Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 17 :: Chapitre 17

Pubblicato: 17-12-23 - Ultimo aggiornamento: 17-12-23

Commenti: Bonsoir, voici le jour 17 de ce calendrier de l'avent. J'espère que cette suite vous plaira. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 17  

 

- Je ne me laverai plus jamais toute seule., soupira Kaori, fermant les yeux et laissant sa tête reposer contre l’épaule de Ryô.  

 

Il sourit et s’appliqua à n’oublier aucune parcelle de peau nue sur sa poitrine. Il se montra très consciencieux, très appliqué et il savait qu’il lui faisait un effet plus que certain.  

 

- J’y compte bien. J’aime beaucoup m’occuper de toi., lui souffla-t-il à l’oreille.  

- Et tu me laisseras faire aussi ?, lui retourna-t-elle, se mordant la lèvre alors qu’il effleurait un point sensible.  

- T’occuper de toi ? Tu pourras toujours te maquiller et coiffer., suggéra-t-il avec un petit sourire amusé.  

- Idiot… M’occuper de toi., le reprit-elle, tournant le visage vers lui.  

 

Il n’hésita pas une seconde face à ses jolis traits aux couleurs roses et l’embrassa langoureusement.  

 

- Ca peut s’envisager., acquiesça-t-il.  

- Ryô… J’ai très envie de te faire ce que tu me fais., lui confia-t-elle, passant le bout de la langue sur ses lèvres.  

 

Il comprit le message et l’embrassa de nouveau alors qu’il appuyait un peu plus ses caresses sur sa poitrine.  

 

- Tu sais, ma poitrine n’est pas développée comme la tienne., lui opposa-t-il.  

- On trouvera bien… Tu as d’autres… parties qui sont plus développées que les miennes., osa-t-elle, tournant au vermillon.  

- Je crois que ça peut s’envisager., lui dit-il, sentant la partie en question s’éveiller un peu plus.  

- Tu sais que j’adore quand tu me parles sexe avec ces jolies couleurs de timidité., lui murmura-t-il à l’oreille avant de laisser ses lèvres glisser sur sa nuque puis son épaule.  

- C’est que… je suis novice en matière de sexe., l’informa-t-elle, l’air légèrement inquiet.  

 

Il s’en était toujours douté mais ça l’étonnait encore de l’entendre le lui dire et ça l’enchantait tout comme le rendait humble face à la responsabilité qui lui incomberait.  

 

- Et en amour ?, lui retourna-t-il.  

- Quoi ?!, murmura Kaori.  

- Tu es aussi novice en amour ?, lui demanda-t-il.  

- Tu parles… du sentiment ou de l’acte ?, l’interrogea-t-elle, le cœur battant.  

- De l’acte. Je pense qu’au niveau des sentiments, on est sur la même longueur d’ondes., lui fit-il savoir.  

 

Elle releva brusquement les yeux et croisa son regard serein dans le miroir. Ils s’observèrent ainsi un moment avant que Kaori ne réponde.  

 

- Oui. Je suis aussi novice., fit-elle.  

- Alors on sera tous les deux à égalité., lui affirma-t-il.  

 

Elle comprit à son tour le message et l’amour qu’elle ressentait pour lui grandit encore plus.  

 

- On devrait arrêter de traîner. Tu vas attraper froid., finit-il par dire, attrapant la serviette.  

- Je n’ai jamais froid avec toi., murmura-t-elle, le regard chaud.  

 

Il lui sourit et l’aida à se rhabiller avant de poursuivre son chemin vers le bas.  

 

- Je te laisse faire., fit-il, passant le gant entre ses doigts avant de se retourner pour qu’elle puisse s’occuper de son intimité.  

- Je… Ca te… Tu voudrais bien m’aider… s’il te plaît ?, balbutia-t-elle.  

- Tu es sûre ?, l’interrogea-t-il.  

- C’est plutôt à moi de te poser la question., lui fit-elle remarquer.  

