Capitolo 28 :: Chapitre 28

Pubblicato: 28-08-04 - Ultimo aggiornamento: 20-04-05

Commenti: Salut à tous et toutes^^ mes lecteurs(trices) à moi ! ALors, pour les nouvelles fraiches, et bien, depuis peu j'ai rencontré quelques problèmes d'ordre personnel ( merci à mes puces filles qui m'ont soutenu, kisuuu trèes fort;-)), ce qui fait que je ne serai plus aussi régulière dans mes mises à jour.. PLEEAAASE ! excusez mouah T__T ma moi pas avoir le choix, voilà ! Et puis de toute manière, nous approchons à grands pas de THE END donc... c'est pas trop grave... hein ??? Mais bon, vous inquiétez po je suis pas loin, je continu à corriger en silence une fin à la hauteur de vos espérences loll mais bon avant d'en arriver là... j'ai l'accouchement d'abord ! loll et puis cette affaire à régler... c po du tout cuit encore. Je serai encore dans vos pattes pendant un ptit moment tout compte fait^^ loll Sinon, remerciement à tout ceux et celles qui ont été découvrir la trad de ma Rosy (la nuit de l'aube). Vous avez bien dit qu'elle en valait la peine, hein ? loll^^ bon allez, ça suffit de discuter, c'est tard, je vais aller me coucher moi ! Bise à mes riviuveuses, filles à moi pour la plupars^^ : ma Clo^^, ma Sophie^^, ma Mopsime^^, ma Yosei^^, ma Luna^^, ma Sek^^, ma Joyce^^ et ma Indya^^ ! JE vous kiss très très très fort et merci à vous ! Bonne lecture^^ !

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-Mais lui répondre quoi ? se demanda-t-elle à haute voix en montant lentement les grands escaliers de marbre.  

Il était terriblement sérieux. Que lui valait cette nouvelle attitude ? Décidément, Ryo était devenu bien incompréhensible… et bien troublant ! C’était sans aucun doute la première fois que quelque chose lui tenait à cœur. Et une lettre de surcroît… ! Un morceau de papier envoyé il y avait bien longtemps, dont le contenu était depuis bien longtemps révolu…  

-Révolu… ?... pas tant que ça… redit-elle tout haut en pénétrant dans ses appartements avant de se faufiler silencieusement dans la salle de bain. Là, elle se déshabilla complètement et enfila un peignoir éponge.  

Il croyait sans doute lui faire rappeler son engagement, les sentiments qu’elle lui avait dévoilé sur cette dernière… mais… entre temps, Liu était apparut, comme une corde à son arc. Non pas que les émotions qu’elle ressentait pour Ryo aient changés, pas du tout… simplement elle était ici chez elle avec sa famille, avec les gens qu’elle aimait et elle ne voulait pas gâcher tout ça du jour au lendemain…  

Après s’être aspergée le visage d’eau fraîche, elle essuya délicatement les fines gouttes qui scintillaient sur sa peau et retourna dans sa chambre. D’un geste délicat, elle se fondit dans les draps soyeux de son lit, son refuge, sa cage dorée qui la protégeait de tout… des éventuels problèmes rencontrés dernièrement et surtout, du feu ardent qu’elle avait lu dans les yeux de Ryo, avant qu’elle ne s’échappe du salon.  

C’était devenu difficile de rester auprès de lui, dans la même pièce, si proche. Cette proximité l’électrisait plus qu’elle ne voulait l’admettre. Il était si distant, autrefois. Pourtant maintenant, à chaque fois que leurs regards se croisaient, elle sentait une onde de chaleur la parcourir jusqu’au plus profond de son être. Une sensation étrange, à la fois agréable et angoissante…  

Désormais, elle devait se rendre à l’évidence…  

Elle était toujours aussi amoureuse de lui… oui… toujours autant et même plus encore.  

-Non ! cria-t-elle en agrippant l’oreiller fermement entre ses doigts, ce n’est pas bien… ce n’est pas juste !  

Elle ferma les yeux et s’efforça de repenser à Liu et tous les moments de bonheur qu’ils avaient partagés ensemble… mais le visage du bel ange blond laissait sa place à celui de l’oiseau de nuit. Ses souvenirs de lumière devinrent pénombre… pour laisser leur place au doute qui venait de l’envahir instantanément.  

-Oh… Ryo, pourquoi rendre les choses plus difficiles qu’elles ne le sont… ? Pourquoi es-tu revenu ?  

Elle fourra sa tête sous ses couvertures.  

Sentir ressurgir tous ses sentiments refoulés était difficile à admettre. Pourquoi lui a-t-il fallut près de deux ans pour tenter de l’oublier et simplement deux jours pour que tout ceci refasse surface ?  

Pourquoi avait-il prit autant à cœur une lettre si «sentimentale» ? Elle concéda qu’il avait du tomber sur la tête ! Elle pensait fort bien qu’il l’avait jeté à la poubelle ou tout simplement brûlé lentement avec son briquet, se moquant complètement de sa lecture ! Et bien non…  

Cette maudite lettre se serait-elle retournée contre elle ?  

Elle râla dans sa barbe, maudissant ce qui était en train de ce passer contre ses états d’âme, écoutant son cœur plutôt que ses bonnes résolutions, comme si celui-ci avait prit les commandes de son être. Elle était complètement perdue et ne savait plus ce qu’elle devait croire, ressentir…  

Elle inspira fortement et posa le revers de sa main sur son front…  

Elle appréhenda ce moment qui allait sans aucun doute arriver plus vite que prévu, le moment ou il reviendra sur cette lettre. Elle se promit d’essayer d’éviter cet instant fatidique ou elle devra lui répondre… lui répondre sincèrement, cette fois-ci… car c’est ce qu’il souhaitait. Et il ne lâchera pas le morceau sans qu’il ait entendu ce qu’il avait envie d’entendre.  

