Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 15 :: Chap 10-2

Published: 16-01-14 - Last update: 16-01-14

 


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Chapitre 10 partie 2  

 

La bise souffla et fit frémir la jeune femme. Ryô sentit sa partenaire frissonner. Il en profita pour se pencher près de son oreille :  

 

- Kaori tu es mon ange, tu es mon cœur. Sans toi je ne serais pas l’homme que je suis. Hide était très chanceux d’avoir une sœur comme toi. Moi je suis chanceux de t’avoir dans ma vie, je regrette sincèrement tout ce que je t’ai fait subir. C’était que…  

 

- Oui je sais, je sais, pas la peine de revenir là-dessus. Tu l'as dit, je te connais très bien, je sais pourquoi tu as agi comme tu l'as fait. Le passé c'est le passé, je préférerais que nous nous consacrions au présent et à notre futur.  

 

Elle parlait avec beaucoup de douceur car elle ne voulait pas briser la magie du moment. Ryô avait tellement pris sur lui pour être franc, honnête et sérieux. Il était resté cet homme qu'il est dans l'action : un homme sur qui on pouvait compter. Un homme qui la faisait fondre comme de la glace au soleil.  

 

Le silence reprit ses droits, ni elle, ni Ryô ne voulaient rompre ce moment de complicité où les mots étaient inutiles. Ils étaient ensembles, unis, forts.  

 

Enlacés, ne faisant plus qu'un, ils regardaient la ville si brillante et étincelante. Le vent souffla un peu plus fort, souleva la veste que Kaori avait emprunté à son compagnon. Ryô la frictionna un peu mais Kaori ne semblait pas parvenir à se réchauffer.  

 

Elle leva la tête vers lui, il la regarda comme il ne se l'était encore jamais autorisé. Il la désirait cette femme à un tel point !  

 

Sa partenaire rougit de voir autant de désir dans ce regard. Mais elle ne baissa pas les yeux, elle aussi le désirait de plus en plus et elle était bien décidée à le lui faire comprendre. L'atmosphère entre eux s'échauffait de plus en plus.  

 

La jeune femme ne souffrait plus du froid, elle avait chaud et se sentait irrésistiblement attirée. Sans s'en rendre compte, ses lèvres se rapprochaient de celles de son partenaire. Elle pouvait sentir le souffle saccadé de Ryô.  

 

Ne pouvant résister plus longtemps, ils s'embrassèrent passionnément. Le jeune homme sentit à travers ce baiser que Kaori lui faisait comprendre qu'elle était prête à s'engager. Poussé par la nouvelle volonté de sa compagne, il la souleva du sol. Kaori, quant à elle, entoura ses cuisses autour de la taille musclée du nettoyeur.  

 

Ryô décida qu'il était grand temps de quitter ce toit et de regagner leur chambre. Malgré les escaliers à descendre, ils ne se décollèrent pas d'un millimètre. Ils avaient attendu si longtemps qu'ils ne se retenaient plus, ils ne jouaient plus de comédie, ils se laissaient aller c'est tout.  

 

Il n'y avait plus aucun obstacle entre eux. Rien n'aurait pu empêcher Ryô de porter sa belle jusqu'à leur nid d'amour.  

 

Ayant les fesses de Kaori dans ses mains, il ne se contrôlait plus et cela lui donnait une force inimaginable. La jeune femme encore si timide et si naïve quelques temps auparavant n'avait pas non plus l'intention de le lâcher. Son désir pour lui grandissait de minute en minute et elle ne voulait en aucun cas être séparée de lui ne serait-ce que quelques secondes.  

 

Elle sentait les bras forts et puissants de Ryô qui la tenaient fermement. Cette impression de n'être qu'une plume face à une telle puissance le rendait encore plus désirable à ses yeux. La force virile de son partenaire l'excita encore plus.  

 

Ryô, quant à lui, ressentait tout le désir de sa belle qui l'embrassait avec une fougue qu'il n'aurait jamais imaginé chez elle. Il ne percevait plus aucune retenue de sa part. Kaori lui faisait comprendre qu'elle était prête.  

 

Savoir que la seule femme dont il était amoureux souhaitait faire l'amour avec lui eut le don d'enflammer son mokkori. Contrairement à ces derniers jours, il n'essaya pas de se maîtriser. Kaori devait savoir à quel point elle le rendait fou de désir et d'envie. Fini de faire croire qu'elle était repoussante et qu'elle n'avait aucun sex-appeal, il l'aimait, elle l'aimait : tout était dit.  

