Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 06-12-23 - Ultimo aggiornamento: 06-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de ce calendrier de l'avent. Vous souvenez-vous de qui doit arriver aujourd'hui? Notre cher ami aux cheveux blonds! Alors que va-t-il se passer? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 6  

 

Le pas guilleret, Mick grimpa les escaliers de l’immeuble et, juste avant d’entrer dans la pièce, vérifia son haleine, lissa de nouveau ses cheveux et s’éclaircit la voix discrètement. Il initia son compte à rebours et, arrivé au bout, appuya sur la poignée de la porte d’entrée. Il s’élança dans la pièce, ses vêtements s’éparpillant dans les airs en criant :  

 

- Ma Kaori chérie !  

 

S’il avait bien ciblé sa destination, il n’avait pas remarqué qu’elle reposait gentiment dans les bras d’un autre homme qui l’amenait au divan. Si elle ne put rien faire, Ryô fut plus preste et, ne pouvant lui éviter la chute, il s’assura qu’il soit celui qui atterrisse par terre, la recevant sur lui, tout en tenant son poignet blessé. Il ne put cependant rien faire pour sa jambe. Il entendit alors deux cris de douleur dont un beaucoup plus perçant que l’autre.  

 

La jambe plâtrée de Kaori était coincée entre les cuisses de l’américain, ce qui lui avait évité un lourd tomber sur le sol mais secoué sa cheville à l’intérieur, alors que Mick, lui, avait les yeux exorbités, le teint livide, et, à défaut de se tenir les parties, tenait la jambe de Kaori.  

 

- Ca fait mal…, se plaignit-il d’une voix suraigue.  

- Moi aussi., lui fit savoir Kaori, essuyant une suée sur son front.  

- Quel idiot !, vociféra Ryô, se relevant.  

 

Il dégagea sans ménagement l’américain, ses seules précautions concernant sa rouquine qu’il prit dans ses bras et amena sur le divan. Sans un regard pour son pote, il releva la jambe du jean qui cachait le plâtre et vérifia qu’il n’était pas cassé avant de jeter un œil à l’intérieur pour s’assurer qu’il n’y avait pas de blessure apparente.  

 

- Ca va ? Comment tu te sens ?, interrogea-t-il sa partenaire.  

- Super bien. Je vais survivre, pal (trad. : mon pote)., répondit Mick.  

- Je m’en fous de ta tronche. Kaori ?, gronda-t-il.  

- Je… Ca passe. Donne-moi quelques minutes., murmura-t-elle.  

- Un anti-douleur ?, lui proposa-t-il.  

- Je veux bien., acquiesça-t-elle.  

- Moi aussi., pipa Mick, encore à genoux.  

 

Il en avait reçu des coups de genou à cet endroit mais aucun n’avait fait si mal.  

 

- Je crois qu’il ne va plus fonctionner… Dis, ton truc, c’est contagieux ?, demanda-t-il à Kaori, grimaçant.  

- Le plâtre ? Non., répondit-elle, la tête renversée sur les oreillers, les yeux fermés pour oublier la douleur lancinante.  

- Non ! Pas le plâtre ! Ta malchance., objecta-t-il.  

- Holy shit ! That hurts !  

- Ca, ça t’apprendra peut-être à arrêter de sauter sur Ka… siment tout ce qui bouge., lui lança Ryô, déposant un cachet et un verre d’eau sur la table basse pour lui et les tendant à Kaori.  

 

Il ne manqua pas son sourire moqueur au lapsus qu’il avait failli commettre. Heureusement qu’il s’était rattrapé juste à temps pour protéger leur petit secret. Il n’aurait d’ailleurs pas été contre à l’instant même recommencer l’activité qui avait occupé une partie de leur après-midi précédente.  

 

- Je comprends bien pourquoi on ne parle que de solidarité féminine…, pipa Mick, marchant à genoux jusqu’à la table pour pouvoir avaler le cachet que son ami lui avait quand même ramené.  

