Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: leeloo

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 45 capitoli

Pubblicato: 04-03-04

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 343 reviews

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ActionDrame

 

Disclaimer: Les personnages d' "Elle est d'ailleurs" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (h ...

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   Fanfiction :: Elle est d'ailleurs

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 25-04-04 - Ultimo aggiornamento: 18-04-05

Commenti: Voilà le chapitre 12 ! J'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que j'ai eu à l'ecrire ! Gros gros gros bisous @ vous tous !!! et merci les filles pour vos reviews !!! Je compte sur vous pour me dire encore ce que vous en pensez !! Bonne lecture ! Oui oui Indya je poste !!! lolll

 


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Au même moment… appartement de CH.  

 

 

«Ryo,  

 

C’est après plusieurs jours et maintes réflexions que je t’envoi cette lettre… Je tenais à ce que tu saches que je vais bien, que tout ce passe bien pour moi, ici… »  

 

 

D’un visage blême et emplis d’un soudain espoir, Ryo repoussa son fauteuil et s’approcha de la fenêtre. Il contempla un instant le paysage avant de reposer ses yeux sur le papier qu’il tenait délicatement entre ses doigts… ce papier tant attendu qu’il avait enfin le bonheur de toucher. Il avait encore du mal à y croire, il reprit sa lecture à son commencement pour se rendre compte qu’il ne voyageait pas en plein rêve. Et non, il ne rêvait pas. C’était bien Kaori… Sa Kaori qui avait étendu son écriture fine sur le papier, lumineuse. Elle éclaira prodigieusement les sinistres pensées qui l’habitaient depuis près de deux mois… finalement. Il poursuivit, un sourire naissant au coin des lèvres… il était heureux quoi qu’il en soit…  

 

 

«Tu te demandes sûrement si je vis toujours au Japon. Pour répondre à ta question, et bien oui. J’ai une nouvelle vie, je suis heureuse et j’ai un nouveau travail. Un vrai travail. Je sais que tu seras content de l’apprendre, car c’est ce que tu as toujours désiré, pour moi. C’est ce qu’Hideyuki souhaitait également… J’espère que tu es passé lui déposer quelques fleurs pour moi et n’oubli pas à chaque fois de lui dire que je l’aime…»  

 

 

-Ne t’en fais pas pour ça… je pense autant à lui que toi…  

 

 

«Cependant… si je t’écris aujourd’hui ce n’est pas seulement pour te parler de la vie que je mène aujourd’hui. Je t’écris aussi pour… pour te demander pardon. Pas uniquement pour ce crime que j’ai commis mais pardonne moi pour tous les ennuis que je t’ai apporté pendant toutes ces années… »  

 

 

-Arf… murmura-t-il, Kaori… pourquoi t’excuses-tu ? Tu n’y étais pour rien dans toute cette histoire et les ennuis que tu m’as amenés ont au contraire, renforcés les sentiments que j’éprouve pour toi…  

 

 

«Mais en dépit du peu d’intérêt que tu manifestais pour moi, j’ai toujours mûrit l’espoir que tu me protégeais parce que tu tenais un petit peu à moi… Et pas seulement pour apaiser l’âme de mon frère à qui tu as promis jadis ma protection… »  

 

 

 

-Tu as tord… j’ai tellement souvent crains de te perdre … si tu savais…  

 

 

«Si je suis partie, Ryo. Ce n’est pas à cause de toi, ni à cause d’Iyumi, mais bien à cause de moi… Cette tragédie m’a bouleversé, après cela je n’étais plus moi-même, je ne me reconnaissais plus, j’avais perdu mon identité. Je ne l’ai pas ressentit tout de suite, c’est venu avec le temps… Et puis je dois aussi t’avouer que j’ai eu l’impression de te perdre peu à peu, même si tu m’as avoué que tu ne m’en tenais pas rigueur, je savais qu’après cela tu ne me regarderais plus comme avant. Comme la jeune femme pure et fragile que j’étais encore une heure avant ce drame. Je n’ai pas eu le courage d’affronter ta déception à mon égare, Ryo… voilà encore un mauvais point pour être ta partenaire, n’est-ce pas ? Donc j’ai préféré… m’effacer… J’espère que tu me comprendras… »  

 

 

-Je te comprends, Kaori. Je ne t’en veux pas, je ne t’en voudrai jamais…  

 

 

«Tu souhaitais que je parte, tu me l’as répété de nombreuses fois. Tu voulais m’éloigner de ton enfer où la vie est la mort s’effleurent mais moi j’étais bien, avec toi. C’était notre univers à tous les deux…»  

 

 

-Oui… un univers où l’on doit tuer pour pouvoir vivre, je ne voulais pas cela, pour toi…  

 

 

« Mais comme dans tout enfer, il y a forcement un paradis. Plusieurs petits fragments de bonheur passés avec toi ont formés mon jardin d’Eden au cours de ces huit années… Tu te souviens du soir ou Eriko avait rendez vous avec toi dans un grand restaurant de la ville ? Mais elle n’est pas venue et tu as rencontré une ravissante jeune femme… tu savais pertinemment que c’était moi, n’est-ce pas ?  

 

 

-Je m’en souviens comme si s’était hier… comment pourrai-je oublier ? songea-t-il, rêveur. Tu étais tellement belle, soupira-t-il, tu l’as toujours été, d’ailleurs…  

 

 

«Peu importe de toute façon puisque j’ai passé la soirée la plus merveilleuse de toute ma vie… Je sais que ce soir là, tu m’as trouvé belle et je me sentais bien…»  

 

 

Il esquissa un sourire.  

