Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 38 :: Chapitre 38 (euh.. voir 37...)

Pubblicato: 23-03-05 - Ultimo aggiornamento: 23-03-05

Commenti: Bou Diou, ça fait longtemps que vous m'attendez n'est-il pas ? >_< (si c'est pas le cas c'est pas grave lol) je sais... bon pour les harceleuses (:-p) me revoilà (enfin) pensez à remercier ma puce Joyce qui s'est attaqué directement à mes cellules nerveuses, ce qui a attisé ma remotivation à agiter mes doidoigts sur mon clavier lol (en gros, elle m'a saoulé quoi... XD) et puis je la remercie également pour son avis avant post qui m'a bien restimulé également^^ (même si j'ai faillit y passer à cause de la fin lol vous comprendrez pourquoi)... et puis faut dire que la vraie véritable raison c'est qu'aujourd'hui même et bien mon bébé à deux ans !!! T__T ça me rend toute tristounette... mais ça méritait bien une petite maj^^... sans oublier non plus ma Beauty à qui je souhaite un joyeux anniversaire et un big poutoux^^ et à ma Lexine aussi (pour le 22^^) !!! Alors voilà, l'affaire Liu avance (ça fait 1000 ans que je dis ça... je sais T__T et bin ça fera 1001 ! tant pis) il faut dire que c'est the "last mission" de cette fics, alors faut que ça traine un peu. Et puis toute manière le facteur principal qui vous empêche de dormir la nuit (pour certaine lol) c'est la relation ambigue de Ryo et Kaori... mais même là, je suis lente :-p eh eh eh... allez, prennez patience, ça approche (ça ne peut qu'approcher toute façon^^) Je remercie ma Kary^^, ma Cherychou chérie^^, ma Libellule (la seule, l'unique qui décortique à faitre peur lol et qui trouve toute la trame de l'histoire ! bouuh elle me fait peur T__T lol) ma Joyce à moi (évidement :-p) ma Mopsime^^, ma Anna-Chan^^, ma Sekhmet :-p^^, Ramal^^, et ma Sabi^^ ! Bisous très fort @ vous tous, encore et toujours, sans jamais se lasser ^_~

 


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Depuis qu’ils avaient quitté le portique de la demeure Takeniko, un profond silence régnait croissant dans l’automobile. Pas un mot, pas un geste, pas même un souffle se fit entendre.  

Le conducteur, encore tendu par son précédent courroux, essayait de se concentrer sur sa conduite, qui s’avérait plus rapide et plus violente qu’il ne l’aurait souhaité…  

Sa passagère le regardait fébrilement du coin de l’œil… un malaise certain mais non avouable la tenaillait… Elle le sentait contrarié.  

Il était contrarié… oui, sans aucun doute possible.  

Elle abaissa son regard sur ses genoux.  

Quelle puérilité, quelle lâcheté… elle s’en voulait profondément. Non pas de lui faire du mal à lui mais de se faire du mal à elle-même. Trop de mensonges, trop de foucades, telles qu’elle en venait à se trouver méprisante parfois... voir même injuste.  

Elle tourna la tête et regarda au dehors. Le paysage blanc défilait sous ses yeux pendant un moment jusqu’à ce qu’elle aperçoive son propre reflet dans la vitre et celui de Ryo, plus loin, plus trouble, presque intouchable… cet homme lui avait fait mal… terriblement mal. Incertaine de ses sentiments mais consciente de ses angoisses, elle l’aimait aussi profondément qu’elle lui en voulait… pour l’avoir abandonnée, foulée aux pieds, rabaissée.  

 

Mais cet homme, en parallèle de sa douleur lui avait offert le plus beau des cadeaux, la plus belle des récompenses... Et elle s’en tenait rigueur pour cela. Elle réprouvait son hypocrisie envers lui… Mais que pouvait-elle faire d’autre ? Continuer à lui mentir ? Tout lui avouer ? Ou bien jouer la carte de l’indifférence et laisser le temps agir, comme bon lui semblera ?  

 

«Elles ont tellement de volonté… songea Kaori en silence, tellement d’ardeur, tellement de force… mais elles grandissent tellement vite que tu passes à côté d’elles… sans savoir… »  

 

-As-tu déjà rencontré un certain Shin ?  

 

Elle sursauta. La voix ascétique et bourrue de son voisin venait la tirer de sa torpeur. Il avait le regard claustré droit devant lui et venait apparemment de lui demander quelque chose… de lui parler, mais absorbée par ses réflexions, elle ne s’en était pas du tout rendu compte…  

 

-P… pardon ? balbutia-t-elle, resserrant d’une main le col de sa veste.  

 

-Shin… tu l’as déjà rencontré, non ? Selon ton beau-père, c’était le meilleur ami de Liu…  

 

-Oui… Shin, bien sûr… souffla-t-elle, enfin soulagée de reprendre part à la réalité, il venait de temps en temps à la maison. Souvent pour affaire, quelquefois pour le plaisir. A côté de leur amitié respective, ils entretenaient un intérêt certain pour leur travail. C’était ce qui les liait… J’ai toujours trouvé ça particulier, d’ailleurs…  

 

-Etrange en effet.  

