Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 19 :: Chapitre 19

Pubblicato: 19-12-23 - Ultimo aggiornamento: 19-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de cette histoire. Un petit moment intime entre nos chouchous, juste plein de tendresse entre eux. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 19  

 

Tout était question de confiance et elle avait confiance en lui, lui avait-il demandé. Elle avait répondu oui et il lui avait bandé les yeux. Elle aurait dû dire non, refuser, protester. Elle était déjà immobilisée et maintenant elle était complètement aveugle. Qu’avait-il l’intention de lui faire ?, se demanda-t-elle.  

 

- Détends-toi, tu as l’air stressée., se moqua-t-il gentiment.  

- Tu le serais à moins, non ? Je n’ai aucune idée de ce que tu as l’intention de me faire., protesta-t-elle.  

- Je croyais que tu me faisais confiance ?, lui retourna-t-il.  

- Je… Je te fais confiance… mais j’aimerais bien savoir et surtout voir ce que tu vas me faire… ou pas faire., répondit-elle, prenant une moue boudeuse.  

 

Il l’observa, un petit sourire aux lèvres. Il se sentait bien. Dans la rue, tout était calme. Saeko ne lui avait pas rendu de petite visite impromptue, Mick s’était calmé, et ils n’avaient pas de travail. Il avait donc toute l’après-midi devant lui pour profiter de sa parte… non, il n’était plus question de partenaire, enfin plus tout à fait mais de compagne. Donc il avait toute l’après-midi pour profiter de sa compagne et la distraire d’une attente qu’il savait devenir très longue à ses yeux. Ca ferait bientôt trois semaines qu’elle était plâtrée. Dans une dizaine de jours, elle aurait droit à un autre plâtre pour encore quatre à six semaines. En tout plus de deux mois d’immobilisation, c’était long. Lui, il aurait probablement déjà attrapé une scie pour retirer cette foutue résine mais il ne la laisserait pas faire. Elle irait jusqu’au bout du bout du traitement et il donnerait de sa personne s’il le fallait.  

 

- Qu’est-ce qui t’embête le plus ? Ce que je vais te faire ou ce que je ne vais pas te faire ?, l’interrogea-t-il, amusé.  

- Quoi ?, fit-elle, stupéfaite.  

- La question est pourtant simple, Kaori : qu’est-ce qui t’embête le plus : ce que je vais te faire ou ce que je ne vais pas te faire ?, répéta-t-il, approchant et louvoyant au dessus de son visage.  

 

Kaori ouvrit les lèvres, sentant son souffle chaud sur sa bouche, son visage, et ayant beaucoup de mal à raisonner. Ce qu’elle savait, c’était ce qu’elle avait envie qu’il fasse là maintenant et s’il ne l’embrassait pas rapidement, elle aurait peut-être un nouveau mouvement malencontreux avec son attelle.  

 

- Embrasse-moi., lui ordonna-t-elle avant d’en arriver aux mains.  

 

Ryô sourit mais ne se fit pas prier plus. Cependant, il ne fit pas durer la chose et s’écarta, entendant sa compagne gémir de frustration.  

 

- Je décide du programme., lui fit-il savoir.  

- C’est moi la patiente. Tu pourrais me demander ce que je veux faire., lui fit-elle remarquer.  

- C’est vrai… Je te le demanderai demain., lui dit-il, se rasseyant à ses pieds.  

- Je ne t’ai pas parlé de mon petit tour de ce matin., lâcha-t-il soudain.  

- C’est vrai. Alors ?, lui retourna-t-elle, essayant de se détendre.  

- Rien de neuf. Tout est calme., lui répondit-il.  

- Ca valait bien le coup de vouloir en parler…, pipa-t-elle avec un sourire en coin.  

- J’en ai profité pour aller faire quelques courses., lui apprit-il.  

 

Il retira les chaussettes qui couvraient ses pieds, massant légèrement celui qui était accessible.  

