Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 21 :: Chapitre 21

Pubblicato: 21-12-23 - Ultimo aggiornamento: 21-12-23

Commenti: Bonsoir, voici le J-4 avant Noël. Encore un bon moment de complicité et de tendresse entre nos amoureux. Et oui on continue dans la guimauve mais ça fait du bien aux petits coeurs. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 21  

 

- Action ou qualité humaine., lut Kaori.  

 

Elle fronça les yeux en réfléchissant au mot qui pouvait être ainsi défini.  

 

- Combien de lettres ?, demanda Ryô.  

- Tu veux faire les mots croisés avec moi ?, fit-elle incrédule.  

- Etant donné que je note tes réponses, je les fais déjà avec toi., lui fit-il remarquer, dépoussiérant les étagères.  

- C’est vrai. Quatre lettres., lui indiqua-t-elle, continuant à réfléchir.  

- Sexe., répliqua-t-il immédiatement.  

- Quoi ? Mais non, ça pourrait être autre chose., protesta-t-elle, un léger fard aux joues.  

- Sexe, je te dis et je le note., lui dit-il, se penchant au-dessus d’elle.  

- Ca rentre mais ça n’est pas dit que ce soit la bonne réponse., insista-t-elle.  

 

Elle l’entendit ricaner légèrement à son oreille avant que son souffle effleure sa nuque.  

 

- Je sais que ça rentre…, murmura-t-il.  

- Et ce sera bon., ajouta-t-il, posant les lèvres dans son cou.  

 

Les pommettes de la jeune femme prirent quelques nuances supplémentaires alors que la chaleur montait en elle, à peine ralentie par le froid qui frappa son dos quand il s’éloigna, assez fier de son petit effet.  

 

- Alors la définition suivante ?, l’interpela-t-il.  

- Appendice fluctuant., lut-elle, déglutissant machinalement.  

- Pénis., lança-t-il fièrement.  

- Tu veux une explication ?, lui demanda-t-il fièrement.  

- Non, non, ça va aller. Ca pourrait aussi être doigt. En cinq lettres, ça passe… marche aussi., se reprit-elle.  

- Les deux sont agréables et utiles. Alors voyons. Je note les deux, moi en haut et toi en dessous., lui fit-il savoir avec un petit air mutin.  

 

Kaori ne dit rien bien qu’il la titilla et lui indiqua quelques mots à remplir entre temps, confirmant qu’il avait raison, avant de le laisser repartir.  

 

- Tu en as un autre ?, l’interrogea-t-il peu après, lui ayant laissé un peu de temps pour se remettre de ses émotions.  

- Gouffre, puits., lui indiqua-t-elle.  

- En cinq lettres., précisa-t-elle.  

- Des lettres ?, lui demanda-t-il.  

- Non. C’est encore vierge., répliqua-t-elle, concentrée.  

- Tu le fais exprès ?, lui retourna-t-il, se tournant vers elle même si elle lui tournait le dos.  

- Exprès ?, répéta-t-elle, tournant le visage vers lui.  

- Gouffre ou puits en cinq lettres et l’espace est vierge, tu me dis. Tu ne me dis pas que les cases sont vides mais vierges…, lui expliqua-t-il, approchant d’elle.  

 

Il la surplomba, posant les mains de chaque côté de son corps.  

 

- Je ne comprends pas pourquoi je le ferais exprès., lui fit-elle savoir.  

- Gouffre, puits… en cinq lettres., répéta-t-il.  

- Je sais ! Abîme., s’exclama-t-elle, levant le regard pour lui dire d’écrire sa réponse.  

 

Il la regarda et esquissa un sourire amusé. Qui aurait cru qu’un simple jeu de mots croisés le prendrait ainsi ? Pas lui en tous cas.  

 

- Je ne suis pas d’accord., lui apprit-il d’une voix traînante.  

- Vraiment ? Parce que tu as une autre réponse peut-être ?, lui retourna-t-elle.  

 

Elle rêvait de croiser les bras sous sa poitrine et il le comprit en voyant le regard noir qu’elle lança sur ses attelles. Distraction, maintenant, se dit-il.  

 

- Oui… la bonne réponse., fit-il, narquois.  

 

Il se pencha de nouveau au-dessus d’elle et écrivit les cinq lettres de son mot.  

 

- Mais… mais… Tu ne penses qu’à ça ! Le thème du mots fléchés n’est pas le sexe., s’offusqua-t-elle, voyant le mot qu’il avait écrit.  

