Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 12-12-23 - Ultimo aggiornamento: 12-12-23

Commenti: Bonsoir, voici le jour numéro 12 de ce calendrier. Voyons comment nos amoureux font face. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 12  

 

Assise dans le divan, dûment recouverte d’une couette dont elle avait été sommée de ne pas sortir par son partenaire, Kaori regardait vaguement un programme télé qui n’attirait pas vraiment son attention. Elle aurait pu appeler Ryô pour lui demander de changer de chaîne mais il avait beaucoup mieux à faire que de jouer les zappeurs pour elle.  

 

Ils s’étaient réveillés le matin même dans une ambiance des plus fraîches et il n’avait pas fallu longtemps au fin limier pour trouver la cause : la chaudière était en panne… Ils s’étaient regardés mais n’avaient même pas soupiré. Ce n’était qu’un énième coup du sort pour celui qui voulait croire à la maudite loi qui semblait les poursuivre ou juste une panne pour un autre. Quoiqu’il en fut, il n’y avait pas le choix : il fallait réparer. Donc après s’être assuré qu’elle n’aurait pas froid, besoin de quelque chose et qu’elle était bien installée, il était descendu au rez-de-chaussée… et n’avait toujours pas réapparu. Cela faisait deux heures maintenant, ce qui n’était pas très bon signe…  

 

Elle poussa un long soupir de frustration, curieuse de savoir ce qu’il se passait, s’il était toujours en train de lutter contre la machine ou finalisait la réparation. Elle aurait aussi voulu pouvoir l’aider, ne serait-ce qu’à courir les étages pour lui dire si les radiateurs fonctionnaient ou non. Là, elle ne pouvait même pas tendre le bras pour le toucher : il était du côté de son épaule luxée. Elle aurait pu se tordre pour aller toucher de l’autre main mais là aussi elle avait eu ses consignes : interdiction formelle de prendre quelconque pose pouvant mener à une chute. De toute façon, c’était à peine si elle pouvait se gratter le bout du nez alors pour ce qui était des acrobaties, ça attendrait…  

 

Soudain, elle tendit l’oreille, venant d’entendre un claquement de porte. En avait-il fini ou avait-il dû sortir pour aller chercher une pièce de rechange ? Elle fronça les sourcils. Ce serait étonnant qu’il ne la prévienne pas et surtout qu’il la laisse seule. Elle entendit un peu plus de bruit dans le s escaliers et soudain la porte s’ouvrit.  

 

- Tout va bien ici ?, demanda-t-il nonchalamment.  

- Je commençais à m’inquiéter., lui avoua-t-elle.  

- Dis plutôt que tu t’ennuies à mourir et que ma personne te manquait cruellement…, la taquina-t-il, approchant.  

- Il y avait un peu de ça., admit-elle avec un petit sourire.  

- Je préfère., pipa-t-il, se penchant sur elle.  

 

Il l’embrassa, satisfaisant le manque qu’il avait ressenti jusque là. Il apprécia son baiser en retour mais remarque surtout la fraîcheur de ses lèvres.  

 

- Tu as froid., constata-t-il, posant ses grandes mains chaudes sur ses joues.  

- Non, ça va., protesta-t-elle, la chaleur s’étant insinuée en elle depuis qu’il était là.  

- Je vais purger les radiateurs et la chaleur va revenir. Tu as besoin de quelque chose ? Que je change le programme peut-être ?, suggéra-t-il avec un sourire amusé en regardant le documentaire sur les chenilles qui passait.  

- Je veux bien si tu trouves rapidement quelque chose., admit-elle.  

 

Il lui trouva un programme plus dans ses goûts et la laissa de nouveau sans un dernier :  

 

- Ne t’inquiète pas si je suis un peu long.  

 

Ca la laissa perplexe, les sourcils froncés, puis elle finit par hausser les épaules, se disant qu’elle aurait bien des explications à un moment ou un autre. Pendant un moment, il finit le tour de l’appartement avant de ressortir et d’aller gérer les autres étages. Une heure plus tard, la chaleur se fit ressentir de nouveau… mais Ryô ne fit pas sa réapparition pour autant…  

 

Une demi-heure plus tard, elle commença à entendre de drôles de bruit dans la cage d’escalier. Ca venait du deuxième… non troisième peut-être. Elle pensa à ce qu’il pouvait faire et se dit qu’il devait profiter d’être chez eux pour faire quelques réparations, cette fois-ci, pas des réparations d’urgence suite à une attaque ou une punition massuesque.  

