Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-12-23

Ultimo aggiornamento: 25-12-23

 

Commenti: 28 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Loi de Murphy : Loi empirique énonçant que si quelque chose peut mal tourner, alors cette chose finira infailliblement par mal tourner.(source wiktionnaire)

 

Disclaimer: Les personnages de "La loi de Murphy" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La loi de Murphy

 

Capitolo 15 :: Chapitre 15

Pubblicato: 15-12-23 - Ultimo aggiornamento: 16-12-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 15  

 

- Nounours, je vais voir Kaori. Ce n’est pas Ryô qui va penser à donner des nouvelles…, grommela Miki.  

- Hmm… Téléphone d’abord., la prévint-il.  

 

Elle se tourna vers lui, un sourcil levé.  

 

- Pourquoi ? Ce n’est pas comme si Kaori ne risquait pas d’être chez elle., fit-elle.  

- Non… Il faut juste que tu puisses entrer sans te faire exploser., répondit-il, s’essuyant les mains dans son tablier avant de lui tendre le téléphone.  

- Me faire… exploser ?, répéta-t-elle, surprise.  

 

Elle fit cependant comme demandé et fut heureuse de savoir qu’elle pouvait venir sur le champ.  

 

- J’y vais !, lui annonça-t-elle, guillerette.  

- Attends, prends ça et donne-le à Kaori… enfin à Ryô… pour Kaori., fit Umibozu, lui tendant un paquet.  

 

Miki fronça les sourcils et ne put s’empêcher de satisfaire sa curiosité. Elle ouvrit le sachet, fixa ce qu’il contenait et regarda de nouveau son mari, dans l’incompréhension totale.  

 

- Donne-lui., répondit-il simplement avant de se retourner et partir dans l’arrière-salle, mettant fin à leur conversation.  

- Ok… J’aurais peut-être plus d’explication., soupira-t-elle.  

 

Elle retira son tablier et enfila rapidement sa veste avant de partir. Elle avait déjà préparé son propre sac avec ce qu’elle voulait ramener. Son amie ne mourrait pas de faim… même si apparemment Ryô cuisinait… Le faisait-il encore d’ailleurs ? Elle allait s’en assurer sinon elle gérerait. Arrivée à l’immeuble, elle grimpa les escaliers en toute hâte et frappa à la porte avant d’essayer d’ouvrir… sans succès. C’était… étrange. Avait-elle déjà trouvé porte close ? Elle ne s’en souvenait pas mais elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus que Ryô lui ouvrit et l’invita à entrer, passant un instant dans le hall avant de revenir en fermant la porte.  

 

- Ne sors pas sans prévenir surtout., lui indiqua le nettoyeur avec un clin d’oeil avant de s’éloigner.  

- Mais… où est Kaori ?, s’inquiéta Miki avant qu’un fol espoir la prenne.  

- Elle peut remarcher ?  

- Non, toujours pas !, cria-t-il de là où il était.  

- Vous devez être Miki, la meilleure amie. Kaori est au petit coin. Il est reparti la chercher, l’aider à s’habiller, etc etc. … , fit une jeune fille assise dans l’un des fauteuils.  

- Tu dois être Sanae, la cliente., comprit la barmaid.  

- La prisonnière, vous voulez dire. La bonne à tout faire sinon., répondit son interlocutrice d’un ton blasé.  

- Cesse de te plaindre. On te demande juste un petit coup de main quand je dois m’absenter. Ce n’est pas la mer à boire non plus., la sermonna Ryô, revenant avec Kaori dans les bras.  

 

Elle les regarda ensemble, la bouche ouverte, surprise par la sensation qu’ils donnaient que c’était quelque chose de normal. Ce n’était pas normal ! La normale, c’était quand il faisait le guignol et qu’elle lui courait après en hurlant, c’était Ryô rechignant à lever le petit doigt pour elle mais preste à le faire pour une autre jolie fille…  

 

Là, il la déposa sur le divan, réajusta les coussins, son attelle puis la couverture, sans qu’elle lui demande quoi que ce soit.  

