Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 15-03-04 - Ultimo aggiornamento: 14-10-07

Commenti: Salut à toutes et à tous ! ;-) Ca va, ça va, je m’attendais à pire comme critique pour le chapitre 4 ! Je pensais y laisser une jambe, un bras et quelques doigts, mais non ! On ne m’a pas trucidé, je suis encore entière !!!! Je suis surprise ! Mais agréablement surprise ! (eh oh ! Attention ! Ce n’est pas une raison pour vous jeter sur moi, maintenant ! Hein ?!)^^ en tout les cas, voilà le chapitre 5 ! Autre chapitre "noir" et oui...et j'en suis désolée… mais moins "noir" que le précédent, tout de même ! Je ne suis pas une tortionnaire...mais il faut ce qu'il faut ! J'espère en tout les cas qu'il vous plaira ! Ou pas du tout...Et pour me le faire savoir, envoyez tout pleins de reviews !!! Bonne lecture !!! ;-) Ps : Encore un grand merci à Sophie et Indya ! ;-) Merci infiniment à Ryo (va t'occuper de Kaori toi !) ainsi qu'à Miyukichan et Belo pour vos encouragements !!! J'espère que cette suite vous plaira également ! ;-)

 


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-Jintaro !!!!!  

 

La détonation perçât le ciel…Il tomba dans les bras de sa sœur…  

 

-Jintaro… non… Jintaro… pourquoi ?! s’écria-t-elle, le corps secoué de spasmes. Pourquoi ?!  

 

-Ma douce… petite sœur, souffla-t-il péniblement, je… je te demande pardon pour… tout ce que je…  

 

Il s’arrêta avant de tousser et de cracher une énorme quantité de sang.  

 

-Jintaro, ne parle pas, tu vas t’en sortir, le bouscula-t-elle soudain comme pour se convaincre elle-même que tout irait bien. Tu ne peux pas abandonner maintenant ! Ne… ne me laisse pas, Jintaro ! Me laisse pas… termina-t-elle en le relâchant doucement.  

 

-Pardonne moi… confessa-t-il, avant de se laisser glisser vers la mort.  

 

Iyumi pleura et hurla désespérément son nom, dans l’espoir que ses cris de détresse effacent la tragédie qui se déroulait devant ses yeux.  

 

Saeko vint lentement derrière elle, l’agrippa par les épaules et l’attira doucement en arrière pour l’éloigner du corps sans vie de son frère.  

 

-Allez viens, Iyumi. Ne reste pas là, dit-elle avec une voix emplie d’amertume.  

 

-Oh Saeko… ! s’exclama-t-elle en se jetant dans les bras de son amie.  

 

-Iyumi… ma pauvre Iyumi, c’est ça, pleure… laisse toi aller, dit-elle en la berçant lentement.  

 

A cet instant le soleil disparût derrière de sombres nuages qui arrivaient par le nord. Le temps parût soudain s’être arrêté. Un éclair fendit l’horizon, le tonnerre gronda subitement, suivit d’un torrent de pluie, qui estompa peu à peu le sang qui s’était étendu sur le sol. Ryo tomba à genoux, impuissant. Il prit sa tête entre ses mains. Il resta là, interdit, pendant longtemps… Kaori était figée dans les ténèbres telle une statue de marbre, les yeux grands ouverts, embués par l’épais rideau de pluie qui se mélangeait à ses larmes… elle laissa son arme tomber, instrument de son crime et sombra vers le néant. Elle n’avait plus d’âme, elle errait là, comme un fantôme à qui l’on aurait privé le repos éternel…  

 

_____  

 

 

Appartement de Ryo et Kaori  

13h  

 

Quatre jours s’étaient écoulés depuis lors…  

 

Kaori ne sortait plus de chez elle… elle était moralement entre la vie et la mort. Elle passait ses lourdes journées à dormir, afin d’oublier ce qui s’était passé, mais en vain, car au moment même du réveil, la réalité reprenait cruellement le dessus sur ses rêves…  

Ryo, quant à lui, passait le plus clair de son temps avec Iyumi, à la soutenir. Il partait tôt le matin et rentrait tard le soir… et cela faisait maintenant deux jours qu’il ne rentrait plus du tout. Depuis ce drame, il lui adressait peu la parole. Il ne prenait même plus le temps de manger avec elle… comme avant…  

 

«Je t’ai perdu, Ryo… pensa-t-elle, j’ai perdu le plus précieux de tous les cadeaux : ta présence. J’ai perdu ton regard, j’ai perdu le son de ta voix, j’ai perdu ta joie de vivre et ton rire qui faisait souvent chavirer mon coeur…J’ai perdu ton estime et le peu d’espoir que tu avais mis en moi… j’ai perdu la vie le jour où je lui ai ôté la sienne.»  

