Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

» Write a review

 

RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I lost my password.

 

Contact me with the email you put in your profile and give me your pseudo. If possible, indicate the question and answer you chose when you signed up.

 

 

   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 2 :: Chap 2

Published: 01-01-14 - Last update: 01-01-14

Comments: on s'inquiète un peu ?

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

Chap 2 :  

 

Ryô entra et resta un moment dans la chambre de Kaori.  

Il inspecta tout à la recherche du moindre indice, mais il ne trouva rien. L’arme de Kaori n'était plus à sa place. Il sentit une grande inquiétude l’envahir.  

 

A cet instant, il se rendit compte que contrairement à ce qu’il avait pensé toutes ces années, Kaori n’était pas une faiblesse pour lui, mais bien une force. Son absence incongrue lui pesait. Il était mal à l'aise. Soudain il arrêta de respirer et écarquilla les yeux. Il venait de comprendre qu'il tentait de lutter contre cette évidence depuis trop longtemps: il aimait Kaori !  

 

Mais pourquoi résistait-il ? Il avait peur de se laisser complètement aller devant quelqu'un, de se dévoiler. Mais elle, ce n’était pas n’importe qui …. Elle c’était Kaori.  

Kaori, la seule femme qui le supportait depuis tant d’années. Celle qui lui avait rendu son humanité, celle qui le soutenait quoiqu’il arrivait et qui était prête à donner sa vie pour lui.  

 

Pour être avec lui, elle avait choisi de vivre dans le milieu, de connaître la mort, de découvrir le côté sombre de l’humanité, de le suivre au bout de l'enfer. Même dans son combat contre son père elle avait été là. Lorsqu’il avait du la tirer des griffes du général, elle lui avait dit qu’elle était prête à mourir pour que lui puisse vivre !!! Et lui en réponse à ces preuves irréfutables d'amour, ne disait rien. Il ne faisait pas avancer les choses, au contraire, une fois de plus il avait fait comme s'il ne s'était rien passé, que rien n'avait été dit.  

 

Pour une fois il se mit à la place de Kaori et comprit qu’elle devait beaucoup souffrir de cette position. Pour elle la situation était certainement plus difficile à supporter vu qu'elle ne savait pas tout ce qu'il avait en tête. Comment pouvait-elle comprendre son silence ? C'était impossible, inconcevable. Il lui avait révélé à demi-mot que finalement il l'aimait, il aurait été logique que quelque chose se produise : une parole, une conversation ou un geste. Kaori avait sans doute espéré voir un changement ou avoir droit au moins à une explication, une mise à plat de ce qu'il avait dit. Mais lui avait préféré ne rien dire ni ne rien faire, il avait choisi la facilité : la fuite de la réalité.  

Il s’en voulut d'avoir une fois de plus fait souffrir Kaori, il devait la retrouver. Il referma la fenêtre puis la porte de la chambre de Kaori et descendit.  

 

Mick vit tout de suite que quelque chose n’allait pas et interrogea Ryô :  

 

- Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es tout pâle et pour être franc je ne t’ai jamais vu comme ça !!!!  

 

- C’est le choc de la nouvelle de vos fiançailles, je suis si désemparé pour Kazue, la pauvre… dit-il d'un air dégoûté.  

 

- Arrête ce petit jeu Ryô ! Où est Kaori ? Qu’est-ce qu’il se passe avec elle ?  

 

- Tout va bien, elle est sortie et je ne le savais pas c’est tout. Elle n’est pas là point. Si on parlait d’autre chose genre de vous deux et si on buvait cette bouteille ?  

 

- Non pas question qu’on fasse la fête sans Kaori, dit Kazue d’une voix très douce. Ecoute, nous reviendrons une prochaine fois quand Kaori sera là, d’accord ? Vous nous direz quand nous pourrons passer, on pourrait aussi se faire un dîner ce serait sympa ?  

 

- Oui bonne idée, dès que Kaori rentrera je lui dirai que vous voulez qu’on se fasse une soirée ensemble car vous avez quelque chose d'important à annoncer? Ça te va Kazue ?  

 

- Très bien. Comme Kaori n'est pas là, on ne va t'embêter plus longtemps, on repassera. Merci pour ton accueil Ryô, à bientôt.  