- Merci quand même., maugréa-t-il.  

- Quand je pense que je suis venu ici pour la bonne cause… Je suis bien mal récompensé., se plaignit-il.  

 

Ce qu’il ignorait , c’était qu’aucun des deux autres ne l’écoutait, trop pris dans les souvenirs de la veille. Ils s’étaient réveillés très tard dans la matinée et s’étaient occupés des tâches courantes avant de se poser pour déjeuner. Il y avait eu de nouveau l’épreuve de l’habillage qui avait été encore teinté d’un peu de gêne mais les mouvements avaient également commencé à se libérer.  

 

- Que fais-tu cette après-midi ?, lui avait demandé Kaori juste après le repas.  

 

Le rouge aux joues, elle se souvenait de ce qu’il lui avait dit pendant la nuit, de ce qui avait failli se passer par deux fois et dont elle avait terriblement envie. Elle craignait simplement qu’il ne décide d’attendre par peur de se retrouver de nouveau la cible de son plâtre.  

 

- Je ne sais pas. Pas vraiment envie de sortir., avait-il répondu.  

 

Elle ne lui avait même pas fait remarquer qu’il manquerait le tour quotidien au tableau, c’était bien le cadet de ses soucis à l’instant.  

 

- Et si… tu venais ici ?, lui avait-elle suggéré, se redressant et tapant derrière elle.  

- Tu… Ca ne va pas être très agréable pour toi., avait-il signalé.  

- Je… Je pense que si., avait-elle objecté, montant de deux tons de rouge.  

 

Il ne savait pas pourquoi, il l’avait suivie bien qu’il fut très soucieux de son confort. Il s’était glissé derrière elle, poussant un peu les oreillers et se sentant à l’étroit.  

 

- Tu ne vas vraiment pas être bien., avait-il fait remarquer, prêt à se relever.  

- Alors… si tu me prenais sur tes genoux ?, avait-elle osé.  

 

Elle ne savait même pas où elle avait trouvé l’audace mais, après un instant de silence, elle avait senti ses bras l’entourer et l’amener sur lui.  

 

- Je… Je ne suis pas trop lourde ?, lui avait-elle demandé.  

- Du tout., avait-il murmuré, caressant sa hanche.  

- Tu es à l’aise ?, lui avait-il retourné.  

 

Ils s’étaient alors regardé et s’étaient mis à rire face à leurs airs embarrassés et cet échange de convenances inhabituel pour eux.  

 

- Tu as vu… Mon plâtre ne risque pas de t’attaquer., avait-elle pointé, se mordant la lèvre.  

- Personne ne monte., avait-il retourné.  

- Alors… C’est… C’est peut-être le… bon moment., avait-elle chuchoté, observant cette bouche qui lui faisait envie.  

 

Il avait envisagé répondre mais quelque chose l’en avait retenu, peut-être un petit reste de superstition, le fait qu’elle jouait vraiment de malchance depuis plusieurs jours et qu’il était plus temps d’agir que de parloter. Alors il s’était penché sur elle et enfin, leurs lèvres s’étaient découvertes.  

 

- Qu’est-ce que tu fous là au fait ? Je pensais être seul avec ma Kaori chérie., demanda Mick, les sortant de leurs pensées.  

 

Ryô se retint de l’envoyer paître avec ses « ma Kaori chérie » et s’écarta de sa Kaori chérie.  

 

- Je m’en vais. J’ai dû aider Kaori pour un déplacement., lui fit-il savoir.  

- Tu as tout ce qu’il faut ?, l’interrogea-t-il, soucieux de la laisser seule.  

- Oui merci. Si tu passes par le Cat’s, passe le bonjour à Miki et Umi., lui demanda-t-elle.  

- Ce sera fait. Pas de folie., lui ordonna-t-il  

- Promis.  

- Et toi, aucun geste déplacé ou je te tue quand je rentre., menaça-t-il Mick.  

