Capitolo 18 :: chapitre 18

Pubblicato: 11-06-04 - Ultimo aggiornamento: 19-04-05

Commenti: Kikooo @ tous et toutes^^. Voilà le chap 18 tant attendu par les plus curieux (ses) (aya^^ loll) Bon... ce chapitre part dans la continuité de mon délire sur Mai ! En plus j'étais malade quand je l'ai écris celui là^^... ce que vous allez lire c'est le double effet dolirhume. Merci à mes revieweuses Mopsime, Aya, Calamity, Ginie et ma fermière Kairi^^. Je vous adore les filles, je vous kiss ! Et à mon reviewer Keitaro ! Gros kisu à toi aussi ! Merci à tous pour vos voeux d'anniversaire !^^ smack Ce chapitre,je le dédie à une amie à moi qui vient de mettre au monde le 6 juin (loll elle a po fait expré), le petit Sylvain ! J'embrasse très fort la maman, ma Rebecca et son ti bout, et je félicite le papa qui l'a soutenu jusqu'au bout car elle a énormement souffert..

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-Monsieur Saeba ? Vous venez avec moi chez le traiteur ? Ensuite nous irons au marché…………………… Monsieur Saeba ? Pouvez vous passer à la pharmacie pour prendre mes anticoagulants ?........................................................................................ Monsieur Saeba, laissez moi m’occuper de vous…. Gaaaaaa……. Monsieur Saeba, s’il vous plait……………………………….. Monsieur Saeba, rejoignez moi dans ma chambre… gaaaaa…. Monsieur Saeba ?....... Monsieur Saeba……… Monsieur Saeba !............................................... Monsieur Saeba !!!!!!!!  

-NAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  

Ryo se réveilla en hurlant, les mains agrippées à sa chevelure sombre. Il était en sueur. Il regarda autour de lui. Il avait l’impression de voir des milliers de Mai… une Mai en tailleur… une Mai en robe… une Mai en pantalon… une Mai en justaucorps (Seigneur…)… une Mai en bikini (censuré)…  

Il se rallongea et ferma les yeux afin d’effacer les visions effroyables qui dansaient devant ses yeux. Cela faisait un mois maintenant qu’elle et sa fille habitaient chez lui. Cette femme lui menait la vie dure…il se demandait dans combien de temps ce cauchemar allait prendre fin…  

Il se rappela le matin ou le poissonnier l’avait considéré comme le futur mari de celle-ci. Il avait faillit s’étrangler et manqua de lâcher le hareng fraîchement pêché sur la chaussée. En effet, la jeune femme s’était amusée à raconter à tout le quartier qu’elle et Ryo allaient se marier, dans un futur proche.  

Ce matin là, pour la première fois de sa vie, Ryo voulut mettre fin à ses jours. Mais comme d’habitude, Mai n’était pas très loin de lui et l’avait empêché de se jeter par le toit d’un immeuble…  

Un autre matin, il surprit un voleur en pleine action dans un supermarché… Arme en main, démarche féline, il le poursuivit jusqu’à sa tanière, quand soudain :  

-Ryounet ????  

L’intéressé se retourna vers l’arrivante… Quand il l’aperçut, son humeur devint massacrante… il fuma intérieurement et laissa libre court à sa colère :  

-Arrgghh… mais c’est pas vraiiiii !!! Mais lâchez moiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!  

-Mais… commença-t-elle, Ryounet… je…  

-Arrêtez de m’appeler comme çaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!! hurla-t-il en sautillant sur place. Dégagez d’iciiiii !!!  

-Mais… mais votre déjeuner va refroidir… si vous voulez je peux…  

Elle s’arrêta net lorsque que Ryo, affligé, posa un genou à terre. Après cette intervention inopportune, son voleur en avait profité pour prendre la fuite… Ryo était las…  

Plus tard, elle l’entraîna (où plutôt le traîna) dans toutes les boutiques de la ville. La jeune femme souriait en lui tenant le bras. Ryo était très mal à l’aise… tous les regards féminins se posaient sur eux. Certaines se retournaient à leur passage et pouffaient dans leur paume. D’autres lâchaient des sarcasmes du genre :  

-Ohhhh, l’étalon s’est trouvé un éléphant !  

-Eh, Ryo ! C’est pour quand le mariage ? Tu m’invites, hein ? Dis ? eh eh eh…  

A ces moments là… il eut envie de pleurer. Mai quant à elle, s’en moquait éperdument… elle était tout simplement heureuse d’être là avec lui. Elle continuait à lui sourire comme si rien n’existait autour d’eux…  

Il souffla et fourra sa tête dans son oreiller, essayant d’oublier ce qui s’était passé après… mais non, cet épisode effroyable restera gravé dans sa mémoire… pour jamais !!!  