 

- Ouais à bientôt, je t’ai à l’œil Ryô. précisa Mick entre ses dents.  

 

- Oui c’est ça à bientôt. dit-il d'un ton détaché. Et merci d’être passé, c’est toujours un plaisir de te voir ma très belle Kazue.  

 

A la seconde où la porte se ferma Ryô avait pris son arme et enfilé son imper. Il devait retrouver Kaori à tout prix.  

 

 

Une fois dehors, sous cette pluie battante et glaciale, Kaori ne savait pas où aller ni que faire. Elle essayait juste de fuir. Elle courut sans savoir où ses jambes la conduiraient. Elle courait vite, la tête baissée. Elle était très essoufflée mais refusait de s'arrêter.  

Elle ne regardait pas où elle allait mais elle fonçait. Elle s’était cognée contre quelques rares passants mais cela ne la ralentissait pas. Lorsqu’elle releva la tête, elle ne fut pas plus surprise que ça de se retrouver au cimetière. Où pouvait-elle aller si ce n’était sur la tombe de son frère ? Au moins elle aurait l’impression d’être moins seule.  

 

Elle était trempée jusqu’aux os, elle grelottait mais elle marcha doucement vers la tombe. Elle se pencha sur la stèle et s’assit. Elle serra fort la pierre dans ses bras et laissa s’échapper des sanglots qui se transformèrent en gémissements de douleurs.  

 

- Hide, Hideeeeee pourquoi es-tu parti ? Pourquoi m’as-tu laissé seule ? Je voudrais tant que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que tout va s’arranger, que tu es là pour moi. Tu sais personne ne me prend dans ses bras, personne ne m’écoute si ça ne va pas, personne…  

 

Kaori était submergée par sa douleur, de grosses larmes perlaient le long de ses joues. Elle tenta de retrouver son souffle et continua de se confier à son frère :  

 

- Miki est une amie c'est vrai, mais je ne peux pas tout lui dire, elle ne connait pas la moitié de ce que je ressens. Je voudrais que tu sois encore là, pour pouvoir tout raconter à quelqu'un, pour avoir un confident, une personne sur qui compter à n'importe quel moment... J'ai mal, si tu savais comme cette douleur est intense...  

 

Elle ne pouvait pas continuer à cause des larmes. Elle leva la tête, repoussa une mèche de cheveux et fixa le nom de son frère gravé sur cette pierre froide et humide. Sa main tremblait lorsqu'elle toucha l'épitaphe.  

 

- Je... je... je ne demande pourtant pas grand-chose ? Si ? … Ryô m’a sauvé la vie tu sais, il y a deux jours, une fois de plus. C'était le jour où Miki et Umibozu se sont mariés, qui aurait cru ça ? Hein ? Bref Ryô est venu à mon secours et a avoué à demi mots ses sentiments pour moi, enfin !!! Tu l'aurais vu et entendu, même moi je ne savais pas si je rêvais ou non. Mais ce n'est pas tout, en fait il a parlé devant Umi et mon ravisseur !!! Avouer son attachement pour moi, devant un ennemi ! C’est pas rien non ???? Il avait l'air si sincère, j'ai sauté à son cou, ça faisait du bien.  

Mais depuis rien, il se comporte comme avant cet événement. Il ne fait pas attention à moi, il ne me parle pas. Il est fidèle à ce qu'il est depuis toujours, il fait toujours autant l'imbécile. J'ai l'impression qu'il a effacé ces paroles de sa mémoire… Il continue de courir après les filles. Ça me fait mal, je ne supporte plus tout ça, je souffre trop.  

 

Kaori ferma les yeux, baissa la tête et la prit entre ses mains. Elle ne parvenait pas à arrêter de penser, trop de questions se bousculaient, son esprit était de plus en plus embrouillé. Pourtant elle essaya de reprendre le cours de ses réflexions.  

 

- Je sais bien qu’il ne sera jamais un prince charmant, qu’il ne sera pas comme tous les autres hommes mais j’aimerais juste qu’il me dise ou me montre que je compte plus qu’une partenaire, juste un petit peu. J'ai cru un instant, être importante pour lui, mais je me suis trompée. Je dois être folle ou stupide pour attendre quoique ce soit de lui….  

