Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 16 :: chapitre 16

Pubblicato: 27-05-04 - Ultimo aggiornamento: 19-04-05

Commenti: Hello @ tous !!! ^^ Chap 16 on line... pile poil à l'heure malgrè que je suis malade, et pas trop en forme... je vous fait plein de kisuu pour vous contaminer tient, chui partageuse moi^^ Tout mes remerciements à ma Sekhmet, Kary, Beauty^^, Indya, Hatori, Keitaro et Awax pour leurs reviews ! Ainsi qu'à tite_grenouille pour son mail qui ma fait super plaisir ! Ravi que ça vous plaise ! Bonne lecture @ vous et encore un joyeux anniversaire à Ginie et Life pis bonne fête à Sophie^^ ! bisous !!!

 


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-Cela fait quatre mois que ça dure. Ca s’était calmé pendant un moment, mais maintenant ça recommence… quelques fois, on recevait ces coups de fil plus de vingt fois par jour. Du matin au soir, et même dans la nuit parfois…  

 

Ryo fronça les sourcils.  

 

-S’est-il passé quelque chose en particulier, avant ces quatre mois ? demanda-t-il, intrigué.  

 

La petite fille parut réfléchir un instant.  

 

-Je ne sais pas, monsieur Saeba, répondit-elle enfin. Je ne sais vraiment pas…  

 

Ryo alla se poster devant les photographies accrochées au mur. Il fourra ses mains dans ses poches et resta muet longtemps avant d’annoncer d’une voix certaine :  

 

-Bien, il est préférable que toi et ta mère viennent habiter chez moi quelques temps. C’est primordiale pour votre sécurité, rajouta-t-il pendant que la fillette ouvrait sa bouche pour protester. Dès que ta mère sera rentrée, je vous emmène avec moi...  

 

La petite fille soupira, résignée et hocha la tête en signe d’accord.  

 

_____  

 

Il passa donc sa soirée avec Misaki. Quand l’horloge sonna les vingt deux heures, la maman de celle-ci téléphona, prévenant sa fille qu’elle avait encore beaucoup de travail et qu’elle rentrerait tard. Ryo entendit sa voix douce et envoûtante, grâce au haut parleur du téléphone qu’avait enclenché la fillette avec un grand sourire.  

Celle-ci en profita pour lui raconter sa journée en compagnie du nettoyeur. La jeune maman avait l’air enchantée d’apprendre qu’elles resteraient chez lui, afin qu’il puisse les protéger toutes deux. Ryo était ravi. Enfin, il allait pouvoir retourner à ses vieilles occupations nocturnes… et sans Kaori pour l’en empêcher !  

 

Attendant patiemment l’arriver de la jeune femme, il questionna la petite fille sur son passé, sur la vie qu’elle menait en Chine, avec sa mère. Il apprit que ses parents s’étaient connus là bas. Son père était de grande naissance, il possédait un titre de noblesse et disposait d’un immense domaine dans la périphérie de Hong Kong. Quand ils se sont rencontrés sa mère et lui, tous deux n’avaient guère plus de seize ans…  

 

-Maman tomba enceinte de moi. Elle était très jeune et ne possédait aucun titre… C’était une fille comme les autres. Pour les parents de mon père, ma mère n’était qu’une moins que rien… une usurpatrice qui avait fait exprès de tomber enceinte pour épouser leur fils et dilapider leur fortune. A cause de la pression des membres de sa famille, mon père ordonna à maman d’avorter. Mais elle refusa et s’enfuit au Japon où elle me mit au monde. Plus tard, quand j’ai eu mes deux ans, maman décrocha un emploi fixe et bien payé à Hong Kong, donc nous sommes repartis là-bas… Et maintenant je suis là et je vous parle, rajouta-t-elle, avec son sourire enfantin.  

 

-Tu en sais des choses pour ton âge… déclara Ryo, surprit. La plupart des parents cachent la vérité à leurs enfants à propos de leur couple…  

 

-Ma mère est très terre à terre comme elle dit. Et ce n’est pas une menteuse.  

 

-Ce n’est pas un reproche. Je lui donne raison. Elle ne voulait probablement pas bercer tes yeux d’illusions à propos de ton père.  

 

-Exactement, répondit Misaki en hochant la tête. Au moins je sais que mon papa a voulu me tuer… Je le déteste pour ça…  

 

Ryo eut un sourire amer.  

 

-Tu ne l’as jamais rencontré ?  

