Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 14 :: Chapitre 14

Pubblicato: 14-12-23 - Ultimo aggiornamento: 14-12-23

Commenti: Bonsoir, voici le jour n° 14 de ce calendrier. J'espère que le manque d'action ne se fait pas trop ressentir. C'est une fic toute légère et toute douce avec ses petits moments d'humour. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^ et ne vous inquiétez pas, on n'a pas fini d'entendre parler de notre américain préféré. ;)

 


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Chapitre 14  

 

- Tu es sûre ? On n’est pas obligés., lui assura Ryô.  

 

Kaori le regarda, se mordillant la lèvre tout en rêvant de se faire assez petite pour se glisser dans un trou de souris, puis acquiesça.  

 

- Juste… peut-être que si tu te mettais dans mon dos…, bredouilla-t-elle, intimidée.  

 

Ryô acquiesça à son tour. Il n’aurait pas la vue mais c’était peut-être aussi bien pour ménager sa libido déjà mise à rude épreuve. Il contourna donc la chaise et dégrafa le soutien-gorge de sa partenaire. Ils y étaient… comme elle l’avait dit la veille, elle voulait le laisser lui toucher la poitrine pour la laver et il avait beau se jurer que ce serait en tout bien tout honneur, une certaine partie de lui-même était plus qu’excitée et prête à aller plus loin.  

 

Comme les derniers jours, il passa le gant dans son dos avec délicatesse avant de le sécher. Cela leur donna un peu de temps pour s’habituer à ce qui allait suivre. Mu par une simple envie de lui montrer un peu de tendresse, il posa les lèvres sur son épaule un court instant avant de faire tomber la première bretelle. Kaori leva le bras et il la dégagea complètement de là où elle s’était coincée dans l’attelle. Tenant ce côté-là d’une main et l’amenant de l’autre côté, il fit glisser l’autre bretelle et manipula doucement son bras pour dégager le soutien-gorge complètement. Pendant quelques instants, il ne put résister au fait de le toucher, de sentir la chaleur rémanente de sa partenaire et son odeur.  

 

- J’aurais dû penser à en prendre un autre et mettre celui-là au lavage., pensa-t-elle.  

- J’irai en chercher un autre. Ca me donnera une excuse pour fouiller dans tes sous-vêtements., la taquina-t-il.  

- D’accord., murmura-t-elle.  

 

Il regarda son visage dans le reflet du miroir. Ses joues rosies contrastait avec la pâleur de son visage. Il savait que se dévoiler ainsi n’était pas évident pour elle.  

 

- Je suis obligé de le mettre au lavage ?, lui demanda-t-il, posant une main gantée sur son épaule blessée avec légèreté.  

- Il ne se lavera pas tout seul., répliqua-t-elle, amusée.  

- Je sais mais… je veux peut-être le garder pour avoir ton odeur… en attendant de pouvoir sentir ta peau contre la mienne., fit-il, séducteur.  

 

Il la vit rougir cette fois et son regard se faire plus chaud avant de s’observer dans le miroir et de se ternir un peu. Il fit glisser le gant sur sa gorge jusqu’à son autre épaule avant de descendre et effleurer un peu l’arrondi. Il l’entendit suspendre sa respiration un instant. Il continua sur la partie juste en dessous de sa poitrine sentant le léger poids de ses seins sur le dos de sa main. C’était pour lui une manière plutôt délicate d’arriver sur la partie sensible.  

 

- Je… Tu peux y aller., murmura-t-elle, les sens en émoi.  

 

Elle était même consciente qu’il le sentirait et n’avait aucune idée de la manière dont ils réagiraient, l’un ou l’autre. Elle savait juste qu’elle était prête à accepter son toucher et son jugement. Elle en avait même envie et, quelque part, la barrière de l’éponge rendait la chose moins offensive. Elle pouvait encore s’abriter derrière le fait que ce n’était pas Ryô qui la touchait, juste le gant de toilette… et sa main prisonnière à l’intérieur.  

 

Prenant une silencieuse inspiration pour calmer son cœur qui commençait à battre un peu trop vite, il remonta sur sa première colline, en appréciant la rondeur, ne s’attardant pas sur la pointe qu’il sentait durcie, et en fit le tour lentement avant de passer à son deuxième sein, lui infligeant le même traitement avant de redescendre sur son ventre et de finir de la laver.  

