Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 8 :: Chap7-2

Published: 07-01-14 - Last update: 07-01-14

 


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Chap 7, partie 2  

 

Ils déjeunèrent dans la bonne humeur et Ryô s’évertuait à faire le pitre pour amuser Kaori. Il se rendit compte à quel point ce rire lui avait manqué. Ça faisait vraiment très longtemps qu’elle n’avait plus été si détendue et lui non plus d’ailleurs.  

 

Ça leur faisait beaucoup de bien. Il était heureux, à son aise avec Kaori et il savait qu’elle passait un agréable moment avec lui. Ses peurs commençaient à disparaître et il sentait une nouvelle force grandissante au plus profond de lui. Il voulait croire en un avenir plus doux, il souhaitait imaginer que tout pourrait se passer sans trop d'accrocs.  

 

C'est à ce moment si doux et tranquille que le doc fit son entrée. Il avait l'art d'apparaître quand on ne s'y attendait pas. Il secouait un trousseau de clés, Ryô le lui avait donné pour qu'il puisse venir soigner Kaori même quand il n'était pas là. Tout heureux par ce charmant tableau, un large sourire malicieux aux lèvres le vieil homme s'adressa au couple :  

 

- Je vois que l’ambiance est bonne. Ça fait plaisir. Ça veut dire que tu vas mieux Kaori. Je suis désolé de vous interrompre...  

 

Il ne pensait pas ce qu'il disait, c'était même le contraire. Il prenait un grand plaisir à venir jouer les troubles fêtes.  

 

- Puisque je suis là, puis-je t'ausculter Kaori ? poursuivit-il. Je vois que tu as meilleure mine mais il vaut mieux être prudent. Rassure -toi je ne serai pas long.  

 

Cette petite phrase ne s'adressait pas seulement à la convalescente. Le doc s'amusait un peu avec les nerfs de Ryô.  

 

- Oui bien sûr. Faites votre travail.  

 

Kaori parvint à cacher sa déception. Elle ne pouvait pas en vouloir au professeur de les avoir dérangés, il était juste professionnel et précautionneux avec elle.  

 

Ryô, un peu bougon d'avoir été interrompu, se dépêcha de ranger les restes du petit déjeuner sur le plateau, il se leva et lança au doc :  

 

- Je vais en profiter pour faire la vaisselle. Tu as vu doc, je suis un vrai homme d’intérieur maintenant !  

 

Il ne put s'empêcher d'être très déçu d'avoir été forcé d'interrompre son si charmant tête à tête avec son ange.  

 

Le doc qui comprenait très bien toute la situation et les pensées de son jeune disciple, ne se retint pas de le taquiner encore un peu. Il prenait tout son temps pour bouger et se diriger vers Kaori, il accentuait sa lente respiration et dit enfin :  

 

- Oui je vois ça...  

 

Le professeur abusait avec délectation de sa position de force. Il tenait Ryô à sa merci et ça n'arrivait pas si souvent, il voulait donc en profiter un peu. Il cacha son visage dans sa mallette parce qu'il avait un regard lumineux de joie. Ce petit moment le faisait rajeunir, il trouvait drôle de jouer un peu avec ce tout jeune couple. Il se devait d'être un élément perturbateur. Ils le méritaient un peu car ils avaient mis à rude épreuve sa patience. Ils n'auraient pas dû attendre si longtemps avant de se déclarer. Il reprit un peu de son sérieux et se tourna vers Kaori :  

 

- Alors comment se sent ma patiente ?  

 

- Ça va ! Je me sens bien mieux ! D’ailleurs j’aimerais pouvoir me lever un peu, ne serait-ce que pour… enfin pour ne pas déranger Ryô à tout bout de champ. Je n'aime pas être obligée de l'appeler pour tout et n'importe quoi, ce n'est pas mon genre de faire ça.  

