Capitolo 26 :: Chapitre 26

Pubblicato: 10-08-04 - Ultimo aggiornamento: 20-04-05

Commenti: Kikoooo tout le monde ! Merci encore et toujours de me suivre... même ceux qui le font en silence (ninja Indya et Mel en l'occurence^^) loll et d'autre que je ne connais peut-être pas^^. Si ceux ou celles qui sont chtimide pour laisser des rivius^^ et bien ils peuvent m'envoyer des mails, pas de problème, je prends tout^^ lolll.. en attendant, je voulais souhaiter encore un Joyeux Anniversaire à ma Sek d'amuuuuuur !!! Ce chapitre est pour toi ma belle, voilà ! paske la carte virtuelle que je t'ai envoyé m'est revenue :'( (saloperie grrr).. donc voilà chapitre spécial Sek^^ (kisuuu) et j'en profite aussi pour glisser mon bonheur d'avoir fêter le 3 août, mes deux années de mariage avé mon Hades de mari^^ :-D (j eprécise à mes filles que : non non, je ne me suis pas marié avec les douze saint d'or ! Ce sont juste vos papas, pas mes maris ! Je ne suis pas encore arrivé au point de créer un harem au Sanctuaire lolll) Voilà !!! allez, voici venu le temps des remerciements ! Merci à ma Clo, ma Miyuki, ma Rosy^^, ma ninja Indya loll et ma Sek :-p merci @ vous toutes et @ tous ceux et celles qui me lisent^^ Big bang kisuuuuuuuuuuuuu^^ et bonne lecture !

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Il resta assit devant le téléphone pendant un bon moment. Accoudé sur ses genoux, les mains croisées sous son menton volontaire, il contempla le combiné.  

Il n’avait rien dit à Saeko à propos de Kaori. Elle ne savait pas qu’il l’avait revu, qu’il la voyait tous les jours et qu’elle habitait dans cette maison, dans un petit appartement privé au fond du couloir. Il avait préféré ne rien lui dire pour le moment. De toute manière, elle l’apprendrait bien tôt où tard… Falcon, Miki, Mick et Kasue également.  

Il se leva enfin et entreprit de rallumer le feu grâce à quelques morceaux de bois et de papiers mis à sa disposition. Peu à peu, le rougeoiement des flammes se firent plus vif et occupèrent la totalité de l’âtre. Ryo eut un frisson lorsque la chaleur se diffusa sur ses épaules avant d’embaumer toute la pièce.  

Il était près de six heures du matin lorsqu’il prit une douche rapide et se prépara à descendre rejoindre Takeniko dans son bureau.  

Comme il l’avait pressenti, le vieil homme était déjà dans la pièce à l’attendre avec une tasse fumante dans la main.  

-Monsieur Saeba, le salua-t-il. Vous avez bien dormi ?  

-Très bien, merci.  

-Asseyez vous, l’invita-t-il en lui désignant un fauteuil du regard. Vous prendrez bien une tasse de thé ?  

Ryo s’assit et croisa les bras, nonchalamment.  

-Non, merci, un peu plus tard… si vous le voulez bien. Commençons le travail, il n’est jamais assez tôt…  

-Non, pas aujourd’hui, le coupa le vieil homme en portant sa tasse brûlante à ses lèvres.  

Ryo le regarda avec effarement, les sourcils froncés.  

-Aujourd’hui, j’ai à faire… continua-t-il sur le même ton désinvolte.  

Il ouvrit un tiroir de son bureau et en sortit un épais dossier qu’il tendit à Ryo.  

-Vous trouverez ici tout ce qu’il vous faut pour l’enquête, les preuves que je vous ai présenté de vive voix sont là dedans. Tout ce que j’ai réussi à rassembler depuis l’accident. J’espère que cela vous aidera pour le moment…  

-Très bien, répondit simplement Ryo en attrapant le dossier, merci…  

-Acceptez mes excuses pour aujourd’hui… cependant, il faut que je parte.  

Il se leva de son fauteuil, adressant un sourire contrit à son interlocuteur et sortit de la pièce.  

Ryo posa son regard sur le dossier et réfléchit un moment. Il trouvait Takeniko bien mystérieux ce matin. Qu’il ne lui apprenne pas ce qu’il allait faire à une heure aussi matinal ne le dérangeait pas plus que ça, mais cependant, le vieil homme avait l’air préoccupé… peut-être était-ce qu’une simple impression, pensa Ryo avant d’ouvrir le dossier et d’en consulter la première page.  