 

Elle s’effondra sur son lit, meurtrie. Et puis la tristesse laissa sa place au repos, c’était désormais le cycle infernal de sa vie.  

 

Il était 15 heures, quand la sonnerie de l’entrée retentit et la tira de son profond sommeil… elle crût l’espace d’un instant qu’elle avait rêvé… puis elle retentit encore une fois et confirma ses doutes. Elle se leva donc et alla ouvrir la porte. C’était Eriko, Miki et Falcon. L’esprit quasi-totalement dans le vague ces derniers temps, elle avait complètement oublié la visite des ses amis, qui venaient la voir régulièrement tous les après midi depuis ce jour. Une bouffée de chaleur réconfortante la traversa lorsqu’elle les enlaça tour à tour pour leur souhaiter la bienvenue. Ils entrèrent alors et s’installèrent au salon… elle leur offrit quelque chose à boire et s’assit sur un fauteuil, en face d’eux.  

Eriko regarda son amie… malgré sa mine fatiguée et ses profondes cernes sous les yeux, Kaori n’avait pas beaucoup changée… car on dit que tuer un homme change à jamais ça façon d’être, son âme… mais elle, elle était toujours la même, aussi timide et vulnérable, désormais victime de la dure réalité de ce métier…  

Certes, la santé mentale de Kaori la préoccupait énormément mais sa façon de vivre aussi… elle se demandait si son amie, visiblement amaigrie, se nourrissait convenablement…  

Pour se sentir mieux, il fallait qu’elle en ait le cœur net…  

 

-Kaori… je sais bien que te demander ça en de pareilles circonstances doit te paraître idiot mais…  

 

Elle marqua un temps d’arrêt comme pour mieux sauter et continua :  

 

-… est-ce que tu manges bien ? Est-ce que tu dors bien ? J’ai besoin de savoir… pour toi, pour ton bien… tu comprends ?  

 

-Eriko, je ne trouve pas ta question idiote du tout… et bon, puisque tu tiens à le savoir et bien, je mange comme quatre et je dors… pas bien, mais beaucoup, voilà.  

 

-Tu manges… comme quatre… continua Miki étonnée en remarquant la maigreur de celle-ci. On ne dirait pas pourtant…  

 

-Si j’ai cette apparence, Miki, c’est pour une excellente raison, tu ne crois pas ? la coupa sèchement Kaori qui avait nettement remarqué son trouble. Je te signal qu’il y a trois jours de ça, j’ai tué quelqu’un… que j’ai aussi, dans la foulée, perdu Ryo et que je fais en moyenne quatre cauchemars par heures de sommeil… donc il est plutôt normal de ne pas avoir un physique de compétition dans ces circonstances, finit-elle.  

 

Après cela, un silence glacial s’installa alors dans la pièce. Kaori inspira profondément afin d’évacuer le poids intense qui lui compressait la poitrine et se radoucit quelque peu…  

 

-Excuse moi, Miki… fini-t-elle par dire, je suis désolée de m’être emportée ainsi… mais en ce moment, j’ai du mal à me contrôler…  

 

-C’est normal… la coupa Falcon. Nous te comprenons parfaitement. Et moi plus que les autres, car j’étais dans le même état que toi, la première fois…  

 

Kaori compris exactement où il voulait en venir. C’était impressionnant de savoir que Falcon, réputé pour sa force autant physique que moral, avait déjà été à sa place, en quelque sorte. Mais cet aveu ne la réconforta pas pour autant et elle continua à parler, comme pour exorciser ses démons :  

 

-Quand… quand je l’ai vu s’effondrer, je me suis d’abord demandée qu’est-ce qu’il se serait passé, si… si je n’avais pas tiré. Est-ce que Ryo me serait venu en aide ? Et si c’était lui qui avait été à ma place, est-ce qu’il aurait tiré ? Est-ce que cela ce serait passé comme ça, si ça avait été lui et non moi ?  

 

-Avec des «si» on referait le monde, Kaori… la coupa Eriko. Le destin a voulu que cela se passe comme ça. Et malheureusement, il s’est acharné sur toi, ce jour là. Aussi difficile que c’est à accepter, tu te dois de le faire…  

 

-Je sais…répondit Kaori avant de se lever et de se poster devant la fenêtre.  