 

Ils se dévoraient littéralement mais une fois devant la porte de la chambre, une certaine appréhension fit redescendre un peu leurs ardeurs.  

 

Ils n'attendaient que ça depuis des années mais aucun d'eux ne voulait d'un moment bestial. Encore moins Ryô qui savait que c'était la première fois pour sa douce. Il souhait la respecter et lui montrer que faire l'amour était tendre et beau. Il fallait dire que finalement, il ne se sentait pas si à l'aise que ça. Il avait l'impression de ne plus savoir grand chose des femmes. Cette femme il l'aimait et ça changeait beaucoup de choses.  

 

Ryô ôta ses mains des fesses de Kaori pour la tenir comme les princes charmants portent leur princesse dans les contes de fées. La jeune femme fut touchée par ce simple geste. Il n'allait pas se jeter sur elle. Une fois de plus il se comportait en gentleman et pensait avant tout à elle. Elle comprit qu'il ne voulait pas lui mettre de pression et qu'ils iraient à son rythme. Elle fut soulagée par cette attitude car malgré une réelle envie de faire l'amour avec lui, elle appréhendait ce moment. Elle n'y connaissait rien du tout et craignait de passer pour une gourde finie, pire, elle s'imaginait incapable de le satisfaire.  

 

Elle eut le courage de le regarder, heureusement ! Son homme n'était pas impatient ou une bête sauvage qui n'en pouvait plus. Non il la fixait avec douceur, tendresse et amour. Elle ne l'avait jamais vu comme ça !  

 

Il la posa comme une fleur sur leur lit, éteignit les lumières pour ne laisser que la lueur tamisée de la lune.  

 

Kaori sentit son cœur battre à tout rompre. Elle se sentait prête, elle n'en avait aucun doute. Mais il y avait une très grande différence entre rêver et réaliser ses rêves. Elle avait beau être en confiance et savoir que Ryô ne ferait rien qu'elle ne veuille pas, elle avait un peu peur.  

 

Elle ne contrôlait pas bien les nouvelles sensations qu'elle découvrait. Elle avait froid et chaud en même temps, elle se sentait étourdie mais c’était bon. Tout était paradoxal mais agréable. Elle remarqua que son homme faisait très attention au moindre détail, il voulait que tout soit parfait.  

 

Ses craintes s'envolèrent à la seconde où ils plongèrent leur regard l'un dans l'autre. Elle s'abandonna à ses sens, à son désir et à l'expérience de Ryô.  

 

Elle le laissa faire pour commencer, après tout elle n’y connaissait pas grand-chose. Elle ne savait pas du tout quoi faire ni comment agir. Mais au contact des lèvres et des mains de son amant, ses questions s‘envolèrent et elle s'enflamma.  

 

Ryô était loin d'être aussi à l'aise que le supposait Kaori. Pour lui, cette nuit avait une grande importance. Il allait faire l'amour pour la première fois avec la femme de ses rêves. Surtout il allait faire l'amour : c'était sa première fois à lui aussi. Ce n'était pas la première fois qu'il partageait un lit avec une femme. Mais ce soir il était amoureux et l'enjeu était différent. Il voulait offrir le meilleur de lui à sa femme. Il souhaitait par dessus tout être l'homme que Kaori attendait. Il espérait être bon, doux, tendre, pas trop précipité et lui faire découvrir tout ce que l'amour avait à offrir comme plaisir. Il savait que tout reposait sur ses épaules, c'était lui l'homme expérimenté. C'était à lui de faire le premier pas.  

 

Légèrement fébrile, il s'allongea sur le corps de son ange et commença à l'embrasser tendrement puis plus passionnément. Il fut surpris de ne sentir aucune retenue de la part de sa compagne. Elle réagissait dans la seconde, elle était prête à s'offrir à lui.  

 

Kaori n'écoutait plus que son cœur et son corps, elle osa faire courir ses longs doigts fins de la chevelure noire nuit du bel étalon vers le bas de son dos. C'était un premier contact, une première initiative de sa part qui eut le don de procurer beaucoup de bonheur et de sensations au nettoyeur. Pour elle comme pour lui, cela avait beaucoup de valeur.  