- Ce n’est qu’une partie de l’anatomie humaine mais j’avoue qu’elle me plaît beaucoup. Tiens, il n’y aurait pas une définition du genre collines ou protubérances lactées. Je te donne la réponse tout de suite, c’est seins. Les tiens me plaisent beaucoup, tu sais., lui confia-t-il, attrapant le lobe de son oreille et le suçotant.  

- Ryô…, murmura-t-elle, fermant les yeux.  

- Tu sais quoi ? Finis le ménage et les mots croisés. Tu as besoin de te détendre., lui affirma-t-il.  

- Je ne me sens pas stressée., répliqua-t-elle alors qu’il fermait le magazine devant elle.  

- Moi, je suis tendu et ta compagnie m’apaise alors si tu me fais toujours confiance., lui dit-il.  

- Toujours, tu le sais bien., répondit-elle sans attendre.  

- Attends-moi là deux minutes. Je reviens., lui ordonna-t-il.  

 

Il monta à l’étage mais ne se dirigea pas vers sa chambre. Il pénétra dans la salle de bains et mit l’eau à couler, arrangea un petit système pour s’assurer que son plâtre ne serait pas mouillé et redescendit.  

 

- C’est parti. On va prendre un bain tous les deux., lui apprit-il.  

- Un… Un bain ? Mais mes attelles, mon plâtre., lui rappela-t-elle.  

- On fera attention. Je te promets. Ce sera un peu acrobatique à l’entrée et sortie mais tu verras, ça ira et ça nous fera du bien., lui assura-t-il.  

 

Il l’observa un moment attendant un signe de sa part et elle finit par acquiescer. Il la prit donc dans ses bras et l’emmena à l’étage. Arrivés à destination, il l’aida à s’asseoir sur la chaise qui restait là entre deux et se déshabilla lentement, conscient du regard qu’elle posait sur lui. La voyant se mordiller la lèvre, il se sentit émoustillé et devait produire un certain effort pour ne pas laisser son corps devenir trop démonstratif. Il ne voulait pas l’effrayer, lui laissait penser que ce bain serait l’occasion de sauter le pas. Il y aurait certainement quelques caresses, un peu de mise en chauffe mais il n’avait pas l’intention d’aller jusqu’au bout. Ils avaient le temps pour cela, il n’avait pas changé d’avis sur le sujet.  

 

- Tu sais…, commença Kaori avant de se mordiller la lèvre et de rougir.  

- Je sais que… je n’ai pas l’usage de mes mains… mais… je sais…, fit-elle avant de s’arrêter et de se mordiller de nouveau la lèvre.  

- Kaori…, intervint Ryô, pressentant ce qu’elle allait lui dire.  

- Non… laisse-moi parler… Tu m’as touchée, donné du plaisir mais moi… alors que je sais… que je pourrais te… enfin… je pense que tu vois., murmura-t-elle, rouge pivoine.  

- Alors si tu veux… tu n’as qu’à le dire., conclut-elle.  

 

Elle le regarda avec ce regard qui le faisait fondre mais dans lequel il voyait aussi beaucoup d’incertitudes. Probablement gênée, elle baissa les yeux et tomba sur le signe que sa proposition avait eu un certain impact sur son homme et elle détourna pudiquement le regard.  

 

- Si j’ai envie ? Je ne vais pas te mentir. Ca me tente… comme tu as pu le remarquer., admit-il.  

- Mais toi, est-ce que tu en as envie ? Est-ce que tu te sens prête à ça ?, lui demanda-t-il.  

- Je… non., avoua-t-elle.  

- J’ai… J’ai besoin de plus de temps… si j’y arrive un jour., ajouta-t-elle.  

- Je suis désolée. Je ne suis pas…, commença-t-elle, arrêtée par une main sur son menton.  

- Pas de problème. On va à ton rythme et selon tes envies. Moi, je veux juste prendre un bain avec toi. Donc, si tu veux toujours, je te déshabille et on va s’allonger dans cette baignoire avec ta jambe posée sur ce tabouret., lui indiqua-t-il.  

- Mes attelles ?, l’interrogea-t-elle.  

- On va les enlever temporairement. Je ferai attention., lui promit-il.  

- D’accord., acquiesça-t-elle.  

 

Elle le laissa faire, lui enlever l’écharpe qui retenait son bras, lui retirer ses vêtements avec douceur mais sans chercher à attiser son désir comme il avait déjà pu le faire, puis il lui retira l’attelle de son poignet.  

 

- On y va., lui dit-il.  