 

Il faisait beau, le ciel était pur, sans aucun nuage…  

Elle se rappela que ce jour là, le temps se rendait à l’orage et qu’aujourd’hui, toute colère céleste s’était effacée…  

La pluie et les éclairs n’auraient-ils pas pu emporter avec eux ces douloureux souvenirs, ce drame… pour laisser leurs places au soleil, comme aujourd’hui… ?  

 

-Quand il est… mort devant moi et de mes mains, je me suis dit «Alors… c’est cela tuer un homme… ? C’est cela prendre la vie de son prochain… ?» dit-elle avant de mettre le temps en suspend et de continuer…  

 

-…Je n’ai pas fais ce que l’on attendait de moi, je n’ai pas réussi à le protéger… mais j’ai réussi à le sortir de cet enfer, à ma façon… voilà la raison que je me suis faite pour m’empêcher de sombrer…  

 

La conversation resta muette après ça.  

 

Pendant son récit, Eriko avait fermé les yeux pour empêcher ses larmes de couler. Miki fixait le plancher sans vraiment savoir ce qu’elle regardait, tandis que Falcon, toujours assit, les bras croisés comme à son habitude, réfléchissait peut-être… on ne savait jamais avec lui.  

 

-Et dites moi ce que je peux faire maintenant ? Interrogea-t-elle soudain en rompant le silence. Ryo m’a lâchement abandonné au moment ou j’avais le plus besoin de lui et Iyumi ne m’adresse plus la parole. Elle ne veut plus rien savoir de moi selon les dires de Saeko. Et le plus drôle dans l’histoire, c’est que je ne fais rien pour changer cela, car je les comprends parfaitement et je respecte leurs sentiments à mon égard… car pour eux et pour moi-même, je suis devenue un monstre…  

 

-Tu n’es pas un monstre, Kaori, intervint Miki. Ce sont eux qui se refusent de te comprendre…Lundi aura lieu l’enterrement de Jintaro, fait un effort, Kaori… et vas-y.  

 

La jeune femme sursauta.  

 

-Tu plaisantes, j’espère ?!  

 

-Non, Miki à raison, dit Falcon. Montre leur que tu n’as rien à te reprocher… que c’était ton devoir. Peut-être qu’Iyumi ne l’entendra pas de cette oreille, mais Ryo le comprendra parfaitement.  

 

-Mais… vous êtes carrément devenu fous, ma parole ! éclata Kaori. Tu dis que je n’ai rien à me reprocher, Falcon ? Tu es sûr que tu as bien entendu tout ce que j’ai dit tout à l’heure ? J’ai tué son frère ! Et vous voulez que j’assiste à son enterrement ? Il n’en est pas question ! se défendit-elle.  

 

-Oh que si tu iras, Kaori.  

 

Cette voix… cette voix qui résonna derrière elle, elle la reconnut entre toute mais elle ne se retourna pas. Elle fixait les regards de ses invités qui étaient tous braqués sur le nouvel arrivant.  

 

-Tiens, salut Ryo, dit Falcon en détournant les yeux vers la fenêtre.  

 

-Bonjour à vous tous, déclara-t-il en retour.  

 

Sa voix n’était pas comme d’habitude, elle était lointaine, fuyante, étrange presque… Apparemment, il avait entendu une bonne partie de la conversation… mais depuis quand ? Depuis combien de temps était-il là, à écouter ? Kaori se pétrifia. Avait-il entendu ce qu’elle avait confié à Miki et les autres ? Elle se retourna doucement vers Ryo et n’osa pas croiser son regard, pas encore… c’était trop tôt. Elle ne se sentait pas la force de le regarder en face.  

 

-Eh bien, mon cher Ryo, commença Eriko sur le ton de la plaisanterie, voilà qui est impoli d’écouter aux portes.  

 

-C’est très impoli j’en suis conscient… mais je suis chez moi, Eriko.  

 

Il posa alors son regard sur sa partenaire et continua :  

 

-Et j’ai besoin de te parler, Kaori. Je te demande de bien vouloir me suivre… s’il te plait.  

 

-Oui, j’arrive, acquiesça-t-elle légèrement, sans encore oser le regarder.  

 

En s’excusant auprès de ses amis qui quittèrent l’appartement sur sa demande, Kaori se leva et suivit Ryo. Ils arrivèrent tous deux au sommet de l’immeuble. Lieu même où ils se rejoignaient souvent pour chasser les mauvais esprits et faire le vide. Ils faisaient ça, il n’y avait pas si longtemps, mais cela semblait une éternité. Ils s’appuyèrent à la rambarde. La nuit commençait à envelopper le soleil de ses bras et les étoiles, déjà apparentes, se confondaient presque avec les lumières de la ville.  

