Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

» Scrivere una review

 

ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 42 :: Chapitre 42

Pubblicato: 19-07-05 - Ultimo aggiornamento: 02-08-05

Commenti: T.T milles excuses, je me prosterne devant vous lol je suis impardonnable par mon retard, j'ai joué la vilaine avec brio là... hum je sais ! Mais c'est pas toute l'année qu'on a son homme en vacances...^^ alors si vous devez frapper quelqu'un bin c'est lui... ( lol n'y allait pas trop fort quand même) bon parlons peu parlons bien... même si par delà msn j'ai eu des nouvelles d'entre vous puis des encouragements à continuer et des mots de félicitations qui m'ont beaucoup touchés... vous m'avez manqué quand même^^ je souhaite évidement les bon anniversaires a ceux et celles que j'ai loupé pendant ces deux mois T_T et je fais pleins de bisous à mes riviuveuses de choc et de charme (surtout de choc mdr je vais me faire taper à mon tour) je cite : ma Chibiusa, ma Nanou, ma Sabi, ma Kary, ma Moon, ma Débitara, ma Tam, ma Mica, ma Kaori-Maiki, ma Ayumi, ma Myriam, ma Joyce, ma Life, ma Mopsime, ma Kaly, ma Anna-chan, ma Libe, ma Sandra et ma Spinel ^.^ merci énormement à vous toutes, pour vos encouragements et puis tous le reste^^ Allez, je file... hum hum il est tard et il est surtout le temps de vous laisser lire lol bisous les gens^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45


 

La brise hivernale s’engouffrait dans la chevelure des grands arbres du jardin, faisant claquer leurs feuillages appauvrit et verglacés contre les vitres de la serre. A l’intérieur de celle-ci, une chaleur constante régnait depuis plusieurs minutes… une atmosphère rigide et oppressante se fondait aussi entre deux êtres qui se faisaient face, sans dire un mot.  

 

Les lèvres entrouvertes, la gorge serrée dans un étau glacial, la jeune femme perdit le peu d’aplomb qui lui restait et baissa son regard sur le sol alors que les yeux de l’homme cherchaient à lire une cohérence sur les traits tendus de son visage…  

 

-Je t’ai dit la vérité maintenant, murmura-elle… je devais te la dire, c’est tout… mais ne me regarde pas comme ça, ne me juge pas… s’il te plait…  

 

Perdu entre les paroles et le visage de la jeune femme, Ryo reprit peu à peu connaissance et referma ses lèvres, tantôt ouvertes béatement sous l’effet de la nouvelle. Il la regarda encore, en face de lui, rigide, essayant de ne pas fuir cet endroit qui la retenait prisonnière de sa sincérité, de leur sincérité…  

 

-Kaori, commença-t-il, prudemment. Tu veux dire par là que je suis…  

 

-Le père de mes enfants, oui… continua-t-elle à sa place comme pour soulager sa bouche de ce fardeau.  

 

-Je… je ne comprend pas. Il ne s’est rien passé entre toi et moi… qu’est-ce que tu me racontes là ?  

 

-Tu te trompes…  

 

Il sursauta légèrement. Cette dernière phrase résonna maintes fois dans sa tête…  

 

Quand ? Où ? Comment était-ce possible ? Quelle était donc cette machination… qu’essayait-elle de lui faire croire ? Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? Et sans s’en rendre compte de surcroît ! C’était un comble… non pire une énormité !  

 

Alors qu’il recherchait une réponse au fond de son regard, la jeune femme se prépara à enchaîner avec précaution… mais parler de ça, dans l’instant en était beaucoup trop pour elle… et pour lui, probablement. Alors elle préféra lui expliquer plus sobrement, plus simplement et éviter des détails futiles… se livrer avec des mots justes afin de lui intimer ce qu’ils avaient fait tous deux… cette nuit là.  

 

Elle inspira longuement et se déplaça pour faire face à la fenêtre, non pas pour contempler ce paysage devenu familier, mais pour éviter le regard de son interlocuteur, braqué sur elle…  

 

Elle enroula timidement sa poitrine de ses bras, pour mieux se cacher des mots qu’elle allait prononcer…  

 

-On avait beaucoup bu ce soir là… trop peut-être. Tout le monde était là, à la fête… il y avait Iyumi aussi, souviens toi. C’était il y a exactement deux ans, jour pour jour… le soir de l’anniversaire de Falcon.  

 

Il fronça les sourcils…  

 

Elle lui avait dit… voilà qui était fait, et bien fait, ce qui eut don de soulager un petit peu les tournoiements vicieux de son estomac… nonobstant, elle attendait une réaction de sa part, mais Ryo était toujours debout dans son dos et il ne bougeait pas… c’était à peine de savoir s’il respirait encore…  

 

Pour s’en assurer, elle risqua un regard dans sa direction et refit face à la vitre, instantanément.  

