Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read som ...

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 11-12-23 - Ultimo aggiornamento: 11-12-23

Commenti: Bonsoir, voici le 11è jour de ce calendrier. Faisons face aux conséquences pragmatiques des nouvelles blessures de notre rouquine préférée. LA pauvre chérie n'est pas au bout de ses peines. Mais parfois à quelque chose malheur est bon dit-on. Bonne lecture et un énorme merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 11  

 

- On y va ?, demanda Ryô, un gant de toilettes à la main.  

 

Kaori se mordit la lèvre, rougissant, avant d’acquiescer. Rester calme, elle devait juste rester calme et ne pas penser sinon ce serait comme la veille, terriblement gênant et très vite avorté. Pour le moment, il n’y avait pas lieu de paniquer. C’était juste le visage.  

 

- Je devrais peut-être te laver les cheveux… songea le nettoyeur, effleurant les mèches acajou de son front.  

- Tu n’as pas à…, commença-t-elle, rouvrant les yeux et croisant son regard.  

- Parce que tu penses pouvoir le faire dans les jours à venir ?, lui retourna-t-il, moqueur.  

- Pas la peine de retourner le couteau dans la plaie., grogna-t-elle.  

- Bon alors, ai-je le droit de te laver les cheveux ? A moins que tu ne sois tellement impatiente que je te déshabille…, suggéra-t-il avec un petit sourire coquin.  

 

Il la vit rougir furieusement et s’en amusa un temps. Il ne savait cependant pas s’il ferait aussi le fier face à son corps nu qu’il devrait cette fois-ci vraiment toucher et pas seulement du bout des doigts.  

 

- Tu peux me laver les cheveux !, répondit-elle précipitamment.  

 

Il ricana légèrement mais en même temps, il était satisfait parce qu’il aurait quelque chose dont il avait envie. C’était parti d’un bon sentiment, juste du fait de vouloir l’aider, la faire se sentir bien mais était apparu juste après le contentement de pouvoir passer les doigts dans ses cheveux, pas seulement le fait de repousser quelques mèches de temps à autre. Il prépara le lavabo, posa des serviettes sur le bord pour qu’elle n’ait pas mal au cou, disposa le shampooing non loin après avoir reçu son aval et enfin tourna la chaise dos au meuble, la soutenant pour ne pas qu’elle vacille.  

 

- Si Mademoiselle veut bien se donner la peine… coupe brushing ?, mimiqua-t-il pour la détendre un peu.  

 

Elle l’observa d’abord surprise puis esquissa un sourire.  

 

- N’oubliez pas la couleur., suggéra-t-elle, se prêtant au jeu.  

- Alors ça je te l’interdis. Laisse-les au naturel., lui dit-il, posant un regard sombre sur elle qui la fit frémir.  

 

Il attrapa un gobelet, le remplit d’eau et mouilla sa crinière avec beaucoup de délicatesse. Elle fut d’ailleurs agréablement surprise par le massage tout aussi délicat qu’il administra à ses cheveux et son cuir-chevelu pendant de longues minutes, lui faisant fermer les yeux face au bien-être qu’elle ressentit. Elle en oublia même l’inconfort de ses épaule, poignet et cheville. Elle les rouvrit subitement lorsqu’elle s’entendit soupirer d’aise, un peu gênée en croisant le regard de son partenaire.  

 

- Ca t’a fait du bien ?, lui demanda-t-il sans un soupçon de moquerie de la voix.  

- Oui. Beaucoup., admit-elle.  

- Ferme les yeux, je vais rincer., l’avertit-il, content de lui et de ce moment dont il avait aussi profité.  

 

Elle sentit l’eau couler dans ses cheveux, les doigts de Ryô glisser dedans ou le plat de sa main passer sur son crâne puis ce fut l’éponge du gant de toilette qui arriva sur son visage pour retirer les dernières traces de shampooing, longeant son front, caressant ses oreilles, sa nuque avant de descendre sur sa gorge. Elle rouvrit les yeux et l’observa.  

 

Ses traits semblaient impassibles mais son regard était sérieux, attentif. Lorsqu’il posa le gant et qu’il prit la serviette, lui faisant relever la tête, elle se retrouva à quelques centimètres à peine de son ventre. Elle ferma les yeux, essayant de rester calme, hermétique à son odeur, sa chaleur. C’était ce qui l’avait fait paniquer la veille. Elle avait ressenti tout cela et les sensations qui étaient nées en réponse en elle l’avaient ébranlée. Elle n’avait pas voulu qu’il soit témoin de son manque de maîtrise.  

