Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 22 :: Chapitre 22

Pubblicato: 22-12-23 - Ultimo aggiornamento: 22-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Plus que trois jours avant Noël. Profitez bien de votre samedi pour vous reposer et profiter des fêtes. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 22  

 

En ce vendredi après-midi quand on frappa à la porte, Ryô et Kaori allaient s’installer dans le divan pour passer un moment calme et profiter de leur couple. Ils ne s’en lassaient toujours pas et être dans l’impossibilité de se mouvoir seule était une bonne excuse pour ne faire que cela sans se demander s’il faudrait sortir ou non. Ils s’observèrent un instant, espérant que le gêneur ne s’attarderait pas trop longtemps, avant que le nettoyeur n’aille ouvrir.  

 

- Miki, Kazue… Entrez., les invita-t-il, contemplant d’un œil circonspect le fauteuil roulant que la doctoresse poussait.  

 

Il imaginait très bien ce qu’elles avaient en tête et il n’était pas sûr d’apprécier l’idée plus pour des raisons de sécurité que parce qu’elles allaient à l’encontre de leurs projets.  

 

- On est venu chercher Kaori pour l’emmener en promenade. Ca lui fera prendre l’air, nous permettra de passer une après-midi entre filles et te laissera un peu de temps pour toi., annonça Miki joyeusement.  

- L’ascenseur est en panne., leur indiqua Kaori, ne comprenant pas qu’elles ne s’en soient pas aperçues.  

- En panne ? Non, il fonctionne très bien., lui opposa la barmaid, secouant la tête en riant.  

 

Le couple échangea un regard perplexe.  

 

- Tu as eu le temps de le réparer ou d’appeler quelqu’un ?, demanda Kaori à son compagnon.  

- Non, pas vraiment… et je n’ai utilisé que les escaliers., répondit-il.  

- Même avec Kaori dans les bras ? Tu pourras faire tomber les filles avec tes muscles de rêve…, le taquina Miki.  

- Ca m’a épargné quelques séances de sport., éluda-t-il.  

- Bon, tu nous mets Kaori là-dedans et on y va pendant qu’il fait encore jour., ordonna la barmaid gaiement.  

- Vous êtes sûres que c’est une bonne idée ? Vous allez devoir me pousser tout du long., argua Kaori qui voyait son après-midi de tendresse s’envoler.  

- On sera à deux pour se relayer. Tu as besoin de sortir., insista son amie.  

- Ben oui, mais avec mes deux bras immobilisés et ma jambe, je ne suis pas sûre que ce soit raisonnable., lui opposa la rouquine.  

 

Miki se plaça à côté de Kazue, les mains sur ses épaules, et posa un regard sérieux sur la patiente un peu récalcitrante. Elle devait avouer qu’elle pensait que Kaori sauterait sur l’occasion.  

 

- Tu auras une doctoresse rien que pour toi et une serveuse mercenaire rien que pour toi aussi. Tu seras bien entourée., lui assura-t-elle.  

- Je n’en doute pas mais avec les bordures, les trous dans les trottoirs, le monde, les escalators… et ma chance, je n’ai pas envie de finir avec l’autre pied dans le plâtre., expliqua Kaori, voyant l’ombre de Murphy voler encore au-dessus d’elle.  

- Aucune chance. On va gérer et passer une super après-midi !, éluda Miki.  

 

Cherchant des arguments, Kaori jeta un regard vers son partenaire, espérant qu’il aurait une idée pour la sauver.  

 

- Je ne suis pas sûr que tu vas avoir un manteau à te mettre pour sortir par ce froid., pipa-t-il.  

- Il ne fait pas si froid que ça, il y a juste du vent., fit Kazue, se dirigeant vers la penderie.  

 

Elle sortit un bonnet, une écharpe et, d’un sac qu’elle avait emporté avec elle…  

 

- Un poncho ?, firent les deux partenaires incrédules.  

- Eh oui, j’ai vu ça il y a deux jours en faisant un peu de shopping et je me suis dit que ce serait pratique pour toi pour sortir…, leur apprirent Kazue.  

- D’où notre arrivée aujourd’hui. Plus d’excuse maintenant. Ryô., répéta une nouvelle fois Miki, son regard allant du nettoyeur à la chaise roulante.  

- Si c’est pas la dictature, ça…, pipa-t-il.  

- De toute façon, je ne vois pas ce que vous pourriez avoir de mieux à faire… enfin Kaori en tous cas. Toi, je suis sûre que tu me dirais que tu peux aller draguer., lâcha la barmaid.  

