Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 20 :: Chapitre 20

Pubblicato: 20-12-23 - Ultimo aggiornamento: 20-12-23

Commenti: Bonsoir, voici le jour numéro 20. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 20  

 

- Je te préviens : si tu n’as ne serait-ce qu’un spasme déplacé, je te pique., fit Kazue à son compagnon.  

 

Il se fit tout petit face au regard noir qu’elle lui lança. Il ne voulait pas repasser par les deux derniers jours de torture. Il avait encore le bout des doigts hypersensibles suite à toutes les piqûres d’aiguille qu’il s’était fait. Quelle idée de faire de la broderie quand on n’avait plus le meilleur usage de ses doigts… D’un autre côté, ça avait été un besoin irrépressible qui l’avait fait courir toutes les boutiques à deux heures du matin pour trouver ce dont il avait besoin.  

 

Il jeta ensuite un rapide coup d’oeil vers son sac à main, se demandant si elle avait vraiment sa petite pochette avec ses seringues. Peut-être qu’elle n’avait pris qu’une seringue avec elle… Il ne pouvait juger du contenu d’un simple coup d’oeil et il n’avait pas envie de tester de nouveau les effets de cette petite potion.  

 

- Dis-moi, pourquoi tu gardes encore cette formule chimique avec tous ses effets secondaires ?, lui demanda-t-il, montant les escaliers.  

- Parce qu’elle peut toujours s’avérer pratique. Il faut juste que je la perfectionne mais je n’en ai pas encore eu le temps. Et puis de toute façon, il s’agit d’une punition. Ce n’est pas sensé être agréable., lui fit-elle remarquer.  

- C’est pas faux… Mais c’est vraiment pas marrant., pesta l’américain.  

- Pour moi, non plus., lui retourna-t-elle d’un ton aigre.  

 

Il baissa les yeux, voulant bien la croire. Il avait intérêt à bien se tenir s’il voulait passer un Noël des plus romantiques avec sa compagne. Lorsqu’ils entrèrent dans l’appartement du couple qu’ils étaient venus visiter, ils virent que l’autre couple de leur bande était déjà là.  

 

- Vous êtes en retard., leur fit remarquer Miki, le regard pétillant.  

- Une occupation de dernière minute ?, les taquina-t-elle.  

 

Malgré son silence, Mick observait Kaori, se demandant ce qu’elle pouvait penser, si elle était contente de les voir après tout ce qu’il avait tenté.  

 

- Je suis rentrée en retard à cause du Professeur qui a été particulièrement… actif aujourd’hui., leur apprit Kazue, fronçant les sourcils.  

- Il a eu le droit à son injection, lui aussi ?, lui demanda Mick, curieux.  

- Non ! J’aurais trop peur qu’il en meure., objecta-t-elle.  

- Je voudrais être vieux…, pesta-t-il.  

- Bon, si vous vous asseyiez…, fit Ryô, ramenant deux tasses de café.  

- Alors Miki, outre le fait de vouloir rendre visite à Kaori, tu avais une raison de vouloir qu’on se réunisse, non ?, lui rappela-t-il.  

- Oui, c’est vrai., acquiesça-t-elle.  

- Ca concerne le Noël de l’orphelinat., commença-t-elle.  

 

Kaori observa son amie, attendant de savoir ce qu’elle voulait leur dire à ce sujet. Ca restait un sujet sensible pour elle. Elle avait l’impression d’avoir lâché les enfants, d’avoir failli même s’ils auraient tous un cadeau et qu’un sapin trônait dans la salle de restauration grâce à ses amis. Ils n’auraient pas la petite fête qui allait avec, la présence du Père Noël parce qu’elle n’avait pas pu démarcher ses contacts, trouver un volontaire, pu préparer le tout. Les membres de l’équipe avaient déjà trop de boulot pour pouvoir gérer cela en plus. Elle savait qu’ils feraient de leur mieux pour faire quelque chose quand même mais ce ne serait pas pareil.  