- Promis, juré, je serai un ange !, clama l’américain.  

- Hi hi hi… Quand le chat n’est pas là…, commença-t-il.  

- Les souris se comportent bien., fit Kaori, sortant une petite trousse planquée derrière elle.  

 

Les yeux de l’américain s’arrondirent en reconnaissant une des fameuses trousses de sa chère et tendre contenant des seringues au potentiel dévirilisant. Il serra de nouveau les cuisses et fit apparaître une auréole brillante au-dessus de sa tête.  

 

- Un ange ! Tu as vu ?, fit-il, désignant le rond lumineux qui montra des signes de faiblesse.  

 

Il la prit et tapa un coup dessus pour faire repartir la chose avant de la remettre en place.  

 

- Voilà !, fit-il fièrement.  

- T’es pas possible…, s’amusa Kaori, secouant la tête.  

 

Son sourire lumineux ramena Mick sur un terrain plus sérieux et il observa sa silhouette allongée dans le divan, le plâtre se remarquant sous la couverture et le bandage à son poignet. Il fronça les sourcils.  

 

- Je ne savais pas que tu t’étais fait mal au poignet. Je croyais que ce n’était que la cheville., fit-il.  

- Oh ça… Accident domestique ou comment faire mal quand on veut faire bien., plaisanta-t-elle.  

 

A son regard curieux, elle comprit qu’il attendait plus d’explications et elle ne se priva pas de lui expliquer sa mésaventure dans une pièce aussi petite que les toilettes. Elle le vit grimacer puis l’entendit rire avant de poser un regard sombre sur elle.  

 

- Tu ne devrais pas rester seule dans ton état. Si Ryô doit s’en aller, il devrait appeler l’un de nous., pipa-t-il.  

- Il fait ce qu’il peut. C’est une situation nouvelle pour nous… et Saeko est arrivée à l’improviste comme d’habitude., le défendit-elle.  

- Promets-moi de ne plus rester seule à l’avenir et de m’appeler au besoin., lui demanda-t-il.  

- Promis., acquiesça-t-elle, consciente qu’il était inquiet pour elle.  

- Je te promets de ne plus faire d’arrivée théâtrale… du moins pas tant que tu auras ce truc meurtrier sur toi., fit-il en échange, le regard malicieux.  

- Tu le ferais ? Vraiment ?, lui retourna-t-elle, sceptique.  

- Oh oui vraiment… Ca fait mal… J’ai encore l’impression de les avoir au fond de la gorge., singea-t-il, ce qui la fit rire et un peu rougir… mais peut-être pas autant qu’il s’y attendait.  

- Et puis, je crains les fléchettes diaboliques de ma chère et tendre. Ryô ne m’a que trop parlé de ce mauvais moment de sa vie., expliqua-t-il.  

 

Kaori esquissa un sourire amusé, se souvenant de l’épisode. Ca avait été inédit de le voir faire du tricot et se conduire avec des airs féminins entrecoupées de velléités viriles. Elle fronça ensuite les sourcils, touchant du bout des doigts la petite trousse. Elle devrait faire attention qu’avec sa « chance » actuelle, Ryô ne soit pas de nouveau victime des seringues de Kazue.  

 

- Kaori… Kaori…, l’interpela-t-il, la voyant songeuse.  

- Tout va bien ?, s’inquiéta-t-il.  

- Oui, oui. Juste un peu de fatigue., argumenta-t-elle.  

- Kazue m’a dit que tu avais une petite mission à me confier., lui rappela-t-il.  

- Oui. Je ne sais pas encore je vais faire pour le jour même mais je m’occupe toujours des cadeaux pour les orphelins. Kazue m’a dit que tu voudrais bien aller faire le tour des magasins pour glaner ces jouets. Elle t’autorise même à faire du gringue aux vendeuses pour arriver à tes fins… sans aller trop loin, je pense., lui fit-elle savoir avec un petit sourire.  

