Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 18-04-04 - Ultimo aggiornamento: 18-04-05

Commenti: Kikoooo @ tous !!! ;-) Voilà donc le chapitre 11. Je le poste plus tôt que prévu, c'est bien paske c'est vous ;-) eh eh... bah Sophie, il va falloir attendre encore un ti peu pour Kaori ! Patience loll chaque chose en son temps ! En attendant merci pour ta review et celle de zebda ! ;-) bisous bisous Bonne lecture @ vous tous !

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Le lendemain…  

Café Cat’s eye  

11h00  

-Tient salut, Ryo !  

-Salut Miki, répondit celui-ci visiblement de mauvais poil.  

Il s’assit au bar et commanda un café bien fort.  

-Falcon n’est pas là ?  

-Non, il est partit faire une course, il ne devrait pas tarder. Par contre, tu as de la chance, dit-elle en ricanant quelque peu, Mick vient juste de partir.  

-Pourquoi tu dis ça ? demanda-t-il, incrédule.  

-Parce qu’il n’a toujours pas avalé la pilule au sujet de Kaori…  

«Personne ne l’a avalé d’ailleurs…» rajouta-t-elle en elle-même avant de continuer :  

-Il m’a dit que s’il te voyait, il te ferait regretter ce que tu lui a fais… ce sont ces propres mots là.  

-Arf… Mick parle beaucoup… tu le connais, non ? Et puis, s'il m’en voulait autant, il serait déjà venu me voir chez moi… conclut-il avant de porter la tasse de café à ses lèvres.  

-Je veux bien, mais il prétend que cela lui fait trop mal de revenir sur le lieu ou a vécue Kaori…  

Ryo esquissa un sourire narquois.  

-Il exagère, comme toujours… il a oublié de t’avouer qu’il a la trouille de m’approcher sur mon territoire.  

Miki pouffa avant d’ajouter :  

-Je ne savais pas comment te le dire, mais j’ai pensé la même chose. Seulement, il ne l’avouera jamais, fierté oblige !  

-Mouais… sinon, tu n’aurais pas vu Saeko ? demanda-t-il en changeant de sujet.  

-Non, pas ce matin. Pourquoi ? Elle doit venir ?  

-Oui, on a rendez vous ici avant d’aller au musée… pour travailler une fois de plus et me ruiner la santé… grogna-t-il, blasé.  

-Ah là c’est toi qui exagère, Ryo ! s’exclama-t-elle en lui tapant amicalement sur l’épaule. Tient, là voilà, justement ! constata-t-elle en regardant Saeko franchir l’entrée du café.  

-Salut vous deux ! s’exclama l’intéressée avec un clin d’œil avant de s’accouder au comptoir.  

Ses deux interlocuteurs la saluèrent en écho.  

Préférant les laisser seuls pour parler tranquillement de leur travail, Miki préféra s’éclipser vers les cuisines après avoir servi un thé bien chaud à la nouvelle arrivante.  

-Alors, tu as finalement réussi à entrer, hier soir ? demanda Saeko en se tournant hâtivement vers Ryo.  

-Oui, sans problème.  

-Très bien, alors qu’as-tu découvert ?  

-La trace au sol… c’est bel et bien une marque d’usure faite par le frottement une porte sur le plancher… une porte dérobée pour être plus précis, la porte même d’une pièce cachée derrière les étagères de la bibliothèque…  

-Bien bien… et qu’as-tu trouvé à l’intérieur ??? l’interrogea-t-elle, impatiente.  

-Eh eh… ricana-t-il avec sa tête de taré…rien…  

-Rien ? Que… comment ça rien ??? s’énerva Saeko. Qu’est-ce que ta foutu encore au lieu d’enquêter ?! s’écria-t-elle en le pointant du doigt.  

-Mais… mais laisse moi t’expliquer au lieu de t’énerver ! Je ne l’ai pas découverte tout seul figure toi ! C’est quelqu’un qui en ai sortit pendant que j’éclairais les étagères à la recherche d’indice…non mais pour qui tu me prends, franchement, qu’est-ce que tu veux que je fasse de mal dans une pièce où je voyais pratiquement rien ! De plus, les momies ne sont que des hommes ! (ehhh ouais… il est tellement affamé qu’il va même jusque là….lolll)  

Saeko fronça les sourcils…  

-Quelqu’un ? demanda-t-elle, surprise. Je me demande qui ça peut bien être…  

-Bah, notre voleur probablement ! A moins qu’on se trompe complètement et que cette pièce est tout simplement un coffre fort dans lequel il n’y a rien de particulier à découvrir. Tient ! C’est peut-être celui de Katsuragi !  