 

- On en a parlé tous ensemble hier soir au café. On sait que normalement tu prépares la fête de Noël à l’orphelinat et, cette année, tu… tu ne pourras pas le faire., constata Miki, lui jetant un regard désolé.  

- Effectivement, je ne pourrai pas faire grand-chose., musa la rouquine, forçant un sourire amusé sur ses lèvres malgré sa peine.  

 

Elle sentit une légère pression sur son genou et vit celui de Ryô pressé contre le sien, comme si de rien n’était. S’ils avaient été seuls, il aurait certainement posé sa main sur sa cuisse, entouré ses épaules de son bras ou quelque chose dans le genre mais ils étaient entourés et le jour n’était pas encore venu.  

 

- On voudrait faire ce que tu fais d’habitude, préparer la fête mais il faudrait que tu nous guides., lui confia Miki.  

- Vous voulez préparer la fête de Noël de l’orphelinat ?, murmura Kaori, incrédule.  

- Oui. On a une idée de ce qu’il faut faire mais tu es la spécialiste et on va gagner du temps si tu nous guides. Alors je voulais savoir si tu pouvais nous dire les tâches et peut-être les répartir entre nous. Tu connais nos atouts., lui expliqua son amie.  

 

Kaori se sentit émue aux larmes par ce geste. C’était Miki qui parlait mais ils étaient tous les quatre là à attendre son assentiment. C’était la force de leur amitié et elle était touchée par ce qu’ils étaient prêts à faire pour les orphelins.  

 

- Je… Je ne sais pas quoi vous dire., murmura-t-elle.  

- Dis-leur simplement ce qu’ils ont à faire., suggéra Ryô.  

- Moi, je vous préviens, je ne fais rien. J’ai déjà assez à faire à jouer les chasseurs de mauvais sort., plaisanta-t-il.  

- Je ne peux donc pas compter sur toi pour jouer le Père Noël ?, lui retourna Kaori.  

- Non ! Certainement pas ! Pas de gros ventre ni de barbe pour moi ! Ca nuirait à mon image de marque., objecta-t-il.  

- Je me disais qu’Umi pourrait faire le Père Noël., pipa Miki.  

 

Ils sentirent tous la tension envahir l’air et se tournèrent vers le géant qui s’était figé, virant au rouge cramoisi.  

 

- Apparemment, notre ami n’était pas au courant., ricana Mick.  

- Remarque, il est dans la bonne couleur., ajouta-t-il.  

- Et toi, tu pourrais faire son assistant lutin. Tu sais, avec le bonnet vert et les souliers à clochette., lui retourna la barmaid, lui coulant un regard narquois.  

- Jamais de la vie !, s’insurgea l’américain.  

- Pourtant, tu feras un excellent lutin., s’amusa Ryô.  

- Moque-toi, toi. Tu n’auras rien à faire., grogna son ami.  

- Si. Protéger ma partenaire de tous les petits monstres qui vont l’entourer et vouloir lui faire des câlins. , lui retourna le nettoyeur.  

- Les enfants seraient enchantés de vous voir tous les deux pour distribuer les cadeaux. Ca les changerait., argumenta Kaori, posant un regard implorant sur lui.  

 

Mick grogna, sachant qu’il ne pourrait pas résister à ce regard-là.  

 

- Allez, Mick, c’est pour les enfants., insista Miki.  

- Ca te vaudrait certainement une réduction de peine., pipa Kazue., lui coulant un regard sérieux.  

- Oh… Ca commence à devenir intéressant., fit l’américain.  

- Je t’en serais très reconnaissante, Mick., intervint Kaori.  

- Ca pourrait même me faire oublier tes tentatives désagréables de venir jusqu’ici., osa-t-elle.  

- Je suis désolé pour cela., s’excusa l’américain.  

- Au départ, je voulais juste te distraire un peu mais après, c’est devenu un défi et je me suis un peu trop pris au jeu…, expliqua-t-il.  