Il n’eu pas vraiment le temps de poursuivre sa lecture qu’un petit rire cristallin s’échappa du couloir, le forçant à tourner la tête vers celui-ci. Il referma le dossier et se leva pour se diriger vers la porte. Il l’ouvrit délicatement et sortit sa tête en premier pour détecter de qui pouvait bien provenir les voix qu’il entendait maintenant. Il fit un tour d’horizon avant de s’arrêter sur Kina en compagnie de Kaori. Toutes deux se dirigeaient vers le salon et refermèrent la grande porte vitrée derrière elles.  

Ryo sortit du bureau avant de s’avancer vers l’endroit où se trouvaient les deux jeunes femmes et s’arrêta devant la porte, regardant le spectacle qui se jouait à l’intérieur.  

Kaori s’était installée dans un profond fauteuil à bascule, et elle souriait en contemplant ses enfants faire leur premiers pas, aidés par leur grande sœur, assise à même le sol, les motivant à aller toujours plus loin, mélangeant applaudissement, rires et cris de joie.  

Ryo sourit à son tour et baissa les yeux. Tant de bonheur se propageait dans cette pièce, tant de chaleur et d’amour. Un endroit où finalement il n’avait pas sa place. Il reposa son regard sur Kaori. Il se sentit soudain rongé par le remord car il voulait l’arracher à tout cela… égoïstement… la forcer à abandonner ce cocon… rien que pour lui…  

Il se trouva bien utopique soudainement. Penser qu’elle le suivrait lui, et qu’elle laisserait cette nouvelle vie derrière elle… Serait-il devenu fou ?  

Oui, il l’était. Il était bel et bien fou…  

Il secoua la tête avant de glisser son regard sur ses pieds. Il le releva instantanément lorsqu’il aperçut une ombre se dessiner sur le sol, devant lui.  

Derrière la vitre, Kina qui l’avait remarqué, lui souriait gentiment et lui ouvrit la porte.  

-Entrez, monsieur Saeba ! s’écria-t-elle en l’incitant à venir à l’intérieur. Ne restez pas là !  

Ryo entra dans le salon, il balaya la pièce du regard avant d’apporter toute son attention à Kaori qui le salua avec un léger sourire. Celui là même qu’elle lui adressait tous les matins au réveil depuis dix ans… il frissonna.  

-Regardez les progrès que font mes petites sœurs ! enchaîna Kina fièrement, montrant du doigt les deux fillettes qui se hissaient maladroitement après la table basse.  

Ryo sourit tout simplement… témoin du bonheur certain que dégageaient les deux jeunes femmes devant cette adorable vision. Néanmoins, une pointe d’agacement vint le tourmenter car il se sentait étranger à tout cela. Et malgré l’insistance de Kina pour qu’il s’asseye et qu’il se mette à l’aise, il ne réussi pas à se fondre dans ce décor maternel.  

Ce même décor qu’il aurait voulu partager, seul avec Kaori. Sans tout cela autour, hors de cette demeure, sans Takeniko, sans Kina, sans un fantôme… dans l’appartement qu’ils partageaient tous deux jadis…  

Mais que venait-il imaginer là ? Lui ? Avoir des enfants avec Kaori ? Il n’y avait jamais songé avant. Il avait suffit qu’il atterrisse ici, qu’il la retrouve enfin et qu’il se mélange à ce tableau familiale pour qu’il s’en rende compte, finalement… Il se traita d’imbécile intérieurement car il savait pertinemment que des enfants dans son milieu, c’était tout bonnement inconcevable ! Et pourtant… sa Kaori était maman, et s’il voulait la ramener avec lui, il devra emmener ses enfants également.  

Kaori lança un coup d’œil furtif en direction de celui-ci. Elle se demandait à quoi pouvait-il bien songer. Il avait l’air grave et complètement ailleurs… c’était simple… depuis qu’il l’avait retrouvé, il n’était plus vraiment le même…  

Elle fit une moue perplexe et songea que s’il était comme ça, c’est parce qu’il était loin de tout, de chez lui, de ses revues pornos et surtout des femmes, de l’alcool et des cabarets. Ici, ce n’était pas la même vie, c’était une vie normale pour ainsi dire, une vie qu’il ne connaissait pas et qu’il ne prit pas la peine de connaître lorsqu’ils habitaient encore ensemble…  

Oui, c’était cela, il devait probablement s’ennuyer à mourir, pensa-t-elle.  

