Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 24 :: Chapitre 24

Pubblicato: 24-12-23 - Ultimo aggiornamento: 24-12-23

Commenti: Bonjour, voici le J24. Je vous souhaite à tous et toutes un bon réveillon et surtout un joyeux Noël. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 24  

 

Médusée, Kaori observa la pièce plongée dans le noir seulement éclairée par les bougies qui éclairaient la table où ils allaient manger et quelques autres disposées entre là et la cuisine.  

 

- Comme c’est le premier Noël qu’on va vraiment fêter ensemble…, commença Ryô.  

- Tu oublies celui où nous avons eu les enfants de l’orphelinat., le coupa-t-elle.  

- Sans que ce me soit imposé., poursuivit-il, lui lançant un regard amusé.  

- D’accord., acquiesça-t-elle.  

- J’ai mis les petits plats dans les grands., lui apprit-il.  

- Je vois. C’est beau… et ça valait la peine d’attendre que tu prépares., admit-elle, caressant sa nuque.  

- J’aurais bien aimé pouvoir m’habiller pour la circonstance., regretta Kaori.  

- Pour l’habillage, on verra l’année prochaine… quand j’aurai eu le temps de te donner quelques aperçus qu’impose le déshabillage., lui chuchota-t-il au creux de l’oreille.  

 

Leurs regards se croisèrent et Kaori rougit à l’allusion, des papillons s’envolant dans son estomac.  

 

- Au moins, tu es maquillée pour la circonstance et de la plus belle des manières., la complimenta-t-il avant de lui voler un baiser.  

 

Il alla la déposer sur le banc, s’assurant qu’elle était bien avant de partir en cuisine et de revenir avec un plateau.  

 

- Je me suis assuré de ne prendre que des choses mangeables avec une seule main., lui apprit-il, lui adressant un clin d’oeil, se souvenant de la déroute du midi, lorsqu’il avait dû couper sa viande et qu’elle en avait été chagrinée.  

- C’est gentil de ta part mais tu ne t’es pas privé, j’espère., lui retourna-t-elle.  

- J’ai la meilleure partie., fit-il, plongeant son regard dans le sien.  

 

Elle rosit de nouveau et se sentit frémir de la tête aux pieds, son compliment la touchant énormément.  

 

- Je n’ai pas à me plaindre non plus., fit-elle d’un ton léger, lui adressant un léger sourire.  

- J’en suis fort aise. J’espère que la suite te plaira tout autant., lui annonça-t-il avec un sourire mystérieux.  

 

Elle l’observa avec un soupçon d’excitation. Elle se demandait ce qu’il lui avait réservé, ce qu’il se passerait mais elle tenta de raisonner son impatience. Elle voulait profiter de chaque moment.  

 

- Je te fais confiance. Je suis sûre que ce sera très bien., acquiesça-t-elle.  

- Ce sera même plus que très bien., lui assura-t-il d’un ton narquois.  

- On verra., répliqua-t-elle, ne se laissant pas démonter.  

 

La réflexion fit sourire son compagnon qui poussa le plateau vers elle.  

 

- Choisis ce qui te plaît., lui proposa-t-il, léger.  

 

Il était bien et en bonne compagnie et ça lui suffisait.  

 

- Ce qui me plaît est trop loin de moi., lui lança-t-elle d’une voix suave.  

- Il faudra patienter le temps du repas. Tu apprendras que la patience a des vertus., lui répondit-il, moqueur.  

- Parce qu’en sept ans, tu ne crois pas que je l’ai appris ?, lui retourna-t-elle.  

- Mais soit, je peux encore attendre un peu., fit-elle, prenant un sushi sur le plateau et le portant à ses lèvres.  

 

Elle ne put s’empêcher de remarquer que son compagnon avait les yeux rivés sur ses mouvements et que ses pupilles se dilatèrent légèrement lorsqu’elle le glissa dans sa bouche… à moins que ce ne fut la lumière des bougies, se demanda-t-elle. Kaori l’observa se servir à son tour et elle apprécia, ainsi que son imagination, la manière dont il déposa le morceau de poisson sur sa langue. Cela lui rappela certaines choses qu’il lui avait faites à l’abri de leur chambre… sa chambre, se morigéna-t-elle, baissant les yeux.  

 

C’était sa chambre qu’il partageait avec elle pendant un temps et après… après s’ils s’en tenaient aux coutumes du pays, elle retrouverait son propre espace. Elle n’en avait pas vraiment envie. Elle se sentait bien avec lui la nuit. Elle avait moins souvent des rêves tristes à propos de son frère. Elle pensait plus aux joyeux.  

 

- Ouvre la bouche., entendit-elle et elle s’exécuta sans réfléchir.  

 

Elle sentit deux baguettes glisser un morceau de sashimi entre ses lèvres et ferma les yeux pour en apprécier la suavité et aussi lui cacher la tristesse qu’elle chassa au plus loin. Ce n’était pas le moment.  

