Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 07-12-23 - Ultimo aggiornamento: 07-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de ce calendrier de l'avent. Le pauvre Ryô s'est piqué en ramassant la trousse avec les seringues de Kazue... Qu'attend nos amoureux en cette nouvelle journée? Bonne lecture et merci pour vos commentaires qui font super plaisir.^^

 


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Chapitre 7  

 

- Alors tu vois, c’est comme je te l’avais dit… beaucoup plus joli ainsi…, minauda Ryô, levant la lime à ongles du pouce de sa partenaire.  

 

Allongé derrière elle, il soutenait son corps et sa main qu’il manucurait avec beaucoup de soin et des gestes très empruntés. A la porte, Miki était immobile, la bouche bée, les observant de manière fixe.  

 

Elle avait été à deux doigts de crier victoire, de faire une danse de la victoire, de courir jusqu’au Cat’s pour annoncer la bonne nouvelle, Ryô et Kaori étaient ensemble, quand le nettoyeur avait levé l’objet et commencé à s’extasier sur le beauté de la manucure qu’il venait de faire sur le pouce de sa partenaire.  

 

- Miki, aurais-tu l’obligeance d’aller choisir un vernis à ongle, s’il te plaît ? On ne peut pas laisser cette œuvre d’art inachevée…, lui demanda-t-il, battant des cils.  

- Oh non… Ne me dis pas que tu as été piqué par une des seringues de Kazue…, lâcha la barmaid, dépitée.  

 

Elle se souvenait que son amie avait dit en avoir confié à Kaori en prévision des visites que Mick lui rendrait. Visiblement, quelque chose avait encore été de travers…  

 

- Miki, s’il te plaît, dépêche-toi ou tout le travail que j’ai fait sur les cuticules sera à refaire., la sermonna-t-il, fronçant les sourcils.  

 

Elle baissa les yeux vers Kaori, semblant minuscule dans les grands bras de son partenaire, se demandant quoi faire mais la rouquine se contenta de hausser les épaules, l’air de dire « il faut juste subir... ».  

 

- Je… Je reviens. Une préférence ?, les interrogea-t-elle.  

- Non, non choisis mais fais vite par pitié., l’enjoignit le nettoyeur, levant les yeux au ciel d’un air frustré.  

 

Après un dernier regard, la barmaid monta les escaliers et se rendit dans la chambre de son amie.  

 

- On l’a échappée belle., murmura Ryô à l’oreille de sa partenaire.  

- Hier soir, ça nous faisait beaucoup moins rire…, soupira-t-elle.  

- Je sais mais ça nous fait une belle excuse., se justifia-t-il, baissant le visage et posant les lèvres au creux de sa nuque.  

- Ryô…, ronronna-t-elle, ce qui le fit sourire.  

 

Il en profita encore quelques instants avant de cesser son attaque et de reprendre l’activité manucure avec force de simagrées.  

 

- Tu as des ongles magnifiques ! Ils sont durs, aucune trace de casse malgré tout ce que tu fais !, s’extasiait-il alors que Miki redescendait.  

- Donne-moi ton secret parce que moi ils cassent à tout va., se plaignit-il, étalant ses longs doigts devant lui… et donc elle.  

 

Si Miki était effarée par la vision, Kaori fixait les dix appendices avec une sorte de nervosité qui lui donnaient l’impression d’avoir des papillons dans l’estomac. Ces doigts sur son corps, c’était l’une des suites logiques de ce qui se passait entre eux, non ? Elle avait déjà mis une bonne demi-heure à se calmer du fait qu’il s’était glissé derrière elle dans le divan alors combien de temps pour apprivoiser les sensations que feraient naître ses caresses en elle. Lorsqu’il reprit sa main et déplia son index pour poursuivre sa manucure, il allait sérieusement lui faire les dix doigts de la main ?, pensa-t-elle en passant, elle se sentit frissonner alors qu’il lui semblait qu’il mettait des heures pour enfin arriver à son but. Et Miki qui était là et les fixait… Elle allait fondre, se consumer, s’évanouir tant elle avait chaud.  

 

- C’est arrivé quand ?, l’interpela son amie sur le ton de la confidence comme si Ryô n’était pas là pour les entendre.  

- Hein ? Quoi ?, bafouilla Kaori, revenant difficilement à la réalité.  

- La seringue…, lui rappela Miki.  

- Hier… hier soir… Je… Je les avais oubliées dans le divan… et… il… il s’est assis dessus…, bredouilla la rouquine ayant beaucoup de mal à rester concentrée.  