 

Kaori se sentit mal à l’aise. Qu’allait-il lui dire ? Allait-il lui reprocher sa conduite ? Oui, forcément… mais pas besoin d’user sa salive pour ça, elle le savait pertinemment.  

Allait-il lui dire qu’il allait l’abandonner pour toujours ? C’était pour ainsi dire déjà fait… car il lui prouvait assez bien en la dispensant de sa présence chaque jour…  

 

Ryo, lui, ne se posait pas de question… il était plutôt partagé entre deux sentiments… entre celui de la sermonner sévèrement sur son attitude et celui de la prendre dans ses bras.  

 

«Arf… trêve de bavardages inutiles et de gestes inhabituels, se dit-il soudain» Il préféra la regarder et déclarer tout simplement :  

 

-Je ne t’en veux pas, Kaori.  

 

Après cette affirmation surprenante, le cœur de la jeune femme se gonfla d’allégresse.  

 

«Il ne m’en veux pas, se répéta-t-elle en elle-même, soulagée» C’était la seule et unique chose qu’elle voulait entendre de sa bouche… plus rien d’autre n’importait désormais. «Ryo, si tu te tais à jamais à partir de maintenant, c’est bien la seule et unique parole que je veux garder de toi…alors s’il te plait, ne parle plus… supplia-t-elle intérieurement»  

Mais hélas, le visage de Ryo restait éteint. Il avait sûrement autre chose à lui dire… et malheureusement c’était le cas :  

 

-Mais Iyumi t’en veux, elle. Mais ça, tu dois le savoir, n’est-ce pas ?  

 

-Oui. Saeko me l’a dit. Et c’est plutôt normal.  

 

-Mais ce n’est pas une raison de te voiler la face et de te cacher à elle comme si tu étais atteinte d’une maladie contagieuse. Donc tu viendras à l’enterrement de Jintaro…  

 

-Mais je…  

 

Il ne lui laissa pas prendre la parole :  

 

-Si tu ne le fais pas pour moi, fais le au moins pour toi. Je sais très bien que tu n’as pas choisi ce qui est arrivé, mais c’est arrivé et c’est comme ça… je n’ai pas pu te sauver cette fois et je m’en excuse, termina-t-il en regardant l’horizon.  

 

-Ne t’excuse pas.  

 

«Et me parler ? Et me réconforter comme tu le fais si bien avec elle, tu n’aurais pas pu le faire ?! Ca, ça m’aurait sauvé !» Elle aurait voulut lui crier tout cela pour sortir enfin de cette prison éthique dans laquelle elle s’était enfermée mais elle se ravisa et continua :  

 

-Et pourquoi viens-tu me dire tout cela ? Pourquoi avoir attendu trois jours avant de me sermonner comme tu le fais si bien, maintenant ? Alors, pourquoi ?  

 

-C’est comme ça… dit-il avant de se retourner et de partir en direction de la sortie. Je compte donc sur toi pour venir, Kaori… et cette fois-ci, ne me déçois pas…  

 

Elle savait désormais à quoi s’en tenir. Il ne lui en voulait pas mais elle l’avait déçu. Cette phrase, aussi blessante soit-elle lui fit l’effet d’une gifle qu’elle ne méritait absolument pas… voilà pourquoi elle voulait absolument le faire taire après la douce phrase qu’il lui avait adressé, il n’y avait pas une minute…  

Et pourquoi ne répondait-il jamais à ses questions ? Pourquoi était-il si muet avec elle ? Elle avait envie de l’étrangler pour qu’enfin, il puisse réussir à sortir syllabe après syllabe tout ce qu’il avait à lui dire. Mais il partait et la laissait là, innocente et seule, encore une fois.  

 

Avant de quitter le toit, Ryo se retourna une dernière fois. La jeune femme se tenait toujours à l’endroit où il l’avait laissé. Silhouette solitaire et magnifique se détachant sur le ciel pourpre. Il sentait qu’il la perdait petit à petit… le lien qui les unissait l’un à l’autre, si pur et si fort, était en train de se rompre, lentement. En acceptant ce travail, il avait prévu de la faire fuir… mais il ne pensait pas de cette manière, si dure et si froide. Qui aurait cru que cela prendrait de telles proportions ? Mais il en était ainsi fait…  

 

-Ne m’en veux pas… mais ce que j’ai fais, il fallait que je le fasse, déclara-t-il sans qu’elle ne l’entende.  

 

Sur ce, il referma la porte derrière lui.  

 

 

 


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