 

- Si on dansait ?, lui proposa-t-il soudain.  

 

Ce n’était pas vraiment le moment auquel il l’avait prévu mais quelque chose la contrariait, quelque chose dont elle ne semblait pas vouloir parler et il voulait juste la revoir sourire si à défaut elle ne voulait pas s’ouvrir. Ils avaient encore le droit à leur jardin secret après tout.  

 

- Danser ? Mais comment ?, fit-elle, désignant son épaule en écharpe, partie visible de l’iceberg.  

- Laisse-moi te faire danser alors., rectifia-t-il.  

- Avec plaisir., acquiesça-t-elle.  

 

Elle attendit de nouveau qu’il mette la musique avant de revenir la chercher et il la prit dans ses bras, appréciant lorsqu’elle glissa le sien derrière ses épaules et posa la tête contre la sienne. C’était quelque part l’une des manières dont ils pouvaient être le plus proche pour le moment et il en profita.  

 

- Merci, Ryô., murmura-t-elle.  

- De quoi ?, s’enquit-il, posant les lèvres sur son front.  

- Pour cette soirée, pour ces trois semaines jour et nuit. Une partie de moi voudrait que ça ne s’arrête jamais, qu’on puisse rester dans cette bulle tout le temps., lui avoua-t-elle.  

- La partie non blessée alors… , plaisanta-t-il doucement.  

- Oui. Parce que celle blessée est aussi un frein pour certaines choses., soupira-t-elle, l’envie de passer à l’étape suivante se faisant de plus en plus ressentir.  

- Le ménage, n’est-ce pas ?, lui retourna-t-il, moqueur.  

- Je suis sûr que tu en rêves la nuit. Je suis certain que tu vas tout revoir de fond en comble dès que tu seras sur pied., ajouta-t-il.  

 

Elle le regarda, croisa son regard pétillant et sourit.  

 

- Si je dois revoir quelque chose de fond en comble dès que je serai sur pied, ce ne sera pas le ménage mais l’homme de ménage., lui annonça-t-elle, se sentant une audace encore inconnue jusqu’à peu.  

- J’ai envie de toi., lui confia-t-elle.  

 

Il s’arrêta de tourner et l’observa intensément avant de l’emmener sur le divan. C’était plus prudent pour ce qu’il comptait faire parce que, déjà là, il se sentait fébrile. Il s’assit et n’attendit pas davantage pour l’embrasser. Leur premier baiser fut tendre et délicat mais le second fut beaucoup plus sauvage et passionné. Ils se séparaient mais revenaient toujours à la charge et, sans qu’ils s’en rendent compte, ils finirent allongés sur le canapé, s’embrassant et se touchant comme ils le pouvaient, la température montant insidieusement entre eux, leur faisant perdre la tête.  

 

- Je m’en doutais…, entendirent-ils soudain.  

 

Stoppés en plein élan, ils se tournèrent et firent face à Mick, debout non loin, les bras croisés et un léger sourire aux lèvres.  

 

- Désolé de mal tomber mais avec les lumières éteintes, je croyais que tu avais laissé ma chérie en plan…, s’excusa l’américain, amusé.  

- Je vois que ce n’est pas le cas alors je ne reste pas plus longtemps mais je pense qu’on aura plein de choses à se dire demain. Ne soyez pas en retard., leur demanda-t-il, leur adressant un signe de la main avant de s’en retourner, fermant la porte à clef au passage et la repassant sous le pan de bois.  

- Il faudra songer à en faire une habitude., leur cria-t-il du couloir.  

 

Restés seuls, les deux amants observèrent la porte un moment avant de se regarder, ne sachant quoi en penser.  

 

- Alea jacta est., murmura Ryô.  

- Désolé pour la porte. J’ai dû oublier., s’excusa-t-il.  

- M’en fiche. Embrasse-moi., lui répondit Kaori, frustrée d’avoir été coupée.  

 

Il ne se fit pas prier et se remit à l’ouvrage pendant un long moment, laissant la folie de leur étreinte prendre le pas jusqu’à ce qu’une petite voix résonne dans sa tête. Il était au point de bascule, il le sentait, et, dans peu de temps, il aurait du mal à répondre de ses actes. Il sentait qu’elle l’avait déjà atteint de son côté, qu’elle bougeait son bras encore blessé, se battait un peu avec l’attelle pour pouvoir le toucher et ce n’était pas une bonne chose.  

 

- Pause, Kaori., annonça-t-il.  

- Doucement, il faut redescendre., lui dit-il, caressant son visage comme pour l’apaiser.  

- Je n’ai pas envie. J’ai envie de toi., objecta-t-elle.  

 

Il sourit à ce deuxième aveu de son attirance.  

 

- Moi aussi., lui confia-t-il, effleurant son nez du bout des doigts.  

- Alors, toi qui as beaucoup d’imagination, tu n’as pas une petite idée pour une position qui nous conviendrait ?, osa-t-elle.  