 

- On verra pour la coiffure après., fit-il, après avoir tamponné ses cheveux un long moment.  

 

Imaginait-elle les trésors de volonté qu’il devait monopoliser pour ne pas faire mokkori devant elle ? Imaginait-elle les sensations qu’il ressentait alors que son souffle transperçait son tee-shirt et venait caresser son ventre juste au niveau de la ceinture ? Et maintenant, il fallait passer à la suite, retirer ce haut de pyjama qu’il l’avait aidée à enfiler la veille, se tenant de dos à elle pour ménager sa pudeur.  

 

- Tu vas…, commença Kaori, rougissant.  

- Oui. Il faut que je te retire… et que je…, balbutia-t-il, se sentant intimidé.  

 

Si Mick était là, il se rirait certainement de lui. L’Etalon de Shinjuku intimidé par une femme, sa partenaire par dessus tout. Mais Mick n’était pas là… heureusement d’ailleurs pour la sécurité de Kaori. Il était toujours fâché de ses différentes maladresses qui avaient conduit à l’aggravation de la situation.  

 

- J’y vais., fit-il, s’agenouillant.  

 

Discrètement, il prit une profonde inspiration avant de déboutonner le haut, dévoilant le soutien-gorge qu’elle avait gardé, un très simple soutien en coton blanc… mais qui faisait son petit effet malgré tout. Il fit le maximum pour garder les yeux sur ses épaules, ses bras lorsqu’il retira le vêtement d’abord du côté de son entorse puis, après avoir enlevé son atèle, de l’autre côté avec beaucoup de douceur.  

 

- Ca va ?, l’interrogea-t-il, soucieux de son confort.  

- Oui., souffla-t-elle, priant pour qu’il fasse vite.  

 

Elle se sentait toute chose, sa poitrine lui semblait si tendue au point d’exploser et elle ne voulait même pas penser à la chaleur qui montait dans le creux de ses reins. Ryô commença par laver ses épaules puis ses bras, les soulevant légèrement pour pouvoir mieux accéder… puis les sécha. Kaori se détendit un peu en comprenant qu’il n’allait pas encore… tout de suite… dénuder sa poitrine.  

 

- Je vais frotter ton dos si tu veux bien., lui indiqua-t-il, la voyant acquiescer.  

 

Il était fier d’elle, qu’elle prenne sur elle pour se laisser faire alors qu’elle était plus que vulnérable. Il n’avait pas été vexé la veille lorsqu’elle avait refusé qu’il la déshabille seulement. Il y avait eu une longue négociation et des promesses de ne pas regarder pour qu’elle accepte de se changer la veille au soir.  

 

- Que fais-tu ?, s’inquiéta Kaori, sentant l’agrafe de son soutien-gorge défait.  

 

Elle n’était pas prête à ce qu’il en voit plus, pas encore.  

 

- Je vais juste frotter ton dos. Je ne te l’enlève pas., lui promit-il d’une voix rassurante.  

- D’ac… d’accord., murmura-t-elle, se mordillant la lèvre.  

- Excuse-moi… Ce n’est pas que… que je n’ai pas confiance en toi…, se justifia-t-elle.  

- Ne dis rien. C’est normal., la rassura-t-il, séchant son dos et réagrafant son soutien-gorge.  

- Je vais…, fit-il, faisant un signe vers sa poitrine et son ventre.  

 

Il ne pouvait ignorer le tissu blanc tendu par l’expression du désir de sa partenaire mais il régna sur son envie de toucher et l’exciter un peu plus.  

 

- Tu verras si tu te sens à l’aise pour enlever ton soutien., murmura-t-il, frottant la peau fine de sa gorge, descendant doucement sur le relief jusqu’à la lisière du tissu.  

 

Il se faisait le moins pressant possible pour ne pas mettre en panique la jeune femme face à lui, celle qui lui faisait confiance… bien qu’il fut un homme… avec des penchants notoires. Il continua passant sur la zone en-dessous de la bande de coton blanc, parcourant son ventre plat, sentant ses muscles jouer sous ses doigts. Il se demanda brièvement ce que ça ferait de poser sa paume nue sur cette peau tout aussi nue. Il l’avait bien déjà effleurée du bout des doigts mais pouvoir la toucher vraiment, en profiter… Il se força à prendre un autre chemin de pensée, commençant à sentir une certaine partie de lui-même prendre de l’ampleur.  