 

Elle ne cessait de se demander pourquoi et comment elle avait pu en arriver là ? Elle était une femme intelligente qui avait des qualités même si Ryô affirmait le contraire. Elle aurait pu avoir une toute autre vie et peut être même goûter au bonheur et à la joie d'être aimée. Pourtant elle était là, trempée, dans un cimetière à se livrer à son frère mort, elle était seule...  

 

- Peut être que je devrais partir… mais pour faire quoi ? Voir qui ? Peut-être que je devrais te rejoindre pour ne plus attendre pour rien, pour mettre fin à cette douleur.... Les larmes ruisselaient sur le visage de Kaori. Elle n'arrivait plus à lutter, elle se noyait dans son chagrin. Tout son corps tremblait à cause des ses sanglots.  

 

- Hide aide moi, je t'en supplie, je suis perdue…»  

 

Un long silence s’installa. Kaori ne lâchait toujours pas la stèle. Elle s'y accrochait comme si c'était Hide lui-même. Elle cherchait désespérément une chaleur, un réconfort qu'elle ne trouvait pas. La pluie redoublait d'intensité, elle ne faisait plus attention à rien.  

 

 

Pendant ce temps Ryô s’était lancé à sa recherche. Il avait d’abord essayé le Cat’s Eye, il pensait que si Kaori cherchait un peu de compagnie elle se serait réfugiée là-bas.  

 

Il ouvrit la porte d’un geste sec. Kaori n’était pas là alors il s’approcha du comptoir où Umi faisait la vaisselle. Sa grosse voix demanda:  

 

- Qu’est-ce qui t’amène ? Dit-il sans relever la tête et il continua à essuyer son assiette.  

 

Ryô prit une profonde inspiration. Il chercha aussi un courage qu'il ne pensait pas posséder pour avouer à Umibozu la raison de sa venue. Lui qui faisait tout pour cacher et nier ses sentiments envers Kaori, ne savait pas comment aborder le sujet sans trop se révéler.  

- Je... je voulais savoir si Kaori était passée, si elle était là avec Miki. Dit-il d'une voix mal assurée, presque tremblante.  

 

Umi ne réagit pas et fit comme si tout était naturel. Il avait bien remarqué que son ami n'était pas dans son état normal.  

 

- Non elle n’est pas venue aujourd’hui et Miki se repose, c’est moi qui tiens la boutique. Je ne veux pas qu’elle se fatigue trop après la balle qu’elle a reçue à notre mariage. Elle doit faire attention à elle. Je ne me le pardonnerais pas s'il lui arrivait quoique ce soit.  

 

- Oui, logique.  

 

Ryô se rendit compte qu'il n'était pas aussi détendu qu'il essayait de le faire paraître. Connaissant Umi et Miki il aurait du savoir à l'avance que son ami aurait protéger sa femme. Mais à quoi pensait-il ? Ou plutôt à qui ? Toutes ses pensées étaient consacrées à Kaori.  

 

Il était très sérieux, réfléchissant vite à ce que pouvait faire Kaori.  

 

- Je comprends, tu es accro à ta petite Miki hein ? dit-il pour tenter de faire diversion et de cacher son inquiétude.  

 

Umi ne releva pas les propos de Ryô, il comprit sans mal que quelque chose d'important se passait. Il décida de l'interroger :  

 

- Au fait dis moi pourquoi tu cherches Kaori, vous vous êtes encore disputés ? Tu as encore dragué devant elle ? Tu n'as pas pu te retenir c'est ça ?  

 

Il savait qu'il ne devait pas brusquer Ryô mais il devait savoir ce qu'il était en train d'arriver. Derrière son calme se cachait une certaine curiosité mêlée d'inquiétude. Ryô ne se comportait jamais comme aujourd'hui. C'était un devoir pour lui d'aider son ami d'une façon ou d'une autre car il semblait perdu.  

 

- Mais non !!! Qu’est-ce que tu crois ? répondit-il d'un air faussement innocent.  

 

Le fait qu'Umi ait compris qu'il y avait quelque chose de sérieux entre Kaori et lui ne lui plaisait pas. Il devait faire un effort pour dissimuler ses angoisses. Il ne trouva rien d'autre que de laisser un long silence s'installer.  