- Tu me demandes si ça me dérange de te tripoter…, plaisanta Ryô pour alléger l’ambiance.  

- Ryô…, gronda Kaori.  

- Non, ça ne me dérange pas. Et je n’aurai pas de geste déplacé. Pas de doigt qui traîne si tu vois ce que je veux dire., murmura-t-il à son oreille.  

 

Il la vit rougir et comprit qu’elle voyait très bien ce qu’il voulait dire. Sans plus un mot, avec beaucoup de douceur et prêt à arrêter dès qu’elle le lui demanderait, il fit ce qu’elle lui avait demandé. Il ne se moqua pas quand elle resserra les cuisses lorsqu’il la toucha pour la première fois mais il attendit et apprécia qu’elle lui fasse confiance pour le laisser accéder plutôt que l’envoyer promener.  

 

Il aurait menti s’il avait dit ne pas vouloir plus, qu’il aurait préféré le contact sans le gant mais il savait se tenir et il en était capable d’autant plus qu’il savait que bientôt ce ne serait plus un simple désir, que ce serait la réalité.  

 

- Tu crois que ça fait partie des choses qu’on peut tester le soir ?, lui demanda-t-elle soudain d’une toute petite voix alors qu’il la tenait entre ses bras pour remonter le pantalon et le caleçon.  

- De quoi tu… oh…, lâcha-t-il, croisant son regard au ton chaud mais incertain, voyant sa pauvre lèvre martyrisée et ses joues couleur tomate.  

- Je pense que c’est tout à fait possible… mais on attendra d’être seuls pour ne pas pervertir de chastes oreilles., lui fit-il savoir avec un sourire coquin.  

- Je sais me taire., lui opposa-t-elle un peu vexée.  

- Crois-moi, tu ne contrôleras plus rien., lui promit-il d’un ton chaud.  

 

Pour bien marquer son propos, il lui infligea un baiser sauvage qui la laissa pantelante. Kaori le regarda, les pupilles dilatées par l’envie, et voulut passer son bras autour de son cou pour l’amener à elle et l’embrasser de nouveau. Gênée dans ses mouvements, elle cogna l’attelle de son poignet sur la joue de son compagnon, lui tirant un grognement sourd.  

 

- Oh merde…, s’exclama-t-elle., horrifiée.  

- Je suis désolée, Ryô. Je ne voulais pas…  

- Ca va, Kaori. Ca va, ne t’en fais pas. Comparé aux massues, ça ne fait même pas mal., l’apaisa-t-il.  

 

Ca lançait mais il ne lui avouerait jamais. Elle avait déjà l’air de culpabiliser suffisamment. Un pain de glace contre la joue et le tour serait joué. Il n’y avait vraiment pas de quoi en faire une montagne.  

 

- Allez, en voiture., lui annonça-t-il, la prenant à bras.  

- Eh… tu peux m’embrasser maintenant aussi, tu sais., lui fit-il savoir d’un ton malicieux.  

- Je suis déso…  

 

Il ne la laissa pas finir sa phrase et l’embrassa avant de sortir de la salle de bains. Il la descendit jusqu’au divan où il la déposa avant d’aller en cuisine chercher un pain de glace, croisant Sanae au passage.  

 

- Ca doit faire mal., le plaignit-elle.  

- A peine. Fais-moi plaisir si Kaori se met à cogiter sur le sujet pendant que je vais me doucher, change-lui les idées., lui demanda-t-il, avant de repartir à la salle de bains.  

 

La rouquine le regarda passer avec un regard coupable et laissa échapper un soupir de frustration en regardant ses deux mains posées contre elle. Non seulement elles ne lui servaient à rien mais en plus elles avaient blessé Ryô. C’était de sa faute aussi : si elle ne s’était pas laissée emporter par ses pulsions, elle n’aurait même pas levé le bras.  

 

- C’est une belle journée aujourd’hui., fit soudain Sanae, revenant avec deux tasses.  

