Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 13 :: Chapitre 13

Pubblicato: 13-12-23 - Ultimo aggiornamento: 13-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 13  

 

- Umibozu arrive., annonça soudain Ryô, raccrochant le téléphone.  

- Umi ? ok., acquiesça Kaori.  

 

Elle lui adressa un sourire mais il savait qu’au fond, elle n’était pas très à l’aise et il pouvait le comprendre. Miki lui aurait certainement été d’une compagnie plus agréable mais entre le fait de devoir peut-être la soulever et aussi de devoir réfréner les tentatives d’invasion américain, Umi était bien plus à sa place.  

 

- Je tâcherai de ne pas être trop long mais mon absence commence à faire jaser et il faut que j’aille au tableau. Ca fait quelques jours qu’on n’a pas été voir. Donc je me dépêche de faire le tour de mes indics, je fonce à la gare et je reviens., lui affirma-t-il, venant s’asseoir à ses côtés.  

- Prends ton temps. Tu restes enfermé avec moi ici à longueur de journée, ça doit être long., lui opposa-t-elle, bienveillante.  

- Tu as trouvé comment me distraire alors finalement, ça passe assez vite., fit-il, approchant d’elle.  

- Je ne sais pas qui distrait l’autre mais si ça te plaît, rentre vite., murmura-t-elle, sentant son souffle sur ses lèvres.  

- Je m’en ferai un devoir., conclut-il, l’embrassant enfin.  

 

Il se laissa glisser un peu plus vers elle afin d’approfondir leur échange, faisant monter la température insidieusement. Ils se séparèrent dans un léger gémissement et s’observèrent une instant avant qu’il ne se lève.  

 

- Pas de bêtise., lui dit-il, s’éloignant pour aller mettre sa veste et ses chaussures.  

- Je ne risque pas., lui affirma-t-elle.  

 

Elle aurait bien levé les mains pour lui indiquer qu’elle était clouée sur place mais même ça elle ne pouvait le faire sauf d’une main mais qui était bloquée par le dossier du fauteuil.  

 

- Dans une dizaine de jours, tu pourras peut-être retirer l’attelle alors sois patiente., lui rappela-t-il d’une voix rassurante.  

- Je sais et je n’ai pas à me morfondre toute la journée ni m’inquiéter puisque tu es là., lui retourna-t-elle, reconnaissante.  

 

Entendant des bruits de pas, il lui adressa un clin d’oeil et alla ouvrir la porte. Umibozu baissa légèrement la tête pour passer et avança dans le séjour, emplissant l’espace de sa présence.  

 

- Bonjour et merci, l’ami.  

- C’est qui le débutant qui a installé les pièges dans les escaliers ?, grogna le géant.  

 

Ryô grimaça alors que sa partenaire s’esclaffa légèrement.  

 

- C’est moi. Pour le moment, j’ai réussi à repousser les attaques américaines. Ca fait déjà deux fois qu’il tente sa chance., expliqua le nettoyeur, lançant un regard noir par la fenêtre vers l’appartement de son ami.  

- Hmpf… Il va falloir réviser. Kaori ferait beaucoup mieux., lui fit savoir le mercenaire, les bras croisés.  

 

A ces mots, la rouquine rougit, gênée, et s’apprêtait à protester lorsque Ryô intervint :  

 

- Je n’en doute pas mais elle est un peu… occupée en ce moment., répondit-il, même pas vexé.  

 

Il ne pouvait qu’admettre qu’elle avait bien retenu les leçons dûment enseignées par le maître es piège.  

 

- Si tu veux y jeter un œil et améliorer les choses, n’hésite pas… mais n’oublie pas de mettre en place un programme pour désarmer les dispositifs. Je ne compte pas exploser en rentrant chez moi., ajouta-t-il.  

- Je verrai si j’ai le temps., répliqua Umibozu, prenant un air désintéressé.  

- Tu vois, tu vois. Tu sais où sont les bouteilles alors fais comme chez toi. Kaori ne pourra jouer les hôtesses., conclut Ryô, s’en allant.  

 

La porte fermée, Umibozu alla s’asseoir sur un des sièges, les jambes écartées, les avant-bras posés dessus, prêt à attendre. Kaori le regarda, ne sachant quoi dire. L’homme était certainement l’un de ses meilleurs amis, il n’en était pas moins le moins causant.  

 

- Tu… Tu vas bien ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui., répondit-il simplement.  