 

Progressivement, elle entendit les bruits rapprocher et fronça les sourcils. Il n’y avait pas autant de réparation à faire que cela… Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire ? La tentation était grande de se lever et aller voir mais elle ne pouvait pas. Même en sautillant, elle ne prendrait pas le risque. Elle en avait plus qu’assez d’être immobilisée et elle avait fait une promesse. Il lui fallut donc patienter encore un long, très long moment avant de le voir réapparaître, échevelé, légèrement essoufflée, les manches retroussées.  

 

- Tu vas enfin me dire ce que tu as fichu tout ce temps ?, lui demanda-t-elle avant de se reprendre.  

- Quoique ça attendra. Je… J’ai besoin de…, commença-t-elle, les joues rosies.  

- J’ai compris., lui dit-il, venant la chercher et la soulevant.  

- Tu as défait la couverture., lui fit-il remarquer, prenant un air sévère.  

- Il y a peu. Je commençais à vraiment avoir chaud., se défendit-elle.  

- Alors que je n’étais pas là ?, lui retourna-t-il, faussement vexé.  

- Bah si t’étais là… puisque tu as remis le chauffage en route., répliqua-t-elle, malicieuse.  

 

Il la posa juste à côté du toilette et l’aida à se déshabiller et s’asseoir avant de sortir en refermant la porte, lui laissant un moment d’intimité.  

 

- C’est bon., l’appela-t-elle, toujours aussi gênée malgré les jours qui passaient.  

 

Heureusement qu’elle avait encore le bout de cinq doigts pour gérer la partie la plus intime de manière maladroite. C’était déjà assez difficile de devoir le laisser la rhabiller et tirer la chasse derrière elle. Il la ramena dans la cuisine avec lui où il lui essuya la main avec une lingette avant de préparer à manger.  

 

- Tu vas me dire maintenant ce que tu as fait après avoir réparé la chaudière ?, l’interrogea-t-elle, la curiosité évidente dans la voix.  

- Deux-trois petites choses pour assurer ta sécurité., éluda-t-il, amusé.  

- Quel genre de chose ?, insista-t-elle.  

- Des… choses…, s’amusa-t-il, lui adressant un regard pétillant.  

- Ok… Si je veux une réponse, il faut que je rampe jusque là-bas., le provoqua-t-elle.  

- Même pas en rêve. Je croyais que tu me faisais confiance ?, lui retourna-t-il, plongeant un regard sombre dans le sien, la faisant frémir.  

- C’est bas…, le houspilla-t-elle.  

- Tu sais bien que oui, encore plus aujourd’hui., pipa-t-elle, un peu vexée, détournant le regard.  

 

Deux doigts attrapèrent son menton et le relevèrent.  

 

- Je le sais et c’est pareil pour moi… Laisse-moi te faire une surprise. On verra si ça marche ou non., lui demanda-t-il à mi-voix.  

- D’accord., lui concéda-t-elle.  

- On va pouvoir manger. Tu as faim ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui., acquiesça-t-elle.  

 

Ils se mirent en place et Kaori le laissa la nourrir. Il faisait très attention à tout, de la chaleur des aliments aux gouttes qui pouvaient couler le long de son menton. Elle aurait pu en avoir les larmes aux yeux mais se retint, ne voulant pas gêner son partenaire. Quand ils eurent fini, ils allèrent s’allonger dans le canapé, Ryô se mettant dans un angle du retour et Kaori sur ses genoux. Elle ne craignait pas pour son épaule, c’était l’autre qui était appuyée contre le torse masculin. La seule chose qu’elle sentait sur celle blessée, c’était la caresse de ses doigts. Elle se laissa aller contre lui, sentant son nez dans ses cheveux.  

 

- Repose-toi. Tu ne risques rien., lui promit-il à voix basse.  

- Je sais., murmura-t-elle, fermant les yeux.  

 

Ils se reposèrent ainsi pendant un long moment.  

