à chercher là dedans. Le jeune Takeniko est mort d’un simple accident de la route…  

 

Ryo le regarda, un rictus ennuyeux empreint sur ses lèvres, il referma le dossier.  

 

-Je vous remercie.  

 

Il n’en rajouta pas plus et tourna les talons avant que le vieil homme ne l’interpelle, d’une voix bourrue :  

 

-Eh, inspecteur ! Les dossiers ne doivent pas être conservés plus de vingt quatre heures hors du secteur des archives !  

 

Ryo se retourna sans s’arrêter…  

 

-Je suis au courant ! déclara-t-il avec un sourire entendu avant de s’adresser à l’agent qui l’avait accompagné jusqu’ici. Où puis-je trouver une pièce tranquille dans vos locaux pour que je puisse consulter ce dossier ?  

 

-Au deuxième étage. Suivez moi.  

 

_____  

 

«Hitomi Takayanagi… institutrice au collège Hazé»  

 

Alors que Ryo roulait hâtivement en direction du domicile de celle-ci, témoin direct de l’accident de Liu, il repensa au contenu du dossier. Effectivement, comme l’avait précisé Takeniko, le témoignage de Shin n’y figurait pas.  

Etrange tout de même, que ce jeune homme ne se soit pas posé de question sur le fait que le vieil homme ne souhaitait pas que sa déposition soit stipulée sur le dit dossier… surtout pour un avocat de renom…  

Le doute vint occuper son esprit pendant un instant avant que ses pensées ne dérivent vers la suite de l’enquête, notamment sur l’expertise de la voiture accidentée qu’il devra effectuer dans les plus brefs délais, avant que celle-ci ne soit transférée vers la décharge pour y être détruite. Il fallait qu’il l’analyse impérativement ce soir lui avait suggéré l’agent de police, car demain dans la matinée, elle voguera sans doute en direction de la casse…  

 

A tâtons, il attrapa le combiné téléphonique sur le tableau de bord et composa un numéro. Il coinça maladroitement l’appareil entre son épaule et son oreille, attendant patiemment que la tonalité soit instaurée…  

 

-Allo ?  

 

-Saeko ?  

 

-Ah… salut Ryo. J’avais pas de nouvelle, tu commençais à m’inquiéter… Tu as bien réceptionné le colis ?  

 

-Parfaitement bien, je te remercie, déclara-t-il, le sourire aux lèvres. Désolé d’avoir tardé ce coup de fil, mais j’avais impérativement besoin que cette enquête avance au plus vite alors je m’y suis mis à la minute…  

 

-Tient… la vie au grand air te déplait-elle ? ironisa-t-elle afin de le taquiner. C’est une impression ou tu as hâte de rentrer aux bercails ?  

 

-Si je te dis que je m’ennuis à mourir, tu me crois ?  

 

Un rire franc échappa à la jeune femme :  

 

-C’est sûr, la fraîcheur des grands espaces n’est pas préconisée pour tes poumons, bien plus habitués aux puanteurs des bars de la ville… ça te manque tant que ça ?  

 

-C’est toi qui me manque ma belle… dès que je rentre, je te remercie pour tout, à ma façon ! s’exclama-t-il la bave au bord des lèvres.  

 

-Tu connais aussi ma façon de répliquer à tes avances, mon cher Ryo.  

 

Il se grata la tête, faisant mine de se rappeler les nombreuses blessures qu’il avait accumulés entre elle et Kaori.  

 

-Moui… assez bien. Hum…bon, changeons de ton... J’aurais besoin de tes conseils avisés.  

 

-Tu as besoin de moi dans tes réflexions ? le reprit-elle, surprise. Etrange… serais-tu perturbé en ce moment ?  

 

Brusquement, il s’abattit sur le bas côté et freina d’un coup sec…  

 

-Ryo ??? Est-ce que tout va bien ? demanda son interlocutrice, visiblement inquiète par le crissement soudain des pneus sur le bitume verglacé.  

 

Après avoir nettement serré le frein à main, il se frotta vigoureusement la barbe et passa une main nerveuse dans ses cheveux…  

 

Non, ça n’allait pas… Comment est-ce qu’il pouvait aller bien, tiraillé entre cette fichue enquête et ses retrouvailles avec Kaori ? Pourquoi lui poser cette question, maintenant ?  