 

- C’est à vomir, n’est-ce pas ?, grogna Sanae.  

- C’est dur de les voir aussi mielleux ensemble., ajouta-t-elle comme pour expliquer son propos à une Miki incrédule.  

- La ferme, Sanae. Il n’y a rien de mielleux à aider quelqu’un qui en a besoin., la tança le nettoyeur.  

- Remarque, ça n’a pas l’air de te rebuter de la voir les seins à l’air., se moqua la jeune fille.  

- Quoi ?!, s’étrangla Miki, voyant son amie rougir.  

- Sanae !, la rabroua cette fois Kaori.  

- Il… Ryô m’aide à me laver. Je ne peux pas le faire moi-même., les défendit-elle.  

- Je vais profiter que Miki soit là pour aller bosser un peu. Je suis sûr que tu auras un peu d’aide cette fois., fit Ryô, lançant un regard sérieux vers Sanae qui l’ignora.  

 

Elle n’était toujours pas décidée à s’investir un peu dans la vie de la maison malgré les conséquences. Le nettoyeur n’était pas tendre avec elle. Il n’était pas décidé à la laisser faire à sa guise, lui rendre la vie aisée. Hier soir, il l’avait forcée à mettre la table sous menace de ne pouvoir manger et, après ce qui s’était passé le midi, elle avait rechigné mais l’avait fait. Elle s’était retenue de sourire lorsqu’il lui avait lancé « t’en es pas morte, tiens... ».  

 

- Attends, Ryô. Falcon m’a donné ça pour Kaori. Ne m’en demande pas plus., fit-elle, lui tendant le sac.  

 

Le nettoyeur en sortit deux paires de bretelles, fronça les sourcils un court instant avant de sourire.  

 

- Tu le remercieras. Ca sera certainement beaucoup plus pratique., admit-il.  

 

Il se tourna vers sa partenaire qu’il aida à se mettre debout et, appuyée sur lui, il lui passa la première paire pour tenir le pantalon et la deuxième pour tenir le sous-vêtement. Il prit le temps de bien les régler avant de la faire se rasseoir.  

 

- Ce sera mieux, je pense., approuva Kaori, se disant qu’elle serait un peu plus autonome.  

 

Ils se glissèrent un regard rapide. Ca n’ôterait rien à ce qu’ils partageaient sauf peut-être un peu de gêne.  

 

- Je vous laisse. Miki, tu peux rester jusqu’à quelle heure ?, lui demanda-t-il poliment.  

- Pr… Prends ton temps. Je resterai., lui répondit-elle, surpris de sa prévenance.  

 

Ca, ce n’était pas normal non plus. Le Ryô habituel n’était pas aussi prévenant. Il se fichait bien de l’agenda des autres, de savoir si Kaori resterait seule ou non, il vivait sa vie.  

 

- Merci., fit-il, hochant la tête en remerciement avant de s’en aller.  

 

A peine la porte fermée, Miki vint s’asseoir à côté de son amie.  

 

- Tu vas tout me raconter !, lui intima-t-elle, sérieuse.  

- Te raconter quoi ?, fit Kaori.  

- Tout !, lui affirma son amie.  

- Si c’est pour entendre ce que je vis déjà, je me casse., lâcha Sanae, prenant un air ennuyé.  

 

Elle se leva et monta dans sa chambre, laissant malgré tout la porte ouverte par curiosité.  

 

- C’est vrai qu’elle a pas l’air facile., pipa Miki.  

- Ca doit clasher avec Ryô.  

- Il se montre intransigeant. Ne la juge pas trop vite, Miki. Je pense que c’est une jeune fille bien mais qui est juste perdue et peut-être un peu engluée dans son rôle de rebelle. Elle manque de repères parentaux, étant orpheline. Son grand-père fait ce qu’il peut mais elle est jeune et il est âgé., expliqua Kaori avec douceur.  