 

La douceur des mains de sa belle le fit frémir et tout son corps s'exprima. Il embrassa Kaori de plus bel et ses mains se lancèrent à la découverte du corps de son aimée. Il lui caressa le dos, les seins, les reins, les cuisses. Il ne voulait rien précipiter et était très attentif à la moindre petite réaction de sa partenaire.  

 

A aucun moment, il ne sentit de réticences ni de tensions. Rassuré et confiant, il retira son tee-shirt. Il s'arrêta, regarda Kaori qui ne put s'empêcher de rougir un peu. Ce qui marqua Ryô c'était que derrière ce regard un peu gêné, il vit du désir. Elle le dévorait du regard, elle ne pouvait s'empêcher de scruter son torse sculpté et musclé. Elle le regardait avec envie et gourmandise. Ne voulant pas la faire trop attendre, il se pencha sur elle et lui enleva très délicatement sa veste ainsi que le haut de son pyjama.  

 

Kaori rougit une nouvelle fois. Offrir volontairement sa poitrine aux yeux et aux mains de son amant n'était pas chose si facile mais elle ne se cacha pas. Elle n'eut aucun mouvement de honte ou de recul. Elle savourait chaque seconde de ce qu'il était en train de se passer. Elle était à l'écoute de sens et de ses envies. Elle voulait que Ryô lui fasse tout découvrir de l'amour et qu'il lui fasse l'amour comme il ne l'avait jamais fait auparavant.  

 

Sans aucune précipitation Ryô se délecta du corps de sa belle et il reprit les caresses, tout en douceur. Le contact de sa peau, contre la sienne si délicate était un enchantement.  

 

Kaori qui n’avait jamais connu ça, était surprise de toutes ces nouvelles sensations mais elle ne voulait pas que cela s'arrête, bien au contraire. Son homme était un tel expert qu’elle ne pouvait qu’apprécier. Elle frémissait, frissonnait à chacune de ses caresses.  

 

Le nettoyeur laissant Kaori réagir à son rythme. Elle était en confiance et elle eut l’audace de le caresser et de le couvrir de baisers. Elle avait un besoin incontrôlable de le toucher, de le sentir, de le goûter. Elle était très sensuelle dans ses gestes et pas maladroite du tout. Cette assurance surprit d'abord Ryô mais surtout ça l’excita encore plus.  

 

Elle était faite pour l’aimer car sans le savoir elle parvenait à lui procurer des sensations folles. Le désir montait en chacun d’eux, leurs respirations s’accéléraient et des gémissements de plaisir se faisaient entendre.  

 

Lorsque Ryô pensa que Kaori était prête pour aller plus loin, il commença à embrasser ses seins et en profita pour retirer le reste de son pyjama ainsi que son caleçon.  

 

Ils étaient nus tous les deux. Du coin de l'œil, il observa les réactions de son ange. Pas de tension, pas d'inquiétude, son corps n'attendait que lui et les délices qu'il pouvait lui procurer.  

Étonnamment, ce fut elle qui l'attira, ce fut elle qui chercha son contact. Pour ne pas l'effrayer ni la mettre mal à l'aise, il recommença à l'embrasser, toujours avec beaucoup de douceur. Il s'arrêta un court instant pour la regarder. Elle avait les yeux fermés. Pour la première fois elle paraissait un peu tendue mais pas inquiète. Elle attendait qu'il vienne à elle, en elle. Elle s'offrait à lui sans retenue.  

 

Il était très ému par le comportement de sa douce. C'était la plus belle preuve d'amour qu'elle pouvait lui donner. Il trouva Kaori belle comme une reine et n’osa presque plus la toucher. Elle était si pure !  

 

Kaori, qui ne comprenait pas pourquoi Ryô ne la touchait plus, ouvrit les yeux. Elle fixa son amant sans hésitation et comprit qu'il n'osait pas la brusquer, qu'il ne voulait pas la forcer à faire quoique ce soit. Alors elle le fit se mettre sur le dos et c'est elle qui s'allongea sur lui. Elle ne voulait pas être complétement passive. Elle s'approcha du visage de Ryô et commença à lui titiller le lobe de l'oreille. Elle continua en lui faisant un gros suçon dans le cou, lui mordilla la joue jusqu'au coin des lèvres.  