- Lorsqu’il a voulu les tirer… retirer… il s’est piqué., conclut-elle, soulagée.  

- Mon pauvre Ryô… C’est plus calme mais ce ne doit pas être drôle quand même…, le plaignit la barmaid.  

- C’est vrai que c’est la poisse de se retrouver coincé ici à jouer les femmes., rugit-il soudainement.  

- Oh regarde comme je l’ai bien réussi., se calma-t-il ensuite, visiblement ravi de son travail.  

- Vernis !, fit-il, tendant la main vers Miki.  

 

Elle fit un bond à l’ordre si brusquement donné puis s’exécuta, lui tendant un flacon.  

 

- Rose pâle… J’aurais plutôt vu un rouge carmin mais bon… c’est ton choix., pipa-t-il, haussant les épaules.  

- Il n’y avait pas de vernis plus foncé., lui expliqua-t-elle.  

- Ma Kaori chérie, tu vas devoir oser le vif., la sermonna Ryô gentiment.  

- Très peu pour moi., protesta-t-elle.  

- Ca s’accordera mieux avec la couleur de tes joues., argumenta-t-il comme s’il était expert en la matière.  

- On aura tout vu., pipa Miki qui se leva.  

- Je vais faire du café., indiqua-t-elle.  

- Tu devrais vraiment acheter un rouge vif., murmura Ryô à l’oreille de sa partenaire qui frissonna.  

 

Elle leva le regard vers lui. Elle avait besoin de voir son regard, de savoir s’il se moquait d’elle ou non, et elle remarqua qu’il était très sérieux.  

 

- Ce n’est pas une couleur que j’aime beaucoup., argumenta-t-elle à mi-voix.  

- Alors tu ne le mettras qu’au soir pour le retirer le matin. Je trouve le rouge vif très sexy., lui susurra-t-il à l’oreille, ce qui eut pour effet de la faire rougir.  

- Très sexy…, apprécia-t-il avec un sourire gourmand.  

- Arrête, je ne sais plus où me mettre., lui fit-elle savoir, se mordillant la lèvre.  

- Ne bouge surtout pas de là ou on pourrait avoir un problème à expliquer., lui dit-il, effleurant légèrement ses lèvres avant de reprendre son majeur en main.  

 

Il le plia et le déplia en lui adressant un regard éloquent et elle sentit ses pommettes chauffer encore plus en comprenant l’allusion.  

 

- Tout va bien, vous deux ?, les interrogea Miki, étonnée par le silence soudain.  

- Oui, oui, je me concentre., lui fit savoir Ryô, prenant un air résolument sérieux en regardant l’ongle du majeur.  

 

Soudain, elle le vit œuvrer de la lime à ongles comme s’il s’agissait d’un archer sur un violon et resta immobile jusqu’au moment où il cria « Tadaa ! Parfait ! ». Non décidément, il fallait faire quelque chose pour briser le cercle vicieux dans lequel était enfermée Kaori et qui avait des répercussions sur les autres.  

 

- Bon, ça suffit !, fit-elle, revenant et posant un plateau sur la table basse.  

- Ryô ! Tu bouges de là !, lui ordonna-t-elle, redressant Kaori sans grand ménagement et tirant le nettoyeur de sa place.  

 

Ce faisant, il fit basculer sa partenaire mais eut suffisamment de réflexes pour l’empêcher de tomber.  

 

- Doucement ! Tu n’as pas les capacités d’une grande infirmière !, fustigea-t-il la barmaid, remettant Kaori en place et retapant les coussins, lissant la couverture pour justement garder la sienne.  

 

- Mais Miki, ce n’était pas un problème…, les défendit la rouquine, privée de son meilleur coussin.  

- C’était juste un mauvais moment à passer., dit-elle.  

 

Le regard qu’elle lança à son partenaire lui fit bien comprendre que ça avait été un très bon moment pour elle et qu’elle était même très frustrée que ça se fut arrêté.  

 

- Tu vois ! Tu nous as coupés en pleine œuvre artistique !, renchérit Ryô, se tournant vers Miki, les poings sur les hanches.  

- Peut-être mais ça ne t’a pas coupé tous tes moyens., fit remarquer cette dernière signalant le mokkori fièrement dressé du nettoyeur.  

- Oh non…, soupira-t-il.  

- C’est la deuxième phase., se plaignit-il.  