 

Il attrapa ensuite la serviette et la sécha parcourant le même chemin. Quand il arriva sur son ventre de nouveau, Kaori posa sa main avec une attelle sur la sienne et chercha son regard à travers le miroir.  

 

- Merci., murmura-t-elle.  

 

Elle était consciente qu’il aurait pu en profiter, la caresser, l’exciter, essayer d’avoir plus mais il n’avait rien fait de cela. Il avait respecté son manque d’expérience et sa pudeur.  

 

- De rien. Je vais aller t’en chercher un tout beau tout propre très à mon goût., lui fit-il savoir le regard brillant, légèrement lubrique.  

 

Elle lui sourit et s’esclaffa légèrement, voyant clair dans son jeu. Elle hocha la tête et le regarda partir, tentant de remonter la serviette un peu sur elle, juste au cas où.  

 

- Wouahou ! Vous nous faites un délire d’auto-admiration ? Vous pourriez au moins fermer la porte à clef !, s’exclama Sanae, déboulant dans la salle de bains.  

 

Kaori essaya de remonter un peu plus la serviette mais ce fut peine perdue d’autant qu’elle lui échappa des mains et tomba à terre.  

 

- Tu peux sortir, s’il te plaît ?, lui demanda-t-elle d’une voix tendue.  

- Ca va ! On est entre filles après tout. Je vais prendre ma douche !, l’informa la jeune fille, se déshabillant.  

- Ils sont vachement plus gros que les miens. Ce sont des faux ?, enchaîna-t-elle, ne se gênant pas pour observer la poitrine de la nettoyeuse et la comparer à la sienne.  

- N… Non ! Rhabille-toi et sors d’ici, Sanae., se fâcha Kaori.  

- Fais pas ta choch…, commença son interlocutrice avant de se retrouver enroulée dans une serviette et sortie de force de la salle de bains, la porte se refermant derrière elle.  

- Désolé. Je ne l’ai pas entendue arriver., s’excusa Ryô.  

- J’étais plongé dans un certain tiroir à chercher mon bonheur. Regarde., lui présenta-t-il sa trouvaille.  

 

Elle souffla en voyant un soutien en coton et non en dentelle comme il aurait pu choisir, certainement plus à son goût. Ce serait plus confortable pour elle.  

 

- J’en ai vu d’autres qu’il me plairait bien que tu portes plus tard…, lui fit-il savoir.  

- Quand je pourrai te les enlever par exemple., susurra-t-il à son oreille avant de poser les lèvres juste en dessous de son oreille.  

 

Kaori se sentit rougir mais elle apprécia le compliment à sa juste valeur. Sans plus un mot, le message étant passé, il l’aida à s’habiller avant de lui enlever le bas.  

 

- On reste sur les limites actuelles ?, lui demanda-t-il, lui laissant le choix.  

- Euh oui… J’essaierai de le faire moi-même., lui fit-elle savoir, espérant ne pas le vexer.  

- Ok., fit le nettoyeur remettant discrètement en place son pantalon pour cacher certaines choses.  

 

Il avait eu son compte pour le coup. Ils achevèrent donc la tâche à leur rythme, les gestes se faisant plus prestes mais aussi plus caressant au fil des jours, au point qu’ils finirent par s’embrasser alors qu’il remontait son pantalon.  

 

- Si on continue comme ça, je n’arrêterai plus de te laver., plaisanta-t-il, serrant la ceinture autour de sa taille.  

- Hors de question…, lui dit-elle, effleurant ses lèvres.  

- Je compte bien avoir ma part., expliqua-t-elle face à son sourcil levé.  

- On verra ça., répondit-il.  

- On verra., répéta-t-elle avec un petit sourire amusé.  

 

Elle ne savait pas comment ni quand ni d’où lui viendrait l’audace mais elle lui rendrait un jour la pareille. Elle se laissa soulever dans ses bras et il l’emmena au salon. Arrivés à mi-escalier, ils virent Sanae allongée dans le divan sur le ventre, les jambes battant l’air tranquillement, le téléphone à la main.  

 

- Je vais la tuer…, murmura Ryô, ses mains pressant un peu plus fort que nécessaire sa partenaire qui ne broncha cependant pas.  

- Si, j’vous jure. Elle a de ses nibards, la nana. Faut dire j’aime pas les grosses mamelles mais elle, c’est juste bien…, entendirent-ils.  

- Mais… elle parle de moi !, s’exclama Kaori, les joues rouge pivoine.  