 

Elle fit glisser ses mains le long de son dos puissant et avec délectation elle saisit les fesses de son amant dans ses petites mains douces. Ces fesses étaient si fermes, si douces que Kaori prit beaucoup de plaisir à s'attarder dessus.  

 

Elle hésita une seconde puis n'écoutant que sa passion elle promena sa main vers l'intimité virile de Ryô. Sentant son compagnon vibrer comme jamais, Kaori décida que c'était à son tour de lui procurer du plaisir.  

 

Ryô ne parvenait plus à savoir où il était ni ce qui se passait. Il était sur un petit nuage de délices. Passé l'effet de surprise par l'audace de Kaori, il se laissait emporter dans un tourbillon de plaisir. Ses caresses et ses baisers n'avaient rien de novices. Elle était vraiment une femme extraordinaire qui le comblait au-delà de ses attentes.  

 

Le nettoyeur n’en pouvait plus. Tout ce plaisir augmentait avec force son désir, c’était comme une torture mais si agréable. Il la laissa faire, il voulait qu’elle découvre de quoi elle avait envie, ce qu’elle voulait faire ou pouvait faire. D'autant plus qu'elle était très douée.  

 

Il ferma les yeux et de se laissa complètement aller. Kaori était la déesse de l’amour. Elle lui procurait des sensations jusqu'à présent inconnues. C'était tellement fort et intense ! Aimer donnait une autre dimension à l'acte amoureux. Il se retint difficilement pour ne pas écourter les assauts de Kaori.  

 

Elle comprit le combat que menait Ryô pour ne pas la brusquer alors elle remonta vers son visage, elle l’embrassa passionnément. Elle enroula ses longues cuisses fuselées autour de sa taille et le fit rouler pour qu'il se retrouve à nouveau sur elle.  

 

Elle lui prit une main, la posa sur un des ses seins et referma l’étreinte. Elle le fixait avec un tel désir, Ryô comprit que Kaori s’offrait avec amour, tout entière. Elle lui donnait son corps, son âme. Elle était prête.  

 

Il reprit donc les caresses, plus enflammées cette fois, sur tout le corps de Kaori. Il la dévora de baisers brûlants. Elle frissonnait de plaisir, tout son corps vibrait à chaque geste. Le jeune homme  

prenait plaisir à intensifier le témoignage de son amour jusqu’à ce qu’elle le supplie presque de faire d’elle une femme.  

 

Il la désirait comme un fou au point qu’il en tremblait. Il respira un grand coup pour essayer d’être le plus tendre et le plus doux en la pénétrant. Il savait que pour une première fois cela pouvait être douloureux alors il fit très attention. Il fut très attentif à tout ce que pouvait exprimer Kaori.  

 

Ça y est, ils ne faisaient plus qu'un. Leurs corps s'exprimaient à l'unisson. Ils étaient en symbiose.  

 

Kaori ressentit une certaine douleur lorsque enfin Ryô et elle s'unirent. Mais cela ne dura pas. Il était tellement à l'écoute de ses réactions et il savait y faire. La douleur s'estompa pour laisser place à un nouveau plaisir insoupçonné. Elle fut très surprise de toutes ces émotions nouvelles. Elle crut même mourir de plaisir lorsqu'elle jouit. Ses sentiments furent décuplés lorsqu'elle comprit que tous les deux vivaient un tel moment en harmonie.  

 

Ils étaient tous deux émus. Lui, était touché de voir à quel point Kaori l'aimait, et s'était offerte à lui sans hésitation. Elle, était retournée par la prévenance dont Ryô avait preuve à son égard pour que cette première fois soit exceptionnelle et il avait parfaitement réussi. Il avait tout fait pour la mettre en confiance, pour ne pas la brusquer, ne pas la forcer et elle lui en serait éternellement reconnaissante.  

 

Kaori pleurait de joie et d’émotion, elle trouvait ça si beau. Cette nuit faisait d'elle la femme de Ryô. Elle venait de lui donner ce qu'elle avait de plus précieux.  

 

Elle ouvrit les yeux et vit Ryô à nu, fragile et fort à la fois. Il était tout aussi ému qu’elle en fait. Ils se regardèrent longuement, sans un bruit. Ils continuaient de ne faire plus qu'un.  