 

Il la regardait encore… l’ambiance devenait de plus en plus lourde, de plus en plus insupportable… allait-il enfin parler… lui dire quelque chose, n’importe quoi pourvut qu’il brise ce silence monacale… elle l’entendit enfin inspirer et les premières notes de sa voix lui firent le plus grand bien… mais ce plaisir fut de courte durée…  

 

-Et bien ? Que s’est-il passé ?  

 

L’allégresse de la jeune femme s’effaça irrémédiablement, comme si on lui avait administré un mémorable coup de poing…  

 

Que voulait-il qu’elle lui explique de plus ? Voulait-il sans doute qu’elle lui fasse un dessin ? Cette alternative avait quelque chose d’humoristique quelque part…mais Ryo n’était visiblement pas cœur à rigoler si facilement, et surtout pas lors d’une discussion sérieuse comme celle-ci…  

 

Elle se retourna.  

 

-Je crois que c’est suffisant pour comprendre, non ? Que veux-tu que je te dise d’autre ?  

 

-Je veux savoir comment on en est arrivé là…visiblement toi tu t’en souviens. Alors explique-moi…  

 

-Je n’ai pas envie d’entrer dans les détails… ce n’est ni l’endroit ni le moment pour te rafraîchir la mémoire, ne m’en demande pas plus que cela, Ryo…  

 

Elle repartit en direction du bahut, sans un regard et attrapa son ciseau entre deux doigts et continua à couper l’emballage des pots de Lys, nerveusement. Ryo la regarda faire un moment, puis serra ses mâchoires avant de baisser son attention sur le sol.  

 

-Peu importe, je ne te laisserai pas partir de cette pièce sans savoir… je reste ici le temps que tu finisses, mais je jure sur ma vie que tu vas enfin m’avouer la vérité.  

 

Sans une réplique, elle continua son travail sobrement… Ryo s’approcha d’elle légèrement… et continua d’une voix sombre :  

 

-C’est un peu simple, tu ne trouves pas ? Tu t’enfuis sans dire un mot, peu de temps après, tu me fais part de tes sentiments dans une lettre… deux ans plus tard, je te retrouve enfin, j’apprends dans la foulée que tu es mariée et maman de trois enfants et il n’y a pas deux minutes, tu m’intimes que je suis le père de deux d’entres eux… et pour couronner le tout, je m’aperçois que tu me mens depuis des semaines et tu trouves encore le courage de minauder ?  

 

-Ecoute, Ryo… commença-t-elle, lasse avant de se retourner.  

 

Mais il l’arrêta d’une main.  

 

-Non, toi écoute moi ! J’en ai marre des discours et j’en ai marre de te voir jouer l’indifférente avec un naturel à faire peur… mais je vais être patient…. Je vais attendre que tu ais réuni assez de preuves pour me prouver que je suis bien leur père, d’ici là, je ne veux plus te voir, et je ne veux plus t’entendre…  

 

Sur ce, il tourna les talons et entama sa démarche farouche vers le couloir qui menait à la maison…  

 

-Tu en doutes encore Ryo… ? demanda la jeune femme, la gorge serrée.  

 

Il s’arrêta mais ne se retourna pas, alors qu’elle continuait, sur un ton détaché…  

 

-Alors, à elle seule, ma parole ne te suffit pas…  

 

Il étouffa un rire amer, mais pour le moins éloquent.  

 

-Ta parole ? Comment as-tu l’audace de croire que j’ai encore confiance en toi… après ce que tu viens de me dire ? Que tout ceci soit vrai ou faux, je m’en moque éperdument. L’unique raison que je n’avale pas c’est ton manque de franchise et ta lâcheté !  

 

La jeune femme sursauta et porta une main sur son cœur, par réflexe, comme si l’on venait de le lui arracher… Il l’entendit descendre les deux marches qui la séparaient de lui et la sentit dans son dos… et il ferma ses paupières… cette femme pour qui il remuerait ciel et terre afin de la savoir en sécurité, heureuse… cette femme l’avait horriblement trahie en lui soudoyant la vérité. Il aurait pu comprendre, mais elle n’a pas crû en lui… et il ressentait cela comme une insulte…  

 

Il se retourna et fondit son regard insondable dans celui larmoyant de son ancienne partenaire.  

 

Il referma ses yeux avec force lorsque sa main lui gifla la joue avec colère… le bruit strident résonna un instant dans le couloir.  

Les sanglots de Kaori s’échappèrent abondamment de ses prunelles… elle resta interdite et immobile en face de lui.  

 

Il rouvrit ses yeux et la regarda… se rendant enfin compte de sa bêtise. La force avec laquelle elle l’avait giflé prouvait qu’elle avait été blessée dans son amour propre… et puis, ce n’était pas coutume de Kaori que d’utiliser cette méthode pour le corriger… non… là, c’était différent. C’était vrai.  

 

Il l’avait complètement perdue, anéantie… pourquoi ne la croyait-il pas ? Pourquoi doutait-il de sa parole ? Il n’avait pas le droit… Pour le punir mais aussi pour relâcher cette pression immense qui lui broyait les os, elle s’avança vers lui en sanglotant et commença à lui marteler le torse de ses poings.  