- Et Miki ?, se poussa-t-elle à continuer.  

- Aussi.  

 

Elle grimaça et tourna la tête comme pour trouver l’inspiration mais n’en trouva pas.  

 

- Et sinon le café ?, demanda-t-elle.  

- Il tourne., répondit-il.  

 

Kaori poussa un long soupir.  

 

- Si tu veux aller regarder les pièges, tu peux., lui offrit-elle.  

- Oui, je vais y aller. Je risque d’en avoir pour l’après-midi à faire un travail correct. Quel amateur…, pesta-t-il.  

- Ben, il a fait de son mieux avec ce qu’il avait sous la main…, défendit-elle son homme.  

 

Elle se prit à rougir en pensant à ses deux mots « son homme ». C’était un peu ce qu’il était maintenant, non ? Ils n’avaient pas encore… mais ils étaient sur le bon chemin. Umibozu se racla la gorge, le dos tourné.  

 

- Tu cries si tu as besoin de moi., lui fit-il savoir avant de s’en aller.  

- D’accord., acquiesça-t-elle.  

 

Pendant un long moment, elle entendit frapper et taper, le bruit se rapprochant progressivement. Soudain, Kaori se rendit compte qu’elle avait besoin d’aller au petit coin. Elle serra machinalement les cuisses, tentant de retarder le plus longtemps possible le moment où elle devrait appeler son ami pour lui demander de l’y amener. Peut-être que Ryô rentrerait entre temps…  

 

Elle parvint à tenir encore une heure mais pas plus. Elle sentait qu’elle allait lâcher et elle refusait de se faire pipi dessus.  

 

- Umibozu ! J’ai besoin d’aide., l’appela-t-elle.  

 

En moins de trois secondes, il était là, debout, presque les mains croisées dans le dos en position militaire. Elle aurait pu en rire mais l’envie devenait pressante.  

 

- Je dois aller aux toilettes. Tu peux m’aider ?, lui demanda-t-elle.  

- Aux… toilettes…, fit-il d’une voix blanche.  

- Je… euh… oui…, bredouilla-t-elle, certainement à peine moins gênée que lui.  

 

Il resta statufié, incapable de bouger.  

 

- Euh… Ca devient vraiment pressé., lui apprit-elle, s’en voulant de lui imposer cela.  

- Hmm… D’accord., souffla-t-il.  

 

Il approcha et la souleva comme une plume avant de l’emmener jusqu’au cabinet où il la posa avant de se retourner.  

 

- Euh… C’est que je ne sais pas défaire la ceinture… ni baisser le pantalon., murmura-t-elle, rouge pivoine.  

- Quoi ?!, hurla-t-il au bord de la panique.  

- Ben oui. Je ne peux pas bouger l’épaule ni mettre de force sur mon poignet pour le moment., s’excusa-t-elle.  

- Bon, ne bouge pas., lui ordonna-t-il d’une voix bourrue.  

 

Il tourna le visage presque à cent-quatre-vingt degrés et chercha un peu après la ceinture ne touchant heureusement que des zones non sensibles. Il sentit enfin la boucle de métal et la défit en moins de deux secondes.  

 

- Voilà c’est fait !, annonça-t-il, prêt à partir.  

- Il faut les baisser… un peu., lui apprit-elle.  

 

Elle le vit commencer à suer à grosses gouttes alors que son crâne fumait encore plus que le Mont Fuji.  

 

- Et il faut m’aider à m’asseoir sur le siège., bredouilla-t-elle.  

 

Elle pensait l’avoir vu au maximum de la pétrification mais là ce fut pire encore. Les mains figées sur sa taille pour la soutenir, il ne bougeait plus, ne cillait plus, ne semblait même plus respirer.  

 

- Umi… Je… Tu ne verras rien, le sweat est long., lui promit-elle.  

 

Il fallut un effort surhumain au géant pour aider son amie à se mettre en place et il en paya le prix dès qu’il baissa les yeux pour être sûr que tout irait bien et qu’il posa les yeux sur le caleçon qu’elle portait, y voyant une petite culotte rose, souvenir remontant d’un évènement passé. Il bugga et soudain, partit en arrière d’un bloc, inconscient.  

 

- Umi !, s’écria Kaori.  

- Umi, parle-moi !, lui demanda-t-elle.  