- Un peu de thé ?, lui proposa-t-elle, la coupant dans ses pensées.  

- Oui merci. Il ne faut pas t’embêter avec moi, tu sais., lui opposa Kaori.  

- En fait, je n’avais pas envie de déjeuner toute seule. Alors voilà je partage au moins ça., fit la jeune fille.  

 

Elle prit place à côté de Kaori et porta la tasse à ses lèvres, la laissant boire doucement une gorgée avant de reposer la tasse. Elles commencèrent à discuter de tout et de rien, Sanae lui tendant la tasse régulièrement et Kaori oubliant ce qui s’était passé. Ca faisait du bien.  

 

Soudain, alors que la jeune fille allait reposer la tasse de thé sur la table, un bruit de vitre cassé la fit sursauter et renverser la boisson chaude sur la table basse alors qu’une flèche en métal traversait le salon et alla se ficher dans le mur.  

 

- Qu’est-ce que…, fit Kaori avant de se tourner vers l’étage.  

- Ryô !., hurla-t-elle.  

- Sanae, en attendant que Ryô arrive, tu vas faire ce que je te dis., lui ordonna Kaori.  

- Débranche la lampe là. Va chercher un cintre dans le placard. Tu vas accrocher les fils électriques à nu autour de la boucle en fer. Vas-y fonce !, lui dit-elle.  

 

Elle regarda la jeune fille accomplir la tâche en un temps record, finissant par lui montrer son œuvre. C’était sommaire mais ça ferait certainement son effet.  

 

- Super ! Accroche-le au fil de fer., lui demanda Kaori.  

- Mais… vous ne voulez pas savoir qui c’est d’abord ?, s’étonna Sanae.  

- Parce que tu as envie de connaître le quelqu’un qui fait passer une ligne par ta fenêtre sans t’avoir prévenue, toi ?, lui retourna la rouquine, un sourcil levé.  

- Euh… non pas vraiment., admit l’adolescente, s’exécutant.  

- Et maintenant ?, lui retourna-t-elle.  

- Tu branches la prise., répondit simplement Kaori avec un petit sourire en coin.  

 

Sanae hésita mais fit ce qu’elle lui dit et soudain elles entendirent un grésillement puis un cri de douleur qui ne s’en finissait pas provenant de l’extérieur.  

 

- Je ne lâcherai pas !, hurla Mick dont le corps était parcouru par le courant électrique.  

- Il est résistant quand même… Mais ça ne va pas le tuer ?, s’inquiéta Sanae.  

- Ca pourrait mais il a connu pire., admit Kaori, un peu peinée pour le sort qu’elle infligeait à son ami.  

- Les filles, on ne vous a jamais dit que ce n’était pas bien de jouer avec les pauvres bêtes…, les sermonna Ryô, leur lançant un regard amusé.  

 

Il approcha de la fenêtre, observa son américain d’ami, peut-être futur ex-ami, se contorsionner dans tous les sens, et poussa un long soupir exaspéré.  

 

- Bien trouvé comme solution de secours mais maintenant on va achever ses souffrances., annonça-t-il, débranchant la prise de courant.  

- Merci, mec…, lança Mick, soufflant enfin de répit.  

- Ne me remercie pas., lui retourna Ryô d’un ton amical.  

- Protégez-vous., fit-il à l’adresse des deux demoiselles à l’intérieur.  

 

Il sortit une pince d’on-ne-sait-où et coupa le fil.  

 

- Nooooooooon !, hurla l’américain alors qu’il décrivait un magnifique arc de cercle qui l’amena à s’écraser sur le sol, heureusement sur le trottoir et non la route où passa au même moment un poids lourd.  

- Tout va bien !, les rassura-t-il.  

- Et tu vas voir, ça va aller encore mieux !, cria Kazue depuis la fenêtre.  

 

Ryô la vit sortir un fusil, étonné de la savoir en possession d’une telle arme, et tirer sur son compagnon. Au bruit, il sut que le projectile n’était pas une balle mais une seringue et, s’il devait parier, il jurerait que c’était une de ses seringues spéciales. Il en vint presque à plaindre son ami qui allait vivre quelques heures très désagréables.  