-Oui… peut-être, déclara-t-elle, songeuse.  

-D’ailleurs…à propos de lui, il ne s’est pas absenté quelques minutes par hasard ?  

-Oui, il s’est absenté… pas longtemps mais il est bien parti cinq bonnes minutes…  

Ryo fut désagréablement surprit par le comportement de la jeune femme et répliqua :  

-Arf Saeko ! Pourquoi ne l’as-tu pas suivit ?  

-Je n’allais tout de même pas l’accompagner aux toilettes, Ryo !  

-Et comment sais-tu qu’il s’y rendait ?  

-C’est ce qu’il m’a dit pour s’excuser… et puis en parlant de ça…pourquoi toi, tu n’as pas suivit le quelqu’un en question ?  

-C’est ce que j’ai voulu faire, mais une fois arrivé à la porte de la bibliothèque, il s’était déjà volatilisé…  

-Tsss… souffla Saeko, déprimée. De toute manière, nous ne savons pas si c’est bien notre voleur… je pense que oui tout de même car si c’était juste un employé de maison ou bien Katsuragi, ils auraient prit la peine d’allumer la lumière… pourquoi se cacher dans le noir, sinon ? Arf… j’en ai marre de toutes ces questions… grogna-t-elle avant de regarder son interlocuteur. Et ensuite, tu es retourné voir la pièce cachée ?  

-Euh… non, non…  

Saeko eu du mal à comprendre… elle secoua la tête et demanda :  

-Non, quoi ? Qu’est-ce que tu as fais, alors ?  

Ryo détourna la tête vivement et contempla son café devenu froid… Saeko s’intrigua… elle s’attendait à tout avec lui.  

-Euh… j’ai sauté dans un arbre.  

Et là, c’était encore pire que tout. Saeko ferma les yeux, croisa les bras sur sa poitrine et tapa violement du pied. Sa tension montait de seconde en seconde… elle tenta néanmoins de se calmer et attendre ses explications avant de le frapper…  

-Tu… tu as sauté dans un arbre… bon… je n’ai pas vu l’ombre d’un arbre dans toute la maison… si ce n’est dans le jardin… donc je suppose que tu as atterrit dans celui-ci… Et je peux savoir pourquoi, s’il te plait ? Tu voulais faire une petite ballade nocturne en pleine nature, subitement ?  

Ryo ne savait pas trop quoi répondre… il fondit sur sa chaise et remonta le col de sa veste sur son cou pour se protéger de la foudre évidente qu’il allait provoquer chez elle. Il lui dit alors la vérité. Il lui raconta ce qu’il avait fait après, entre la disparition de la silhouette et le saut dans l’arbre. On pouvait percevoir et surtout ressentir la colère de son interlocutrice qui croissait au fur et à mesure de sa narration. Par conséquent, elle fut rapidement au bord de l’apoplexie.  

-Cette fois-ci, je vais te pulvériser, Ryo !!!!!  

Elle arracha une pauvre chaise solidement fixée près du bar et l’écrasa rageusement sur lui avant de lui balancer un violent coup de pied en pleine tête qui le fit décoller et le plaqua étroitement contre le mur d’en face.  

-Tu peux dire que tu l’as bien cherché, cette fois-ci !!! ragea-t-elle. Non mais tu te fous de moi ou quoi ?! Tu veux absolument que cette affaire soit réglée et tu préfères aller visiter la chambre de Kimi ! Et fouiller dans ses sous vêtement de surcroît !!! Franchement, tu es pitoyable ! Tu ne changeras donc jamais ?!  

-Aghargah… cracha Ryo en guise de réponse.  

(Effectivement… après avoir fouiller et voler (bien entendu !) quelques affaires intimes de la jeune fille, Ryo entendit du bruit qui s’approchait dangereusement vers la chambre… ayant nulle part où se cacher il s’était jeté par la fenêtre et il atterrit dans un arbre en face ce celle-ci.)  