 

-Liu n’était pas un homme ordinaire, de toute façon… rajouta-t-elle, pensive, le regard toujours en fuite vers le dehors.  

 

Son interlocuteur lui jeta une œillade amusée.  

 

-Pour avoir épousé une femme telle que toi, il devait être particulier, c’est certain…  

 

S’il avait voulu en quelque sorte, détendre l’atmosphère et bien c’était raté. Les prunelles sombres de sa passagère vinrent se poser sur lui, réprobatrices et méprisantes.  

 

-Qu’est-ce que je dois entendre par là ? Que tu ne me voyais pas capable d’épouser quelqu’un ? Parce qu’apparemment, tu crois encore que je ne suis pas assez féminine ? Et bien non tu vois… depuis le début, tu t’es toujours planté, et moi comme une imbécile je t’écoutais et je te croyais…  

 

-Visiblement tu y crois toujours, à entendre ce que tu me reproches encore.  

 

Elle ouvrit la bouche mais ne trouva pas les mots adéquats à lui rétorquer. Il venait de marquer un point. Effectivement, elle y croyait toujours. Lui qui passait des journées et des nuits entières à le lui répéter, à la fin, elle fini par y croire vraiment et à s’y accrocher.  

Mais Liu lui avait toutefois prouvé le contraire. Elle était belle pour lui, avec lui… et c’était tout ce qui devait importer… oui, mais alors pourquoi diable, se sentait-elle frustrée ?  

 

-Pourquoi t’intéresses-tu à Shin, finalement ? fini-t-elle par demander, lasse de tout propos. Tu n’aurais tout de même pas des doutes sur lui ?  

 

-Mmhh… je ne sais pas. A t’entendre, tu as l’air de lui faire confiance.  

 

-Je ne suis pas une bonne référence en la matière Ryo, c’est toi le professionnel… alors pourquoi tu le soupçonnes ?  

 

-Dans le cas d’un homicide, je me dois de suspecter tout le monde, collègues, amis, famille… et même toi, déclara-t-il en se retournant vers la jeune femme, un sourire discret au coin des lèvres.  

 

Elle fronça les sourcils alors qu’une douleur lancinante longtemps enfouie refit surface et s’échappa de sa bouche.  

 

-J’ai déjà tué une fois, Ryo… je n’allais certes pas continuer avec mon propre époux… je me suis jurée de ne plus faire de mal à personne…  

 

-Physiquement, tu veux dire…  

 

Elle hoqueta.  

 

-Oui… physiquement, approuva-t-elle en fermant les yeux.  

 

Avait-elle comprit où il voulait en venir. A en juger par le ton de sa voix, Ryo en avait conclut que oui. Il soupira doucement. En effet, pour les douleurs morales, Kaori n’était pas sans reste ces derniers temps… et il en ressentait les conséquences, tous les jours, tout le temps.  

 

-Je préfère le soupçonner lui en premier, et non un autre, reprit-il pour changer de sujet, pour la simple et bonne raison qu’il fait le candidat idéal pour ce genre de meurtre…  

 

-Et pourquoi cela ? demanda son interlocutrice, incrédule.  

 

-Voyons, Kaori, c’est cliché. Le meilleur ami qui tombe amoureux de la ravissante épouse de l’autre… c’est courant, et fort probable !  

 

Un essaim de corbeaux vinrent virevolter jovialement au dessus de la tête de la jeune femme.  

 

-Qu’est-ce qu’il faut pas entendre… déclara-t-elle, dolente, le visage enfoui dans l’une de ses paumes.  

 

_____  

 

 

Quelques minutes plus tard,  

Tribunal «cour d’assise»,  

Bureau de Liu.  

 

-Les voilà… toutes les affaires classées qu’il a traitées depuis des années…  

 

Ryo attrapa la pile de document que lui tendait Kaori. Le travail allait enfin commencer, pour de bon cette fois-ci. Le meurtrier était peut-être là, son nom couché sur le papier. Là ou ailleurs… il soupçonnait Shin aussi, même si Kaori le croyait innocent. Cependant il n’avait aucune preuve tangible à part quelques impressions qu’il ressentait à son égard… mais pour le moment, il préféra laisser cette possibilité de côté, car elle était loin d’être plausible.  

 

La vérité reposait forcement là, entre ses mains… à quelque part à travers l’encre séchée de cet amas de documents.  

 

Ils restèrent là, assis de part et d’autre du grand bureau, à consulter méthodiquement chaque morceau de papier durant le reste de la journée.  

Kaori occupait le fauteuil en cuir fauve du défunt avocat… sans doute pour marquer son territoire, et rappeler à Ryo que cet endroit lui appartenait, à elle aussi, et qu’il n’était qu’agréé ici. Il ressentait la même chose dans sa demeure. Tout ce qui gisait en ces lieux-là était à elle, à sa famille et à personne d’autre.  

