Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 20 :: Chap 15

Published: 25-01-14 - Last update: 25-01-14

 


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Chap 15 :  

 

 

- Bobbb. hurlait Saeko dans les couloirs de l’hôtel de police.  

 

Elle semblait tendue et extrêmement pressée. Au même instant, le nettoyeur tentait de draguer une toute jeune stagiaire. Pourtant il s’arrêta net en entendant la peur dans la voix de la lieutenant. Le jeune homme ne lui laissa pas le temps de reprendre son souffle :  

 

- Qu’est-ce qu’il y a ?  

 

- C’est Umi. Miki et Kaori ont été enlevé. réussit-elle à dire encore toute essoufflée.  

 

En une fraction de seconde, le visage de Ryô se fit grave, il était tendu :  

 

- Où ? Quand ? Comment ?  

 

- Elles se trouvaient dans la pâtisserie en face du Cat's Eye. D'après Falcon, tout était organisé. Une voiture bélier a brisé la vitrine et deux costauds les ont attrapées.  

 

- J'aurais du y penser plus tôt. Mais quel abruti ! hurla-t-il de rage et de colère.  

 

Saeko ne sut que dire car elle ne comprenait rien à ce que disait son « collègue ».  

 

C'est au pas de course qu'il s'expliqua, la policière avait beaucoup de mal à le suivre. Son silence parlait pour elle, il devait l'éclairer :  

 

- Satsuki est un leurre. (Ses yeux reflétaient une cruelle angoisse). Ce conard me veut et par conséquent il s'en prend à Kaori. Il sait que je vais tout faire pour la trouver. Ne la laisse pas seule pour autant, on ne sait jamais ce qu'il va faire.  

 

Paniquée, Saeko lui demanda :  

 

- Mais pourquoi toi ? Où vas-tu ?  

 

Ryo ne lui donna aucune réponse car il avait déjà disparu. Il se précipita vers la mini, claqua la portière et démarra sur les chapeaux de roues. Il roula à toute vitesse. Il avait l’impression que son cœur allait éclater à cause de son inquiétude grandissante. Une fois encore il n’avait pas su protéger Kaori, comment pouvait-il être garde du corps? Comment pouvait-il se prétendre être City Hunter alors qu'il n'avait pas pu empêcher le kidnapping de sa femme.  

 

Il devait agir avant que cela se finisse mal. Depuis si longtemps la mort et les drames avaient été son quotidien, d’abord ses parents, son meilleur ami Mick qui avait échappé de peu à la mort, son père devenu fou à un tel point qu'il avait été obligé de le tuer et maintenant quoi ? Kaori allait-elle mourir aussi ?  

 

A cette idée, il fut obliger de s’arrêter pour vomir. Il ne pouvait supporter cette idée. Non il devait empêcher ça. S’il avait si peur c’est parce qu’il savait que Le Prince n’aurait aucun scrupule à la tuer tout de suite ou à s’amuser avec elle.  

 

Il reprit sa course folle. Arrivé devant le café, il pila. Le nettoyeur courut vers Umi qui était déjà en tenue de combat. Il y avait une puce GPS dans les boucles d’oreilles de Miki, il savait donc où elles étaient. Lui aussi connaissait la réputation du Prince et ne voulait pas qu’il touche à un seul cheveu de sa femme.  

 

Ryô se changea en un temps record. Ils se fixèrent en silence et montèrent dans la Jeep de Falcon. C’était une opération Kamikaze comme ils en avaient déjà connues mais cette fois-ci c’était la plus dangereuse. Il fallait agir tout de suite et ne pas se tromper sinon c’était la mort assurée des captives.  

 

Le nettoyeur s’en voulait aussi pour Miki. C’était de sa faute si elle était en danger et si Umi allait mettre sa vie en danger de mort. Comment ce couple pouvait le considérer comme un ami alors qu'il n'apportait que souffrances, risques inconsidérés et mort à son entourage.  

 

Terrorisé par la peur qu'il éprouvait pour Kaori, il ne parvenait pas à réfléchir et n'était envahi que d'idées noires. Le trajet semblait horriblement long, il ne cessait d'imaginer de nombreuses scènes plus terribles les unes que les autres.  