 

Comme il l’avait prédit, la plongée fut un peu acrobatique et il se demanda un moment s’il n’avait pas présumé de ses compétences mais ils y arrivèrent et, à partir de là, ils profitèrent juste du moment.  

 

- Ca fait du bien., murmura Kaori au bout d’un moment.  

- C’est un peu étrange aussi d’être ici avec toi…, lui avoua-t-elle, s’habituant à cette présence masculine dont elle avait rêvée mais qui était bien réelle désormais.  

- Etrange mais agréable, j’espère., fit-il, un sourire dans la voix qui cachait une légère incertitude.  

 

C’était peut-être trop et trop tôt. Il s’était peut-être trompé en voulant profiter de ce moment avec elle. Ils n’avaient jamais été complètement nus l’un contre l’autre.  

 

- Oui, agréable. Même très agréable., lui confia-t-elle, sentant ses bras sous les siens.  

 

Il les soutenait, l’air de rien, faisant attention à elle.  

 

- Et toi, comment tu trouves ça ? Pas trop ennuyant ?, lui retourna-t-elle.  

- Ennuyant ? Je tiens une magnifique jeune femme nue entre mes bras et je peux te dire que mon imagination tourne à plein régime., lui fit-il savoir d’un ton narquois, déposant un baiser dans ses cheveux.  

- Oh… Ca doit être frustrant alors…, compatit-elle.  

- Pourquoi ça le serait ? Ce n’est qu’une question de temps, non ? Après tant d’années, ce ne sont pas quelques jours ou semaines qui vont me freiner. Bien au contraire, je ne me connaissais pas une imagination aussi débordante., lui avoua-t-il d’une voix mutine.  

 

Le silence suivit et il lui laissa le temps de digérer ce qu’il venait de lui dire. Parler sexe ou relations intimes n’était pas chose aisée pour elle.  

 

- Tu… Tu partages ? Enfin, si tu en as envie…, lui demanda-t-elle.  

 

Il sourit en l’imaginant se mordre la lèvre à nouveau, torturée entre ses envies et sa raison. Il se pencha à son oreille et lui expliqua par le détail un de ses rêves. Il sentit les battements de son cœur s’accélérer au fur et à mesure et, rien qu’en baissant les yeux, il pouvait voir les signes de son excitation montante. Il lui aurait suffi de légèrement lever le bras et il aurait eu la main sur un de ses seins mais il n’en fit rien. Il continua juste à lui raconter sur un ton intime une des nuits qu’ils passeraient ensemble.  

 

- C’est… beau., chuchota-t-elle quand il eut fini avec le premier.  

- Ca te plaît ? Vraiment ?, lui demanda-t-il, ravi.  

- Oui. Je ne sais pas comment t’expliquer. Ca me… remue., lui affirma-t-elle.  

 

Ce fut au tour du nettoyeur de rester silencieux un moment, réfléchissant à ce qu’elle venait de lui dire. Il espérait que l’acte serait à la hauteur des mots, qu’il réussirait à susciter la même émotion que maintenant.  

 

- Tu en as une autre à me raconter ?, l’interrogea-t-elle.  

- Une seule ? J’ai sept ans de rêves inavoués à te raconter si tu le veux., lui confia-t-il.  

 

Il fut obligé de resserrer sa prise sur elle en sentant qu’elle allait se retourner brusquement, certainement surprise par son aveu.  

 

- Pas de mouvement brusque., lui rappela-t-il.  

- On ne veut pas prolonger inutilement cette immobilisation.  

- Pardon… mais… sept ans ? Qu’est-ce que tu racontes ? Je n’y comprends rien., lui retourna-t-elle.  

- Il n’y a rien à comprendre. Ca ne fait pas que quelques semaines ou moi que tu m’attires mais des années, toutes ces années pendant lesquelles j’ai prétendu que je ne te voyais pas. Je ne te regardais pas mais… je te rêvais., lui affirma-t-il.  

- Alors, vas-y, raconte m’en une autre, s’il te plaît., lui demanda-t-elle.  

- Sage ou… un peu plus sauvage ?, la questionna-t-il, souhaitant ménager sa pudeur si elle en avait besoin.  

- Je te laisse choisir., éluda-t-elle, incapable de choisir.  

 

Sa raison lui disait de rester sur une histoire plus soft comme la précédente qui l’avait déjà bien émoustillée mais son cœur, ou plutôt son désir, était beaucoup plus curieux.  