- C’est vrai que je pourrais aller me dégourdir les jambes., apprécia-t-il, approchant de sa partenaire.  

 

Il la prit à bras et l’emmena mais pas à la chaise.  

 

- Ryô !, s’offusqua Miki.  

- Deux minutes. Il vaut mieux prendre ses précautions., lui opposa-t-il calmement.  

- Il a raison, Miki. Je doute que l’une de nous deux puisse l’aider à aller au petit coin., le défendit Kazue.  

- C’est vrai. Tu n’as pas pensé à prendre une couche pour adulte ?, pensa la barmaid.  

- Miki !, entendit-elle hurler d’un côté et s’offusquer de l’autre.  

- Ne la tue pas… elle ne pense pas à mal., ricana Ryô, posant sa compagne.  

- Quand même… et puis… j’avais envie de rester ici avec toi., bouda-t-elle.  

- Moi aussi., admit-il, se penchant vers elle et l’embrassant.  

 

Il la serra contre lui doucement avant de s’écarter.  

 

- Mais elles ont peut-être raison : ça te fera du bien de sortir. Ca fait trois semaines que tu es quasiment enfermée ici., raisonna-t-il autant pour elle que pour lui.  

- Je n’aime pas l’idée d’être dans une chaise roulante à la merci de tout ce qui pourrait se passer., lui confia-t-elle, inquiète.  

- Et peut-être qu’il ne se passera rien… ou juste que tu vas passer un bon moment avec tes amies., lui opposa-t-il, comprenant qu’il faudrait aussi lui redonner confiance.  

- Oui. Bon, si j’ai bien compris, pas de raison de dire non., soupira-t-elle.  

- On se rattrapera. Moi, je vais en profiter pour aller faire le tour de mes indics. Ca m’évitera de devoir ressortir ce soir., lui apprit-il, la reprenant à bras.  

- C’est un mal pour un bien donc…, conclut-elle.  

- C’est un bien pour un bien., la contredit-il avec un sourire confiant.  

 

Elle le regarda et lui sourit en réponse. Ce n’était qu’un contretemps et elle ne le voyait certainement ainsi parce que c’était le début de leur relation et qu’elle ne voulait pas en perdre une miette. Elle aimait passer du temps avec ses amies après tout.  

 

- Bon, on y va ?, lança-t-elle alors qu’il la posait dans le fauteuil.  

- Allez, roule, ma poule !, lança Miki, passant le poncho au-dessus de sa tête avant d’enrouler l’écharpe autour de son cou et de lui enfoncer le bonnet sur la tête.  

- J’espère qu’il fait moins vingt dehors parce que là, je crève de chaud., maugréa la rouquine.  

- Ce ne sera pas de trop puisque tu ne bougeras pas., lui assura Kazue qui attrapa le plaid sur le fauteuil en plus, juste au cas où.  

- On essaie de ne pas la ramener trop tard !, fit Miki, narquoise, alors qu’elles partaient.  

 

Ryô les regarda partir, attendant que l’ascenseur soit arrivé en bas sans encombre pour refermer la porte. Il bricola quelques minutes dans l’appartement mais, rapidement, il se retrouva à la porte d’entrée, incapable de ne pas s’inquiéter pour la sécurité de sa compagne. Il ne craignait pas un nouveau coup du sort mais des clans qui sauraient très rapidement dans quel état de fragilité elle était et tenteraient certainement d’en profiter. Son absence dans la rue avait déjà beaucoup fait jaser, son apparition en fauteuil roulant ferait le tour de la ville en moins d’une journée… peut-être même en quelques heures à peine.  

 

Retrouver la trace des filles fut chose aisée. Elles avaient eu l’idée d’emmener Kaori voir les vitrines de Noël. Il les suivit donc un moment vers le centre et ne les lâcha qu’arrivé à l’endroit où il pouvait trouver un de ses indics. Il aurait vite fait de les rattraper.  

 

- Je viens de voir passer ta partenaire. Elle est sacrément arrangée dis donc., lui dit le sans-abri, lui lançant un regard inquiet.  

 

Il n’avait vraiment pas fallu longtemps pour que ça se sache comme il l’avait craint mais il ne retint pas que cela. Son indic venait de lui rappeler à quel point Kaori avait aussi de l’importance à leurs yeux. Il n’était pas le seul à tenir à elle, avec leurs amis bien évidemment.  

 

- Rien de grave. Elle sera bientôt debout à courir de nouveau les rues., se sentit-il obligé de le rassurer.  