 

- Je t’ai effectivement vu rentrer avec un sac. Alors que nous as-tu pris de bon ?, lui demanda-t-elle, appréciant le massage.  

- Quelques petits trucs à manger dont tu me diras des nouvelles… et un vernis à ongle., l’informa-t-il.  

 

Il sentit la surprise tendre légèrement son corps et vit le léger froncement de sourcils au-dessus du bandeau. Il sortit le petit flacon qu’il avait dans sa poche et commença à appliquer du vernis sur ses ongles de pied. La deuxième fois en deux semaines… Quel exploit !  

 

- Un vernis à ongle ? De quelle couleur ?, lui demanda-t-elle, le doute teintant sa voix.  

- Tu vas voir, c’est très joli., lui affirma-t-il.  

- La couleur, Ryô…, insista-t-elle.  

- Rouge… vif bien sûr., lui annonça-t-il le plus naturellement du monde.  

 

Instinctivement, elle chercha à lui retirer ses pieds mais il tenait le valide et elle ne pouvait pas faire grand-chose avec l’autre.  

 

- Tu n’es pas en train de me mettre du vernis rouge vif sur les doigts de pied, n’est-ce pas ?, lui demanda-t-elle, mal à l’aise.  

- C’est moi qui décide aujourd’hui. Tu me fais confiance., lui rappela-t-il, amusé.  

- Tu verras, ce sera très joli., lui assura-t-il.  

- Ryô… j’ai la massue qui me démange. Je serais toi, je ferai attention à ce qui est au-dessus de ma tête., le prévint-elle, tendue.  

- Tu ne me frapperas pas. Tu aimes trop ma belle gueule., lui opposa-t-il, continuant son œuvre, sans craindre la sentence.  

- Le premier pied est fini., lui fit-il savoir et il souffla sur le vernis doucement pour le faire sécher.  

- Tu sais que ce n’est plus nécessaire., lui dit-elle, fermant les yeux malgré elle.  

 

Il entendit le changement de ton et sourit de savoir que ça lui faisait de l’effet.  

 

- Vraiment ? Il vaut mieux être sûr cependant !, fit-il, insistant encore un peu avant de se mettre à vernir les ongles de son pied plâtré.  

- Tu vas arrêter de les bouger ou je vais devoir les scotcher., la menaça-t-il.  

- Je… Je n’ai vraiment pas envie de me retrouver avec des ongles de pied rouge vif, Ryô., lui fit-elle savoir, résignée.  

- Il n’y a que toi et moi qui le saurons., lui assura-t-il.  

- C’est déjà un de trop., murmura-t-elle.  

- Toi ou moi ?, lui retourna-t-il.  

- Tu sais ce que je veux dire…, grogna-t-elle.  

- Le rouge, c’est une couleur très affirmée., acquiesça-t-il, observant son travail.  

 

Pas mal, se dit-il. C’était vraiment une couleur qui lui allait très bien. Peut-être même qu’elle lui laisserait faire ses doigts.  

 

- C’est très voyant surtout., lui opposa-t-elle.  

- Comme la couleur de tes cheveux. C’est flamboyant., objecta-t-il.  

- Depuis quand on a des conversations sur les couleurs ?, lui retourna-t-elle, se demandant où ça les menait.  

- Depuis qu’on n’a pas de méchant à poursuivre et que tu es coincée avec moi. Et aussi depuis que toi et moi sommes devenus quelque chose. On échange nos points de vue., répondit-il.  

 

Elle réfléchit un moment à ses paroles, se sentant exulter sur la partie du « devenus quelque chose ». Ils étaient quelque chose, un couple, en devenir ou déjà réel mais ils ne rougiraient plus ou ne protesteraient plus lorsqu’on dirait qu’ils allaient bien ensemble.  

 

- Parfois, j’aimerais avoir une autre couleur de cheveux. Quelque chose de plus passe-partout., fit-elle.  

- Moi, je ne voudrais pas., répondit-il.  