- Ben, là… Ils doivent être en train de faire des trucs dégueu dans la salle de bains à deux., ajouta Sanae, ignorant toujours la présence des deux adultes.  

 

Ryô descendit les escaliers quatre à quatre, posa Kaori dans un fauteuil avec délicatesse malgré sa fureur et arracha le téléphone des mains de leur cliente.  

 

- A qui tu téléphones ?, lui demanda-t-il.  

- Sanae ! Sanae ! Allez, raconte, ils font quoi ?!, entendit-il hurler à l’autre bout du fil, reconnaissant la voix d’un certain américain.  

- Ils font rien, crétin !, répondit-il sèchement avant de raccrocher.  

 

Il allait reposer le téléphone lorsqu’une idée, une très vilaine idée, lui vint à l’esprit et il composa un autre numéro.  

 

- Toi, tu restes là., fit-il savoir à Sanae, la prenant par l’épaule et la repoussant assise sur le fauteuil.  

 

Elle tenta bien de se dégager de l’emprise mais rien n’y fit. La main était de fer.  

 

- Kazue. Excuse-moi de te déranger en plein travail mais pourrais-tu faire savoir à l’homme de ta vie que ma cliente est mineure et que certaines conversations portant sur des sujets comme le sexe ne sont pas de son âge., fit-il d’une voix suave.  

- Il n’a pas osé ?, gronda Kazue à l’autre bout du fil.  

- Malheureusement si… mais il ne devait pas savoir que son interlocutrice n’avait que quinze ans… à peine., tenta de l’excuser Ryô, sachant pertinemment que ce n’était pas le cas.  

 

La nouvelle aurait déjà fait le tour depuis la veille au soir.  

 

- Oh que si, il était au courant ! Il va entendre parler du pays !, lui promit-elle, fâchée.  

- Je suis désolé., mentit-il avant de raccrocher et partager un regard de connivence avec sa partenaire.  

- Quant à toi, jeune fille, tu vas apprendre à respecter ceux qui t’entourent et ne pas parler sur leur dos, surtout quand il s’agit de mentir., lui fit-il savoir.  

- Et vous allez faire quoi ? Me donner la fessée ?, le brava-t-elle, les yeux plissés.  

- Du tout. Je dois aller m’occuper de ton affaire et, en mon absence, c’est toi qui vas veiller sur Kaori et satisfaire ses moindres besoins., lui apprit-il.  

- Tu vas préparer le repas de ce midi, lui apporter à boire quand elle en aura besoin, changer le programme à la télé si nécessaire, lui mettre de la musique…, énuméra-t-il, la fixant d’un air sérieux.  

- Vous voulez quand même pas que je lui torche…, commença la jeune fille dans un mouvement d’humeur.  

- Stop là ! Pas de grossièreté ici. Quand je reviens, je lui demanderai des comptes et, si ce n’est pas satisfaisant à mon goût, tu auras une sanction à la hauteur., la prévint-il.  

- Et on va commencer par le début. Debout !, lui ordonna-t-il.  

 

Sanae lui lança un regard de défi qu’il soutint sans broncher le durcissant progressivement jusqu’à ce qu’elle cède. Elle poussa un soupir d’exaspération et se leva. Ryô souleva de nouveau sa partenaire et la mit dans le divan. Il caressa un instant sa joue, le regard dans le sien. Ils trouvèrent cette connivence, ayant un échange bien au-delà des mots, se confiant leur assurance mutuelle que tout irait bien.  

 

- Tu n’oublies pas : tout ce qu’elle te demande et le repas de ce midi doit être prêt quand je rentre., rappela Ryô à Sanae.  

- Et puis quoi encore ? Je ne suis pas une bonniche., grogna-t-elle avant de jeter un regard mauvais à Kaori et de s’en aller.  

 

Elle s’enferma dans sa chambre et la rouquine ne la vit plus pendant plus de deux heures. Elle redescendit et alla chercher une bouteille d’eau qu’elle but en passant devant elle avant de s’arrêter.  

 

- Vous… Vous voulez de l’eau ?, lui demanda-t-elle, détournant le regard comme si elle était gênée.  

- Ca me ferait plaisir, merci., acquiesça Kaori.  

 

Sanae repartit et lui ramena une bouteille qu’elle posa sur la table avant de s’en aller. Malgré la soif qui commençait à la tenailler, Kaori ne dit rien, lui laissant la possibilité de réfléchir et faire ce qu’il fallait.  

 

- Tout va bien ici ?, demanda Ryô en rentrant juste avant midi.  