 

-Tu es trop gentille. Moi j'en profiterais juste un peu. Ça ne va pas durer encore longtemps tu sais... Ça ne lui fait pas de mal de devoir s'occuper de ta santé et de ton bien-être. Tu as traversé des épreuves ces derniers temps et tu dois penser à bien te soigner pour être à nouveau en pleine forme. Il faut savoir faire une pause quand c'est nécessaire.  

 

-Je sais que tout ce que vous dites est vrai. Mais je n'y arrive pas. Je ne suis pas la seule à avoir vécue des événements douloureux. Même s'il ne le montre pas, je connais bien Ryô. Il a tout autant besoin de repos et de se détendre que moi. Ça ne peut pas se faire s'il est toujours sur le qui vive. Me porter plusieurs fois par jour n'est pas une chose aisée, une fois ou deux, ça peut aller, mais là c'est très souvent. Il a beau être d'une force et d'une bonne condition physique, je ne veux pas continuer comme ça. Je l'épuise, je le sais même s'il ne dit rien. Vous me connaissez je ne peux pas supporter ça, je me sens tel un fardeau et je le vis très mal.  

 

- Je comprends et je respecte ta grandeur d'âme. Il n'y a qu'une chose à faire. On va voir où tu en es. Essaye de te lever. Vas-y très doucement, prends tout ton temps. On avisera selon ta forme.  

 

Kaori fit un effort qu’elle considéra comme incroyable rien que pour se hisser hors du lit. Le plus dur fut de détendre tout son corps pour réussir à se mettre debout. Elle avait la tête qui tournait, elle suait à grosses gouttes, ressentait un certain mal être en essayant de se lever. Elle n’était pas très sûre sur ses jambes, elles tremblaient beaucoup mais elle était debout. Cela ne dura pas longtemps avant qu'elle ne retombe maladroitement sur le lit mais elle eut le courage de demander :  

 

- Alors, verdict ? dit-elle à bout de souffle, toute flageolante, et blanche comme les murs.  

 

- Tu es encore fragile, je veux bien que tu quittes un peu le lit mais pas seule. Je suis désolé mais tu vas devoir faire encore appel à Ryô. Maintenant, si tu ne veux pas qu’il te porte d’accord, il devra cependant t’aider à tenir debout. Il ne faut pas te précipiter Kaori, prend ton temps. Si on franchit trop vite les étapes tu ne te rétabliras pas avec facilité.  

 

Elle soupira, mais elle savait que le doc disait vrai, elle devait se résigner à dépendre de son partenaire encore quelques temps :  

 

- Ça va, j’ai compris, je ferai attention. Je suis consciente que j'en demande beaucoup mais est-ce que je suis forcée de rester ici ? (Sa voix se fit moins sûre). Euh en fait j'aimerais bien aller dans ma chambre, retrouver un peu mes affaires et mon univers.  

 

Le doc qui sentit qu'une mauvaise brèche pouvait s'ouvrir la questionna sans plus attendre :  

 

-Pourquoi, tu n’es pas bien ici ? Tu ne te plais pas dans cette chambre ?  

 

-C’est que euh..., si... mais euh...., je ne suis pas dans ma chambre, enfin je…  

 

Kaori cafouillait. Elle n'était déjà pas à l'aise devant Ryô, mais devant le doc c'était pire. Elle ne savait pas quoi lui dire, ni comment. Elle avait peur qu'il interprète mal la situation. Cette requête était une façon détournée de lui faire comprendre qu'entre Ryô et elle il n'y avait pas eu d'engagement ni moral ni physique. Elle ne voulait pas lui faire croire qu'ils étaient un couple.  