 

- Si tu crois que je vais m’arrêter sur un échec… Même pas peur. J’étais le nettoyeur numéro un des USA, moi ? Ce n’est pas un petit japonais qui va me faire reculer., gronda Mick face à la porte réparée de l’immeuble de briques rouges.  

 

Il tourna la poignée, s’attendant à trouver porte verrouillée mais elle s’ouvrit.  

 

- Et il ne prend même pas la peine de fermer la porte à clef…, pouffa l’américain, pénétrant dans le hall.  

 

Il avait à peine fait deux mètres qu’il s’immobilisa, une libellule tombant dans son dos.  

 

- C’est une blague…, murmura-t-il, lisant la pancarte.  

- Si vous entrez dans cette demeure sans y être invité, c’est à vos risques et périls (surtout si vous êtes blond et américain (Get out ! Forget us ! Go back home!)(Trad : Dehors ! Oublie-nous ! Retourne chez toi!)).  

- Pffff ! Comme si ça pouvait m’arrêter…  

 

Tout en confiance, Mick commença à monter les escaliers. Soudain, il sentit son pied partir en avant alors que son corps partait en arrière et il retomba lourdement en bas des marches.  

 

Le bruit ne réveilla pas Kaori qui dormait sereinement dans les bras de son homme qui, lui, ouvrit les yeux et se retint de grogner pour ne pas abréger les songes de sa belle endormie. Il était désespérant…  

 

Mick se releva et remit sa mèche en place. Il reprit son ascension, évitant la marche traîtresse et arriva presque en haut de la première volée lorsqu’il ressentit un blocage au niveau de sa cheville. Il s’arrêta prudemment, observant le fil quasi invisible attentivement avant de sourire victorieusement.  

 

- Blague de débutant., ricana-t-il.  

 

Il recula son pied lentement et passa à la marche suivante… qui se déroba sous lui. Bim bam boum, il se retrouva de nouveau au pied de l’escalier où il resta immobile quelques instants, comptant ses douleurs. Il aperçut ensuite flottant devant ses yeux l’image d’une jeune rouquine qui ne pouvait lutter contre son désir grandissant.  

 

- Je ne m’arrêterai pas en si bon chemin…, se promit-il.  

 

Il reprit sa montée, récapitulant les pièges déjà rencontrés.  

 

- Il est coriace…, murmura Ryô, fronçant les sourcils.  

- Sérieux ?, fit Mick, trouvant une nouvelle pancarte.  

- Danger de mort et en plus il a dessiné une tête de mort… Parce que je reconnais la patte., pipa l’américain.  

- Toujours même pas peur., assura-t-il.  

 

Et il reprit son ascension. Trois marches… quand il posa le pied sur la quatrième, elle fit floc et il baissa le regard voyant le reflet de l’eau. Il n’eut pas le temps de lever un sourcil ni de chercher la fuite qu’il ressentit la très désagréable sensation de l’électricité traversant son corps. Il ne la connaissait que trop bien cette sensation, pensa-t-il.  

 

Il retomba sur le palier intermédiaire, tressautant, le costume blanc tâché de noir par endroits, les cheveux en piques, laissant échapper des gargarismes.  

 

- C’était quoi ?, murmura Kaori, s’éveillant légèrement.  

- Une prise qui grésille. Dors., la rassura Ryô.  

 

Pourquoi Mick s’entêtait à ne pas vouloir comprendre et les laisser en paix ? Les anti-douleurs fatiguaient Kaori et, si la semaine dernière, elle avait pu compter sur la menace des seringues de Kazue, cette semaine, elle ne pourrait prétendre s’en servir.  

 

Si Mick s’entêtait, il ne pourrait bientôt plus cacher à Kaori ce qu’il se passait et tout ce qu’il avait fait. Ce n’était pas un secret inavouable mais il avait espéré pouvoir maintenir sa curiosité éveillée quelques temps pour chasser un peu l’ennui.  

 

Mick se releva, un souffle fort lui sortant par les narines. Sa volonté grandissait avec le nombre de blessures. Il y arriverait.  

 

Il grimpa de nouveau, esquiva la marche nocive mais soudain, se retrouva la tête en bas, suspendu par un pied. Il se plia en deux pour voir le nœud qui tenait sa cheville et sourit narquoisement. Il glissa les doigts pour le desserrer et ainsi se libérer mais, brusquement, il se mit à tourner de plus en plus vite et encore plus brusquement, il se sentit libérer de son ancrage et voler dans les airs.  