- L’appartement est en une pièce et il n’y a eu ni cri ni injure. J’ai même eu une bouteille d’eau., fit-elle avec un sourire moqueur.  

 

Ryô la regarda puis la bouteille, ses sourcils se fronçant.  

 

- Mais… elle ne t’a pas…, fit-il, incrédule.  

- Non. Elle a juste posé la bouteille là et elle est partie. Autant te dire que le repas n’est pas prêt, non plus., lui apprit-elle stoïque.  

- Ok…, soupira-t-il, passant une main dans ses cheveux.  

 

Il commença par décrocher le téléphone et leur commander quelque chose à manger.  

 

- Tu as soif ?, lui demanda-t-il.  

- Moins urgent que d’aller aux toilettes., lui fit-elle savoir, toujours aussi gênée.  

 

Il ne dit rien mais l’y emmena. Les gestes se rôdaient au fur et à mesure et il la laissa seule dès qu’elle fut en sécurité assise. Pendant ce temps-là, il réfléchit à la manière dont il allait gérer l’adolescente. Il ne connaissait pas trente-six manières pour mater un mauvais tempérament. Kaori avait du tempérament mais elle était de bonne composition. Sanae, c’était autre chose.  

 

- Tu sais, je ne pense pas qu’elle soit aussi mauvaise qu’elle le paraît., fit soudain Kaori à travers la porte.  

- J’ai fini., ajouta-t-elle.  

- Tu parles bien de celle qui t’a laissée toute une matinée sans boire ?, l’interrogea-t-il, revenant près d’elle.  

- Oui. C’est elle qui m’a proposé la bouteille. Je crois qu’elle se donne un genre., affirma Kaori.  

- Et que me suggères-tu ?, lui demanda-t-il.  

- D’être toi, dur et doux à la fois. Casse la carapace qu’elle a mise autour d’elle et montre-lui la belle jeune fille qu’elle est., expliqua-t-elle.  

- Tu me prêtes de bien grands pouvoirs., objecta-t-il, cachant sa gêne.  

 

Elle lui sourit et leva la main pour caresser sa joue avant de la rebaisser, frustrée, la douleur se faisant sentir dans son épaule. Ryô le vit cependant et lui sourit.  

 

- Bientôt., lui promit-il.  

- Oui…, acquiesça-t-elle, faisant face pour ne pas lui imposer son impatience.  

 

Ils entendirent alors frapper et Ryô la posa sur le banc du séjour avant d’aller ouvrir et prendre le carton de pizza qui venait d’être livré.  

 

- Mais… il a pu monter sans être inquiété ?, s’étonna Kaori.  

- J’avais désarmé le système en montant. Je me doutais qu’elle n’aurait pas fait la cuisine., expliqua-t-il.  

- On devrait appeler Sanae., suggéra la rouquine.  

 

Il ne répondit pas et lui présenta une part dans laquelle elle croqua. Il la regarda se débattre avec le fromage fondu et se fit un plaisir de passer son doigt au travers pour ramasser les fils jusqu’à ses lèvres. Il n’avait cependant pas prévu qu’elle emprisonnerait son appendice entre ses lèvres et sucerait le fromage, lui donnant chaud, très chaud.  

 

- De la pizza ! Cool !, s’écria Sanae, dévalant les escaliers en courant, cassant le moment entre les deux.  

 

D’une geste sec, Ryô referma la boîte juste avant qu’elle l’atteigne.  

 

- Tu as faim ?, lui demanda-t-il, voyant son air stupéfait.  

- Ben oui, j’en mangerais même deux comme ça !, fit-elle d’un air enjoué.  

- Eh bien rêves-en bien. Tu peux retourner dans ta chambre., lui dit-il d’un air impassible.  

- Quoi ?!, lâcha-t-elle, stupéfaite.  

- Si tu as faim, tu vas manger ce que tu as préparé, c’est-à-dire rien., lui apprit-il.  

- La prochaine fois, tu réfléchiras avant de n’en faire qu’à ta tête. Et j’espère que tu as encore à boire parce que tu n’auras pas d’autre bouteille avant demain., ajouta-t-il.  

- Quoi ? Mais pourquoi ? Je lui ai donné une bouteille !, se défendit-elle.  

- Et comment penses-tu qu’elle pouvait l’ouvrir ou boire avec deux bras immobilisés ?, lui demanda-t-il, un sourcil levé.  