 

Il se sentait horriblement seul. Il aurait voulut partager sa joie avec Saeko, là, tout de suite. Cette joie immense de retrouver sa bien-aimée tous les jours au levé du soleil, comme avant…certes, pas dans les mêmes conditions… qu’elles soient matérielles ou sentimentales… mais elle était là, et c’était bien le plus important.  

 

-Ryo ? Est-ce que ça va ? Ryo, tu es là ?  

 

Il soupira.  

 

-Finalement, je te demanderai ton aide plus tard… je te rappel…  

 

Il raccrocha lentement le combiné, entendant la voix de son interlocutrice répéter son nom inlassablement, espérant une réponse de sa part mais qui ne vint pas…  

A quoi lui servirait-il de parler alors qu’il n’en avait plus envie, subitement. Mais Saeko avait l’habitude de ce genre d’attitude de sa part, il se dit qu’elle comprendra.  

 

Il posa ses mains de part et d’autre de son crâne, regardant le plafond de l’automobile. Dehors, les flocons retombaient croissant. La brise légère la transportait doucement ici et là. Puis peu à peu, le pare brise fut recouvert d’une subtile couche de glace…  

Il actionna les essuie-glaces pour pouvoir se fondre dans la contemplation du paradis…  

 

Tout était si paisible, si blanc, si pure…et pourtant… dans son cœur, c’était la tempête, tout était tellement sombre.  

 

Toujours pour les mêmes raisons, toujours les mêmes tourments, toujours et encore Kaori.  

 

Il n’arrivait pas à accepter l’indifférence évidente qu’il suscitait chez son ancienne partenaire. Il espérait dans son for intérieur que son détachement n’était qu’un masque qu’elle affublait pour ne pas succomber aux sentiments qu’elle ressentait pour lui, jadis. Elle qui se serait donnée corps et âme pour le sauver de la mort, de la haine, du danger, de tout et surtout de lui-même. Qu’avait-il fait pour qu’elle l’abandonne ainsi ? Pour qu’elle lui rende aussi froidement l’amour sincère qu’elle lui avait offert ? Ce cadeau invisible mais tellement important, allait-il le recouvrer un jour ?  

 

Il avait toujours était très dur avec elle, de ce fait, il l’avait souvent fait souffrir. Mais à force d’épreuves, il pensait qu’elle s’était forgée une carapace et que plus rien ne pouvait l’atteindre. Elle qui avait tellement confiance en la vie et en ses sentiments envers lui… elle qui avait la même volonté d’avancer sur le même chemin, pour tout et en toute chose… elle qui avait la même force de combat contre la violence et le sang…  

 

Mais comme le dit l’adage, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse.  

 

C’est lui, qui peu à peu l’avait brisé… sans vraiment s’en rendre compte.  

 

Pendant huit années, elle avait dû endurer son indolence, son désintéressement. Mais son amour pour lui, aussi fragile soit-il la sauvait inlassablement et par le biais, elle passait constamment l’éponge sur les blessures immorales qu’il lui infligeait…  

 

Dieu sait qu’il aurait voulut lui rendre cet amour au centuple mais savait-il vraiment le lui offrir en retour ? Il ne savait pas ce que c’était. Un père, une mère… un foyer… il ne connaissait pas. De l’amour, on ne lui en avait jamais donné. Il n’avait jamais appris. Alors comment puiser ce sentiment merveilleux dans un gouffre de pierre ?  

 

Et pourtant, il sentait la roche de son cœur se dissoudre lorsqu’il posait ses yeux sur elle, inévitablement.  

 

Son étincelle d’amour non… il ne lui avait pas donné, elle était venue la chercher, tout simplement…  

 

Dans un bruissement d’ailes, un corbeau vint se poser silencieusement sur le capot luisant de sa berline, parsemé par ci par là, d'une pointe de glace. Son lumineux plumage couleur ébène aux reflets bleu nuit tranchait inévitablement dans la blancheur immaculée de l’endroit. Ryo le regarda un long moment scruter la désolation de l’hiver qui s’étendait au loin pour se noyer à l’horizon, à la recherche, sans doute, de quelconque nourriture avec une incroyable volonté…  

 

Il était comme lui. La neige pure, tout autour, c’était Kaori. Et tout comme cet oiseau de passage, il allait rechercher sans relâche, dans ce royaume de glace, ce qu’il lui fallait pour continuer à vivre…  

 

…son si beau… si précieux amour…  

 

 


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