 

- Maintenant, tu as intérêt à rentrer fissa à l’appartement où je t’en colle une par jour jusqu’à Noël !, le menaça-t-elle.  

 

Mick se releva, jeta un regard vers la porte d’entrée de l’immeuble de briques rouges, hésitant encore, puis finit par rentrer chez lui, la tête basse.  

 

- On devrait être tranquille maintenant., annonça Ryô.  

- On a frôlé la catastrophe., indiqua Kaori, faisant un signe de tête vers la table basse où s’était répandu son thé.  

- Ah… le début de la fin ?, lança son partenaire.  

- J’espère. Ca nous ferait du bien., approuva-t-elle, regardant son visage et n’y voyant plus aucune trace du coup qu’il avait reçu.  

- Bon maintenant, il faut réparer tout cela. Je reviens., les informa-t-il.  

 

La matinée se passa tranquillement entre réparations et moments calmes. De nouveau, le nettoyeur prépara le repas en compagnie de sa partenaire et, le repas terminé, il laissa de nouveau les filles seules pour aller travailler un peu. Il voulait passer à l’action le lendemain et avait besoin d’un dernier round d’observation.  

 

Kaori dormait lorsqu’un bruit d’explosion la réveilla. Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas que Mick revint encore une fois à la charge. Il n’avait donc pas compris le message ? Il craignait si peu les seringues de sa doctoresse ? N’avaient-elles pas d’effet sur lui ? Elle avait du mal à y croire.  

 

Ca ne s’arrêta pas là cependant et les bruits de pas… Il n’y avait pas qu’un homme mais plusieurs, une dizaine même. Bon, apparemment, ce n’était pas le début de la fin de la loi de Murphy mais juste une pause, peut-être un simple oubli.  

 

Alertée par le bruit, Sanae arriva en courant, inquiète.  

 

- Ecoute-moi bien. On est attaquées et Ryô n’est pas là pour nous défendre. Je ne peux pas me cacher mais toi tu peux. Tu vas aller dans la chambre de Ryô et soulever son matelas. Il y a une cachette. Tu t’y mets et tu n’en sors pas. Il saura où te trouver., lui confia Kaori.  

- Mais toi ? Tu ne pourras pas…, commença l’adolescente.  

- Sanae, nous n’avons pas le temps. Tu dois aller te cacher et ne t’inquiète pas, il me retrouve toujours., lui assura la jeune femme.  

- Va. Dépêche-toi., lui ordonna-t-elle avec un sourire rassurant.  

- Allez !, insista-t-elle.  

 

Sanae lui adressa un dernier regard brillant de larmes avant de partir en courant vers l’étage. Kaori avait beau chercher, elle ne pouvait pas se défendre. Elle ne pouvait qu’attendre et se laisser enlever en espérant qu’aucun d’eux ne la blesserait plus. Les minutes lui parurent longues avant que le premier coup ne soit porté sur la porte d’entrée. Il en fallut un certain nombre pour qu’elle cède enfin. Malgré son anxiété, Kaori fit comme si elle n’avait rien entendu. De toute façon, elle ne pouvait pas vraiment se retourner pour voir ce qu’il se passait alors autant attendre.  

 

- Où est-elle ?, entendit-elle.  

 

Elle ignora la question, se demandant s’ils étaient aveugles pour ne pas la voir.  

 

- Où est-elle ?, fut-il crié encore plus fort.  

- Tu vas me dire où est la petite pétasse qui se fout de ma gueule et qui se terre ici !, lui ordonna un homme au crâne rasé.  

 

Ce ne fut pas le détail qui attira l’attention de la jeune femme. C’était l’énorme boucle d’oreille en forme de cœur qui pendait à son oreille gauche. Elle sourit et se retint d’éclater de rire, se disant qu’il ne serait pas forcément très réceptif à son sens de l’humour.  