 

 

Kaori ouvrit les yeux, elle avait mal partout. Elle vit son amie allongée à côté d’elle. Les jeunes femmes étaient attachées aux poignets et aux chevilles. Kaori profita de cet instant de calme relatif pour essayer de rassembler ses esprits.  

 

Elles avaient été jetées dans une voiture et c'étaient retrouvées ici. Elle regarda autour d’elle. C’était sans doute une chambre car il y a avait un très grand lit. Tout était meublé avec beaucoup de goûts et de richesse. Une idée lui vint tout de suite : elles étaient chez Le Prince !  

 

La nettoyeuse comprit : il avait l’intention de faire venir Ryô. Ce sale type le piégeait grâce à elle. Il voulait le tuer. Une boule d’angoisse lui serra les entrailles. Elle devait faire quelque chose. Mais avant tout la jeune femme devait évaluer la situation.  

 

Elle baissa la tête et vit qu’elle saignait à de nombreux endroits. Les éclats de verre l’avaient lacérée sur tout le corps. Elle se tourna immédiatement vers Miki pour être sûre qu’elle était encore en vie et qu’aucun bout de verre ne pourrait lui être fatal. Heureusement ses blessures paraissaient superficielles.  

 

Kaori eut beaucoup de peine pour Miki. Elle culpabilisait de l'avoir entraînée dans cette situation. Elle souffrait d'être la cause de son grand péril. La nettoyeuse s'en voulait de mettre la vie de sa sœur de cœur en danger de mort.  

 

Elle, qui avait reçu une balle si peu de temps auparavant, se retrouvait la blessée, embarquée dans une histoire qui ne la concernait pas. Si seulement elle n'avait pas eu envie de beignets... Les pensées de la nettoyeuse ne purent aller plu loin, Miki qui se réveillait eut pour premier réflexe de chercher son amie :  

 

- Kaori ? Interrogea-t-elle d'une voix faible.  

 

- Où sommes nous ?  

 

- Je crois que nous sommes chez Le Prince.  

 

-Oh mon …  

 

La voix de Miki s'éteignit. Ses yeux laissaient paraître une peur immense. Elle connaissait la réputation du Prince, surtout ce qu'il faisait aux femmes. Elle paniqua pendant un instant. Elle eut envie de hurler, de trembler de tous ses membres mais elle se reprit et dit d'une voix déterminée et retrouvée :  

 

- Dans ce cas il ne faut pas perdre de temps et il faut sortir d’ici.  

 

- Oui mais comment ?  

 

- Kaori, tu ne rends pas compte de chez qui on est ? C’est un trafiquant de haut vol mais c’est aussi un boucher. Il ne tue pas ses victimes, il les torture et les laisse pourrir comme des déchets, il viole les femmes sans scrupule et ne s’arrête pas qu’à ça. Kaori, je ne veux pas finir ici. Je veux sortir, je dois sortir, je veux retrouver Falcon. Je ne veux pas mourir ici, pas comme ça. Je suis certaine que tu sais tout comme moi que mon mari et Ryô n’ont aucune chance contre lui. Il vit dans une forteresse imprenable et super protégée. Si Umi et Ryô viennent ici ils signent leurs arrêts de mort !  

 

Kaori ne pouvait plus parler. Elle ne voulait pas perdre son compagnon, pas maintenant ! Une multitude de scènes embuèrent son esprit. Toutes se finissaient dans un bain de sang. La nettoyeuse ne put se résoudre à attendre la mort de son partenaire, elle devait réagir en professionnelle. Après tout elle était la moitié de City Hunter, il était temps de le prouver.  

 

- Tu as raison nous devons essayer quelque chose. S'ils viennent ici, nous devons être un soutien et non un handicap. Nous devons nous unir pour être plus forts et avoir une chance de nous en sortir.  

 

Les deux jeunes femmes étaient déterminées à ne pas se laisser faire. Elles voulaient croire en leur chance.  

 

-Ils ont du prendre nos armes, comment allons nous faire ?  

 

- Oui, ils ont pris l'arme que j'avais à la cuisse, mais pas celle cachée dans mon soutien-gorge.  

 

Miki resta bouche-bée.  