 

Il ne dit cependant rien et resta statufié sur le sol face à la rouquine qui se sentit bien seule dans cette petite pièce même si elle put enfin se soulager. Il ne lui restait plus qu’à attendre qu’il se réveille… ou que Ryô rentre… plus probablement la dernière option d’ailleurs.  

 

Au bout d’une demi-heure enfin, elle entendit du bruit provenir des escaliers. Elle espérait que le mercenaire avait bien désarmé le système… sauf si c’était Mick. Là, elle serait dans la panade mais il avait déjà tenté sa chance ce matin, il ne réessaierait pas aussi vite, non ? Elle souffla de soulagement en reconnaissant la présence de son partenaire.  

 

- Ryô, je suis là !, l’appela-t-il.  

- Restez là., entendit-elle.  

 

Oh… a priori, ils avaient une cliente. Ce n’était pas le meilleur moment mais ça occuperait Ryô.  

 

Lorsqu’il arriva dans le couloir et vit la scène de sa partenaire assise sur les toilettes et son ami inconscient par terre, Ryô ne put s’empêcher de rire à gorge déployée.  

 

- Ryô, ce n’est pas vraiment le moment., fit Kaori, à la fois gênée, ankylosée et frigorifiée.  

- Excuse-moi. C’était difficile de résister., s’excusa-t-il, approchant d’elle et la soulevant.  

- Tu avais fini, je suppose., murmura-t-il à son oreille.  

- Oui., souffla-t-elle, sentant la chaleur s’insinuer en elle.  

 

Elle le sentit glisser une main sur son corps doucement, la faisant frissonner, avant de remonter les vêtements tout aussi doucement. L’autre la tenait fermement pour ne pas qu’elle tombe. Il glissa la ceinture autour des vêtements et la ferma en deux temps trois mouvements avant de la prendre dans ses bras.  

 

- C’est fini., lui dit-il, les sortant du cabinet en évitant le corps d’Umibozu.  

- Merci., fit-elle, se penchant vers lui.  

 

Il ne se fit pas prier et vint l’embrasser langoureusement, heureux de la retrouver. Il ne laissa pas le moment s’éterniser malgré tout. Ils n’étaient pas seuls.  

 

- Il y avait un message au tableau. Je dois protéger une jeune cliente., lui apprit-il.  

- Kaori, je te présente Sanae, Sanae, ma partenaire, Kaori., les présenta-t-il.  

- Votre partenaire ça ?, fit l’adolescente, dubitative.  

- Les accidents, ça arrive jeune fille., lui fit-il savoir.  

- Une ado, Ryô ?, s’étonna Kaori.  

- Tromperie sur la marchandise, je t’expliquerai., lâcha-t-il, fronçant les sourcils.  

- Malgré les apparences, cette jeune fille n’a que quinze ans mais elle a de très mauvaises habitudes, ce qui lui a valu de mauvais tours. Elle est harcelée par un chef de gang., lui apprit-il.  

 

Il posa sa partenaire dans le divan, la recouvrant à nouveau, avant de se tourner vers Sanae.  

 

- Tu es confinée ici tant que je n’ai pas réglé le problème. Alors tu vas te rendre utile lorsque je ne serai pas là et aider Kaori. Et tout cela sans discussion !, lui fit-il savoir d’une voix sévère.  

- M’en fous ! Je suis pas une garde chiourme !, se renfrogna la jeune fille, sortant une cigarette et un briquet.  

- Pas de ça ici, jeune fille., lui dit Ryô, attrapant le paquet et le broyant.  

- Assieds-toi et attends là., lui enjoignit-il, montrant du doigt le siège libre.  

 

Elle refusa d’obtempérer jusqu’à ce que le regard noir du nettoyeur la fasse céder. Elle se laissa tomber dans le fauteuil en poussant un profond soupir d’exaspération.  

 

- Tu parles d’un gros dur… Au moins les filles seront tranquilles avec ce qu’il a fait., admit-il avec un sourire amusé.  

- Allez, Umi-chou, on se réveille !, l’appela Ryô, lui tapotant la joue.  

- Umi… Tu vas pas prendre racine quand même. Tu n’es pas raccord avec la déco…, se moqua-t-il.  

- Bon, les grands moyens… Miaou., fit-il, près de son oreille.  

 

Soudain, le géant bondit sur ses pieds et regarda terrifié autour de lui.  

 

- Je… Je dois y aller. Miki m’attend., s’excusa le mercenaire avant de s’enfuir à toutes jambes.  