 

Un instant déstabilisé, Sanae esquissa un sourire moqueur :  

 

- Pas de bras, pas de chocolat…, lâcha-t-elle.  

- Pas de cerveau, pas d’eau. File dans ta chambre., lui ordonna-t-il, se retenant de se fâcher pour de bon.  

 

La jeune fille frappa du pied sur le sol avant de s’en aller, loin de cacher sa colère. Le claquement de la porte en fut le dernier témoignage.  

 

- Pas de cerveau, pas d’eau ?, pipa Kaori, le regard pétillant.  

- Pas de bras, pas de pizza ?, lui retourna-t-il, se détendant.  

- Je trouvais ça plutôt bien trouvé., admit-elle.  

- Donc privée de nourriture…, fit-elle, ouvrant la bouche alors qu’il lui proposait un autre morceau.  

 

Cette fois, il pouvait manger en même temps qu’elle et c’était plutôt agréable après des jours à manger à l’affilée.  

 

- Elle va comprendre qui est le plus entêté et qui est le meilleur exemple pour elle., lui dit-il.  

- Elle a de la chance d’être tombé sur toi., approuva Kaori.  

- Sur nous. On partage les rôles, tu sais., pipa-t-il, malicieux.  

- Vraiment ? Et qui est le plus entêté alors ?, fit-elle, se prêtant au jeu.  

- Tu devrais le savoir, non ?, répondit-il avec un petit sourire.  

- Toi., acheva-t-il.  

 

Il la vit froncer les sourcils puis plisser avec un certaine effort les yeux, ce qui ne tarda pas à le faire rire.  

 

- A quoi tu joues là ? Tu veux me faire peur ?, la taquina-t-il.  

- Non… Je cherche à faire apparaître une massue et la manier par le pouvoir de la pensée., lui apprit-elle.  

- Ca n’a pas l’air de marcher beaucoup., jugea-t-il, le regard léger.  

 

C’était aussi la manière dont il se sentait malgré une ado rebelle sur les bras.  

 

- Pas vraiment… Peut-être parce que je n’ai pas vraiment envie de te frapper., admit-elle avec un sourire.  

- Tu as découvert à quel point j’embrassais bien et tu ne peux plus t’en passer ?, la taquina-t-il.  

- Oui… mais pas que., fit-elle, le regardant avec un regard qu’il aurait pu juger admiratif si ça n’avait été risible à ses yeux.  

- J’ai faim…, lui fit-elle savoir.  

 

Il lui tendit un nouveau morceau de pizza mais fut subjugué par le regard qu’elle lui adressait, comme si elle lui parlait mais qu’il ne voulait pas comprendre ce qu’elle lui disait. Pourtant, il se sentait bien, peut-être un peu chamboulé mais bien.  

 

- Tu as choisi ma pizza préférée., remarqua-t-elle.  

- Tu subis déjà assez alors j’en suis resté aux valeurs sûres., répondit-il, se retenant de se racler la gorge de gêne.  

- Les valeurs sûres…, murmura-t-elle, baissant les yeux et réfléchissant.  

- Peut-être… Je ne sais pas… Ce serait peut-être bien d’explorer des terrains inconnus, non ?, fit-elle, se mordillant la lèvre.  

- Des terrains inconnus ? Tu as envie de voyager ?, lui demanda-t-il, terre à terre.  

- De v… Non…, se mit-elle à rire autant de gaieté que de nervosité.  

- Je me disais que la prochaine fois, on pourrait tester… je ne sais pas moi… la pizza à l’ananas… ou quelque chose de plus… pimenté., osa-t-elle, piquant un fard.  

- Une pizza à l’ananas ? Drôle d’i… dée…, répliqua-t-il, comprenant enfin le sens de ses propos.  

 

Leurs regards restèrent plongés l’un dans l’autre pendant un long moment jusqu’à ce qu’il reprenne un morceau de pizza.  

 

- On tentera la pizza à l’ananas quand tu seras en pleine possession de tes moyens. En attendant, il faudra te contenter de ta pizza préférée., répondit-il avec un sourire mutin.  

- Et je la trouve encore meilleure que les autres fois., apprécia-t-elle.  

- C’est toi la meilleure…, murmura-t-il, venant l’embrasser.  

 

Ils savourèrent un langoureux baiser aux saveurs italiennes avant de se séparer et se sourire complices plus que jamais.  

 

- Et donc je dois comprendre que c’est toi l’entêté ?, acheva-t-elle sur une note humoristique. 

 


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