 

- L'avantage de ne pas avoir une grosse poitrine, on peut mettre beaucoup de choses pour faire croire qu'on en a plus. Kaori termina sa phrase par un clin d'oeil complice. C'est un tout petit révolver mais il peut faire l'affaire. Pour l'instant libérons-nous de ces liens. Approches-toi de moi, je vais essayer de ronger la corde. Tu sais vivre avec Ryô ça fait pousser les crocs.  

 

Son amie n'en revenait pas, comment Kaori pouvait-elle faire de l'humour dans un moment pareil ? Elle ressemblait de plus en plus à Ryô.  

 

-Tu es vraiment faite pour Ryô, tu sais. Plaisanter dans une situation comme la notre, c'est bien son genre.  

 

Des bruits de pas se firent entendre non loin de la pièce. Les jeunes femmes se fixèrent, la panique les gagna d'un coup. Kaori s'activa à libérer les poignets de Miki. Les sons étaient de plus en plus proche, elle eut juste le temps de s'allonger avant que la porte ne s'ouvre. Elles jouèrent les femmes encore engourdies.  

 

Un type en costume sombre s'avança. Il les regarda d'un œil menaçant. Il se pencha et donna de violents coups de pieds dans le ventre de chacune. Comme aucune ne bougeait, il en déduisit qu'elles étaient bien plus sonnées qu'il le pensait. Il adorait se sentir dominant sur une femme et prenait plaisir à les violenter. Ces coups de pied ne seraient qu’un début, il allait s’amuser un peu.  

 

Il s’approcha de Kaori et fit glisser sa main le long de ses jambes. Il la trouvait plutôt à son goût et comme elle était dans les vapes, elle ne pourrait rien faire ni dire et son le patron n’en saurait rien.  

 

Kaori dégoûtée ne dit rien, elle savait qu’elle ne devait pas bouger. De toute façon elle était prisonnière de ses liens.  

 

Elle sentit que le type remontait sa jupe, puis elle entendit le cliquetis d'une ceinture et le zip d'une braguette qu'on ouvrait. Il se pencha au plus près de la nettoyeuse. Il avait le regard bestial, il ne pensait qu'à ce qu'il allait lui faire quand il reçut un violent coup de pied à la tête. Il tomba de tout son long.  

 

- Kaori ça va ? Je suis désolée, j’ai fait aussi vite que j’ai pu, dit Miki..  

 

- Ça va répondit-elle d'une voix tremblante.  

 

Elle ne put lutter plus longtemps contre ses émotions, elle éclata en sanglots. Comment un homme pouvait-il se comporter ainsi ? Elle ne sentait pas bien.  

 

- Je te détache, dis doucement Miki qui comprenait que son amie soit sous le choc.  

 

Kaori resta muette mais une fois libérée, elle vomit.  

 

-Kaori ne m’en veux pas s'il te plait, j'ai vraiment fait aussi vite que j'ai pu, j'ai...  

 

Elle s'en voulait de n'être parvenue à dénouer ses pieds plus vite, la corde était réticente. Son amie ne lui laissa pas le temps de reparler de tout ça, elle avait retrouvé un certain calme et sa détermination.  

 

- Ne t’inquiète pas, ça va aller. Il ne faut pas traîner ici. Nous devons trouver Tanaka  

 

- Quoi ? Je comprends que tu veuilles le chercher mais Kaori, il faut surtout se sortir de là ! Nous devons pour une fois, penser à nous ! La terreur s'exprimait dans sa voix.  

 

- Oui, tu as raison, il faut que nous sortions d'ici mais je ne partirai pas sans Tanaka. Sa sœur est notre cliente. Je ne peux pas le laisser ici. Miki, qu'est-ce qu'il va devenir si on ne l'aide pas ?  

 

- D’accord tu as gagné on va le chercher mais si c’est trop risqué...  

 

Son amie finit sa phrase :  

 

- Promis on décampera. Prends son flingue et filons d'ici.  

 

Miki regardait ce sale pervers allongé sur le sol, un filet de sang coulait sur son visage. Il était pathétique avec son pantalon au bas des pieds. Elle ôta la sécurité de l'arme et le visa.  