- N’empêche que ça ne doit pas être facile. Dans ton état en plus…, fit la barmaid.  

- Et toi, tu n’échapperas pas à mes questions. Il te lave ? Sérieusement ?, lui redemanda-t-elle.  

 

Kaori la regarda, réfléchit mais sut qu’elle ne réussirait pas à tromper son amie. Alors elle hocha simplement la tête.  

 

- Oui, il me lave., acquiesça-t-elle.  

- Partout ? Je veux dire, ta poitrine ? Il va aussi…, l’interrogea la barmaid, baissant les yeux vers ses cuisses.  

- Non, pas là. J’ai déjà eu du mal à accepter de lui montrer… là, je n’ai pas réussi. J’essaie de me débrouiller un peu toute seule en attendant., expliqua la rouquine, les joues rouges.  

- Tu sais… C’est loin d’être désagréable de se faire toucher là par un homme., fit Miki avec un sourire malicieux.  

- Je suis sûre que ton « nettoyeur » a un doigté plutôt subtile., ajouta-t-elle.  

 

Plus que gênée, Kaori attrapa la couverture tant bien que mal avec son attelle et la jeta sur sa tête pour se cacher tellement ses joues chauffaient. Elle entendit Miki rire de bon cœur avant que le tissu ne soit ôté de ses mains.  

 

- J’ai ramené du gâteau, ça te dit ?, lui proposa-t-elle pour calmer le jeu.  

- Si tu es prête à me donner la becquée., répliqua Kaori.  

 

Miki l’observa avant d’écarquiller les yeux.  

 

- Quelle idiote ! Je n’avais pas pensé… Mais ça veut dire que…, commença-t-elle.  

- Oui, Ryô me donne aussi à manger et il m’habille et me déshabille., conclut Kaori.  

- Il s’occupe bien de toi. J’espère…, fit Miki avant de s’arrêter.  

- Quoi ? Tu espères quoi, Miki ?, l’interrogea Kaori, curieuse.  

 

Son amie lui adressa un sourire un peu triste tout en sortant les boîtes de pâtisserie.  

 

- Qu’il ne te voit pas que comme une patiente, un corps., murmura-t-elle.  

- J’espère qu’il verra à quel point tu es belle et désirable., ajouta-t-elle.  

 

Kaori la regarda, touchée par sa prévenance et le souci qu’elle se faisait pour elle. Elle avait bien envie de lui dire que les choses n’étaient plus comme avant mais ils voulaient se donner du temps et elle ne pouvait donc que se taire.  

 

- Ne t’inquiète pas. C’est déjà bien qu’il s’occupe de moi, non ? Et je te jure qu’il le fait très bien et avec respect., lui affirma Kaori.  

- D’accord. Bon, comment on s’y prend ?, lui demanda la barmaid.  

 

Les deux jeunes femmes passèrent un moment à rire face aux déconvenues alimentaires.  

 

- Je manque de pratique. Il va falloir que je m’entraîne., plaisanta Miki.  

- Un bébé à l’horizon ?, l’interrogea Kaori avec un petit sourire.  

- Un bébé ? Quand j’en parle avec Falcon, c’est à peine moins explosif que de parler de chat…, ironisa la barmaid.  

- C’est trop petit, un monde de fous, notre vie qui est inadaptée… Parfois, il dit même qu’il ne saurait pas dans quel sens le tenir.  

- Il exagère. Je suis sûre qu’il se débrouillerait très bien., fit Kaori.  

- Je dois t’avouer que, même si j’en ai envie, je ne sais pas si ce serait une si bonne idée que cela. On n’a pas eu une vie qui nous a appris à être une famille., lui confia son amie.  

 

Malgré son attelle, Kaori posa la main sur celle de Miki qui leva son autre main pour la poser dessus mais se retint de peur de lui faire mal.  