_____  

En la regardant s’éloigner, Ryo pu sentir son corps protester. Son corps qui se supportait plus la torture infligée par la décision presque définitive de n’être que des étrangers l’un pour l’autre, à présent…  

Il n’avait pas bougé du salon. Il restait assit en silence, faisant parti intégrant du décor. Il ne prêtait même pas attention à la gouvernante qui était encore dans la pièce en train d’exercer ses tâches avec les deux fillettes. Il détourna enfin son regard vers celle-ci lorsqu’elle appela une autre employée afin qu’elle l’aide à monter les deux enfants à l’étage… il fallait dire qu’elle n’était plus toute jeune et des bras plus vigoureux n’étaient pas trop en demander pour ses frêles épaules.  

Alors qu’il contemplait ce manège, il retourna à ses pensées...  

Il se promit que la prochaine fois, Kaori lui en dirait plus sur ce qu’elle ressentait réellement. Même si au fond de lui il savait pertinemment que sa timidité maladive allait probablement mettre un frein à ses révélations… mais il voulait essayer tout de même. Peut-être qu’après avoir entendu de sa bouche, même si c’était faux, qu’elle ne l’aimait plus, une fois toute l’affaire classée, il se résignerait à rentrer à Shinjuku et la laisser vivre pleinement sa nouvelle vie. Mais il n’en fera rien avant ça. Il attendra le temps qu’il faudra pour qu’elle lui dévoile enfin le fond de ses pensées…  

-Ne prêtez pas attention aux paroles d’une femme enceinte…  

La voix de la vieille dame le ramena à la réalité. Il posa son regard sur elle, intrigué par cette remarque soudaine.  

Et c’est avec un sourire franc qu’elle rajouta :  

-Quand une femme porte la vie, elle ne se rend pas compte du poids des mots qu’elle prononce… Si madame Takeniko vous paraît froide et assez distante, comprenez là… car la comprendre c’est la respecter. Et ne pesez en aucun cas les animosités qu’elle peut vous porter, quand elle sera de nouveau dans son état normal, vous verrez, tout sera oublié…  

Ryo lui sourit, respectant les conseils qu’elle venait de lui soumettre. La vieille dame devait visiblement beaucoup l’aimer…  

Mais au fond... qui ne l’aimait pas ? Kaori aimait tellement la vie que celle-ci lui rendait cet amour au centuple rien que par le respect que lui vouaient les personnes qu’elle rencontrait. Elle était comme une pierre précieuse sans aucun crapaud, elle capturait la lumière pour la renvoyer sur la vie des gens, plus brillante encore qu’à l’accoutumer. C’était un ange échappé du paradis. Elle volerait au bonheur du tout à chacun, si elle le pouvait…  

Kaori…c’était son étoile. Sa seule étoile dans la nuit…  

-Je vous remercie, déclara-t-il, respectueusement avant de se lever et partir en direction de la sortie.  

La gouvernante le regarda se fondre dans le couloir pour disparaître au loin, dans la pénombre ambiante de la maison.  

_____  

Trois jours passèrent avant que Ryo reçoive le courrier attendu par Saeko. Une fois celui-ci en main, il s’empressa d’en apporter son contenu au maître de maison.  

-J’ai enfin reçu ce que j’attendais, s’exclama-t-il en décachetant expressément la lettre, avant de plonger ses doigts à l’intérieur de celle-ci.  

Takeniko s’intrigua. Il descendit ses lunettes cerclées sur son nez et attrapa la carte plastifiée que son interlocuteur lui tendait. Il la parcourut rapidement et lui demanda, interrogateur :  

-C’est une carte d’inspecteur de police ?  

-Exactement. J’ai besoin de ceci pour votre enquête, sans ça, je ne pourrais pas fouiller dans les archives de la police.  

-C’est parfait, monsieur Saeba. Je suis heureux de constater que cette affaire va enfin voir la lumière du jour…  

Ryo sourit et fourra la carte dans la poche de pantalon avant de croiser les bras.  

-Bien entendu, continua Takeniko, mon chauffeur est à votre entière disposition tout le temps que durera cette enquête… vous faudrait-il autre chose ?  

-Pardon ! s’interposa Ryo, l’index en l’air. Sans vouloir vous commander, j’aimerais disposer d’un véhicule particulier…  

Devant le regard semi interrogateur de son vis-à vis, il s’empressa d’ajouter :  

-Sachez que je vous suis extrêmement reconnaissant de me laisser disposer de votre chauffeur mais cela risque fort d’interférer dans votre enquête si je me déplace accompagné. Vous comprenez ?  

-Bien sûr, déclara le vieil homme au bout d’un moment avec une moue affirmative.  

-Et… continua Ryo, non loin d’être exigeant, j’aimerai disposer de la même voiture que votre fils au moment de l’accident…  

Takeniko lui lança un regard dur.  

-Pourquoi cela ?  

-Parce que chaque véhicule fonctionne différemment les uns des autres, selon les marques. Tenue de route, vitesse, freinage… à mon avis, tout ceci vous paraît peut-être vague et complètement inutile mais j’ai mes propres raisons professionnelles.  

Le vieil homme le dévisagea quelques minutes avant de plonger sa main droite dans son étui à cigare et d’en glisser un entre ses dents. Il gratta une allumette qui s’enflamma au bout de plusieurs tentatives et inhala la fumée âpre de son havane.  

-Je vous fais entièrement confiance, monsieur Saeba, déclara-t-il en secoua l’allumette jusqu’à son extinction. Vous aurez la même voiture que Liu, et ce dans les plus brefs délais.  

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