 

La nettoyeuse lui baissa le bras et lui dit :  

 

- Il ne mérite pas que tu te salisses les mains. J'ai mieux pour lui.  

 

Elle sortit une massue qu’elle n’avait encore jamais utilisée. Elle était bien plus lourde que les autres et l’écrasa sur « le souvenir de virilité » de son agresseur.  

 

La jeune femme prit le révolver caché dans son soutien-gorge et se dirigea vers la porte. Son amie la rejoignit. Elles hésitèrent un instant. Elles savaient qu’elles ne feraient pas le poids mais elles devaient essayer.  

 

Kaori ouvrit la porte, personne derrière ni dans le couloir. C’était assez étrange de les laisser seules, sans surveillance. Tous les hommes du Prince devaient sans doute se préparer pour l'arrivée de Ryô. Ce n’était pas bon signe du tout.  

 

La tension et la peur que ressentaient les deux jeunes femmes étaient palpables. Elles regardèrent à droite, rien, juste un grand corridor. Elles regardèrent à gauche : pareil. Au vu de tous ces couloirs, elles comprirent que cette demeure était un labyrinthe.  

 

Face, à ces dédales de corridor, elles se sentaient piégées. Pourtant il fallait agir. Miki avança d’un pas mais Kaori la retint :  

 

- Attends, il doit sûrement y avoir un système de vidéo surveillance. On va se faire repérer si on ne fait pas attention.  

 

La nettoyeuse observa partout et vit les caméras cachées derrière de grandes tentures pourpre. Ça expliquait en partie pourquoi il n’y avait personne. La sécurité se faisait par système vidéo.  

 

Kaori réfléchit vite et eut une idée. Elle chuchota :  

 

- Est- ce qu’il avait des balles sur lui ? En plus de celles dans l'arme ?  

 

- Oui les voilà. J’ai tout pris. Pourquoi ? Tu ne vas pas tirer dans les caméras ? On ne sait pas viser comme Ryô !  

 

- Il faut viser les fils pour donner l'impression d'une panne électrique.  

 

- Les fils ? Mais c’est encore plus difficile à atteindre ! Tu es folle, c’est impossible, on n’y arrivera jamais.  

 

Miki était terrorisée par le plan de son amie.  

 

- Donne moi ton arme, on n’a pas le temps de tergiverser. On doit agir coûte que coûte. On ne peut pas rester ici sans rien faire à attendre notre mort et celle de Ryô ou Umi. Tu m’as dit qu’ils allaient être tués s’ils venaient non ? Il faut tenter notre chance.  

 

Miki était incapable de dire ou de faire quoique ce soit. La peur la paralysait. La nettoyeuse reprit :  

 

- J’ai beaucoup observé Ryô. Je dois visualiser la balle là où je veux qu’elle aille. Je dois y arriver.  

 

Kaori se leva, ferma les yeux, respira profondément. Il y avait 2 caméras à mettre hors service. Elle pensa son partenaire, à sa façon de faire. Elle réussit à calmer les battements de son cœur, elle tendit le bras bien droit. Elle ne tremblait pas. C’était comme si Ryô lui tenait le bras !  

 

Très sûre d’elle, elle tira une fois, deux fois. Un silence pesant s'installa. Miki ouvrit les yeux, elle n’y croyait pas Kaori avait réussi ! Mais épuisée par son effort, elle s’accroupit.  

 

- Kaori je t’en prie relève toi, relève toi ! la pressa son amie, elle l'aida à se lever.  

 

La jeune femme prit appui sur Miki et elles se lancèrent dans un corridor. Pour la première fois la mercenaire voyait Kaori comme une nettoyeuse à part entière et non comme une femme fragile.  

 

Elles progressaient peu mais avec assurance. Elles observaient les moindres détails pour ne pas se perdre si elles devaient rebrousser chemin. La peur les faisait avancer, elles voulaient sortir de là à tout prix. Pour sauver leur vie mais aussi pour ne pas faire courir trop de risques à leurs hommes.  

 

Les jeunes femmes commençaient à paniquer car elles ne voyaient pas le bout de tous ces couloirs. C’était un véritable labyrinthe ! Elles avaient la désagréable impression de tourner en rond… 

 


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