Interpellée par le bruit violent qui s’était produit dans le café, Miki fit son apparition. Elle aperçut Ryo contre le mur, Saeko à proximité en train de lui hurler dessus pendant que Falcon s’en revenait de sa course. Il constata les dégâts et accusa Ryo du désastre. Malgré les protestations de celui-ci, Falcon l’attrapa sans ménagement, ouvrit la porte et le jeta dehors comme un sac de linge sale. Un réverbère l’acheva dans sa chute… Après cela Falcon se frotta les mains et ne répondit pas aux contestations de sa femme qui voulait prendre sa défense. Il ne connaissait pas le motif de la dispute mais de toute façon, pour lui s’était toujours Ryo le fautif. Même en ne faisant rien, sa manière d’énerver le monde avec ses actions d’obsédé notoire le rendait coupable de tout. Dans chaque histoire, dans chaque dispute, il en était forcement pour quelque chose...  

Après cet épisode, Saeko présenta ses excuses au couple pour ce petit incident et partit à son travail sans prêter attention à Ryo qui gisait sur le trottoir. (loll bien fait pour lui)  

_____  

Quelques heures plus tard…  

Après avoir rangé et réparé quelque peu les dégâts occasionnés dans le café, Ryo rentra chez lui bien mal en point pour soigner quelques plaies avant d’aller travailler…  

Peu après, Eriko fit son entrée au café. Elle venait fréquemment voir Miki et Falcon depuis le départ prématuré de Kaori. Elle avait perdu sa meilleure amie, sa confidente. Elle n’en voulait pas à Ryo pour ça, non. Même si c’était en grande partie de sa faute. Elle se disait que c’était le destin qui en avait voulu ainsi. Elle songea à Kaori. Peu importe où elle se trouvait, ce qu’elle faisait, le plus important c’est qu’elle se portait bien. Elle n’espérait rien d’autre que ça pour son amie. Elle repensa à l’une de leurs dernières discutions, la plus douloureuse qu’elle avait entendu de la bouche de Kaori, il n’y avait pas trois mois de cela…  

-Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu restes avec lui, il ne te traite pas du tout comme sa coéquipière ! Il se sert de toi. Et toi, tu lui dis «amen» à tous ses caprices. Tu lui fais la cuisine, le ménage, le repassage ! Stop tout, Kaori. Il en profite et en plus, comble de tout, il n’a aucune considération pour toi…  

-Eriko… commença Kaori d’une voix assurée, si cette situation ne me convenait pas, je serais la première à me plaindre et je serais déjà partit depuis bien longtemps. Et ce n’est pas le cas. J’aime lui faire plaisir, c’est tout. Et puis, il en fait beaucoup pour moi… c’est vrai que ses attitudes sont… pas très commodes la plupart du temps, qu’il a plein de défauts et qu’il me fait souvent des réflexions qui me font du mal… Mais il est comme ça et je l’accepte…  

Eriko regarda son amie. Elle ne la comprenait pas. «L’amour faisait vraiment faire n’importe quoi… songea-t-elle. Et dire n’importe quoi, surtout !» En la voyant si amoureuse ce jour là, elle ne pensait assurément pas à son futur départ. Qui aurait cru qu’elle serait réellement partit, d’ailleurs ?  

Kaori croisa son regard avant de continuer :  

-… Mais… malgré tout cela je garde espoir…  

-L’espoir de quoi ?  

-Que… qu’un jour il me voit…  

Eriko plaignit intérieurement son amie après cet aveu débordant de tristesse. Un amour non partagé est aussi difficile à vivre qu’un amour non dévoilé. Car Kaori savait très bien ce que Ryo ressentait pour elle. Elle l’aimait même avec ça. Elle n’avait pas choisi car en amour on ne choisi pas… on tombe dedans comme dans un puit dont on ignore ce qui se trouve au fond. De l’eau pour ralentir la chute, des feuilles mortes pour l’adoucir ou bien rien et l’amour meurt…  

Elle ne pouvait pas forcer Ryo à se déclarer. Car de toute manière, elle essuierait un échec… un de plus. Il était buté et rien ne le ferait changer, malheureusement.  

(et ouais… d’une bourrique on n’en fais pas un cheval de course loll qui a dit que c’était un étalon le Ryo ???)  

Après cela, Eriko sortit de sa rêverie et commanda une boisson fraîche à Miki avant d’engager la conversation avec elle. Elles parlaient de tout et de rien avant d’en arriver à Ryo et à ses récentes facéties. Elles discutaient et riaient se doutant absolument pas de se qui se passait chez Ryo… à cet instant…  

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