 

- J’arrive, ma Kaori !, cria-t-il, persuadé que sa chance tournerait…  

 

Il s’écrasa contre un mur avant de glisser tout le long et de se retrouver une nouvelle fois dans le vide avant d’atterrir lourdement sur le sol… au rez-de-chaussée.  

 

- Il va la fermer., murmura Ryô, caressant l’épaule de sa partenaire.  

- Tire-toi, Angel., l’implora-t-il, souhaitant profiter d’une après-midi tranquille.  

 

Il voulait rester ainsi, assis avec Kaori dans ses bras, endormie, puis peut-être aussi lorsqu’elle se réveillerait. Ils pourraient peut-être regarder un programme à la télé ou simplement discuter. Peut-être devaient-ils évoquer la façon dont ils voulaient progresser dans leur relation ? Ca se faisait dans un couple naissant ? Il n’en savait rien.  

 

Un nouveau bruit le sortit de ses songes. Mick était presque arrivé au deuxième étage. La prochaine volée d’attaques serait plus bruyante et il ne pouvait qu’attendre.  

 

- Ca va ?, entendit-il soudain.  

 

Il baissa les yeux et se rendit compte que Kaori était réveillée.  

 

- Oui. Et toi ? Bien dormi ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui., acquiesça-t-elle avant de pencher la tête vers lui.  

 

Il comprit le message et vint à sa rencontre. Ils s’embrassèrent avec beaucoup de tendresse avant de s’écarter et de se regarder. Ca ne dura que quelques secondes avant qu’ils se retrouvent pour un baiser plus passionné. Une explosion se fit alors entendre qui les fit bondir tous les deux.  

 

- Aïe…, grinça Kaori, la douleur flashant dans son épaule.  

- Ca va aller ?, s’inquiéta Ryô.  

- Oui mais tu devrais aller voir ce qu’il se passe., lui conseilla-t-elle, inquiète.  

- Non, ça va., lui opposa-t-il.  

- Si, tu dois. Tu es peut-être en danger et je suis en poids pour toi. Alors ne reste pas là et va voir. Sauve-toi si tu le peux. Ne regarde pas en arrière., lui affirma-t-elle avec véhémence.  

 

Il la regarda, caressa sa joue et sourit.  

 

- Ce ne sera pas la peine. C’est Mick qui monte et rencontre tout mon comité d’accueil., lui expliqua-t-il.  

- Ton… comité d’accueil ?, répéta Kaori.  

- Disons que je me suis inspiré de toi pour te protéger de certains nuisibles., lui expliqua-t-il.  

- Tu t’es… inspiré de moi ?, répéta-t-elle de nouveau, incrédule.  

- Oui… Tu te souviens quand tu as piégé le chemin pour venir à ma chambre lorsque Miki devait me toucher avec ses balles ?, lui rappela-t-il.  

- Oui… Ca avait quand même explosé., se remémora-t-elle, s’en voulant encore d’avoir oublié de désamorcer une grenade.  

- Bon, ben, là, j’ai piégé toute la cage d’escalier., lui apprit-il.  

 

Elle le regarda, les yeux écarquillés, avant de se mettre à rire de bon cœur, ce qui fit sourire son partenaire. Quand elle se calma, elle le regarda de nouveau, ses prunelles pétillant de joie avant de s’arrondir.  

 

- Mais… comment on va faire pour descendre ? Et si ce n’est pas Mick mais Miki ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Système de désamorçage. Il y a un panneau en bas qui prévient qu’il faut prévenir., lui apprit-il.  

- Tu as piégé aussi l’ascenseur ?, l’interrogea-t-elle.  

- Non… Il pense qu’il est toujours en panne., fit-il avec un petit sourire.  

- Mais pourtant…, commença-t-elle.  

- J’ai laissé un panneau « hors service » dessus., la coupa-t-il, moqueur.  

- Ca t’amuse, hein ?, fit-elle, le voyant acquiescer et sourire.  

- Et tu te rends compte que tu vas devoir tout réparer ?, lui fit-elle remarquer, un sourcil levé.  

 

Il n’avait effectivement pas pensé à cela mais ce n’était pas un gros problème pour lui. Ils étaient plutôt habitués à manier du marteau et du tournevis.  