 

- J’ai fini. On va passer le haut., suggéra-t-il.  

 

Kaori acquiesça, sentant ces muscles se détendre un peu. Ne pouvant faire grand-chose, elle se laissa manipuler comme une poupée et il lui passa la manche d’un gilet puis l’autre avant de le boutonner et de lui remettre son atèle.  

 

- On y va pour le bas., fit-il, la voix légèrement tendue.  

- Je…, commença Kaori, se sentant vraiment mal à l’aise à l’idée qu’il la touche à certains endroits.  

 

Il la regarda, se sentant peut-être aussi intimidé qu’elle, et acquiesça.  

 

- Je… j’ai compris., murmura-t-il.  

- Viens dans mes bras deux minutes., lui dit-il, l’aidant à se lever.  

 

Il la serra contre lui, tâchant de se montrer apaisant, juste amical sans être entreprenant… ou démonstratif, ce qui n’était pas chose aisée. Malgré tout, Kaori se détendit et lui indiqua qu’il pouvait y aller. Il glissa les doigts sous l’élastique de son pyjama et le descendit jusqu’à mi-cuisses. Il attrapa le gant de toilette et le posa dans le bas de son dos avant de descendre sur sa chute de reins puis le haut de ses cuisses sans s’y attarder.  

 

- Pas plus…, lui demanda-t-elle d’une voix tremblante.  

- D’accord. Je vais juste te sécher., lui répondit-il.  

 

Lorsqu’il eut fini, il l’aida à se rasseoir et lui retira complètement le pantalon, voyant ses mains croisées serrées sur son intimité.  

 

- Juste les jambes., lui demanda-t-elle d’une voix tendue.  

 

Ca lui allait très bien. Ca commençait à faire beaucoup pour son self-control. S’il s’écoutait, il serait capable de faire une petite folie, de pousser un peu plus loin les caresses et peut-être qu’elle se détendrait et que les choses iraient plus loin. Le regard perdu dans le vide tourné vers le lavabo et l’espace plat juste à côté, il l’imaginait posée là, les cuisses écartées et lui entre deux, lui faisant l’amour fougueusement.  

 

- Ryô…, l’appela soudain Kaori.  

 

Cela faisait un moment maintenant qu’il était avec la serviette dans les mains et elle devait avouer que c’était plus le froid qui la poussait à agir que la gêne maintenant qu’elle savait qu’il n’irait pas… là.  

 

- Excuse-moi., pipa-t-il, baissant les yeux, soulagé de voir que le rectangle d’éponge cachait son émoi.  

- Non… Je… J’ai juste froid., lui apprit-elle, les joues rosies par la tension qu’elle sentait émaner de lui, une tension qui n’avait rien de négative.  

- Alors dépêchons-nous., murmura-t-il.  

 

Autant pour lui que pour elle, pensa-t-il, ayant besoin de ménager sa libido. Il ne manquerait plus qu’il cède et réussisse dans sa fougue à la blesser. Il voyait son crâne heurter le miroir et le briser, le maculant de sang. Il la voyait entre ses bras, soudain glisser et heurter le sol… Non, il devait rester maître de son corps et de ses pulsions.  

 

Il lui présenta un nouveau caleçon qu’il glissa le long de son plâtre, la laissant faire de l’autre côté avant d’en faire de même avec un pantalon de jogging. Une fois en place, il l’aida à se relever, la soutint et fit remonter les deux vêtements jusqu’à sa taille.  

 

- On pourrait en mettre trois comme toi dedans., plaisanta-t-il pour faire redescendre la tension.  

- Oui. N’oublie pas la ceinture ou je vais me retrouver les fesses à l’air., lui demanda-t-elle.  

- Ca ne me déplairait pas., murmura-t-il à son oreille malgré le tourment qu’il venait de subir.  

 

Il la vit rougir avec plaisir et attrapa la ceinture de cuir qu’il passa autour d’elle avant de la fermer, repliant le tissu au-dessus.  

 

- Bon, alors tu nous fais quoi aujourd’hui ? Un peu de ménage ? La cuisine ?, lui demanda-t-il, taquin.  