 

Umi prit tranquillement une autre assiette et commença à l'essuyer. Il ne voyait peut-être plus très bien mais il ressentait le conflit intérieur que Ryô tentait de camoufler. Il sut que c'était à lui d'engager le dialogue :  

 

- Je te connais c’est tout, ça fait deux fois que tu lui dis que tu l’aimes.... Mais les choses n'ont toujours pas évolué entre vous. Tu ne peux pas le nier, j'étais présent à chaque fois que tu lui as dit. Tu sais sur le bateau de Kaibara et à mon mariage !!!! Mais toi , grand imbécile que tu es, tu as encore du la blesser. Pourquoi te montrer humain avec elle si c'est pour la faire souffrir ensuite ?  

 

- C’est que euh, enfin… Un peu sous le choc de la fine analyse d'Umi, Ryô ne sut que répondre, il était pris de court. Il n'aurait jamais imaginé avoir ce genre de conversation avec lui.  

 

- Quoi ? Insista Umi en forçant sa grosse voix car il était temps de bousculer un peu Ryô.  

 

Ryô n'était pas du tout à l'aise, il sentait ce regard pesant fixé sur lui. Aborder cette partie si privée de sa vie ne lui était pas si facile. Cela faisait 6 ans qu'il luttait contre ses sentiments, alors en parler ouvertement. Puis d'un autre côté Umi était nettoyeur comme lui et maintenant il avait pris le risque de se marier, de s'afficher avec Miki. Peut-être que c'était l'occasion de parler sincèrement pour une fois et que ce faux «gros ours mal-léché» pourrait l'aider.  

 

Ryo décida d'avouer la vérité à son ami, il ne pouvait pas se taire plus longtemps et il était sûr que Umi serait de bon conseil ou qu'au moins il ne le jugerait pas. Il prit une profonde inspiration :  

 

- En fait depuis hier c’est un peu compliqué, c'est … on s’évite. Je n’arrive pas à m'exprimer, je ne sais pas trop ce qu’elle attend et je ne veux pas lui faire croire que je lui parle juste pour lui faire plaisir ou juste pour arriver à mes fins.  

 

Ça y est, il avait réussi à se lancer et ce n'était pas sans mal. Il s'étonna d'avoir été capable de prononcer ces mots.  

 

Umi resta immobile, le visage impassible. Il devait donner confiance à Ryô tout en le faisant parler.  

 

- Je vais te poser une question simple ? Tu l’aimes ?  

 

- Tu étais là alors tu le sais non ? Il s'attendait à cette question mais ne souhaitait pas y répondre.  

 

Umi savait que Ryô ferait tout pour éluder cette interrogation mais il ne céda pas. Il sentait qu'il avait juste besoin d'un coup de pouce c'est tout. Il fit résonner sa grosse voix :  

 

- Est-ce que tu l’aimes ? Je ne veux pas que tu te défiles, j'attends une réponse.  

 

-Je crois que …  

 

Ryô ne voulait toujours pas céder mais il n'était plus très sûr de parvenir à se cacher derrière son bafouillage. Umi était tout aussi têtu que lui voire plus. Il ne le lâcherait pas si facilement.  

 

En effet son ami n'avait pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin. C'était dur pour Ryô, il le savait mais il devait le faire pour le libérer enfin de ce poids si lourd qu'il portait depuis tant d'années.  

 

- Je n'entends pas. Alors oui quoi ? C'est une question très simple, est-ce que tu l'aimes ?  

 

Malgré son envie de soulager son ami, le voir si fragile et en proie au doute lui faisait presque du bien. Ryô apparaissait en être humain et non plus en nettoyeur impitoyable. Il semblait prendre un malin plaisir à insister.  

 

Percé à jour et dos au mur Ryô ne savait plus quoi dire ni comment réagir, il perdait peu à peu contrôle. Toute cette conversation finissait par l'énerver et il répondit en hurlant :  

 

- Oui je l'aime, voilà t'es content ?  

 

Ryô était tout rouge et n’osait pas regarder Umi dans les yeux, c’était une première !!!! Paradoxalement il se sentait comme une proie traquée, il détestait ça, mais en même temps il se sentait aussi plus léger, comme si on venait de lui ôter des années de culpabilité.  