- Beaucoup de japonais ont ta couleur de cheveux., lui retourna-t-elle, sentant de nouveau son souffle sur ses orteils.  

 

Elle l’entendit rire légèrement mais ne s’en offusqua pas, appréciant trop la caresse de son souffle sur ses doigts de pied.  

 

- Je ne parlais pas de mes cheveux mais des tiens. Je ne voudrais pas que tu ne sois pas rousse. Ca te va bien., lui dit-il.  

 

Elle se sentit rougir au compliment et, si elle n’avait eu les mains occupées, elle aurait probablement passé les doigts dans ses cheveux.  

 

- Oui mais ça en plus d’avoir les cheveux courts… Ca attire les regards., murmura-t-elle.  

 

Il l’observa et il pouvait comprendre sa gêne. Kaori n’aimait pas être au centre de l’attention et pourtant combien de regards avait-elle déjà attiré sans le chercher ? Beaucoup dont le sien et il était particulièrement exigeant pourtant malgré son air de sauter sur tout ce qui bougeait.  

 

- Ca fait ton charme et tu t’imagines avec les cheveux longs ? Ca ne serait définitivement pas toi., lui opposa-t-il, prenant sa main.  

 

Bien qu’elle ne dit rien, elle était surprise de le savoir là plus près. Elle ne l’avait pas senti bouger.  

 

- Tu ne vas pas…, commença-t-elle, soucieuse.  

- J’ai fait des pieds et des mains pour en arriver là, Kaori., plaisanta-t-il.  

- Ah ah très drôle., ironisa-t-elle.  

 

Elle ne protesta cependant pas plus et le laissa faire. Si demain serait le jour où elle lui ferait faire ce qu’elle voudrait, elle lui ferait enlever tout ça… ou pas. C’était certainement une chose qui ne changerait pas : Ryô était sa faiblesse et, si ce vernis rouge vif lui faisait vraiment plaisir, elle le tolérerait peut-être un peu plus que vingt-quatre heures…  

 

- J’ai envie de sentir tes doigts sur moi., lui confia-t-il.  

- J’aimerais les sentir me toucher, voir tes ongles me griffer. Je me demande quel regard tu me lanceras à ce moment-là. Ange, démon, coquine, innocente…, musa-t-il, caressant ses ongles vernis.  

- Quel regard tu voudrais voir ?, l’interrogea-t-elle, curieuse de connaître ses goûts.  

- Je ne sais pas. Celui que l’envie du moment te donnera., répondit-il, attrapant son autre main et colorant ses cinq ongles tour à tour.  

 

Il posa la main sur sa joue, la caressa du pouce avant de l’embrasser. Il était bien même s’il ne traînait pas dans la salle de tir, s’il n’avait pas lu un de ses magazines depuis une éternité ou couru après une fille depuis plusieurs jours. Le duel de la veille avait suffi à faire taire ses derniers doutes sur la monotonie d’une vie de couple normale. Il avait eu hâte de la retrouver, de pouvoir passer du temps avec elle, même du temps inutile, futile. Leur vie était déjà assez sérieuse alors ces moments-là, il les prenait.  

 

- Ce doit être frustrant pour toi de devoir attendre., murmura-t-elle lorsqu’il s’écarta.  

- Ca ne l’est pas., lui répondit-il.  

- Je te jure que ça ne l’est pas. J’apprécie ce temps que l’on prend pour apprendre à être… un nous.  

- On peut enlever le bandeau maintenant ?, demanda Kaori, bouleversée.  

 

Elle avait envie de le voir, de croiser son regard, non pas pour vérifier s’il lui disait la vérité mais pour le toucher à sa manière, partager quelque chose avec lui.  

 

- Non. On n’en a pas fini., lui souffla-t-il à l’oreille.  

- Oh…, pipa-t-elle.  

 

Elle le sentit se lever et s’en aller, ce qui la déçut. Elle se demanda si elle n’avait pas répondu comme il le fallait, s’il était déçu qu’elle ne lui ait rien dit en retour autre que cette volonté d’enlever ce bandeau.  