 

-Si, une fois. Mais il y a longtemps…  

 

Elle ne continua pas plus loin, ne voulant probablement pas lui en confier d’avantage. Lorsque la fillette bailla, Ryo porta son regard sur la pendule posée sur la table basse. Il était presque une heure du matin… Il était tard (ou tôt ?)… Inquiète par son retard, Misaki décida de téléphoner à sa mère pour s’assurer que tout allait bien. Une fois au bout du fil, celle-ci la rassura en lui intimant que la séance photo terminerait plus tard que prévue et qu’elle rentrerait pendant la nuit. Ryo annonça qu’ils resteraient donc ici, pour ce soir et qu’ils partiront chez lui le lendemain, à la première heure…  

 

_____  

 

Ryo occupa la chambre d’ami. Il posa sa veste sur une vieille chaise en bois installée près du lit et se campa devant la fenêtre. Il n’avait pas sommeil. Il resta planté là pendant un long moment avant d’allumer une cigarette et réfléchir à toute cette affaire. Quand le silence régnait en maître dans l’appartement, il sortit de la pièce et longea le couloir sur la pointe des pieds. Il arriva devant une porte qu’il entrebâilla avant de passer sa tête pour découvrir le lieu. C’était les toilettes… Il referma la porte en maugréant et partit en sens inverse. Il ouvrit plusieurs pièces avant d’atteindre l’endroit désiré : la chambre de Mai (bien entendu). Il se frotta les mains et referma la porte derrière lui. Il se déshabilla en temps record et se fondit dans les draps imprégnés du parfum musqué de la jeune femme. Il ferma les yeux et sourit béatement en enlaçant son oreiller. Soudain, il rouvrit ses yeux et cessa de sourire. Il repensa à Kaori…. Il se retourna sur le dos et croisa ses mains derrière sa nuque. Pas plus tard que la veille, il était encore dans son lit à elle, mais sans elle. Dans ses rêves, il la voyait se pencher au dessus de lui et murmurer son nom. Il lui souriait tendrement à son réveil et elle lui rendait son sourire. Son rêve s’arrêtait toujours là. Il se jura que si cette situation venait à se réaliser un jour, il l’entraînerait dans ses bras et ne se contenterait pas seulement de lui sourire…  

A cet instant, il fit le serment devant Dieu qu’il la reverra un jour… après tout, n’y avait-il pas que les montagnes qui ne se rencontraient pas ? Oui, un jour il la reverrait, ce ne pouvait en être autrement… Et ce jour là, il sera enfin en paix avec lui-même, avec son âme, avec ses sentiments. Il ne savait pas ce qu’il lui dirait à ce moment là, peut-être rien, peut-être se contenterait-il de la regarder. Seulement la contempler, parce que son image qui s’amuse à le hanter toutes les nuits lui manque, et menace tous les jours de s’effacer…  

Bientôt, il referma ses yeux et laissa place au repos qu’il eut du mal à trouver.  

 

_____  

 

Un faible rayon de soleil jouait sur son visage et le tira de son profond sommeil. Il était étendu sur le ventre, la tête enfoncé dans l’oreiller… Sommeil profond peut-être mais loin d’être réparateur, et pour cause, il avait très mal dormi. Il tenta de se retourner mais quelque chose, appuyé sur sa nuque, l’en empêchait. Il se posa une question… Il se demanda si c’était Mai qui était rentrée et s’était lovée contre lui pendant la nuit. Sa mimique perverse fit surface en quelques secondes. Il tourna difficilement la tête sur le côté et aperçut une main. C’était bien une main de femme, fine et joliment vernie d’un rouge écarlate… non seulement il sentait son corps chaud contre le sien, mais la coquine avait posé sa tête près de la sienne. Il sourit et lâcha un filet de bave sur les draps propres…S’il se retournait maintenant, il pourrait très bien l’embrasser… Il tenta le tout pour le tout, et se tourna sur le côté. Il lui faisait face maintenant, sa bouche toute proche de la sienne. Il distingua à peine son visage à cause du flou du sommeil qui lui encombrait encore les yeux. Mais peu à peu sa vision se stabilisa….  

 

-Bonjour mon lapin, dit la jeune femme d’une voix langoureuse, bien dormi ?  

 

Il écarquilla ses yeux et recula sa tête vers l’arrière avant de lâcher un cri de terreur :  

 

-GGGGGGGYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!  

 

_____  

 

-Misaki !!! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?!! Si tu t’es moqué de moi, ça va barder !!!  