 

- Je pense que vous feriez de bons parents. Il n’y a pas de manuel, tu sais. Hide… Hide n’avait pas vraiment eu le temps d’apprendre et pourtant on formait une vraie famille tous les deux. Il faut beaucoup d’amour et d’attention… et apprendre de ses erreurs., lui dit-elle avec douceur.  

- Ca me ferait plaisir que vous connaissiez ce bonheur tous les deux. Vous le méritez.  

- Tu es adorable !, lui lança Miki, l’enlaçant brusquement.  

- Doucement., murmura Kaori, grimaçant légèrement.  

- Pardon, pardon !, s’exclama son amie.  

 

La conversation continua sur des sujets plus ou moins divers jusqu’au moment où quelque chose revint à la mémoire de Miki.  

 

- Au fait, pourquoi j’ai dû prévenir avant de venir ?, l’interrogea-t-elle, les sourcils froncés.  

- L’escalier., répondit simplement Kaori.  

- Quoi l’escalier ?, poussa la barmaid.  

- Ryô l’a piégé et Umi a amélioré le système. Si tu ne préviens pas, le système est armé et tu vas devoir faire face aux pièges mis en place., expliqua la rouquine.  

- C’est pour te protéger des attaques des clans. C’est qu’il est protecteur, notre Ryô… Y aurait-il anguille sous roche ?, insinua l’ex-mercenaire, un fin sourire aux lèvres.  

- Non ! C’est pour…, commença Kaori, prête à lui expliquer.  

 

Un bruit sourd se fit entendre du bas des escaliers, les faisant sursauter.  

 

- Va voir… tu comprendras mais surtout ne descends aucune marche., la prévint l’occupante des lieux.  

 

Miki se leva et alla voir, faisant attention à ne pas trop avancer. Elle sentit une libellule passer derrière elle en voyant Mick allongé par terre visiblement amoché. Sans un mot envers lui, elle revint à l’intérieur de l’appartement, verrouillant la porte.  

 

- C’est pour lui ? Pour Mick ?, demanda-t-elle, n’y croyant pas.  

- Oui. On ne sait pas pourquoi, il veut absolument venir ici et profiter de mon invalidité. Ce n’est peut-être qu’un effet d’annonce mais vu tout ce qui m’est déjà arrivé par son entremise, Ryô ne veut même pas le voir ici mais lui s’entête. Pourtant Kazue l’a cantonné au canapé mais ça ne semble pas entamé sa volonté., soupira la rouquine.  

- Il ne tourne pas rond parfois notre américain., soupira Miki.  

- Il joue beaucoup., lui opposa Kaori.  

- Un rôle, je veux dire. Ca ne doit pas être évident de trouver sa voie après tout ce qu’il a traversé.  

- Moi, je pense que tu ne devrais pas t’inquiéter autant pour lui. Je pense qu’il se sent bien., lui confia la barmaid.  

- Tu crois ?, fit la rouquine incertaine.  

- Oui. Je pense qu’on est tous bien plus heureux et sereins depuis qu’on s’est rencontrés., lui assura son amie.  

 

Kaori l’observa puis lui sourit, partageant son impression. Peu après, Ryô revint et Miki les laissa, dévalant l’escalier sans s’inquiéter malgré les dispositifs en place.  

 

- Dis-moi comment tu as fait ?, entendit-elle soudain.  

 

Mick était là et l’attendait visiblement furieux de la voir descendre sans incident.  

 

- J’en sais rien en fait. Tu devrais peut-être arrêter là tes tentatives., lui conseilla-t-elle.  

- Jamais ! Je conquerrai cette tour qui retient prisonnière ma belle !, lança-t-il, déterminé.  

 

Elle le laissa, voyant bien qu’il ne servirait à rien de discuter, et s’en retourna voir son homme.  

 

- Tu as trouvé ce gang ?, demanda Kaori à son partenaire.  

- J’y suis presque. Après il faudra que je les observe un peu pour voir comment ils fonctionnent., lui dit-il, attrapant un morceau de gâteau qui restait.  