 

- Alors… Ca commence par…, fit-il, se penchant sur son cou pour l’embrasser avant de remonter les lèvres près de son oreille et de lui raconter un autre rêve un peu plus poussé.  

- J’ai envie de t’embrasser., murmura-t-elle en pleine histoire.  

- Et moi donc…, lui retourna-t-il, se sentant tendu.  

 

Il crevait de trouver un certain achèvement avec elle et, si le sexe n’était pas encore à portée, il avait envie de ses lèvres.  

 

- Si on sortait de là ?, suggéra-t-elle.  

- Hmmm… Pas encore. J’ai encore envie de profiter un peu de ce moment., lui opposa-t-il.  

- D’accord. Après tout, on n’est pas si mal., lui concéda-t-elle.  

- Merci de votre obligeance, Mademoiselle., s’amusa-t-il.  

- Je pense surtout que Monsieur a un léger problème de tension à résoudre avant de sortir de l’eau., fit-elle, le rouge aux joues.  

- Il n’est pas que léger…, lui fit-il savoir, amusé, poussant légèrement son bassin contre son dos.  

 

Il baissa un peu la tête et la vit rougir un peu plus. Compatissant, il posa les lèvres sur sa tempe.  

 

- Ca ne doit pas t’inquiéter., la rassura-t-il.  

- Je sais me retenir.  

- Je sais. J’ai eu sept ans pour le voir, tu sais, les sept années où tu rêvais., lui rappela-t-elle.  

- Bien vu., apprécia-t-il.  

 

Ils continuèrent ainsi à discuter pendant un moment tranquillement, de tout et de rien, se cherchant, se taquinant, complices encore plus qu’ils ne l’étaient. Soudain, cependant, Ryô se figea.  

 

- Tu te sens capable de rester dans l’eau seule quelques minutes ?, l’interrogea-t-il, tendu.  

- Oui, ça devrait aller., acquiesça-t-elle, prête à garder ses bras contre elle pour ne rien risquer.  

- Mick est là., lui apprit-il, se glissant hors de l’eau.  

 

Il se sécha et se rhabilla rapidement avant de sortir de la salle de bains, anxieux de la laisser seule trop longtemps, et de descendre les escaliers quatre à quatre.  

 

- Salut ! Dis, j’avais une question à te poser., fit l’américain dès qu’il apparut.  

 

Il avait dû oublier de fermer la porte à clef, ce qui ne lui était quasiment plus arrivé depuis l’accident.  

 

- Fais vite. J’ai dû laisser Kaori seule là-haut., le pressa-t-il.  

- Oh tu t’inquiètes ? Comme c’est mignon…, ironisa Mick.  

- Mick…, gronda Ryô, impatient.  

- Bon d’accord. Tu ne pourrais pas glisser un mot à Kaori sur la répartition des tâches ? Je suis sûr que Kazue serait bien plus jolie en lutine que moi., suggéra son ami, plein d’espoir.  

- Tu viens me faire chier pour une broutille pareille ?, râla le nettoyeur.  

- Bah… C’est pas une broutille. C’est la honte quand même…, lui fit remarquer son ex-équipier.  

- C’est une broutille. Tu vas porter un costume pendant deux heures pour faire plaisir à un tas de gamins. C’est rien, pas grand-chose., insista le japonais.  

- Me dit celui qui va sagement rester assis dans ses vêtements habituels dans la foule et donc ne pas se ridiculiser., répliqua Mick d’un ton acide.  

 

Le nettoyeur se retint de pousser un soupir d’exaspération. Il perdait un temps précieux en palabres inutiles et surtout le temps s’allongeait à n’en plus finir à ses yeux.  

 

- Si ça ne tient qu’à ça, alors dis-toi que l’année prochaine, c’est moi qui enfilerai le costume de Père Noël !, lâcha-t-il sans réfléchir.  

- Chiche !, fit Mick, ravi mais surpris.  

- Ouais chiche. Maintenant dégage et va finir tes jérémiades ailleurs. Tu connais le chemin de la sortie., lança le nettoyeur, se retournant et s’en allant.  

 

Mick le regarda s’éloigner, ses yeux se plissant, avant de l’interpeler.  

 

- Quoi encore ?, s’énerva Ryô.  

- Tu as de la mousse dans le cou. Tu prends un bain ?, l’interrogea Mick.  

- Et alors si c’était le cas, ce serait ton problème ?, lui retourna le nettoyeur.  