- J’en ai beaucoup mais aucune qui me laisse l’assurance que je ne risque pas de te blesser dans le feu du moment. Et puis… pour la première fois, je veux du simple, du classique où je puisse te regarder, t’embrasser à loisirs. Ce n’est pas que du sexe entre nous., lui dit-il.  

 

Elle l’observa, émue par ses envies, envies qu’elle partageait d’ailleurs et ça calma sa frustration.  

 

- Je sais. Je veux la même chose que toi., admit-elle.  

- Alors il faudra encore attendre… peut-être même jusqu’à la Saint-Valentin., lui apprit-il.  

- Le plâtre de marche…, comprit-elle.  

- Oui. Disons que cette année, tu ne m’offriras pas une boîte de chocolat mais je t’offrirai mes plaques de chocolat., la taquina-t-il.  

- Ca me plaît bien. J’adore l’idée. Un dernier baiser et on retourne à table ?, suggéra-t-elle, se voulant raisonnable.  

 

Il l’embrassa légèrement avant de se relever, se réajustant.  

 

- Je pourrai peut-être t’offrir un peu de réconfort un peu plus tard., lui dit-elle, le rouge aux joues, jetant un regard sur un point en dessous de sa ceinture.  

- Si l’envie te dit, seulement si l’envie te dit., lui répondit-il, comprenant l’allusion alors qu’il se sentait serré dans son jean.  

 

Ils retournèrent à table et continuèrent le repas sur un ton léger, parfois légèrement coquin, avant de danser de nouveau ensemble un moment puis de regarder un peu un film à la télé, lovés l’un contre l’autre.  

 

- C’est rare qu’on regarde la télé ensemble, surtout une comédie romantique., lui fit-elle remarquer sur le point de rire.  

 

Elle savait qu’il s’était ennuyé mais il était resté là avec elle, la tenant contre lui sans rien dire à part quelques petites allusions sur ce qu’il aurait fait à certains moments.  

 

- De Noël., précisa-t-il.  

- Parce qu’il y a les comédies romantiques et les comédies romantiques de Noël et ça se place largement au-dessus en termes de mièvrerie., fit-il d’un ton emphatique, roulant les yeux au ciel.  

- Ca mérite une double voire triple récompense., lui assura-t-elle.  

- Qu’est-ce que tu proposes ?, lui demanda-t-il, intéressé.  

- Pour commencer le dessert que tu n’auras pas manqué d’acheter., fit-elle.  

- Bien vu et ensuite ?, la questionna-t-il.  

- Chaque chose en son temps., lui répondit-elle.  

 

Il sourit et l’emmena à la table pour profiter de sa première récompense. Il prit place à ses côtés, n’ayant pas envie de ravoir un plateau en bois entre eux deux, et posa les deux gâteaux devant eux. Ils commencèrent par manger dans leur part avant d’en piquer dans celle de l’autre puis de se donner à manger, chacun leur tour. La dernière bouchée fut partagée et ponctuée d’un long baiser.  

 

- Tu prends de l’avance sur la deuxième récompense., lui fit-elle savoir à mi-voix quand ils se séparèrent.  

- M’en fous. Je prends de l’avance pour toutes les récompenses que tu me donneras., affirma-t-il, venant de nouveau chercher ses lèvres.  

 

Ils s’embrassèrent un long moment avant de se séparer pour reprendre leur souffle, moment où elle leva les yeux vers lui, un regard chaud et aimant l’enveloppant.  

 

- Et si on montait dans ta chambre pour la troisième partie de la récompense ?, suggéra-t-elle.  

- Avec plaisir., souffla-t-il, se levant et la soulevant juste après.  

 

Elle glissa la main dans ses cheveux, regroupant le courage de faire ce dont elle avait envie, une première pour elle mais pas pour lui et elle craignait un peu la comparaison.  

 

Sans un mot, il la déposa sur le lit de sa chambre avant de venir s’allonger à ses côtés. Les baisers reprirent de plus belle et les vêtements commencèrent à s’ouvrir plus ou moins maladroitement mais soudain, Ryô se leva et quitta le lit.  

 

- Un problème ?, s’inquiéta Kaori, surprise.  

 

Il la regarda en silence, un léger sourire aux lèvres, avant de lui tourner le dos et se diriger vers le mur où il défit le poster de femme nue avant de jeter le même sort aux autres effigies dénudées qu’il laissa choir négligemment dans un coin.  

 

- Ryô ?, s’étonna-t-elle.  

- Je crois qu’une femme est bien suffisante dans notre chambre et elle est déjà dans mon lit., lui répondit-il, se tournant vers elle.  

- On en était où ?, fit-il, revenant s’allonger à ses côtés.  

- Là et ce n’est que le début du chemin de ce soir., lui promit-elle.  

- Et on aura encore du chemin à faire., acquiesça-t-il, se sentant bien et serein. 

 


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