- Non ?, fit-il d’une voix traînante, prenant un air ravi.  

- C’est vrai ? J’ai le droit de draguer tant que je ramène des cadeaux ? Il te faut quoi ? Lingerie ? Bijoux ? Chocolat ?, commença-t-il.  

 

Kaori entendit une libellule chuter et elle s’écarta prestement pour qu’elle tombe à terre et non sur elle. Elle avait suffisamment donné son corps pour la science…  

 

- Mick ! Des orphelins ! Poupées, jeux de société, voitures, jeux de construction…, le tança-t-elle.  

- Oh yes darling… Excuse-moi, je me suis égaré., ricana-t-il, s’ébouriffant les cheveux.  

- Tu peux être un peu plus précise sur les jouets en question… Ce n’est pas vraiment mon domaine., avoua-t-il.  

- J’ai fait une liste., lui dit-elle, indiquant la feuille sur la table basse.  

 

Il la prit et la parcourut. Une vingtaine de cadeaux en tout et pour tout, c’était jouable, se dit-il, et en plus c’était doublement pour la bonne cause, les enfants et son amie.  

 

- Tu auras le tout en temps et en heure., lui promit-il.  

- Et si tu as besoin d’aide pour aller les amener à l’orphelinat, n’hésite pas.  

- J’y penserai. J’espère bien être un peu plus mobile d’ici là., soupira-t-elle.  

- Dur de rester à ne rien faire quand on court tout le temps en tous sens, hein ?, la taquina-t-il.  

- Tu n’imagines pas. Je ne peux rien faire. Je dois encore rester avec la jambe surélevée pendant quelques jours et, pendant ce temps, je ne peux rien faire., fit-elle.  

- Mais bon… Il vaut mieux s’y plier sinon ce sera encore plus long et ça évitera peut-être un nouvel accident domestique., philosopha-t-elle.  

 

Il acquiesça et observa les environs.  

 

- Je peux nous proposer un café ?, fit-il.  

- Oui, excuse-moi. Tu connais les lieux., dit-elle, s’adaptant.  

 

Elle n’était pas heureuse de ne pouvoir servir ses invités mais à part lui proposer de l’eau, elle n’avait pas vraiment le choix. Mick se leva et partit en cuisine. Pendant que le café coulait, il jeta un coup d’oeil discret dans la pièce, le frigo, passa les doigts sur le plan de travail. Il regarda même derrière le frigo mais ne trouva rien. Kazue ne lui avait pas menti alors. Ryô gérait le ménage et peut-être aussi la cuisine, ce qu’il ne pouvait dire puisque le frigo était vide ou presque. Merde alors, pensa-t-il. Ca c’était du changement… Si seulement ça pouvait le pousser vers d’autres contrées…  

 

- Ca fait quoi de le voir faire le ménage ?, demanda-t-il à Kaori, revenant avec deux tasses.  

- Qu’est-ce que vous avez tous avec ça ?, grogna-t-elle.  

- Très bien. Alors dis-moi, il y a autre chose qui a changé ?, l’interrogea-t-il.  

 

Kaori leva les yeux au ciel en signe de réflexion, essayant de ne pas rougir en pensant à la sensation de ses lèvres sur les siennes.  

 

- Il me prête ses jeans… mais bon c’est ça ou je n’aurais rien à me mettre., fit-elle.  

- Je le savais déjà. Rien d’autre ?, insista-t-il.  

- On dort ensemble., lui lança-t-elle avec aplomb.  

 

Elle vit les yeux de Mick s’arrondir et laissa éclater un rire tonitruant qui cacha sa gêne. Elle l’avait joué Ryô cette fois-ci, prêchant le vrai pour induire le faux.  

 

- Tu aurais vu sa tête., s’amusa Kaori, plus tard dans la journée lorsque Ryô fut rentré et Mick parti.  

 

Il la regarda en souriant et remit une mèche en place derrière son oreille.  