Depuis le début, Ryo n’était guère plus qu’un simple employé, un admis… non pas que ça l’énervait, non... ça le rendait plutôt mélancolique de la sentir aussi inaccessible.  

La petite sœur d’Hideyuki. Celle qu’il avait prise sous son aile, par promesse et par devoir… avait tracé une frontière si vaste…  

 

-Regarde ça, Ryo… déclara-t-elle en pointant son doigt sur l’en-tête d’une feuille de papier. Pour celle-ci… Liu n’a pas remporté le procès… et celle là, non plus, termina-t-elle en indiquant du menton un dossier replié sur le coin du bureau.  

 

-J’en ai une aussi… celle que j’ai date du 8 mars d’il y a deux ans…  

 

-Les miennes du 22 juin et 14 septembre de l’année dernière. A cette période, on été marié… mais je n’ai pas le souvenir qu’il m’en ait parlé.  

 

-Tu m’avais dit l’avoir trouvé soucieux, une fois, c’était à cette période ? Essai de te rappeler…  

 

La jeune femme réfléchit un instant…  

 

-Ca devait être un peu avant cet été là, tu as raison.  

 

Elle ouvrit le dossier daté du 22 juin et parcourut quelques pages avant d’arrêter sa lecture, elle fronça les sourcils avant de présenter son trouble à son interlocuteur.  

 

-J’avais pas vu ça… dit-elle, consterné.  

 

Ryo saisit la feuille de papier et poursuivit rapidement son contenu.  

 

-Tient… le présumé coupable est… décédé ?  

 

_____  

 

-Décédé ?!  

 

Le vieux Takeniko ne masqua pas son étonnement et se leva de son fauteuil, un cigare fumant entre deux doigts.  

 

Il était près de 22 heures et la demeure familiale baignait désormais dans un calme olympien… seuls les gens de maison s’afféraient encore à leur travaux respectifs, silencieusement.  

 

-Oui… à peine trois semaines après la conclusion de l’affaire, déclara Ryo, les bras nonchalamment croisés sur son torse puissant.  

 

-Cet individu est donc mort en prison ? demanda le vieil homme en expirant un épais brouillard de fumée par ses narines. Voilà qui est étrange… cela fait donc un suspect potentiel de moins… affaire réglée, alors pourquoi m’en parler, je ne comprends pas…  

 

Ryo regarda furtivement Kaori. Elle avait les traits tirés et paraissait absente de la conversation. Les yeux perdus sur les arabesques du grand tapis du bureau…  

 

-C’est étrange en effet, répondit Ryo. Et c’est à cause de cela que ça m’intéresse plus que tout le reste. S’il s’avère qu’il soit bel et bien mort, oui, probablement cela s’est passé en prison, puisqu’il a été condamné.  

 

Le vieil homme pencha légèrement la tête sur le côté.  

 

-Pourquoi en doutez vous ? C’est ce qu’il y a écrit et paraphé sur le dossier, non ?  

 

-Oui écrit, paraphé, mais peut-être aussi falsifié. Il faut que j’en aie le cœur net.  

 

-Vous ne faite donc pas confiance à la justice ? questionna Takeniko à demi étonné par la conclusion de son vis-à-vis.  

 

L’intéressé posa un regard froid sur celui-ci avant de répondre.  

 

-Je ne fais confiance à personne, même pas en moi-même. C’est pourquoi j’ai trouvé préférable de l’envoyer à l’un de mes coéquipiers. C’est une personne de confiance… elle va analyser tout ça et m’envoyer sa réponse d’ici sous peu…  

 

Kaori sursauta légèrement et tourna son regard vers lui. Il devait probablement parler de Saeko. Elle ne se rendit pas compte tout de suite que ça l’agaçait, quelque part…  

Alors comme ça, elle et lui gardaient contact, même dans ces circonstances, même ici, chez elle ? Bien sûr, comment pouvait-elle en douter… Saeko a toujours été la femme parfaite par excellence… belle, forte, courageuse… tandis qu’elle…  

 

-Très bien, décréta Takeniko. Alors d’ici là, allons nous reposer… Kaori ? Tu as l’air plus qu’éreinté…  

 

La jeune femme revint de ses songes subitement et inspira profondément.  

 

-Oui… je monte me coucher… acquiesça-t-elle en se levant de son siège suivit de près par Ryo qui prit congé à son tour.  

 

Une fois sorti du bureau, ils montèrent tous deux à l’étage, en silence. Arrivés devant la porte de la chambre de son hôte, elle jugea bon de lui souhaiter une bonne nuit de sommeil avant que celui-ci ne l’arrête, d’un geste de la main.  

 

-Kaori ?  

 

Il s’avança aussitôt qu’elle recula d’un pas…  

 

-Je sais que tu es fatiguée… mais ce soir, je passe la nuit avec toi…  

 

 


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