- J’avoue que j’ai été très déçue. J’avais confiance en toi et j’avoue que tu m’as fait douter. Je me suis toujours convaincue que tu n’irais jamais trop loin mais ton comportement m’a fait un peu peur., lui retourna la rouquine.  

 

Mick baissa les yeux, se rendant compte de ce qu’il avait fait.  

 

- Les clochettes aux pieds doivent vraiment… sonner ?, demanda-t-il, acceptant par là-même sa punition.  

- Absolument, sinon ce n’est pas drôle., répliqua Kazue avec un petit sourire.  

- Voilà qui est décidé !, s’exclama Miki, prenant un calepin.  

- Umi fera le Père Noël, Mick le lutin pour la distribution de cadeaux. Après que faut-il faire ? La décoration, les gourmandises…  

- Oui, tout cela. On peut peut-être laisser ces messieurs aller s’aérer et arranger les détails entre nous., suggéra Kaori.  

- Avec plaisir. Tu appelles au besoin., lui dit-il avant de se lever et de s’esquiver vers le toit suivi par ces deux compères.  

 

Arrivés dehors, il sortit une cigarette comme ses compères et ils se mirent à fumer appuyés sur le garde-corps.  

 

- Tu m’expliqueras comment tu as fait pour tenir avec ce foutu poison dans les veines deux fois., lança soudain Mick, les sourcils froncés.  

- J’ai encore le machin tout courbaturé d’avoir joué au métronome et mes doigts sont en charpie., se plaignit-il.  

 

Ryô dut se retenir de nier la deuxième fois. L’excuse leur laissait de l’espace dont ils voulaient profiter tous les deux.  

 

- Pas le choix. En ce qui te concerne, tu l’as bien cherché quand même… Elle t’a quand même fait passer par le canapé avant de te piquer., ironisa le nettoyeur.  

- Tu as envie de parler de ce petit moment où ton côté féminin est remonté à la surface ?, suggéra-t-il, moqueur.  

- Et toi, tu as envie de nous parler de ta relation avec Kaori ? Du fait que tu la voies nue, la touches nue, la nourris, l’amènes aux toilettes…, lui retourna Mick.  

- Tu ne me diras pas que ça change les choses…, insinua-t-il, un sourire en coin.  

- Tu as raison, ça change les choses… J’ai hâte que ça se termine et, lorsque ce sera le cas, ce sera le printemps… Elle aurait pu choisir un plus mauvais timing., répondit Ryô après un moment d’hésitation.  

- C’est vrai quoi ?! Ca aurait été l’enfer de se retrouver coincé à l’appartement en plein printemps !, ajouta-t-il.  

 

Plus c’était gros, plus ça passait alors autant en rajouter une couche, se dit-il. Et ce qu’il disait pouvait être compris de différentes manières, donc ne serait pas un mensonge. Du point de vue de Mick, il serait vraisemblable qu’il pense au côté chasse à la culotte. De son côté, il pourrait profiter de plus de sorties en bonne compagnie… Tout était une question de point de vue…  

 

- Il va falloir que tu fasses un effort pour mieux l’entraîner., lui fit savoir Umibozu.  

- Vraiment ? Pourquoi ?, l’interrogea Ryô, se demandant quel était justement son point de vue et craignant qu’il ne les ait démasqués.  

- Parce qu’elle aura certainement perdu des réflexes et de la force musculaire. Elle devra savoir se servir d’une arme pour compenser., lui répondit le cafetier, impassible.  

 

Ryô fronça les sourcils. Le sujet avait toujours été et restait sensible pour lui. Il n’aimait toujours pas l’idée que Kaori puisse tirer et tuer avec son arme mais les choses changeaient et s’il voulait que ça dure, il devrait évoluer sur le sujet aussi. Le choix ne semblait plus vraiment lui appartenir mais s’imposer.  

 

- C’est vrai… mais il faudra d’abord que le Professeur me donne son feu vert. Hors de question qu’elle se blesse de nouveau parce qu’on aura été trop vite., admit-il.  

- Tu es bien précautionneux avec elle., fit remarquer Mick.  