- Je n’en doute pas. C’est une dure. Tu la suis ?, le questionna l’anonyme.  

- La suivre ? Et puis quoi encore ?, ricana le nettoyeur, se sentant un peu bête.  

 

Peut-être qu’il en faisait un peu trop, peut-être qu’il avait laissé son inquiétude prendre le pas à cause de leur rapprochement. Il ne le remettait pas en cause, loin de là, mais il devrait apprendre à gérer les à-côtés, rester raisonnable, professionnel et froid quand il le fallait. Finalement, cette ballade était un bon exercice. Il décida donc de poursuivre sa route des indics plutôt que de reprendre la filature des filles.  

 

- Regarde cette vitrine-là ! Je la trouve magnifique. Ils se sont surpassés cette année., s’exclama Miki.  

- C’est vrai. Elle est très belle., apprécia Kaori, regardant les illuminations éclairer différentes parties de la scénographie alternativement.  

- Tu vas bien ? Tu n’as pas froid ?, s’inquiéta Kazue, la trouvant un peu renfermée par rapport aux autres années.  

- Oui, ne t’inquiète pas., la rassura la rouquine.  

 

Elle avait senti la présence de Ryô un temps derrière elles mais maintenant il n’était plus là et c’était étrange de ne pas le savoir dans les parages. Ce n’était pas tout à fait comme avant, elle ne se sentait pas seule parce qu’elle savait qu’elle allait le retrouver dans quelques heures, retrouver ce qu’ils partageaient mais… il lui manquait. Oui, c’était cela. Il lui manquait. Elle aurait voulu qu’il soit là avec elle.  

 

Les yeux fixés sur le décor, elle se demanda comment ça se passerait lorsqu’ils seraient de sortie tous les deux ensemble. Elle n’imaginait pas qu’ils se tiendraient par la main et se montreraient très démonstratifs mais peut-être y aurait-il quelques petits gestes discrets… Peut-être que par moments, il l’entraînerait dans une ruelle pour l’embrasser… ou peut-être que ce serait déjà trop. Peut-être qu’ils devraient faire comme si de rien n’était, qu’il continuerait à courir les jupons et elle lui courir après.  

 

- Kaori… Kaori… Tu rêves ou quoi ?, l’interpela Miki, passant les mains devant ses yeux.  

- Humm… non… On continue ?, suggéra-t-elle.  

- Avec plaisir., acquiescèrent ses amies.  

- Tu veux aller prendre un café ou quelque chose ?, proposa Kazue.  

- Pas de bras, pas de chocolat., ironisa Kaori.  

- Quoi ?!, firent en chœur ses amies, ce qui eut le don de la faire rire de bon cœur.  

- Ne me dis pas que Ryô te sort ça quand tu as faim ou soif ?, lui demanda Miki, les poings sur les hanches.  

- Non, jamais de la vie. Il a été très prévenant bien au contraire., admit la rouquine avec un léger sourire.  

- C’est Sanae qui a utilisé cette expression au début., se rappela-t-elle.  

 

Face au silence de ses amies, elle leva les yeux vers elle et vit le sourire entendu qu’elles partagèrent.  

 

- Dis donc, toi et Ryô… il n’y aurait pas anguille sous roche ?, demanda sa barmaid d’amie.  

- Anguille sous roche ?, fit Kaori, jouant l’étonnée.  

- Ben oui, tu sais dans le genre baisers sauvages et gros câlins toute la nuit., lança-t-elle, faisant rougir son interlocutrice.  

- Miki ! , s’offusqua cette dernière.  

- Ben quoi ? Il est tout mimi avec toi. Il t’emmène aux toilettes, t’habille, te déshabille, te lave, te donne à manger… Ca serait logique qu’il…, continua son amie sans aucune honte.  

- Stop ! J’ai pigé la suite logique dans ton idée… il est prévenant et serviable, il fait attention à moi. C’est vrai que c’est… un bon début., louvoya Kaori.  

 

Elle ne voulait pas mentir à ses amies mais pas non plus leur dire ce qu’il se passait sans qu’il soit là.  

 

- Tu vas me dire qu’il t’a vue nue, t’a touchée mais qu’il n’a rien tenté de plus ?, s’exclama Miki sans prêter attention au monde autour d’eux.  

- Chut, Miki !, lui intima Kaori, rougissant face aux regards surpris, curieux ou amusés des passants.  

- On peut avancer et aller voir les décorations devant la gare ? Peut-être faire un tour jusqu’au tableau ?, demanda-t-elle pour les distraire.  