Après les moqueries incessantes de toutes les femmes du quartier, ils s’arrêtèrent dans le premier magasin… et la c’était pire que tout. Mai le fit asseoir sur un tabouret. Elle attrapa mille et une tenues, se fourra dans la cabine d’essayage et commença son défilé…  

Pretty woman, walking down the street  

Pretty woman, the kind I'd like to meet,  

Pretty woman, I don't believe you it must be true,  

No one could look as good as you...  

(STOOOOOOP !!! Nous ne sommes pas en compagnie de la sublime Julia Roberts là... C’est juste Mai ! Mai tout court ! Environ 120 kilos les séparent ! Alors pas de comparaisons SVP ! On stop cette musique !)  

Les tenues étaient sublimes, certes, le problème n’était pas là. Le problème c’était la femme qui les seyait… tout était trop serré…  

(vous avez droit à une minute de silence…)  

(…pour vous laisser le temps d’imaginer…)  

Tout à coup, la vue de Ryo se troubla... victime d’une hallucination il s’imagina dans une boucherie en face d’un rosbif géant en train de faire un défilé de mode…  

Il sus à grosse goutte. Il tâta à ses côtés sans trop savoir ce qu’il recherchait quand il attrapa enfin un ravissant sweet-shirt accroché près de lui et s’épongea le visage avec…Tous ses membres tremblaient… il leva les yeux au ciel et entama une prière. Il invoqua tous les Dieux de la mythologie pour que cela cesse… mais quelques secondes plus tard… n’y tenant plus, il prit ses jambes à son cou et partit en hurlant.  

Dans son lit, il se retourna sur le côté. Il en frissonnait encore…Cette femme allait le rendre complètement dingue.  

Châtiment divin ! Oui c’était ça ! Il savait maintenant que c’était le châtiment que lui infligeait le ciel pour avoir fait du mal à la femme qu’il aime. Tout se retournait contre lui depuis ce jour. Rien n’allait plus dans son travail, rien n’allait plus dans sa vie. Ses longues soirées noyées dans la pénombre des bars de la ville avaient prit une teinte plus noire encore…l’alcool ne le saoulait plus. Les femmes qu’il côtoyait presque toutes les nuits étaient devenues fades et sans intérêt et de plus, elles se moquaient de lui, maintenant. Même les fleurs qu’il avait l’habitude de respirer en passant dans le parc n’avaient plus la même odeur. Il avait l’impression que cette année, les cerisiers ne fleuriraient pas… qu’ils ne fleuriraient plus jamais… en tout cas plus pour lui.  

Après quelques minutes d’exaspération, il se décida enfin à se lever… En entrant au salon, il consulta le billet posé sur la table basse. C’était un mot de Mai, le prévenant qu’elle était partie chez le traiteur et qu’elle n’en avait pas pour longtemps. Misaki quant à elle, était à l’école. Profitant de l’absence de la jeune femme, Ryo sourit bêtement et se para pour sortir. Une fois dehors, ses pas le conduisirent au cat’s eye.  

-Salut tout le monde… déclara-t-il bougon.  

Miki et Falcon lui répondirent en écho avant de vaquer à leur tâche journalière. Ryo s’accouda au comptoir près de Mick et Saeko.  

-Tient, ça à pas l’air d’aller, toi, constata Mick avant de reposer ses lèvres sur son verre de whisky. Encore une belle qui t'a remit les idées aux clairs ?  

Ryo ne répondit pas. Il posa son regard glacial sur Saeko qui ricanait déjà derrière sa main… celle-ci s’arrêta net, se racla la gorge avant croiser les bras et de lever les yeux au ciel. Il valait mieux pour elle qu’elle cesse de rire... finalement elle reposa son regard sur Ryo. Il contemplait Falcon à l’ouvrage sans trop prêter attention à ce qu’il faisait. Il avait l’air soucieux. Elle savait parfaitement pourquoi, et à cause de qui. Elle soupira et s’en voulu quelque peu de lui avoir confié cette affaire… mais il lui fallait un travail pour continuer à vivre. Pas seulement pour l’argent mais aussi pour le moral… Ryo se laissait aller, il n’avait plus goût à rien. Même son travail ne l’intéressait plus. Mai, aussi imposante soit-elle apporterait un peu de jovialité dans sa sombre vie (et quelle jovialité !!!). Mais il ne fallait pas se fier aux apparences, même si elle ne le démontrait pas du tout, la jeune femme avait beaucoup souffert, la vie ne l’avait pas épargné. C’était une femme seule et triste dont le passé était un terrible fardeau. Heureusement qu’il lui restait son métier et sa fille à chérir. Ryo ne savait pas le quart de toute son histoire…  

Certes, cette femme lui mènait la vie dure, Saeko le savait, mais il lui sembla bon pour Ryo de se confronter à son double féminin. Elle espérait qu’une fois devant son miroir, il constaterait enfin qu’il n’était pas facile à vivre, parfois… elle espérait aussi qu’il réussisse à chasser les défauts qui lui avaient fait perdre son étincelle de vie… sa lumière… sa Kaori…  

-Dis Mick… demanda-t-il soudain.  