- Kaori est sous ma protection. Tu voudrais que je fasse quoi ? N’importe quoi ?, répliqua Ryô de manière un peu sèche.  

- Admettre que tu tiens à elle. En faire quelque chose., rétorqua l’américain, le regard perçant.  

- Ryô !, entendirent-ils soudain.  

 

Sauvé par le gong, pensa le nettoyeur en entendant la voix de sa compagne. Il écrasa sa cigarette et s’éloigna.  

 

- Je dois aller au…, fit Kaori, un peu gênée… pour l’appârat.  

 

Alors qu’il se baissait pour la prendre à bras, elle laissa un énorme bâillement lui échapper, ne pouvant rien y faire pour le masquer.  

 

- Je suis désolée mais je pense qu’on va en rester là. Vous avez les grandes lignes. Ca n’a pas besoin d’être parfait., rappela-t-elle à ses amies.  

- Oui, on va vous laisser. Tu as encore besoin de repos., admit Miki.  

- Tu dois avoir du mal à trouver une position avec tous ces dispositifs., compatit Kazue.  

- Oui, c’est vrai., concéda la rouquine.  

- Au revoir, tout le monde., les salua-t-elle, emmenée par son homme vers les toilettes.  

 

Il l’aida à se déshabiller et s’installer avant de ressortir et de s’adosser au mur, entendant leurs amis s’en aller puis descendre les escaliers.  

 

- C’est bon ? Ils sont partis ?, entendit-il soudain.  

 

Ce qu’il n’avait pas entendu en revanche, c’était les bruitages qui allaient en général avec l’emplacement.  

 

- Oui. Ca va là-dedans ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui, aide-moi à sortir., lui demanda-t-elle.  

- Tu m’as sauvée., lui apprit-elle, se laissant relever.  

- Les filles commençaient à me poser plein de questions sur nous deux et je ne savais plus comment faire pour les éluder., lui expliqua-t-elle.  

- Alors tu as prétexté un besoin urgent pour que je vienne te sauver ?, s’amusa-t-il.  

- Oui., admit-elle sans honte.  

- Noël sera le bon jour pour leur dire. Je veux encore ces quelques jours de clandestinité avec toi., lui confia-t-elle, plongeant dans son regard.  

 

Il lui sourit et effleura ses lèvres avant de la reprendre à bras et la ramener dans le divan, sur ses genoux.  

 

- Ca me convient et le timing était parfait. Là-haut aussi, ça devenait un peu trop inquisiteur., lui avoua-t-il.  

- Oh… Et qu’est-ce que tu leur as dit ?, l’interrogea-t-elle, curieuse.  

- Une petite phrase qui peut être comprise de différentes manières et aussi qu’on reverrait ton entraînement à l’arme à feu dès que le Professeur l’autoriserait., lui confia-t-il.  

 

Elle l’observa et esquissa un sourire.  

 

- Merci. Je sais que l’idée ne te plaît pas., lui dit-elle, compréhensive.  

- Pas vraiment non mais il faut savoir faire des concessions., soupira-t-il.  

- Et on pourrait envisager un autre entraînement aussi pour améliorer mes compétences ?, le questionna-t-elle.  

- Ne m’en demande pas de trop non plus., grogna-t-il.  

 

Il avait toujours ce besoin de la protéger de son monde et ça passait par là aussi, ne pas lui donner des aptitudes qu’elle n’aurait pas dû avoir.  

 

- Attends avant de râler : ça pourrait te plaire., objecta-t-elle avec une petit sourire narquois.  

- Dis toujours…, concéda-t-il.  

- Le combat au corps-à-corps., murmura-t-elle, se mordillant la lèvre avec un léger fard aux joues.  

 

Malgré lui, ses lèvres s’étirèrent au côté suggestif de sa proposition et il imagina beaucoup de séances. Son imagination pouvait être très fertile sur le sujet surtout avec la bonne muse.  

 

- On va y réfléchir. Très sérieusement…, lui promit-il avant de l’embrasser langoureusement. 

 


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