 

En même temps, elle craignait aussi que son compagnon ne se sente piégé ou coincé avec elle, qu'il se sente forcé de s'occuper d'elle si elle restait dans sa chambre. Peut-être avait-il envie de souffler un peu et d'être seul, ce qu'elle comprendrait. Il était si fatigué, il fallait qu'il se repose, elle ne voulait pas être un poids. De plus leur rapprochement bien qu'attendu n'était pas facile à gérer ni pour l'un, ni pour l'autre et elle pensait qu'une sorte de coupure leur ferait peut-être du bien et leur permettrait d'avoir les idées plus claires. Se retrouver chacun de son côté, seul pour réfléchir posément serait peut-être bénéfique.  

 

Le doc constata qu'elle était en proie aux doutes. Il prit donc un ton très sérieux:  

 

-Je trouve que pour l’instant tu es mieux là, il y a des escaliers pour aller à ta chambre et ce n’est pas du tout recommandé. Reste ici encore aujourd’hui et demain et je pense que tu pourras te déplacer un peu dans l’appartement. Profite de ce temps pour te reposer, pour lire, regarder la télé, te détendre et discuter avec Ryô. Fais des choses que tu n'as pas l'habitude de faire. Accorde-toi du temps pour toi. Je sais que ça te paraît long et insurmontable mais tu dois passer par là. Sois franche tu n'es pas encore assez forte pour te lever seule donc monter des escaliers ! Ce n'est pas envisageable pour aujourd'hui. Cela serait de la folie dont tu ne tirerais aucun profit. Sauf si c'est pour que ton tout nouveau chevalier servant vienne à ton secours.  

 

Il appuya cette phrase d'une voix très enjoué et d'un clin d'oeil quelque peu coquin. Il reprit un peu son sérieux et continua :  

 

- Si tu fais bien ce que je te dis, tu pourras bientôt avoir un peu plus d'autonomie. Je repasse demain d'accord ? Ce n'est pas si insurmontable tu verras. Bonne journée.  

 

Dépitée, déçue et un peu inquiète Kaori ne parvint pas à dire autre chose que :  

 

-Merci, bonne journée.  

 

Vidée par ses efforts pour se lever et désabusée par sa faiblesse, elle se coucha.  

 

 

Le doc eut à peine le temps de refermer la porte de la chambre de Ryô que celui-ci lui sauta dessus :  

 

- Alors doc ? Ça donne quoi ? tenta-t-il de demander avec légèreté.  

 

Mais une faible inquiétude s'entendait dans sa voix.  

 

-Elle se rétablit très bien mais c’est pas encore ça. Elle veut se lever un peu, ce que je comprends, mais elle ne doit pas être seule, tu dois l’aider si elle insiste pour se mettre debout. A part ça elle va mieux, elle se remet. C'est une jeune femme plus forte qu'elle ne se l'imagine. La preuve, elle commence à trouver le temps long. Mais je maintiens, il est nécessaire qu'elle reste encore alitée aujourd'hui. Pour le bon déroulement de sa guérison, le repos est d'une grande importance. Je sais que c'est tout nouveau pour toi et que c'est loin d'être facile mais tu dois la préserver. Je te fais confiance Ryô.  

 

Devant le poids de cette lourde responsabilité, la panique fut sa première réaction. Pourquoi fallait-il que le doc lui rappelle sans cesse le rôle qu'il avait à jouer ? Pourquoi son comportement à lui seul était si crucial ? Il connaissait la réponse : Kaori et lui s'aimaient, mais c'est très différent de savoir et de mettre en pratique. Il ne sut pas trop quoi dire alors il se contenta de répondre :  

 

- Pas de soucis Doc, je veille. Tu me connais, je sais être très pro quand il le faut.  

 

-Je ne te demande pas d'être pro, je te demande d'être humain avec elle. De faire attention à ses besoins et ses attentes. Tu en es capable. Ryô, l'amour n'est ni simple ni facile pour personne mais tu ne dois pas fuir ni cacher ce que tu es. Tu ne peux plus reculer, chose que tu détestes, je sais mais c'est comme ça. Continue tes efforts et tu verras que tout pourra très bien se passer. Tu en seras même surpris.  