 

Ryo était rentré en trombe dans la chambre de la petite fille qui se réveilla en sursaut. Elle se leva d’un bon et s’assit en tailleur sur son lit tout en se frottant les yeux vigoureusement pour enfin apercevoir Ryo sur le pas de la porte, le visage cramoisi par son accès de colère.  

 

-Mons… monsieur Saeba ? demanda-t-elle, tout endormie. Qu’est-ce qui ce passe ?  

 

-J’aimerais savoir qui se trouve dans la chambre de ta mère ?!  

 

-Dans la… dans la chambre de ma mère, vous dites ?  

 

L’esprit encore dans le vague, elle se leva en titubant et partit en direction de la chambre de Mai, suivit de près par Ryo. Elle stoppa net sur le pas de la porte, stupéfaite par le spectacle qui se jouait devant elle, tandis que Ryo s’appuyait contre le montant de la porte, les bras croisés…  

 

-Je te parle de ça ! s’exclama-t-il en direction du lit. Qui est-ce ?!  

 

-Maman !!! Mais… maman, qu’est ce qu’il t’a fait ?!! s’écria Misaki en accourant près de sa mère.  

 

-Maman ??? répéta Ryo comme s’il avait mal entendu.  

 

-Mais vous êtes fou ! hurla-t-elle à l’attention de Ryo. Détachez ma maman ! Détachez là, tout de suite !!!  

 

-La détacher ?! Mais ça ne va pas ?! Elle a faillit me sauter dessus tout à l’heure ! Et tu veux que je la détache ?! Tu peux toujours rêver !  

 

Mais la petite fille ne l’entendit pas de cette oreille, elle se campa devant Ryo, ses petits poings serrés, posés sur ses hanches, le regard haineux. Elle ne détacha pas son regard du sien. Ryo sourit devant tant d’aplomb et regarda sa victime… Il l’avait entièrement saucissonné au lit avec une large corde et un bâillon sur la bouche pour l’empêcher de crier… il songea qu’avec huit années passées aux côtés de Kaori, on en apprend des choses…  

Elle possédait de longs cheveux bruns roux, de magnifiques yeux bleus, des traits fins et raffinés… Elle avait un très joli visage, certes ! Exactement comme la superbe jeune femme sur la photographie… c’était bien la mère de Misaki, plus aucun doute là dessus, maintenant… Seulement, il y avait tout de même un problème…elle mesurait environ 1,60 mètre…mais de diamètre…  

 

-Ok, c’est bon… je la détache… fini-t-il par dire, conquit. Mais gaffe ! prévient-il à l’adresse de la jeune femme. Si vous osez me toucher comme vous l’avez fait tout t’à l’heure, je vous rattache et je vous expédie dans un autre pays ! C’est compris ?  

 

La jeune femme lui fit un clin d’œil en lui offrant un «oui» de la tête. Ryo n’était pas très rassuré. Il s’approcha lentement de Mai et commença par détacher la corde qui la maintenait au lit et fini par le bâillon qui lui avait asséché la bouche.  

 

-Je vais te chercher un verre d’eau, maman.  

 

Misaki partit en direction de la cuisine, mais ne manqua pas de tirer un violent coup de pied à Ryo en passant à côté de celui-ci. Il grimaça quelque peu avant de se retourner vers Mai qui lui adressait un radieux sourire.  

 

-C’est plus fort que moi, fit-elle le regard lubrique, quand je suis en compagnie d’un bel homme tel que vous, j’ai du mal à me contrôler… eh eh… De plus, lorsque celui-ci me montre sans vergogne ses attributs de bon matin, là je perd toute notion de bonnes manières…  

 

Elle affichait le même visage vicieux que son interlocuteur lorsque sa libido reprenait les devants. Ryo avala difficilement et la regarda… Il recula et posa ses mains sur sa partie basse.  

 

-Hum… c’est au-to-ma-ti-que ! Vous avez une fille, vous devriez savoir comment ça marche ! Pas besoin de moi comme mode d’emploi !  

 

Quoique… en la regardant bien, Ryo songea qu’elle avait dû se faire inséminer artificiellement…  

 

-Mais il y a tellement longtemps… se plaignit-elle, presque.  

 

-Je comprend pourquoi… murmura-t-il entre ses dents.  

 

-Vous dites ?  