 

-Tu es un monstre, cracha-t-elle entre deux sanglots… tu es pitoyable, je te hais, Ryo, tu m’entends, je te hais !!!  

 

Il lui attrapa les poignets, sans dire un mot, mais elle se débattait toujours, avec son corps, elle tentait de le pousser… mais sans succès, aussi solide qu’un mur de pierre, il faisait face. Restant de marbre.  

 

-Comment peux-tu douter comme ça… ? Alors que nous avons tant partagé ensemble, tu es un monstre… que je me sois donnée à n’importe qui, comment peux-tu imaginer une chose pareille ?! Qu’est-ce que tu peux comprendre quand tu me parles de lâcheté ? Alors que je n’ai fait que nous protéger, toi, les jumelles et moi. Si j’ai baissé le poing c’est pour nous, Ryo !  

 

Un court silence s’installa entre eux… Il la regardait toujours, serrant fermement ses poignets dans ses mains.  

 

-Et toi tu me traites de lâche…continua –t-elle, et tu utilises toujours cette lettre contre moi. Ces mots je l’ai ai dit et je les pense encore… rien a changé, c’est toi qui est revenu… moi je ne voulais plus te revoir.  

 

-Et je n’aurais probablement jamais su la vérité, c’est bien ça ?  

 

-C’était mieux comme ça… regarde où on en ai désormais… tout était déjà tout tracé, mais tu as tout gâché en venant ici.  

 

-Et tu aurais vécu tout le restant de ta vie dans le mensonge ?! s’ennerva-t-il à son tour. Depuis le début, tu prônes l’honnêteté et tu me sors de beaux discours mais elle est où la franchise là dedans ?  

 

-Oh, Ryo ! Ne fais pas comme si tu désirais tout à coup ces enfants, parce que ça sonne faux dans ta bouche !  

 

-Ah oui et pourquoi cela ?! Après tout, si ce que tu dis est vrai, pourquoi ne devrais-je pas m’en soucier ?  

 

Elle le regarda méchamment et se retira sèchement de son emprise.  

 

-Parce que tu es un homme de pierre, Ryo. Tu n’aimes personne et tu veux que personne ne t’aime.  

 

Il souffla.  

 

-Tu sais pertinemment pourquoi.  

 

-Pour nous protéger, je sais oui, je l’ai entendu assez souvent dépasser tes lèvres. Mais tu ne peux pas dominer les sentiments des autres… ça, jamais tu ne le pourras, quoique tu fasses.  

 

-C’est vrai, et que peux-tu y faire ?  

 

-Rien… je ne peux rien faire.  

 

-Alors n’en parle pas ! rétorqua-t-il sèchement.  

 

Kaori soupira, exténuée, amoindrie, dénuée. Ses yeux, encore rougis par les larmes et la tristesse se posèrent sur le sol.  

 

-Je voulais juste nous protéger, répéta-t-elle en hochant la tête lentement, je voulais juste ça…  

 

-Ce n’est pas en se voilant la face que l’on arrive à se cacher… Le destin a voulu que je te retrouve, et il n’est pas trop tard…  

 

Intriguée, elle releva la tête vers lui.  

 

-Pas trop tard pourquoi ?  

 

-Pour que tu rentres à Shinjuku avec moi.  

 

-Que je rentre avec toi ? demanda-t-elle, complètement abasourdie. Mais… Ryo as-tu perdu l’esprit ? Shinjuku est mort pour moi, c’est du passé… et le passé doit rester le passé. Il est hors de question de retourner là bas… ma vie est ici dorénavant et non ailleurs.  

 

-Tu es en danger ici, et tu le sais bien. Cette maison est trop grande, il y a trop de risque et…  

 

-Trop de risque ? le coupa-t-elle. Le risque de quoi ? Qu’on vienne m’attaquer dans ma propre maison ? Ryo franchement je…  

 

-Ce sont tes enfants qui sont en danger, Kaori. Et dans tes enfants, à t’en croire, il y a aussi «mes» enfants…  

 

Elle sursauta.  

 

-Et bien… tu me crois maintenant ?  

 

Il la regarda. Elle avait fait preuve d’une telle témérité tout à l’heure, qu’il était impossible que ce soit faux…  

 

Il n’arrivait pas encore à se rendre à l’évidence d’être père… cette impression viendrait sans doute avec le temps. Dans l’instant présent, il se sentait alerté plus qu’heureux… alerté de peur qu’on s’en prenne à elles, sans compter la peur panique à l’idée d’être papa… presque par magie. Puis la peur laissa instantanément sa place à un frisson. Frisson chaleureux lorsqu’il se rendit enfin compte que les jumelles n’étaient pas de Liu… mais bien les sienne. Qu’il avait été le premier à toucher cette femme qu’il désirait tant, le premier à lui avoir fait l’amour… c’était un cadeau en provenance du ciel… même si ce ciel, pour l’heure était plutôt ombrageux.  

 

-Non je ne te crois pas… je le sais maintenant.  

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de