 

-Ouais, sans doute. Je sais que tu as raison mais...  

 

Il appréciait beaucoup de pouvoir parler à coeur ouvert avec le doc, cela lui faisait du bien mais il n'était pas plus convaincu de tout ça. Il ne supportait pas qu'une personne puisse tant dépendre de lui. Il aurait voulu garder sa précieuse liberté à jamais. Mais en même temps, il savait que s'il choisissait son confort et cette liberté si chère, il perdrait Kaori pour toujours et il lui ferait du mal comme il ne lui en avait jamais fait jusqu'à présent. C'était hors de question ! Il s'était promis de ne plus la faire souffrir.  

 

Le doc voyait et comprenait ce qui tracassait tant Ryô. Il devait l'amener à changer petit à petit, il se devait de le rassurer. Tel un père qui s'adresserait à un fils il prit la parole :  

 

-Ryô, personne n'a dit qu'aimer était une partie de plaisir. Tes doutes et tes inquiétudes je les comprends. Tu n'as pas vraiment connu ou rencontré quelqu'un qui t'a appris à aimer ou à être aimé. Tu as grandi dans la terreur, la souffrance et la mort. On t'a enseigné qu'avoir des sentiments était une faiblesse mais je te promets que c'est faux. Oui ton métier est dangereux et chérir une femme au grand jour pourrait ajouter de nouveaux risques mais être seul serait encore pire. Kaori est la femme qui est faite pour toi, il n'y a aucun doute à ce sujet. Elle te connaît sûrement mieux que je ne te connais et elle reste avec toi, ça veut tout dire.  

 

-Je sais tout ce que tu dis. Oui j'ai … peur car je ne sais pas comment on fait et je suis toujours très surpris de voir toute la bonté qui émane d'elle. Elle est si pure...  

 

L'émotion l'empêcha de continuer. Le doc posa une main sur son épaule et lui parla avec douceur :  

 

-C'est grandir ça fiston ! Tu devient un homme. Je suis fier de ce que tu es.  

 

Il changea le ton de sa voix car il sentit qu'il était temps de passer à autre chose, ça devenait trop lourd pour Ryô toutes ces confidences.  

 

En plus il avait déjà fait l'effort de parler, il fallait y aller doucement :  

 

- Tu devrais profiter de la convalescence de Kaori pour te reposer aussi, tu as une sale tête. Ces derniers jours ont été très éprouvants pour nous tous mais encore plus pour toi. Je trouve qu'un peu de repos et de sommeil ne te ferait pas de mal.  

 

- Ouais, merci Doc. Ça fait toujours plaisir à entendre.  

 

Il râlait un peu, il n'appréciait pas de s'être ouvert comme ça. Lui qui se voulait mystérieux et insondable, il en était loin.  

 

- Je suis sérieux ton manque de sommeil, plus l'inquiétude sur la santé de Kaori t'ont beaucoup affecté même si tu ne veux pas le reconnaître. Tu dois t'accorder un peu de temps et reprendre des forces sinon c'est toi que je verrai bientôt cloué dans ton lit. Tu n'es pas loin d'un burn-out total ! Fais attention à toi. Kaori a besoin de pouvoir se reposer sur toi. Ce ne sont pas des paroles en l'air, c'est ton médecin qui t'exige de faire une pause, elle est plus qu'utile et vitale.  

 

-J'ai compris, t'inquiète pas, je sais où sont mes limites. Promis papa j'irai au lit bientôt.  

 

Impatient et un peu énervé, Ryô voulait que le doc quitte son appartement. Il n'était pas habitué à genre de conversation et il devait bien admettre qu'il était épuisé. Il coupa court à toute suite en disant haut et fort :  

 

-A demain, vieillard.  

 

Le doc saisit le message et n'insista pas :  

 

- C'est ça. A demain. Moi au moins je suis en forme lança-t-il en fermant la porte. »  

 


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