 

-Hein ? Non, rien…  

 

Seigneur ! Qu’est-ce que c’était que cette femme ? Il n’y avait que lui pour se mettre dans des situations pareilles ! Pour une fois qu’il n’y avait pas Kaori, qu’il pouvait en profiter, et bien non, lui qui avait pensé rencontrer une magnifique jeune femme, il s’était en réalité ramassé un véritable cachalot ! De plus, elle n’avait même pas prit la peine de se démaquiller la veille, photocopiant son visage sur son oreiller… le résultat était garantit et d’un côté très pratique car elle pouvait se remaquiller juste en recollant son visage sur le morceau de tissus… Ryo grimaça de dégoût.  

 

-En plus, continua-t-elle, je vous signal que c’est vous qui êtes dans mon lit, je ne vous ai pas invité, vous êtes venu tout seul…  

 

-Et bin fallait changer de chambre ! protesta Ryo, les mains sur les hanches.  

 

-C’est mon lit, nounours…  

 

-Nounours… répéta Ryo, les yeux au ciel.  

 

-… j’ai le droit de m’y glisser quand je veux…  

 

Elle se rapprocha de lui.  

 

-… Et avec qui je veux…  

 

Elle l’attrapa par la nuque et lui fourra la tête entre sa poitrine opulente.  

 

-… Ohh, gémit-elle en se trémoussant, je ne résisterai pas longtemps… hi hi, et dire que vous êtes mon garde du corps… la chance que j’ai… je vais vous bichonner, vous verrez…  

 

-Umf mimuph, affenver ! (traduction : une minute, attendez !)  

 

Ryo parvint tant bien que mal à se décoller de l’emprise de la jeune femme. Il reprit sa respiration et lui maintint les mains pour l’empêcher de le retoucher.  

 

-Je n’ai pas dis que j’accepterai le boulot !  

 

-Mais si vous l’avez dit !!! s’écria Misaki, offusquée, qui venait de franchir le pas de la porte avec son verre d’eau. Vous m’avez promis de nous protéger !  

 

-Eh eh… fit Ryo, embarrassé avant de se retourner vers Mai, veuillez nous accordez une minute, on revient !  

 

Il attrapa Misaki, l’entraîna dans le couloir et s’accroupit à sa hauteur.  

 

-Je sais oui… je te l’ai promis, c’est vrai, mais quand je t’ai dis ça, je connaissais pas encore l’engin !  

 

-L’engin ? répéta la fillette, outrée. Vous voulez parler de ma mère, sans doute ?  

 

-Et qui d’autre ? demanda-t-il avec certitude.  

 

Elle éclata en sanglot et fourra son visage entre ses mains. Ryo regretta ses paroles mais ne s’excusa pas pour autant. Il concéda qu’il n’avait plus vraiment le choix de toute façon, il allait devoir travailler pour elles. De plus, il ne pouvait pas se permettre de refuser ce travail, cela faisait plusieurs mois qu’il profitait de la gentillesse de Saeko, Miki et Falcon. Ceux-ci l’avaient assez aidé financièrement jusqu’à aujourd’hui. Il fallait qu’il se débrouille tout seul, maintenant.  

 

-Vous… vous êtes méchant… fit-elle, entre deux sanglots.  

 

-Arfff… très bien, conclu Ryo, résigné, j’accepte de vous protéger. Mais tout de même, tu m’as menti.  

 

-Je vous ai menti ? Moi ?  

 

-Oui, tu m’as dit que ta mère était mannequin !  

 

Misaki sécha ses larmes et ouvrit la bouche pour s’expliquer :  

 

-Oui, c’est vrai. Elle est mannequin pour grande taille… Elle travail pour le magasin «chez Kya». Elle travail dur en plus… donc je ne vous ai pas menti…  

 

-Mannequin pour grande taille…ok je vois ça… et pourquoi tu ne me l’as pas précisé ?  

 

-Et bien, c’est que… c’est que la dame inspectrice m’a dit de ne pas vous le dire…  

 

Ryo s’intrigua et fronça les sourcils.  

 

-Qui ça ? Qu’est ce que t’as dis, là ?  

 

-La dame inspectrice… répéta Misaki, la tête baissée, légèrement intimidée.  

 

Le silence de son vis-à-vis l’étonna alors elle releva son minois vers lui… Elle recula, surprise. Le teint de son interlocuteur avait viré au rouge, de la fumée semblait s’échapper par tous ses orifices. Il tomba à genoux, les poings serrés levés vers le ciel, il s’écria :  

 

-gggggrrrrrrrrrRRRRRRR !!!!!!! SAEEEEEEEEKOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  

 

 

 


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