- Très drôle. Je rêve de passer l’aspirateur, d’aller à la gare, faire les courses., soupira-t-elle, posant la tête contre son torse.  

 

Il fut un peu surpris mais esquissa rapidement un sourire.  

 

- Pardon !, s’exclama-t-elle soudain, se rendant compte de ce qu’elle avait fait.  

 

Il l’empêcha de s’écarter, la soutenant fermement.  

 

- Ce sont les premières choses que tu feras quand tu recouvreras ta liberté ?, lui demanda-t-il, ayant une toute autre idée sur la chose.  

 

Kaori réfléchit un instant, se demanda si elle allait trop loin avant de lever la tête vers lui.  

 

- Non, peut-être… peut-être pas., lui avoua-t-elle.  

- Une autre idée alors ?, fit-il, curieux, se demandant s’il aurait un peu de chance.  

 

Elle s’appuya un peu plus sur lui et il accepta cet effort supplémentaire pour s’assurer que rien ne lui arriverait. Cependant, loin de recevoir le baiser qu’il escomptait, il l’entendit grogner.  

 

- Je n’arrive pas à t’atteindre., maugréa-t-elle.  

- Si ce n’est que ça…, murmura-t-il.  

 

Il se pencha sur elle et l’embrassa avec douceur… jusqu’à ce qu’elle s’écarte brusquement…  

 

- Je ne me suis pas lavée les dents !, s’exclama-t-elle, mortifiée.  

- Kaori…  

- Je suis désolée ! Ca doit être…, commença-t-elle avant d’être bâillonnée à nouveau par les lèvres de son partenaire.  

 

Elle sombra sous la tendresse de son baiser et oublia ce petit désagrément gênant.  

 

- Tu vois, on n’en est pas morts…, plaisanta-t-il quand ils se séparèrent.  

- Oui mais quand même c’est gênant., balbutia-t-elle.  

 

Il fut son obligé et lui lava les dents avant de la prendre dans ses bras pour l’amener sur le divan.  

 

- Je ne sais pas si je m’y ferai… C’est comme pour le repas. Tu dois me nourrir comme si j’étais un bébé., soupira-t-elle.  

- Tu as le droit de me dire que tu en as assez. Je ne sais pas comment je ferais mais tu peux., lui fit-elle savoir.  

- Je suis sûr que tu aurais des volontaires pour t’aider mais je suis là et je n’ai pas envie de laisser la place. Il y a des choses qui sont gênantes mais il faut juste qu’on fasse abstraction ou qu’on s’habitue, qu’on se fasse un peu plus confiance encore pour se dire que ça ne changera pas les choses., lui répondit-il, la posant sur le canapé.  

- Tu peux patienter avant de manger ? Le temps que j’aille me doucher ?, l’interrogea-t-il.  

- Je ne bouge pas., plaisanta-t-elle.  

 

Il esquissa un sourire et effleura ses lèvres avant de s’en aller. Il se glissa sous le jet de la douche en lâchant un soupir de bien-être. Pendant quelques minutes, il oublia toute mesure de contrôle et laissa son corps exprimer ce qu’il avait ressenti en lavant sa partenaire. C’était puissant, admit-il, mais il avait réussi à gérer et il en était fier et soulagé.  

 

Soudain, il sentit une présence approcher et il ferma le robinet, s’habilla en un clin d’oeil et descendit en courant, sortant de l’appartement en fermant la porte avant même que sa partenaire ait eu le temps de réagir.  

 

- Tu ne fais pas un pas de plus., gronda Ryô.  

- Mais… je suis venu prendre des nouvelles de ma Kaori chérie !, s’indigna Mick au pied de l’escalier du deuxième.  

- Elle va aussi bien qu’une femme avec un plâtre, une épaule en vrac et une entorse du poignet., aboya le nettoyeur, encore fâché contre son ami.  

- Elle est de nouveau immobilisée alors qu’elle avait enfin eu le droit de se déplacer alors tu ne l’approches pas parce que c’est de ta faute., lui rappela-t-il.  

- Oh… mais c’est qu’il est un peu chatouilleux, l’Etalon aujourd’hui., ricana l’américain.  

- Tu manques d’action ? Je peux tenir compagnie à notre amie pour que tu puisses aller te détendre si tu veux., proposa-t-il, reprenant sa montée.  