- C’était quoi ça ?!, hurla Sanae, accrochée au siège.  

- Un ami… Il avait une urgence à gérer., répondit Kaori.  

- Alors comme ça, tu as quelques petits soucis avec un gang ?, demanda-t-elle à la jeune fille.  

- Même pas peur. C’est juste des gros nullos qui se prennent pour des caïds., éluda Sanae.  

 

Kaori leva les yeux et croisa le regard sombre de son partenaire : visiblement ils n’étaient pas si nuls que ça pour lui, en tous cas pas assez pour qu’il n’aille pas enclencher le système de protection dans l’escalier.  

 

- Lève tes fesses et viens te rendre utile., lança-t-il à Sanae.  

- Tu me parles autrement le vieux !, protesta sa cliente.  

 

Ryô s’arrêta et se tourna pour faire face à la jeune fille.  

 

- TU me parles autrement. Je t’accueille chez moi, te protège alors tu vas te rendre utile. Tu vas éplucher les légumes et t’appliquer. Et pendant ce temps, réfléchis au sens que tu veux donner à ta vie., lui conseilla-t-il, la poussant vers la cuisine.  

- J’arrive. Tu as besoin de quelque chose ?, demanda-t-il à sa partenaire, caressant sa joue.  

- Toi mais ce sera pour plus tard., chuchota-t-elle avec un léger sourire.  

- Ca va aller avec elle ?, l’interrogea-t-elle.  

- J’ai déjà géré un prince plus revêche alors je gère., la rassura-t-il.  

 

Il se dirigeait vers la cuisine lorsque le téléphone sonna. Ryô décrocha.  

 

- Saeba., se présenta-t-il.  

- Ryô ! Je ne sais pas ce que tu as fait à mon nounours mais tu vas devoir t’expliquer !, hurla Miki au téléphone.  

- Ecoute, Miki, je ne lui ai rien fait de particulier. Laisse-le se calmer et il t’expliquera tout., fit-il calmement.  

- Et tu le remercieras pour avoir revu le système de protection. C’est top ! Bonne soirée !, lui dit-il avant de raccrocher.  

- Le pauvre, je ne sais pas s’il s’en remettra… et moi non plus., avoua Kaori, ses pommettes se teintant.  

- Tu t’en remettras. Dis-moi juste qu’il n’a rien vu de particulier., l’interrogea-t-il.  

- Rien à part mes jambes nues et peut-être le caleçon que tu m’as prêté., lui assura-t-elle.  

- Tant mieux., lâcha-t-il.  

- Bon, je retourne en cuisine voir si elle n’est pas en train de massacrer le plat.  

 

Le reste de la soirée se passa de manière plus ou moins détendue entre l’attitude rebelle de Sanae et les deux partenaires. Elle ne se priva pas de railler son garde du corps donnant à manger à sa partenaire, ce qui lui valut de se retrouver enfermée dans sa chambre pour le reste de la soirée, laissant enfin le couple seul.  

 

- Combien de jours d’après toi ?, demanda Kaori alors qu’il la changeait.  

- Une semaine au max. Le temps de trouver ce gang et de lui faire comprendre de lâcher l’affaire., répondit-il, faisant glisser le sweat sur ses épaules.  

- Tu… Tu peux m’enlever mon soutien-gorge pour dormir, s’il te plaît ?, lui demanda-t-elle dans un murmure.  

 

Ryô se sentit déglutir mais il acquiesça et en silence, dégrafa le soutien et fit glisser les bretelles le long de ses bras, dévoilant sa poitrine. Il jeta un regard sur le visage de sa partenaire qu’il vit mordiller sa lèvre, les joues rosies.  

 

- Je vais te mettre le haut., lui apprit-il, la voix légèrement rauque.  

- D’accord., souffla-t-elle.  

 

Il lui enfila le pyjama et se concentra sur les boutons pour ne pas penser à tout ce qu’il aurait pu faire.  

 

- Demain… Demain, tu pourrais peut-être me laver là aussi., fit-elle, luttant contre sa timidité.  

- On essaiera., acquiesça-t-il, sentant la tension le prendre.  

- Tu n’imagines pas la torture que tu me fais subir, Kaori., lui confia-t-il, plongeant dans son regard.  

 

Deux secondes plus tard, ils échangeaient un langoureux baiser avant de s’allonger l’un contre l’autre pour une nuit de sommeil faite de rêves plus ou moins sages. 

 


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