 

- Tu te moques de ton ami, Kaori. Ca ne te ressemble pas., la sermonna-t-il, amusé.  

- Après tout, il l’a bien cherché. Ce sera pour toutes les fois où il m’a sauté dessus., répondit-elle, le regard pétillant.  

- Il a déjà eu la massue pour ça., lui rappela-t-il.  

- Eh bien, disons que c’était en avance pour s’être moqué de toi qui revenais avec les courses., argumenta-t-elle, le défiant d’objecter.  

 

Il lui sourit et ne chercha pas plus. Il laissa ses doigts glisser le long de sa nuque, la caressa doucement avant de la presser légèrement. Il ne voulait l’obliger à rien mais il avait envie de l’embrasser et, avec cette partenaire-là, c’était comme si ça devait se passer autrement, qu’il avait le temps d’attendre qu’elle le veuille, qu’elle le lui montre et elle le fit. Elle se pencha un peu plus vers lui, sentant ses mains la sécuriser sur ses jambes, puis leurs lèvres se rencontrèrent et s’effleurèrent. C’était doux, chaud et sensuel comme le premier baiser qu’ils avaient échangé la veille puis les suivants et encore ceux de la matinée et il ne s’en lassait pas.  

 

Il n’aurait pas été contre aller plus loin, son corps en avait envie, son cœur aussi, mais ce n’était pas d’actualités et ça ne le frustrait pas plus que cela. Il s’habituait à cette nouvelle relation. Peut-être que la pousser trop vite plus loin ne ferait que gâcher les choses et il n’en avait pas envie. Il aimait déjà cette avancée qu’ils avaient et visiblement elle aussi.  

 

- J’aime t’embrasser., murmura Kaori avant de se mettre à rougir.  

- Ooops je ne pensais pas le dire à voix haute., s’excusa-t-elle, mortifiée.  

 

Sa réaction le fit sourire de fierté et d’amusement et il leva la main pour caresser sa joue.  

 

- Moi aussi., égalisa-t-il les scores avec complaisance.  

 

Elle lui sourit avant de se mordiller la lèvre, baissant un instant les yeux avant de le regarder de nouveau.  

 

- J’ai du mal à y croire… Je veux dire que c’est en train d’arriver., lui confia-t-elle.  

 

Il approcha son visage du sien et l’embrassa à nouveau et, cette fois-ci, il se montra un peu plus sauvage que les autres fois. Ce fut le premier baiser langoureux qu’ils partagèrent, loin bien loin des baisers chastes qu’ils avaient échangés jusque là et, lorsqu’ils se séparèrent, ils étaient légèrement essoufflés et leurs regards brillaient d’une manière particulière.  

 

- Tu penses encore rêver ?, lui demanda-t-il avec un petit sourire.  

- Non… mais j’en ai encore envie., lui confia-t-elle, les pommettes rosies.  

 

Il s’installait un peu plus confortablement dans le fauteuil de manière à pouvoir l’approcher un peu plus encore de lui quand il sentit quelque chose sous lui. Il tâta la zone à l’aveugle et sentit du tissu.  

 

- Un souci ?, s’inquiéta Kaori.  

- J’ai un truc coincé sous moi., lui fit-il savoir, empoignant l’objet en question.  

 

La jeune femme réfléchit quelques secondes avant de blêmir.  

 

- Oh non ! Laisse ça !, cria-t-elle en panique.  

- Aïe !, lâcha Ryô, menant son doigt à sa bouche là où une boule de sang se formait alors qu’il avait été piqué.  

- Oh non…, soupira Kaori, laissant sa tête retomber sur l’épaule de son partenaire.  

- Quoi ?, fit-il sans comprendre son désarroi.  

- Tu as dû te piquer sur une seringue à Kazue., lui apprit-elle, navrée.  

 

Elle le vit devenir livide, sentit qu’il faillit bondir du siège, se retenant au dernier moment, et elle attrapa la trousse incriminée. 

 


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