 

Umi ne manifesta toujours aucune réaction mais dit d'une voix plus douce et détendue :  

 

- Ben tu vois c'était pas si compliqué. Mais dis-moi que veux tu exactement ?  

 

- Euh de quoi tu parles ?  

 

Ryô savait qu'il en avait trop dit et ne souhaitait pas en dire d'avantage. Il se demandait pourquoi Umi continuait à le faire parler. Il avait eu ce qu'il voulait non ?  

 

C'était le moment où jamais. Il ne devait rien lâcher et cela montrerait à Ryô ce qu'il voulait vraiment au fond de lui.  

 

- Tu sais très bien... bredouilla Umî en devenant rouge comme une écrevisse et son crâne fumant de gêne.  

 

- Non je ne vois pas.  

 

Ryô se braquait à nouveau. D'un côté il voulait fuir au plus vite et de l'autre il espérait presque que Umi continue à le harceler.  

 

Le barmen comprit sans mal les questions qui torturaient et Ryô et ne se démonta pas. Il arriverait à ses fins, il savait que c'était le bon moment et que cela ne se présenterait pas une prochaine fois.  

 

- Et bien tu sais, avoir une vie de couple quoi ? Dans tous les sens du terme et ne me force pas à me répéter, cria-t-il.  

 

Ryô fut étonné de voir son ami s'énerver tout d'un coup alors qu'il avait été si calme jusqu'à présent. Même si cela le contrariait beaucoup, au fond de lui il le remercia. Il était temps pour lui de mettre quelqu'un dans la confidence. Après tout Umi savait déjà beaucoup de choses sur lui et sur son amour pour Kaori, il avait effectivement été présent les deux fois où sa carapace s'était fissurée. Ryô se fit sérieux et répondit gravement.  

 

- Je pense que oui enfin c’est bizarre je vis déjà avec elle en un sens mais oui, oui j’aimerais bien … enfin passer ce cap avec elle. murmura-t-il d'une voix inaudible. Mais je ne suis pas sûr. Je.. je ne sais...  

 

Ce n'était vraiment pas simple de se confier comme ça. Heureusement son ami était là pour le soutenir.  

 

- Arrête de faire l'andouille ou de te poser trop de questions. Ton coeur a parlé deux fois ! Devant témoins c'est très clair pour moi. Vas-y, retrouve là. Elle te connait et n'attend pas de ta part des fleurs ou une robe blanche.... Mais elle veut sans doute voir un changement, une nouvelle attitude, des paroles qui lui confirment ce que tu lui as déjà dit.  

 

Ryô se rapprocha très près d' Umi. Cette conversation avait resserrée leur amitié et leur confiance bien plus que les combats qu'ils avaient menés ensembles. Pourtant Ryô ne put s'empêcher de cesser cette soudaine intimité en se cachant une fois de plus derrière des paroles et une attitude désarmante.  

 

- Mais dis- moi, on dirait que tu en connais un rayon sur le sujet maintenant.  

 

C'était tellement plus facile de changer de sujet et de faire le pitre. Il s'était laissé aller bien trop longtemps à son goût.  

 

Umi qui le connaissait su que cela voulait dire que les confidences étaient terminées. Il ne s'en offusqua pas et il en profita pour lui donner un dernier conseil.  

 

-Arrête tes âneries et va la rejoindre ! Par un temps pareil elle pourrait attraper la mort si elle est dehors.  

 

-La mort !!!! Mais bien sûr!!! s'exclama Ryô. Ce mot avait résonné en lui comme une évidence. Je sais où elle est.  

 

Ce qu'elle cherchait ça devait être une oreille attentive, un réconfort. Il n'y avait que là-bas qu'elle serait tranquille. Ryô avait reprit toute sa contenance. Il sauta de son tabouret tel un lion, fit un clin d'oeil à Umi :  

 

- Merci mon Umi chéri.  

 

Ryo sortit en courant du Cat's Eye et fila plus vite que le vent. Pourquoi n’y avait-il pas pensé tout de suite, le cimetière…. C'est là qu'elle devait se trouver... Il devait se dépêcher car si Kaori était partie s'y réfugier ce n'était pas bon signe du tout. Le temps jouait contre lui, il devait faire vite, très vite. Et ne prêtant pas attention aux gouttes qui le trempaient, il s'y précipita.  

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de