- Tu veux voir si vous avez du travail ?, plaisanta Kazue.  

- Non, juste voir. Ma balade quotidienne me manque., avoua la rouquine.  

 

Ses deux amies la contemplèrent avec compréhension et elles acquiescèrent, trop heureuses de lui faire plaisir.  

 

- C’est à mon tour., fit Miki, s’empressant de pousser le fauteuil… qui bloqua, secouant la personne assise dessus.  

- Doucement, Miki. Il faut enlever le frein d’abord., lui rappela la doctoresse, s’assurant que Kaori était encore bien assise.  

- Oui, pardon. Désolée, ma chérie. J’ai moins l’habitude de ces machins., s’excusa son amie.  

- Ca va. Direction la gare, moussaillon., lança la rouquine d’un ton jovial.  

 

Les filles partirent vers l’imposant bâtiment où il y avait toujours une foule qui transitait, sortant des trains ou des métros. Kaori retrouva l’endroit avec plaisir. Elle aimait ce brassage, cette animation. Miki la conduisit jusqu’au tableau et elles l’observèrent recto et verso, n’y trouvant pas de message à leur attention, ce qui était tout aussi bien.  

 

- Je me demande…, fit soudain Miki.  

 

Elle attrapa la craie et commença à tracer les lettres XYZ et à mettre un message à l’attention de Ryô qui fit rougir sa partenaire.  

 

- Efface ça…, lui demanda-t-elle.  

- Non., fit Miki.  

- City Hunter n’a jamais échoué alors ce n’est certainement pas cette mission-là qui entamera quelque chose… sauf pour vous., ajouta-t-elle.  

- J’aurais même dû y penser avant., pensa-t-elle.  

- Ca, ce n’est pas une mission, Miki. Tu t’immisces dans notre vie privée., se fâcha Kaori.  

- Parce que vous avez une vie privée ? Donc il se passe quelque chose ?!, fit la barmaid d’un ton enjoué.  

- Non ! Une vie privée dans le sens où nous vivons ensemble. Nous vivons ensemble et tu n’as pas à intervenir dans notre vie et intimer à Ryô de m’embrasser., lui fit savoir la rouquine.  

- Ce n’est qu’un baiser et peut-être que ça fera bouger les choses., tenta de la convaincre son amie.  

- Kazue ?, chercha-t-elle appui.  

 

La doctoresse leva les mains en signe de défense. Elle était plutôt d’accord avec Kaori… même si elle aurait aimé que les choses bougent pour ses amis.  

 

- Je veux rentrer chez moi. Je suis fatiguée., leur fit savoir Kaori, fâchée.  

- Ecoute, je suis désolée., s’excusa Miki.  

- Je veux rentrer. Je suis fatiguée., répéta la rouquine, contrariée.  

- D’accord., coupa Kazue, reprenant les rênes.  

 

Elle attrapa les poignées du fauteuil et dirigea leur amie vers la sortie sans un mot, ne s’arrêtant qu’une fois près de la porte.  

 

- Tu veux que je te redresse un peu ?, lui demanda-t-elle.  

- J’aurais dû penser que tu glisserais dans ce siège et que tu devrais te forcer pour rester droite.  

- Je… Je veux bien, merci, et… merci pour avoir eu l’idée du fauteuil. Ca m’a déjà fait du bien de sortir., admit Kaori.  

 

Kazue la manipula avec précaution, la remettant en place et utilisant le plaid comme ceinture pour la maintenir plus droite.  

 

- Kaori…, fit Miki à leurs côtés.  

- Tu as effacé le message ?, lui demanda Kaori, un peu plus calme.  

- Je suis désolée., s’excusa la barmaid, éludant la question.  

- On y va. Tu as besoin de te reposer., fit Kazue, faisant comprendre à Miki qu’il n’y avait pas le choix, que ce n’était pas simplement la colère qui parlait.  

 

Elles sortirent de la gare et se dirigèrent vers l’immeuble. A peine arrivées au passage piéton qui les mènerait sur le chemin du retour, une camionnette s’arrêta devant elles et une portière s’ouvrit. Deux hommes sautèrent de l’intérieur et attrapèrent Kaori pour la soulever et l’entraîner à l’intérieur. Ils furent cependant surpris par la résistance. Le siège se souleva mais Kazue, malgré la surprise, le tenait toujours fermement. Kaori poussa un cri de douleur à son épaule malmenée, douleur qui se transforma en colère.  