 

- Alors, elle est où ?!, lui demanda-t-il à nouveau, les sourcils froncés.  

- Je ne sais pas., répondit Kaori, le rire dans la voix.  

- Tu mens ! Tu sais où elle est ! Retournez la baraque les gars ! Je vais m’occuper de toi et tu vas parler !, la menaça-t-il.  

 

Elle n’aima pas la façon dont il s’attarda sur sa poitrine puis ses bras immobilisés et sa jambe plâtrée. Il se pencha sur elle et attrapa son visage.  

 

- Alors, tu préfères t’amuser plutôt que parler ?, lui susurra-t-il.  

 

Kaori sentit sa main lui démanger. Elle ne pourrait jamais supporter le poids d’une massue, elle lui tomberait dessus. Elle devait cependant tenter sa chance et se concentra. La massue se matérialisa mais pas dans sa main. Elle apparut juste au dessus de l’homme à sa plus grande surprise. Lui n’en vit rien et il n’eut pas le temps de réagir lorsqu’elle lui tomba dessus et l’assomma juste à ses côtés. Cela créa un effet de surprise qui immobilisa tous les autres hommes dans la pièce.  

 

Ce fut ainsi que les trouva Ryô. Il n’attendit pas qu’ils reviennent à eux pour passer à l’action. Il envoya un coup de poing au premier homme avant d’enchaîner avec les suivants. Il fit le tour de l’appartement, balança les hommes au fur et à mesure par dessus le garde-corps pour les rassembler et, quand il eut fini le tour, il redescendit pile au moment où le chef du gang se réveilla. Il l’attrapa par l’oreille et le souleva sans ménagement.  

 

- Il en faut du courage pour venir jusque chez moi et foutre un bazar monstre. Alors qu’est-ce que tu veux, Roméo ?, lui demanda Ryô.  

- La pétasse qui… Aïe !, répondit le chef, recevant un taquet du nettoyeur.  

- Qu’est-ce que tu veux ?, répéta ce dernier.  

- La pétasse qui… Aïe !, répéta l’autre, recevant un autre taquet du nettoyeur.  

- Qu’est-ce que tu veux ?, répéta ce dernier.  

- La pétasse…, commença le chef de gang, s’arrêtant en voyant la main se lever à nouveau.  

- Celle qui n’a pas été correcte avec moi., marmonna-t-il.  

- Voilà qui est mieux., approuva Ryô, impassible.  

- Sanae !, appela-t-il.  

 

Deux minutes plus tard, la jeune fille apparut, attendant qu’il lui fasse signe de descendre pour le faire.  

 

- Ce jeune homme est venu ici pour te trouver. Je pense que tu sais pourquoi., fit Ryô.  

- Oui., acquiesça la jeune fille, le regardant avant de se tourner vers le chef de gang.  

 

Elle prit une profonde inspiration en l’observant, intimidée. Elle n’avait pas vraiment peur puisqu’elle était bien protégée mais elle était intimidée et elle jeta un coup d’oeil rapide vers Kaori toujours assise comme si rien ne s’était passé pour prendre un peu d’assurance avant de se mettre aà genoux.  

 

- Quoi?! Mais qu’est-ce qu’elle fout ?!, s’exclama le chef de gang.  

- Aïe !, cria-t-il à nouveau, frottant son crâne là où il commençait à devenir rouge.  

- Tu te tais et tu écoutes., lui ordonna Ryô.  

- Monsieur, je… je suis désolée de vous avoir mal parlé. Je n’aurais pas dû me moquer de vous et de votre groupe d’amis. Je vous prie très humblement de bien vouloir accepter mes excuses et l’assurance que cela ne se reproduira pas., lui affirma Sanae, se penchant en avant.  

- Je… euh…, commença le récipiendaire de ses excuses, gêné.  

- Tu acceptes ses excuses, bien évidemment., fit Ryô d’un ton autoritaire.  