 

Il put se féliciter alors de la parfaite maîtrise de son membre central, le faisant monter et descendre à l’envi. Il vit Kaori l’observer un moment avant de détourner pudiquement le regard alors que Miki le fixait sans aucune gêne, fascinée par le spectacle.  

 

- On m’avait parlé des effets secondaires… mais c’est autre chose de le voir de ses propres yeux…, pipa-t-elle, continuant à observer la chose faire le yo-yo à un rythme régulier.  

- Euh… Miki… tu pourrais peut-être… ne pas regarder…, lança Kaori, se sentant jalouse.  

- Ryô , tu devrais peut-être t’asseoir., lui conseilla-t-elle.  

- Avec joie !, lança-t-il, se mettant au niveau de ses pieds.  

 

Il n’allait pas…, se dit-elle, écarquillant les yeux… et si… il attrapa son pied valide et commença à lui limer les ongles de manière toujours aussi appliquée et, à en juger les petits regards de Miki, le coucou devait encore faire des siennes aussi… Un corbeau passa en croassant derrière elle.  

 

- Sinon Miki, tu venais pour…, tenta-t-elle de la ramener à la réalité.  

- Je… Bonjour ! Je passais dire bonjour… et savoir comment tu allais… et si tu avais besoin de quelque chose…, fit précipitamment la barmaid.  

- J’ai ramené du gâteau !, se rappela-t-elle soudain.  

- Oh chic chic chic du gâteau !, s’extasia Ryô, tapant des mains.  

- Attends ! Il faut d’abord que le vernis finisse de sécher !, lui enjoignit-il, la voyant sortir les parts et les poser sur la table basse.  

 

Les yeux dans ceux de sa partenaire, il se pencha et souffla sur les orteils vernis, prenant tout son temps pour faire sécher le produit et surtout le regard noisette s’écarquiller et ses pommettes se teinter. Le coucou resta en l’air un peu plus longtemps que prévu alors que la vision lui donnait certaines idées des plus saugrenues…  

 

- Chocolat ou miel ?, demanda Miki à Kaori.  

- Je… euh…, ne sut quoi répondre la rouquine dont les idées s’embrouillaient.  

- Un morceau de chaque… Tu me diras ce que tu en penses, ce sont des essais., lui expliqua la barmaid.  

 

Machinalement, Kaori attrapa l’assiette sans réfléchir mais elle la sentit lui échapper, le poids ravivant la douleur encore persistante de sa foulure. Incapable de bouger, elle attendit le bruit de fracas qui ne vint pas, l’assiette réapparaissant entre dix doigts des plus agiles.  

 

- Je crois qu’on va devoir t’aider., fit Ryô d’un ton sérieux, le regard plongé dans le sien.  

 

Miki fronça les sourcils à cette voix de velours. Se pourrait-il qu’il y ait anguille sous roche ?, se demanda-t-elle.  

 

- Une serviette pour notre petite malade !, lança-t-il ensuite d’une voix empruntée, tendant le bras en arrière et claquant des doigts.  

 

Miki lui donna ce qu’il attendait et le regarda étaler le tissu avec précaution avant de couper un morceau de gâteau.  

 

- On ouvre grand la bouche., enjoignit-il à sa partenaire.  

 

Celle-ci lui lança un regard lui faisant comprendre qu’il poussait peut-être un peu le bouchon mais son sourire ne fit que s’agrandir.  

 

- Allez, pas de chichi. On ouvre grand., répéta-t-il, s’amusant.  

- Faudrait peut-être pas exagérer., pipa-t-elle quand même, fronçant les sourcils.  

- Il n’y a pas exagération. On ouvre grand pour la bouchée., répéta-t-il, une lueur particulière dans le regard.  

 

Elle déglutit péniblement en sentant ses pommettes chauffer et ouvrit la bouche.  

 

- Ah bah non ! Tu vas pas choper la crève en plus d’une jambe dans le plâtre !, s’exclama Miki, inquiète en la voyant toute rouge.  

 

Elle se leva, contourna Ryô qui ne semblait pas vouloir bouger et posa la main sur le front de son amie, puis ses joues.  

 

- Je devrais appeler Kazue. Il y a peut-être quelque chose d’anormal., s’inquiéta la barmaid, contrariée.  

- Mais non, Miki, ça va. Il… Il fait juste un peu chaud avec cette couverture., objecta Kaori.  

- Je n’aime quand même pas ça. Avec ta chance du moment…, commença son amie.  

 

Ryô coupa un morceau du gâteau et le fourra dans la bouche de Miki pour la distraire.  