 

Sa première sortie, sa première sortie depuis trois semaines et on venait l’emmerder au bout d’à peine trois heures ! Ils ne s’en sortiraient pas ainsi. Elle en avait ras le bol de ce mauvais sort qui lui tournait autour. Ca l’énervait plus que de mesure et encore plus parce qu’elle ne pouvait rien faire alors que Miki s’en prenait à l’un des agresseurs pendant que Kazue s’ingéniait à la retenir.  

 

- Wouah… qu’est-ce que c’est que ça ?!, fut soudain entendu.  

 

Kaori n’y prêta pas attention, trop prise dans sa colère à imaginer tout ce qu’elle ferait si elle le pouvait pour voir qu’une nouvelle massue s’était matérialisée dans les airs et s’abattait sur l’homme qui s’en prenait à elle, atterrissant en même temps sur le deuxième homme que Miki venait de projeter sur son compère.  

 

Surpris par ce qu’il venait d’arriver, les deux hommes se jetèrent dans le véhicule qui démarra en trombe, laissant apparaître Ryô qui tira dans le pneu arrière et lui fit faire une embardée avant qu’il n’aille s’encastrer dans un lampadaire… attirant l’attention de policiers.  

 

- Pour eux, c’est bon., fit-il, approchant des filles.  

- Pas de bobo ?, leur demanda-t-il, cachant son inquiétude derrière un sourire narquois.  

 

Kazue examinait déjà Kaori et ne semblait pas soucieuse et Miki regardait sa compagne d’un air ahuri.  

 

- Elle… Elle a fait léviter une massue dans l’air…, souffla-t-elle, regardant Ryô, incrédule.  

- Ouais… il paraît qu’elle sait faire ça. Je n’ai pas fini d’être sur mes gardes., lui dit-il, prenant un air embêté.  

- Tout va bien. Il te faudra peut-être quelques jours de plus pour l’épaule mais le reste, ça va., leur apprit Kazue, tapotant la cuisse de son amie qui arborait un air fermé.  

 

Ils entendirent soudain un bruit de tôle froissé et virent qu’une nouvelle massue s’était écrasée sur le van. Ils se tournèrent vers la rouquine qui avait toujours le regard rivé droit devant elle puis de nouveau vers le véhicule.  

 

- On y va !, fit Ryô, prenant le fauteuil et le poussant pour traverser la rue.  

- Tout va bien, Kaori. Tu peux te détendre., lui enjoignit-il.  

- Non, ça ne va pas ! Si ça se trouve , je vais me retrouver coincée une semaine de plus avec cette p**** de b***** de m**** d’attelle de mes d*** à cause de ces conn****., hurla-t-elle, très énervée.  

 

Il entendit les corbeaux coasser derrière lui et se retourna pour voir qu’ils volaient autour de leurs amies.  

 

- Vous devriez rentrer. Je vais gérer., leur dit-il.  

- Kazue, je laisserai le fauteuil dans l’entrée., l’informa-t-il, emmenant Kaori.  

- Ok., acquiesça-t-elle, entraînant Miki vers le Cat’s.  

 

Leurs chemins se séparèrent donc là et le couple rentra chez lui au pas de course. Dès qu’ils furent dans l’appartement, Ryô se dirigea vers le divan, la posa et vint s’asseoir derrière elle, la prenant sur ses genoux et l’enlaçant.  

 

- Ils m’ont foutu en boule., murmura Kaori, s’apaisant progressivement.  

- Tu l’étais déjà un peu avant, non ?, fit-il, légèrement amusé.  

- Hmmm… oui., admit-elle.  

- Tu veux en parler ?, suggéra-t-il.  

- Bof… Il n’y a pas grand-chose à en dire., mentit-elle.  

 

Il sourit à la voir ainsi dans ses petits souliers.  

 

- Ca n’a rien à voir avec le message du tableau ?, lui demanda-t-il.  

- Le message… au tableau…, répéta-t-elle, rougissant.  

- Je me suis permis de l’effacer mais je dois t’avouer que j’ai accepté la mission et tu me connais…, fit-il, amusé.  

- Ou plutôt tu nous connais, nous avons toujours mené nos missions à bien., lui rappela-t-il.  

- C’est vrai… mais c’était déplacé., lui fit-elle remarquer, toujours fâchée au geste de son amie.  

- Tu as raison d’être en colère… Ca te donne de jolies couleurs., lui chuchota-t-il au creux de l’oreille avant de poser les lèvres sur sa joue, attendant qu’elle tourne le visage vers lui.  

 

Quand elle le fit, ils maintinrent leur niveau d’excellence avec grand plaisir. 

 


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