- Quoi ?! Jamais de… Aïe !, hurla son prisonnier, de nouveau puni.  

- Un chef de gang ne ferait jam… Aïe ! Mais euh… aïe !, cria-t-il encore.  

- Pardon, j’ai été trop vite., s’excusa le nettoyeur.  

 

Kaori vit à son regard amusé qu’il n’en était rien. Ca faisait partie de son numéro pour lui montrer qu’il n’était pas en position de force.  

 

- Je… euh… oui, j’accepte ses excuses., marmonna le chef de gang, sentant une pression douloureuse sur son oreille.  

- Et tu vas cesser toute tentative de représailles., enchaîna Ryô.  

- Hmmm…. Ouille… Oui, oui, on va cesser. On va la laisser tranquille., promit-il.  

- Si j’apprends que tu as menti et failli à ta parole…. Parce que c’est une promesse, n’est-ce pas ?, demanda le nettoyeur.  

- Oui, c’est une promesse et je la tiendrai ainsi que tous mes hommes. Personne ne viendra l’embêter. Elle ne nous verra même pas sur sa route, jamais !, jura-t-il.  

 

Il sentit soudain la chaleur envahir son oreille, là où le sang retrouva son chemin habituel.  

 

- Très bien, je pense que c’est une affaire réglée. On est d’accord ?, fit Ryô calmement.  

- On… on est d’accord., approuva l’autre.  

- Alors tu vas prendre tous tes hommes et repartir gentiment. Pour cette fois, je vais passer pour l’intrusion mais, si jamais il te reprend l’idée de venir ici, je serai beaucoup moins sympa., lui apprit le nettoyeur, lui lançant un regard noir.  

 

Le chef de gang déglutit comprenant parfaitement qu’il ne plaisantait pas. Il dépêcha à ses ordres de partir sur le champ. Ils s’entraidèrent et sortirent de là rapidement, le chef fermant la procession en lançant des regards craintifs derrière lui.  

 

- Tu peux te lever, Sanae., fit Ryô, la voyant toujours agenouillée.  

- Je… C’est vraiment fini ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui. Allez debout., l’incita-t-il.  

- Je n’arrive pas. J’ai eu si peur., souffla-t-elle.  

- Eh voilà, je me retrouve à porter une autre demoiselle., fit-il d’une voix théâtrale, soulevant l’adolescente et la portant jusqu’au fauteuil.  

- N’en fais pas une habitude., lui lança Kaori, malicieuse.  

 

Il la regarda et lui adressa un clin d’oeil, complice.  

 

- Ne t’inquiète pas, il n’y en a qu’une que je porterai jusqu’à mon lit., lui promit-il.  

- Bon, maintenant, il va falloir que je répare toute la cage d’escalier., soupira-t-il.  

- Ca va aller vous deux ?, leur demanda-t-il avant que ses yeux ne se fixent sur un détail incongru.  

- Une massue ? Tu plaisantes ou quoi ?, se fâcha-t-il.  

 

Il se voyait déjà l’emmener à la clinique pour réparer son épaule ou son poignet et le délai d’immobilisation s’allonger encore plus. Ca ne le dérangeait pas de jouer les infirmiers dévoués mais la situation était risquée et moins longtemps ça durerait, mieux ce serait. Il n’avait pas envie de revivre la peur qu’il avait ressentie lorsqu’un de ses indics lui avait appris que le gang se dirigeait vers son immeuble.  

 

- Tu me croiras ou non mais je ne l’ai pas touchée. Elle est apparue au-dessus de sa tête et lui est tombée dessus., expliqua Kaori.  

 

Il l’observa, dubitatif, mais elle soutint son regard sans broncher.  

 

- Une massue mue par l’esprit ? Tu m’en diras tant. Mais est-ce plus bizarre que cette série de catastrophes qui te poursuit ?, fit-il.  

- Je ne sais pas. C’est une question de subjectivité, je pense., pipa Kaori, un sourire malicieux aux lèvres. 

 


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