 

Arrivé au niveau de Ryô, il fut bloqué mais, ne baissant pas les bras devant le premier obstacle venu, il tenta de le contourner… sans succès. Pendant plusieurs minutes, les deux hommes semblèrent danser ensemble, glissant d’un côté à l’autre des marches, tentant l’esquive et la contrant. Ils finirent par s’immobiliser et s’observer.  

 

- J’ai dit non, Mick !, lui rappela Ryô, bien décidé à protéger sa partenaire de son ami à tendance accidentogène.  

- Eh bien ! Ce sera bien la première fois que tu ne veux pas fuir Kaori !, fit l’américain, croisant les bras.  

- Aurais-tu quelque chose à nous annoncer ?, lui demanda-t-il, intéressé.  

- Arrête des âneries. Je suis cloîtré à l’appartement par ta faute, obligé de jouer les baby-sitters parce que Monsieur Angel n’a pas su se tenir correctement dans un orphelinat., lui rappela le nettoyeur, lui lançant un regard noir.  

- Donc maintenant tu vas faire demi-tour et virer tes fesses de mon immeuble ou je te fais dégager à coups de magnum…, le menaça-t-il.  

- Faudrait-il encore que tu l’aies sur toi., lui fit remarquer Mick d’un air moqueur.  

 

Pour toute réponse, Ryô descendit en un dixième de seconde les marches les séparant et le balança jusqu’en bas avant qu’il ait eu le temps de réagir. La porte d’entrée s’ouvrit au même moment sur Saeko et Mick atterrit dehors au pied des marches du perron, grognant de douleur.  

 

- Si c’est pour me faire bosser, tu peux faire demi-tour !, lança Ryô, agacé, avant de se tourner et remonter vers l’appartement où il ferma la porte, tournant la clef dans la serrure pour l’une des rares fois de sa vie.  

- Il est de très mauvais poil., fit Mick à l’inspectrice.  

- Je remarque… Je crois que je reviendrai plus tard., fit-elle, ayant rarement vu son ami dans cet état.  

- Ca va, Ryô ?, s’inquiéta Kaori, le voyant les sourcils froncés.  

 

Il s’arrêta alors qu’il faisait les cent pas et observa sa partenaire, se détendant progressivement. Il approcha et vint s’asseoir à ses côtés.  

 

- Oui. Ne t’inquiète pas. Et si j’allais nous préparer un bon petit-déjeuner ?, suggéra-t-il.  

- Tu veux bien m’emmener avec toi. Je sais que je ne te serai pas très utile mais…, commença-t-elle.  

 

Elle se sentit soudain soulevée et leva les yeux à temps vers lui pour le voir approcher de son visage. Elle ne se fit pas prier et ferma la distance entre eux. Ils partagèrent un long baiser avant de partir dans la cuisine.  

 

- Si tu n’es pas bien, tu le dis., lui fit-il savoir, l’installant sur une chaise.  

- Promis., lui assura-t-elle.  

 

Elle le regarda se mettre à cuisiner et, après quelques minutes de silence, ils entamèrent une conversation légère, loin de leurs soucis actuels, le temps que le repas soit prêt.  

 

- Ne t’inquiète pas, je recommencerai à ne rien faire quand tu seras rétablie., plaisanta Ryô, voyant son regard agacé alors qu’il mettait le couvert.  

- Dans tes rêves, Saeba. Maintenant que je t’ai vu à l’oeuvre, beaucoup de choses vont changer, crois-moi., lui promit-elle, se forçant à se mettre au diapason.  

 

Il la regarda et esquissa un sourire carnassier qui la fit frémir. Elle se sentit déglutir, incapable de sortir de son envoûtement.  

 

- J’espère bien, Kaori. J’espère bien et certainement beaucoup plus que tu ne le crois…, lui promit-il.  

 

Il la vit entrouvrir les lèvres, visiblement surprise et aussi intimidée, et il caressa sa joue pour la rassurer, la ménager.  

 

- On a le temps. Tout le temps, tu sais., lui assura-t-il, prenant place à ses côtés.  

- Mais pour commencer, je vais nourrir mon bébé., la taquina-t-il, prenant de quoi lui donner à manger et le lui tendant.  

- Allez, on ouvre la bouche en grand., lui dit-il.  

- Si tu me traites comme un bébé, je réagis comme un bébé., le menaça-t-elle, lui adressant un regard pétillant.  

- Euh… on va éviter., fit-il.  

 

Ils se regardèrent et se sourirent complices.  

 


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