-Bon… excusez moi, mais je suis attendue ! déclara Kina subitement, sortant Ryo et Kaori de leur songe.  

-A cette heure-ci ? demanda Kaori visiblement étonnée. Mais, tu as à peine déjeuné…  

-Ne t’en fais pas pour mon estomac, la rassura-t-elle avec humour. Je déjeunerai mieux à midi.  

-Je peux savoir où est-ce que tu vas au moins ?  

-Et bien, chez Namiko, pour préparer mes examens, j’en ai parlé au dîner hier soir… tu ne t’en souviens pas ?  

Bien sûr que non, elle ne s’en souvenait pas, et pour cause… toute son attention était portée sur son ancien partenaire pendant tout le temps qu’à durer le dîner car celui-ci, comme d’habitude depuis quelques temps, avait littéralement les yeux fixés sur elle…  

Comment réussir à rester concentré sur une quelconque discution dans ses conditions là ?  

-Je… ah oui… je me souviens maintenant… mentit-elle pour effacer son trouble. C’est d’accord, tu peux y aller…  

-Très bien alors je file. A tout à l’heure !  

La jeune fille embrassa les fillettes et sortit de la pièce avec le sourire avant de refermer derrière elle.  

Restés seuls tous les deux en compagnie des deux petites jumelles, le salon était devenu ridiculement minuscule d’un seul coup, comme si l’espace qui les entourait c’était réduit de moitié. Kaori se sentit très mal à l’aise. Les conversations gaies qu’ils partageaient autrefois s’étaient transformées en un mutisme total. Elle n’arrivait plus à trouver les mots pour lui parler, alors qu’avant, c’était la première à lancer des sujet de discution sur tout et n’importe quoi.  

Mais les circonstances avaient changés depuis cette période… et la condition dans laquelle elle avait fuie était en partie la cause de ce manque de dialogue…  

En fait, elle ne savait pas quoi lui dire sans qu’elle ne s’énerve et qu’elle lui déballe toutes les rancoeurs qu’elle a accumulé contre lui depuis ces deux dernières années… et plus encore… tout ce qu’elle a à lui reprocher pendant toutes les années passées a cotés de lui !  

Mais de toute façon, elle savait pertinemment que tôt ou tard… l’heure des règlements de comptes allait sonner. Ils devront passer par là tous les deux. Et peut-être qu’après ça, l’abcès sera enfin crevé… ou bien le contraire.  

-Quel âge ont-elles ? demanda soudain Ryo, arrachant la jeune femme de ses rêveries.  

Elle le regarda, stoïque. Il l’avait surprit… déclencher comme ça une question aussi simple soit-elle n’était pas commun chez lui…  

Elle mit un temps à réfléchir ce qui étonna celui-ci. Il posa ses yeux sur elle, interrogateur. Elle était devenue pale tout à coup et semblait chercher une réponse…  

-Euh… elles… elles auront bientôt un an…  

-Ah… quand ça ?  

-Le… le 14 janvier, termina-t-elle dans un souffle.  

Ryo sourit.  

-Pourquoi ce sourire ? demanda Kaori, sur la défensive, s’attendant à une quelconque remarque.  

-Pour rien… se défendit-il nonchalamment tout en se recalant sur son siège.  

-Ryo… continua-t-elle, épuisée par son attitude habituelle, je te connais… j’ai…  

-Pourquoi m’avoir écrit cette lettre, Kaori ? la coupa-t-il, le regard braqué sur elle, incisif.  

Elle le regarda à son tour, perdue. Pourquoi changeait-il de sujet subitement ? Où voulait-il en venir au juste ?  

-Je ne vois pas de quoi tu parles…  

-Si, tu vois très bien, se rebiffa-t-il, coupant. Mais si tu ne te rappel pas, je peux te rafraîchir la mémoire si tu veux…  

Kaori se racla la gorge et détourna son regard de celui de son ancien partenaire…  

Pourquoi lui reparler de cette lettre, enfouie depuis bien longtemps dans les méandres de son cœur ? Voulait-il savoir si elle était sincère ? A cette époque… ? Pourquoi le lui demander maintenant ?  

-Que veux-tu savoir au juste, Ryo ? Si tout ce que je t’ai écrit n’était qu’un simple tissu de mensonge… ? C’est ça que tu veux savoir ?  

Le regard insistant de son vis à vis lui suffit pour qu’elle puisse lui répondre… plus sincèrement que possible :  

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