 

- Ouvre la bouche., lui ordonna-t-il doucement en revenant.  

- Tu vas me mettre du rouge à lèvres de la même couleur ?, l’interrogea-t-elle sur ses gardes.  

- C’est une idée mais non. Ouvre la bouche., lui redemanda-t-il d’un ton rieur.  

 

Kaori le fit. Elle sentit d’abord le métal d’une cuillère avant de refermer la bouche sur quelque chose de léger, aéré et sucré. Elle le laissa fondre sur sa langue, s’imprégna des saveurs et laissa un léger soupir de plaisir lui échapper.  

 

- J’ai vu ça dans une vitrine et je me suis dit que ça te plairait et à moi aussi., lui indiqua-t-il.  

- Ca ne te dérange pas qu’on partage ?  

- Du tout… avec ou sans cuillère comme tu voudras., lui répondit-elle d’une voix suave.  

- C’est une proposition alléchante., susurra-t-il, approchant un peu plus d’elle.  

- Comme cette petite chose et l’homme qui me la donne., répliqua-t-elle.  

- Alors ouvre la bouche., lui ordonna-t-il.  

 

Elle entrouvrit les lèvres et il stoppa la cuillère juste à l’endroit où il ne pouvait aller plus loin. Elle attendit quelques secondes avant d’ouvrir un peu plus et il avança avant de s’arrêter. Ils jouèrent ainsi un petit moment avant que la cuillère n’entre complètement dans sa bouche. Elle le laissa la retirer mais attendit le mouvement suivant. Il fondit sur ses lèvres et envahit son antre venant mêler leurs deux langues et le mélange sucré ensemble avec beaucoup de plaisir. La dégustation fut longue et lente mais leur procura de belles sensations partagées.  

 

Quand ils eurent fini, Ryô retira le bandeau des yeux de sa compagne et plongea dans son regard.  

 

- Merci., lui dit-elle simplement avec un sourire détendu et heureux.  

- Le plaisir fut pour moi., lui répondit-il obligeamment.  

- Ton vernis te plaît ?, lui demanda-t-il avec un petit sourire amusé.  

- Oui., lui assura-t-elle sans regarder.  

 

Il ricana légèrement, s’en étant rendu compte.  

 

- Tu aimes le rouge vif alors ?, insista-t-il.  

- Je m’en fiche. Ce n’est qu’une couleur., lui fit-elle savoir avant de tomber sur ses doigts de pied… incolores.  

- Tu… Tu t’es foutu de moi ?, fit-elle incrédule, voyant le vernis incolore sur la table et ses vingt ongles incolores.  

- Je t’ai fait marcher, j’avoue… mais je suis fier de ta confiance en moi., lui affirma-t-il, touché.  

- Tu en doutais ?, lui demanda-t-elle.  

- Professionnellement non. Personnellement, tu aurais droit de douter., lui confia-t-il.  

- Je te fais confiance sur les deux plans. Ca fait plus de quinze jours que je n’ai plus de raison de douter, bien plus même, même si c’était dur de rester à côté de toi sans être sûre de pouvoir te toucher un jour., admit-elle.  

- Maintenant, tu sais. Ca arrivera, Kaori. Toi et moi, c’est en train d’arriver et ça arrivera. Je ne veux plus faire marche arrière., lui assura-t-il.  

- C’est presque trop beau. J’ai du mal à croire qu’il ne va rien se passer., soupira-t-elle.  

 

Il ne voulait pas l’entendre douter ou voir une ombre sur leur tableau. Il encadra son visage de ses deux mains et tourna son visage vers lui, posant un regard doux et serein sur elle.  

 

- Rien. Il ne se passera rien sauf qu’on va enfin être ensemble complètement., lui assura-t-il.  

 

Elle le fixa encore un moment avant de hocher la tête.  

 

- D’accord. Il ne se passera rien., murmura-t-elle, lui faisant confiance. 

 


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