 

 

-Et moi j’étais fier de t’avoir à mon bras…  

 

 

«J’étais heureuse de te tenir le bras. A cet instant, tu étais tout à moi… jusqu’au moment où, sur le port nos chemins se sont séparés… l’enchantement avait disparut, comme le soleil laisse sa place aux étoiles. Pour la première fois… tu… tu as faillit m’embrasser…»  

 

 

-Oui… mais… mais je ne l’ai pas fait, cracha-t-il en appuyant son front contre la vitre glacée. Je suis le dernier des imbéciles…  

 

 

«Mais, tu ne l’as pas fais et mon cœur a pleuré à ce moment là… Mais n’avait-il pas l’habitude avec toi ? Tout cela n’a plus vraiment d’importance maintenant car ce soir là dans tes yeux, j’y ai vu de l’admiration… et cette admiration était pour moi.»  

 

 

-C’était bien plus que de l’admiration, Kaori… c’était de l’a… c’était de l’a…  

 

 

Il ferma les yeux, incapable de continuer ce qu’il souhaitait enfin avouer. Ce simple mot qui le guérirait peut-être de toutes ses douloureuses blessures… Ce mot qui lui aurait permis de la retenir… Il frappa la vitre de son poing et secoua la tête. Il respira profondément et reprit là où il s’était arrêté.  

 

 

«Tu me voyais souvent rire. Et pleurer quelque fois… Bien souvent lorsque je me trouvais face au miroir je me détestais. Et je te détestais également. La vie me dégoûtait parce que… parce que je t’aimais et toi tu me faisais la guerre… et moi, stupide j’attendais de toi un regard. Pas de paroles, non… les mots dans ces cas là ne servent à rien. J’attendais aussi que tu passes ta main dans mes cheveux comme tu le faisais quelques fois… A ces moments là je me sentais vivre.  

 

 

Il cessa une fois de plus sa lecture… un soupir lui échappa. Un rayon de soleil illuminait sa chevelure de jais, son visage était fermé, impassible. Il regardait dehors. Aucune émotion ne se peignait sur son visage. Il reposa les yeux sur la feuille et poursuivit.  

 

 

«Pourquoi est-ce que je te dis tout cela, aujourd’hui ? Sur un morceau de papier que tu vas certainement jeter, après ? Je ne sais pas… Les mots s’y sont glissés tout seul car j’écris avec mon cœur…  

J’espère en tout les cas qu’Iyumi se porte bien, je sais qu’elle m’a pardonné. Je n’explique pas comment je le sais, mais je l’ai sentit au plus profond de moi… »  

 

 

-Oui, elle ne t’en veut plus, c’est terminé… déclara-t-il, la mine sinistre. Arf…si seulement tu pouvais savoir qu’entre elle et moi, tout n’était que mensonge… Je t’ai fais du mal, une fois de plus, une fois de trop.  

 

 

«Je sais également que tu m’as menti... Qu’il n’avait rien de particulier entre vous deux. Ca aussi, je ne l’explique pas… mais je le sais… Tu vois, tu t’es fatigué pour rien, je suis partie pour une toute autre raison. C’est idiot mais je sourit en écrivant cela parce que je sais que tu ne changeras jamais, tu resteras toujours le même. Mais mon sourire s’efface aussitôt car je ne serais plus là pour le voir. Je garde avec moi mon amour pour toi et nos meilleurs souvenirs… Mais avant que j’aille plus loin, Ryo, fait moi une promesse… une promesse à moi seule… Je te demande de respecter ma nouvelle vie par conséquent ne me recherche pas. J’ai décidé de ne plus revenir… de ne plus te revoir… J’espère que tu me comprendras…Ne m’en veux pas une fois de plus, Ryo… »  

 

 

Il s’adossa contre la fenêtre et se laissa glisser à terre. Il froissa la lettre d’une seule main. C’était fini. C’était clair et définitif, elle ne reviendra plus jamais. Il serra d’avantage son poing avant de laisser tomber le papier sur le sol… Que faire de plus, maintenant ? C’était sa décision. Il se sentait mal. Qu’espérait-il de plus finalement ? Il espérait qu’elle revienne après tout ce qu’il lui avait fait ? Tout ce qu’il lui avait dit ? Il baissa la tête et crispa ses mâchoires. Elle l’aimait, ça il le savait, mais elle ne lui avait jamais avoué, jusqu’à aujourd’hui… Sur cette merveilleuse et maudite lettre qui lui annonçait son non-retour… Il ne voulait pas en lire d’avantage. Non, il ne voulait pas ! Car la fin de cette lettre s’annonçait comme la fin d’un rêve. Il ne voulait pas la voir s’envoler comme à son réveil. Il voulait que cette lettre ne se termine jamais. Il sentit un malaise poindre au fond de son cœur, au fond de son âme. Elle était toute sa vie, sa lumière dans les ténèbres. Il se sentait seul en enfer car son ange avait disparut. L’abandonnant dans le noir, elle avait rejoint le ciel...  

Il ne savait pas comment il allait faire pour admettre qu’elle ne revienne jamais… et pourtant, c’était bel et bien son vœu ? Elle lui avait demandé, il lui fallait accepter…Mais jamais il n’aurait pensé ne plus la revoir, jamais… comment pouvait-il se priver d’elle, pour toujours ???  

Son cœur se mit à battre lorsqu’il reprit le papier et le défroissa délicatement… Finir sa lecture c’était honorer Kaori, il lui devait bien cela, et même plus encore…  

 

 

«Je compte sur toi pour dire à tout le monde que je les aime, et que je ne les oublierai jamais… Je t’enverrai des nouvelles de moi régulièrement, pour que vous soyez rassurés…  

 

Merci pour tout ce que tu as fais pour moi, Ryo. Et pardonne moi encore…  

 

Je t’aime, Ryo… et je t’aimerai toujours… avec le ciel pour témoin.  

 

Kaori.»  

 

 

 


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