 

- Tu n’y serais juste pas allée un peu trop fort sur les épices ? On dirait qu’il y a du poivre là-dedans., fit-il.  

 

Les joues de la barmaid se mirent également à chauffer et elle ne put qu’admettre qu’effectivement ce pouvait être la cause de la belle couleur carmin des joues de son amie.  

 

- Qu’est-ce que j’ai foutu ?!, s’exclama-t-elle, mortifiée.  

- Oh bon sang !, lâcha-t-elle, les yeux encore plus écarquillés.  

- Falcon doit en servir au café en ce moment même., s’exclama-t-elle.  

 

En moins de deux secondes, elle avait quitté la pièce, laissant derrière elle les restes de ce qu’elle avait amené.  

 

- Il n’est pas si épicé que ça, son gâteau…, pipa Kaori, fronçant les sourcils.  

- Celui que tu as mangé, non, mais celui-là…, fit-il, prenant un tout petit morceau et le glissant entre ses lèvres.  

 

Il la regarda effleurer ses doigts comme hypnotisé puis avaler le morceau de pâtisserie. Juste après, elle se mit à tousser, ses pommettes cramoisies.  

 

- Je me suis peut-être un peu lâché sur le poivre., s’excusa Ryô, posant le poivrier sur la table basse.  

- De l’eau…, le supplia Kaori.  

- De l’eau… Ce n’est pas vraiment préconisé., lui fit-il savoir, se glissant à ses côtés.  

 

Il immobilisa son visage et vint l’embrasser, lui faisant oublier son souci momentané. Il l’entendit gémir contre ses lèvres et décida qu’elle avait besoin d’un peu plus de son aide encore et il se sentait fort charitable…, se dit-il en souriant comme le chat qui attrape le canari. Il glissa le bout de sa langue sur sa bouche lentement puis insista un peu plus sur la ligne médiane. Après un léger tremblement, il sentit l’ouverture et tout en douceur, lentement, il partit explorer la bouche de sa partenaire, cherchant un adversaire à sa hauteur. Ce dernier se fit timide au début mais s’enhardit assez rapidement.  

 

- C’est ta manière de calmer les feux., murmura Kaori lorsqu’ils se séparèrent, les pommettes rosies, haletante.  

- C’est à double-tranchant., admit-il.  

- Parfois, ça les embrase., ajouta-t-il.  

 

Il la contempla, son visage toujours entre ses mains, et se sentit bien… Il sentait néanmoins qu’il ne faudrait pas le pousser trop car le feu n’était vraiment pas loin de devenir incontrôlable. Aussi inhabituel fut-il pour lui, il décida de calmer le jeu et caressa ses joues avant de les lâcher et de s’éloigner un peu.  

 

- Ryô…, s’étonna-t-elle.  

- Là, je ne maîtrise plus beaucoup et on sait tous les deux que les seringues de Kazue n’ont rien à voir dans l’histoire., lui dit-il, pointant vers le coucou qui tendait son jean.  

- Donne-moi juste quelques minutes pour… calmer le jeu. Je débarrasse ça et je reviens., indiqua-t-il, prenant le kit de manucure et le ramenant dans la chambre de Kaori.  

 

Un peu de distance, c’était juste ce qu’il lui fallait pendant quelques minutes, d’autant que dans deux heures ou à peine plus, il devrait de nouveau l’aider à se déshabiller et que leurs sens allaient de nouveau être mis à rude épreuve. Heureusement que la position dans le lit ne permettait aucune folie, sinon sa résistance aurait été complètement foutue.  

 

Quand il revint auprès d’elle, il avait de nouveau son corps sous maîtrise même si son cœur lui battait sur un nouveau rythme depuis quelques jours, nouveau mais pas désagréable. La voyant somnoler légèrement, il la laissa et alla préparer le repas du soir avec un peu d’avance.  

 

- Kazue !, l’interpela Miki quand celle-ci entra dans le café ce soir-là.  

- Oui, Miki ?, répondit la doctoresse, un peu surprise par son air contrarié.  

- D’abord, goûte-moi ça !, lui demanda la barmaid, glissant une assiette de son gâteau au miel vers elle.  

- Tu sais, à cette heure, je n’ai pas vraiment env…, objecta son amie.  

- Goûte !, lui ordonna-t-elle.  