 

- Ce sera l’occasion de refaire la décoration., éluda-t-il, haussant les épaules.  

- Bon, quatrième étage à moi !, lança Mick, se relevant.  

 

Le visage parsemé de pansement, son costume blanc déchiré à plusieurs endroits, ses cheveux en bataille, il se prépara à affronter les nouveaux obstacles entre lui et sa dulcinée.  

 

Il grimpa les premières marches et esquiva le kompeito qui vint s’écraser dans le mur de droite.  

 

- Loupé !, lança-t-il, triomphant.  

 

Il ne vit cependant pas arriver le second qui l’encastra juste à côté.  

 

- Kompeito., fit Kaori.  

- Il n’a pas fait attention au deuxième train., se moqua Ryô.  

- C’est quoi après ?, l’interrogea-t-elle.  

- Je te laisse deviner., répondit-il avec un petit sourire amusé.  

- D’accord., acquiesça-t-elle, reposant la tête contre son épaule.  

- Un kompeito n’a jamais arrêté ma détermination !, lança Mick, se remettant sur ses pieds, soufflant sur la mèche qui lui tomba dans les yeux.  

 

Il parvint à monter trois marches avant d’être écrasé par un marron à épines. Kaori grimaça, Ryô un peu aussi.  

 

- Je déteste les marrons., geignit Mick, sentant certains piques rentrer à des endroits indus.  

 

Il poussa de toutes ses forces et parvint à se dégager, faisant dévaler le marron jusqu’au rez-de-chaussée, avant de se tourner vers l’étage supérieur.  

 

- Bon je crois qu’il ne va pas baisser les bras., soupira Ryô.  

- On devrait peut-être changer de position., suggéra Kaori, se redressant.  

- Non, ne t’inquiète pas. Il n’ouvrira pas la porte d’ici., lui assura-t-il, glissant les doigts dans ses cheveux et la ramenant contre lui.  

 

Après l’explosion de trois mines, cinq grenades et avoir esquivé un tir de lance-roquettes, Mick arriva sur le palier du cinquième étage dans un triste état mais il y arriva. À genoux, essoufflé, la tête baissée, il reprenait des forces avant d’accomplir les derniers mètres. Il se releva, remit de l’ordre dans sa tenue et esquissa un sourire séducteur. Le pas guilleret, il approcha de la porte de l’appartement et y posa la main. Quand il tourna la poignée, il sentit une force surhumaine l’emplir… avant de le pousser.  

 

Il se sentit foncer à vive allure vers la fenêtre du fond, tellement vite que son gant resta accroché à la poignée. Le verre explosa autour de lui et il vola dans les airs avant d’atterrir dans une poubelle dont le couvercle se referma au dessus de lui, un poids le bloquant à l’intérieur. Il se mit alors à hurler pour qu’on lui vienne en aide… ce qui arriva plusieurs heures plus tard lorsque sa compagne vint lui ouvrir, posant sur lui un regard noir.  

 

- Je n’ai jamais été aussi dure avec toi, non ?, pipa Kaori.  

- Ca dépend des critères de comparaison., répondit-il.  

- Mais je compenserais bien quand même avec un peu de douceur., suggéra-t-il, levant son visage vers lui.  

- Si je dois me faire pardonner, je le ferai., lui assura-t-elle avec un sourire qui l’invitait à l’embrasser.  

- Je ne sais pas s’il s’agit de pardon… Peut-être que j’aime juste t’embrasser., répliqua-t-il.  

- Peut-être que moi aussi j’aime ça., fit-elle, joueuse.  

- Alors testons si nous aimons ça ensemble., suggéra-t-il.  

 

Il prit ses lèvres avec douceur tout en faisant attention à ne pas lui faire mal.  

 

- Définitivement, j’aime beaucoup., chuchota-t-elle avec un léger sourire.  

- Définitivement, moi aussi., acquiesça-t-il.  

- Alors je peux peut-être recommencer ?, lui demanda-t-il.  

- Il vaudrait mieux que tu recommences., lui fit-elle savoir, un regard chaud posé sur lui.  

- Si c’est ainsi… Je ne peux que m’exécuter., murmura-t-il, se penchant de nouveau sur elle. 

 


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