 

Kaori souffla un « Je t’aime Ryô». Sa voix était toute chargée d'émotions, elle ne put rien ajouter d'autre.  

 

Avec tout autant d'émotion voire plus, Ryô réussit à peine à répondre de façon audible :  

 

- Moi aussi, Kaori...Moi... aussi... Je t'aime Kaori ! Je t'aime!  

 

D'une voix encore toute tremblante il ajouta :  

 

- Merci pour cette merveilleuse nuit.  

 

- Oh, Ryô !  

 

Kaori n'en revenait pas, elle se pinça presque pour être sûre de ne pas rêver. Il venait de lui dire qu'il l'aimait. Elle avait du mal à respirer, elle suffoquait presque. Sa tête tournait vite, elle ne se sentait pas bien.  

 

Le jeune homme posa sa main sur sa joue et la caressa doucement. Il comprit pourquoi sa douce était dans un tel état. Il venait de lui dévoiler enfin ces mots si importants pour elle. Il la fixa pour la forcer à reprendre ses esprits et lui parla avec tendresse :  

 

-Kaori, ma toute belle Kaori. Je suis là et non tu ne rêves pas. Ça y est toi et moi sommes officiellement un couple !Je suis entièrement à toi pour l'éternité.  

 

Pour seule réponse Kaori pleura à chaudes larmes. Elle ne parvint pas à contenir ses sanglots. Ryô la serra fort dans ses bras et la berça pour la réconforter. Elle s'apaisa, en sécurité, au chaud dans les bras de l'homme qu'elle aimait. Ils laissèrent un doux silence s'installer.  

 

Au bout d'un moment le nettoyeur remarqua que sa princesse pleurait à nouveau, il but ses larmes. Il était inquiet, il avait peur de l’avoir fait souffrir. Il allait lui demander si elle allait bien quand elle caressa ses cheveux et d'une voix douce et tendre lui dit :  

 

- Ce n'est rien, tout va bien. C'est juste que je ne m'attendais pas à toutes ces émotions, toutes ces sensations. Et puis tu as été si prévenant, si doux, si tendre : parfait. Je suis encore sous le coup de toutes ces choses fantastiques. Il y a juste que j'ai peur de... de ne pas avoir été à la hauteur...  

 

Ryô ne la laissa pas finir, il la coupa net:  

 

- Kaori ne dit pas de sottises, tu as été parfaite toi aussi. Pour être tout à fait franc, j'ai même été très surpris pas tes compétences. Tu es la femme qu'il me faut, ne t'inquiètes pas. Tu m'as fait découvrir des choses que j'ignorais ! Tu sais d'une certaine façon, c'était une première pour moi aussi, tu es la seule femme dont je sois tombé amoureux.  

 

A ces mots Kaori rougit de bonheur et de plaisir cette fois. Son prince du soir le remarqua et lui sourit tendrement.  

 

Il ne voulait pas finir cette merveilleuse soirée comme ça. Il contempla son Ange, sa Sugar Boy, Sa Femme. Elle ne le quittait pas des yeux et le dévorait d'amour. Il en était bouleversé. Comment cette femme si parfaite pouvait-elle l'aimer autant?  

 

Il les couvrit avec le drap, l’approcha près de lui et l’entoura de ses bras. Kaori mit sa tête contre la poitrine de Ryô pour entendre le cœur de son amoureux battre pour elle.  

La jeune femme était aux anges, heureuse comme elle ne l’avait jamais été, tout était merveilleux. Elle venait de faire l’amour avec Ryô ! A présent même si ce n'était pas officiel, elle était une femme. Elle était LA femme de Ryô.  

 

Le nettoyeur, quant à lui, était sur un petit nuage. Lui aussi n’en revenait d’avoir fait l’amour avec Kaori. Il n’avait pas couché, il ne s’était pas contenté d’un plaisir charnel, non il avait fait l’amour avec la seule femme qu’il aimait depuis des années. C’était au-delà de ce qu’il avait fantasmé.  

Il était heureux, oui, heureux et ce qu’il ressentait à cet instant il n'aurait jamais pu l'imaginer. Ses angoisses et ses doutes avaient disparus. L'ombre de son père avait disparu, au moins pour cette nuit.  

 

Ils s’endormirent dans les bras l'un de l'autre,d'un sommeil bercé de douceur et d'amour. 

 


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