 

Face au regard impérieux de son amie, elle s’exécuta même si elle n’avait pas envie de sucre, juste avant de dîner. Elle prit une bouchée du gâteau, le mastiqua puis l’avala avant d’adresser un regard rempli d’incompréhension à son amie. Qu’attendait-elle exactement de sa part ?  

 

- Alors ?, lui demanda Miki.  

- Alors quoi ?, répondit la doctoresse.  

- Il est bon mon gâteau ?, éclaircit la barmaid.  

- Ben, c’est un gâteau au miel., fit remarquer Kazue.  

 

Elle faillit tomber de sa chaise sous le regard noir de son amie.  

 

- Oui, c’est un gâteau au miel mais…, insista Miki.  

- Mais… il est bon., lâcha la doctoresse.  

- Bon ? Tu es sûre ?  

- Oui.  

- Il n’est pas trop épicé, hein ? Il n’a pas le goût de poivre ?, fit Miki d’un air perplexe.  

- Ben… non., constata simplement Kazue.  

- Alors qu’est-ce qui a cloché ?, maugréa la barmaid, fronçant les sourcils.  

- Tu n’as pas vu Mick ?, lui demanda Kazue, regardant sa montre.  

 

N’obtenant pas de réponse, la doctoresse regarda son amie qui était encore concentrée sur son gâteau, l’observant comme s’il allait lui donner les réponses à ses questions.  

 

- Miki… Tu as vu Mick ?, lui redemanda-t-elle.  

- Mick ? Non., fit la barmaid de manière absente.  

- Ah… Bon, je vais attendre alors., lui apprit la doctoresse, desserrant son écharpe.  

 

Soudain, elle sentit deux yeux se braquer sur elle et releva le regard pour croiser celui noir de Miki.  

 

- Au fait, toi… Il faut vraiment que tu te débarrasses de tes foutues seringues., gronda la barmaid.  

- Quoi ? Pourquoi ?, s’étonna Kazue.  

- Tu fais ce que tu veux avec Mick mais Ryô et Kaori…, insista son amie.  

- Ecoute, je veux bien essayer de faire un effort mais je ne comprends rien à ce que tu racontes., lui fit savoir la doctoresse.  

 

Miki posa les mains sur le comptoir et prit sur elle pour se calmer.  

 

- Tu as donné des seringues à Kaori au cas où Mick tenterait quelque chose sur elle., explicita-t-elle calmement.  

- Oui., admit la scientifique.  

- Il s’est piqué avec une., lui apprit la barmaid.  

 

Kazue ouvrit grand les yeux, stupéfaite et culpabilisant. Elle ne se souvenait que trop bien de ce qui s’était passé la dernière fois. Elle brandissait la menace avec Mick et ça avait toujours suffi. Jamais elle n’avait pensé que ça recommencerait.  

 

- Oh mince., murmura-t-elle.  

- Tu vas y aller ? Tu vas aider Ryô, hein ? Parce qu’il doit aider Kaori. Elle a besoin de lui., fit Miki.  

- En fait, ce n’est pas nécessaire. Il faut juste attendre. L’effet disparaîtra de lui-même., lui apprit Kazue.  

- Pauvre Kaori… Quand je pense qu’elle va devoir supporter le spectacle de Ryô bandant et débandant…, lâcha la barmaid.  

- Ca leur donnera peut-être des idées…, ne put s’empêcher de dire la doctoresse, plus par nervosité que par humour.  

- Si seulement…, soupira Miki.  

 

Kaori se mordit la lèvre alors que Ryô la tenait contre lui alors qu’elle remontait son short pour dormir. Elle sentait contre sa cuisse l’évidence de son désir naissant.  

 

- Je… Je devrais peut-être essayer de me débrouiller seule…, pipa-t-elle, se sentant gênée pour lui.  

 

Il l’observa, nota le fard qui colorait ses pommettes et fit une légère addition avec le fait qu’il sentait son corps pressé contre le sien… qu’il avait du mal à maîtriser… Peut-être même qu’inconsciemment, il ne se forçait pas plus que cela.  

 

- Aucun risque… et si tu crains que je te saute dessus, tu n’as pas à avoir peur., la rassura-t-il.  

 

Elle releva les yeux, surprise qu’il puisse penser ainsi, et elle esquissa un sourire rassurant.  

 

- Non, je n’ai pas peur de cela. J’ai confiance en toi., lui assura-t-elle.  

- Même quand je te fais une manucure ?, la taquina-t-il.  

- J’aurais peut-être un peu plus de… restriction quand tu sortiras le vernis à ongles rouge vif., fit-elle, malicieuse. 

 


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