- Pas vraiment mais ça pourrait devenir intéressant si tu n’étais pas seul dans le bain. Ma Kaori était avec toi ? Elle y est peut-être encore d’ailleurs et tu comptes la rejoindre puisque tu n’as même pas pris le temps de bien te sécher…, ricana son ami.  

- Mick… dégage., lui enjoignit simplement le propriétaire des lieux.  

- Tu as quelque chose à annoncer, l’ami ?, insista l’américain.  

 

Bien que tenté de s’arrêter dans l’escalier pour lui clouer le bec, Ryô joua les indifférents et poursuivit son chemin, ne s’immobilisant qu’hors de vue et attendant que son visiteur s’en fut allé avant de rejoindre sa compagne. Soulagé, il la retrouva comme il l’avait laissée, juste un peu frigorifiée.  

 

- Et si on te sortait de là ?, suggéra-t-il.  

- Je veux bien. Sans toi, ça n’a plus le même charme., admit-elle, sentant ses dents claquer légèrement.  

- C’est moins chaud et le niveau de l’eau a baissé., concéda-t-il avec un sourire qui ramena la chaleur en elle.  

- C’est vrai. Ryô… merci pour ce moment., lui dit-elle avec un sourire à faire fondre un iceberg.  

 

Il profita dès lors de ce qu’il avait dû se refuser plus tôt : il l’embrassa et obtint la réponse qu’il attendait en retour. Il ne fit cependant pas durer les choses, sa compagne étant encore nue entre ses bras. Il la fit se rasseoir avant de la sécher avec douceur, lui passant rapidement un haut avant de remettre ses attelles.  

 

- Sincèrement, je ne suis pas encore prête à tout tester sur… ce plan-là mais tous les moments qu’on partage, ça m’aide à prendre confiance et trouver la force de me dépasser., lui confia-t-elle.  

- La force ou le désir ?, la questionna-t-il, taquin.  

- Un peu des deux., concéda-t-elle, rosissant.  

 

Il l’aida à passer un caleçon puis un jean avant de la relever et de remonter les vêtements puis les bretelles sur ses épaules. Quand il eut fini, il la garda contre lui un moment, par plaisir, par envie, par besoin.  

 

- Tu n’as pas à te dépasser, tu sais. Tu n’es pas un énième plan cul, dit vulgairement. Je sais déjà que ce qu’on fera sera certainement bien mieux que ce que j’ai déjà eu. Ca me suffit., lui confia-t-il.  

- Moi, j’ai besoin de savoir que ce qui te paraîtra mieux te sera suffisant… et j’ai aussi envie de grandir avec toi, avec ton soutien et le regard que tu me portes., lui retourna-t-elle.  

- Si tu continues à me dire des trucs de ce genre-là, je vais me sentir obligé de te sortir une vanne., répliqua-t-il, touché plus qu’il ne pouvait le montrer.  

- Alors, je ne dis plus rien. Que voulait Mick ?, l’interrogea-t-elle, sentant ses bras glisser et la soulever.  

- Oh… trois fois rien… Que je plaide sa cause auprès de toi. Il ne veut pas se ridiculiser en lutin., lâcha-t-il simplement.  

- Et donc ? Je dois lui confier autre chose ?, lui demanda-t-elle, fronçant les sourcils.  

- Non, t’inquiète, l’affaire est réglée., lui assura-t-il, la posant sur une chaise de la cuisine.  

 

Sous son regard serein posé sur lui, il sortit de quoi cuisiner et se mit à l’ouvrage, se sentant bien apaisé.  

 

- Tu l’as renvoyé manu militari ?, l’interrogea-t-elle, n’ayant pas entendu de cris.  

- Parce que je doute qu’il ait lâché l’affaire si facilement., ajouta-t-elle, s’interrogeant.  

- En fait, non. Je lui ai juste dit que l’année prochaine, ce serait moi qui jouerai le Père Noël., répondit-il, éminçant des légumes.  

 

Au silence qui suivit, il se tourna vers sa partenaire qui l’observait, oscillant entre scepticisme et incrédulité. Il esquissa un sourire et décida d’enfoncer le clou.  

 

- Et j’étais sérieux. Tu pourras le noter sur ta liste dès que tu en seras capable., lui fit-il savoir.  

- Je crois que le ciel m’ait tombé sur la tête…, pipa Kaori.  

 

Deux lèvres vinrent s’écraser sur les siennes, lui infligeant un long baiser suave.  

 

- Et après ça, tu le crois encore ?, l’interrogea-t-il avec un sourire ironique.  

- Je…, souffla-t-elle à court de mots. 

 


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