-Mouais ?  

-J’ai un super job pour toi.  

-Ah bon ? Quel genre de boulot ?  

-Une femme.  

Mick parut soudain plus intéressé et se tourna face à Ryo.  

-Comment est-elle ?! demanda-t-il, la bave au bord des lèvres.  

Avec le sourire, Ryo sortit la photo de Mai, qu’il avait prit soin d’apporter. Saeko sourit à son tour. Sa venue ici et sa rencontre avec Mick étaient donc préméditées. Il voulait se débarrasser de Mai, une bonne fois pour toute en la confiant à Mick. Et bien sûr, celui-ci se pressa d’accepter après avoir contemplé la jeune femme sur le papier glacé. Ryo se frotta les mains en signe de joie, mais soudain, Mick se campa devant lui, l’air sévère.  

-Qu’est-ce qui cloche ? fit-il, sceptique.  

-Hein ?  

-Mouais… que tu me confies une femme aussi belle, c’est qu’il y a anguille sous roche ! Qu’est-ce que tu me caches ?  

Saeko ne put se retenir de rire. Ryo se retourna vers elle une fois de plus et elle s’arrêta net comme si quelque chose l’avait brûlé.  

-Mais je ne te cache rien ! Tu me connais ! déclara-t-il une fois retourné sur son ami. Je t’ai emmené cette photo, ce n’est pas suffisant ? Et attends ! Elle est encore mieux en vrai ! Paroles ! dit-il avec une main sur son cœur.  

-Justement ! s’exclama Mick en se levant de sa chaise. Pourquoi tu ne te la gardes pas pour toi ? Si elle est si jolie, je ne vois pas pourquoi tu essayes de me la refiler !  

-Mais c’est que… tu comprends… en ce moment je suis pas trop bien… j’ai besoin de prendre des vacances… j’emmène Saeko avec moi, dit-il en passant un bras sur l’épaule de l’intéressée. Nous partons tous les deux sur une île déserte… histoire de tirer quelques coups et me refaire une santé !  

BAAAAMMMMMMMMM  

La tête enfoncée sur le comptoir, Saeko planta le petit palmier qui servait de décoration à sa boisson dans les cheveux de Ryo.  

-Tient, voilà pour ton île déserte.  

Puis pour finir, elle s’empara une carafe d’eau posée non loin d’elle et versa son contenu sur la tête de sa victime.  

-Et voilà pour faire trempette… on s’y croirait, n’est-ce pas ? demanda-t-elle à Mick en se frottant les mains.  

-Pas tout à fait ! dit-il, le doigt en l’air. Il manque le sable…  

Ravi de pouvoir taquiner le nettoyeur à son tour, Mick attrapa le sucrier et le déversa sur la tête de celui-ci.  

-Mais qu’est ce qui ce passe ici ? Monsieur ? Puis-je savoir ce que vous faites à mon Ryounet ?  

Mick se retourna vers la porte d’entrée qui venait de s’ouvrir sur une grosse femme. Il grimaça.  

-Ryounet ? répéta-t-il, étonné.  

Ryo se redressa d’un bon, comme par magie. Il fit face à Mai avant de s’exclamer, l’air désintéressé :  

-Je vous demande pardon ? Je ne pense pas que nous…  

-Bonjour MAI !!! l’interrompit Saeko en s’approchant de la nouvelle arrivante. Je suis ravie de faire votre connaissance, Ryo m’a si souvent parlé de vous !  

-Chhhhh… Saeeeekooo… baragouina Ryo entre ses dents. Tais toi… tais toiiii…  

-Allez, Ryounet, on rentre à la maison… vous avez les cheveux tout collants ! Regardez ça ! constata-t-elle en tapotant sa chevelure avec ses doigts… le masque aux œufs et au citron que je vous ai fait avant hier ne sert à rien dans ses cas là !  

Saeko rit de bon cœur et ne put s’empêcher d’imaginer la scène. Ryo servant de cobaye à Mai pour tous les nouveaux produits de beauté en vogue. Que pouvait-il faire d’autre ? Refuser ? Non, impossible. Il était obligé d’accepter les dernières volontés de la jeune femme, en contrepartie elle lui débourserait un salaire plus que conséquent… donc Ryo n’avait pas le choix…  

Mick quant à lui, était partagé entre deux sentiments… d’un côté il voulait rire et de l’autre il voulait étrangler Ryo… finalement, il opta pour les deux…  

-Ah ah ah ah ah ah… rit-il, nerveusement, eh eh eh... huuum… RYOOO !!! JE VAIS TE TUER !!!!!!!!!!  

Il fonça direct sur sa proie. Les mains en avant pour l’étrangler. Ryo écarquilla les yeux et s’échappa du café en courrant…  

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