- On partage ?, lui proposa-t-il, un sourire malicieux aux lèvres.  

- Juste un petit morceau sinon je ne vais plus rien manger après., lui dit-elle.  

 

Il lui tendit le gâteau et elle en prit juste une bouchée mais plutôt que d’en prendre une lui-même, il vint goûter à celui qu’elle avait en bouche, donnant à leur baiser un goût sucré.  

 

- Délicieux…, murmura-t-il, butinant ses lèvres encore un peu.  

- Pouah… C’est dégueu…, entendirent-ils derrière eux.  

- Elle n’a rien dit ?, lui demanda-t-il en chuchotant.  

- Rien. Elle s’est enfermée dans sa chambre., répondit Kaori.  

- Bien. Je vais préparer le repas de ce soir., lui indiqua-t-il.  

- Sanae, tu mettras la table s’il te plaît., lui demanda-t-il.  

 

Il n’attendit pas de réponse, ni sous forme d’acquiescement, ni de grognement, et gagna la cuisine.  

 

- Kaori…, commença la jeune fille.  

 

Elle la regarda baisser les yeux et triturer ses doigts, se demandant ce qu’elle pouvait vouloir lui demander.  

 

- Oui, Sanae ?, l’incita-t-elle à parler.  

- Je peux débarrasser tout ça ?, l’interrogea Sanae précipitamment.  

 

Kaori était persuadée que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire mais elle acquiesça. Si Sanae voulait lui parler, elle l’écouterait. En attendant, elle patienterait comme elle l’avait fait avec Ryô. Les paquets des gâteaux et les tasses de café disparurent de la table basse rapidement.  

 

- Tu peux dire à Ryô que j’aimerais bien lui tenir compagnie en cuisine s’il a le temps., transmit-elle à leur cliente.  

 

Moins de deux minutes plus tard, son partenaire arriva et lui sourit, ravi de savoir qu’elle avait envie de sa présence.  

 

- Qu’est-ce que tu lui as fait pour qu’elle débarrasse ?, lui demanda-t-il à voix basse, la soulevant.  

- Rien. C’est elle qui a proposé., lui opposa Kaori avec un petit sourire.  

- Il y a de l’espoir., fit-elle.  

- Petit à petit alors., objecta-t-il alors que la jeune fille remontait.  

- La table est mise., lui fit remarquer Kaori.  

- C’est vrai., admit-il.  

 

Ils se rendirent en cuisine où Kaori le regarda préparer leur repas, ne pouvant s’empêcher de repenser à la conversation qu’elle avait eue avec Miki.  

 

- A quoi tu penses ?, lui demanda soudain Ryô.  

- R… Rien., objecta-t-elle, se raclant la gorge de gêne.  

- Rien… Rien qui te donne les joues aussi rouges que la pomme là derrière ?, fit-il amusé.  

- Oui oui à rien., insista-t-elle.  

- Peut-être ta dextérité… ou ton doigté…, lâcha-t-elle.  

- Ce n’est pas la même chose, tu sais., lui fit-il remarquer.  

 

Elle le regarda, rougit encore plus fort et détourna les yeux un instant avant de revenir sur lui.  

 

- J’aimerais bien tester ton doigté., lui fit-elle savoir.  

 

Cette fois-ci, ce ne furent pas que ses joues qui étaient rouges mais tout son visage jusqu’à son cou. Un instant, Ryô resta sans voix, le temps d’assimiler le message qu’elle venait de lui lancer.  

 

- Ok. Quand tu voudras., finit-il par dire, sentant une chaleur des plus agréables monter en lui.  

- Je… un peu ce soir peut-être., suggéra-t-elle d’une toute petite voix.  

 

Pour tout réponse, elle sentit des doigts se glisser dans ses cheveux et des lèvres se poser avec douceur sur les siennes pour un pur moment de tendresse. 

 


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