Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: CityHunterAddict

Beta-reader(s): TOKRA

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 31 chapters

Published: 01-01-14

Last update: 06-02-14

 

Comments: 24 reviews

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RomanceAction

 

Summary: Quelques jours après la libération de Kaori des mains du général,les deux nettoyeurs sont un peu perdus. Les doutes les assaillent sentimentalement et professionnellement. Vont-ils se dévoiler ou non ? Tout se bouscule quand une mission dangereuse leur tombe dessus.

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter Forever ? " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter Forever ?

 

Chapter 13 :: Chap 9

Published: 14-01-14 - Last update: 14-01-14

 


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Chap 9  

 

 

Ryô crut entendre un bruit et sortit de la cuisine où il se préparait un café. Par habitude, il leva la tête et, là, aperçut Kaori allongée sur le sol, entourée de nombreux paquets. Il comprit tout de suite ce qu'il s'était passé.  

 

Ce qu’il ne voulait surtout pas, était arrivé. Elle avait vu la chambre mais pas la bonne. Il aurait du s’en douter. C’était du Kaori tout craché ! Gaffeuse, mais c’est comme ça qu’il l’aimait. Il se précipita vers elle, la souleva du sol et la conduisit dans l’autre chambre.  

 

Satsuki sortit au même moment de la salle de bain. Elle s’inquiéta de voir une femme assoupie dans les bras de Ryô, mais il lui expliqua qu’elle était sa compagne, qu’elle avait eu un malaise mais que ce n'était rien de grave.  

 

Ça y est, il l’avait dit. Il avait présenté Kaori comme sa compagne et cela ne l’avait pas contrarié ni gêné !!! C’était même venu naturellement. Il était étonné de sa réaction. Il ne s'imaginait pas capable d'aborder le sujet si facilement. Mais il devait se reprendre et s'occuper de son ange.  

 

Il installa confortablement Kaori dans le lit et s’assit près d’elle. Elle était agitée, pleurait et demandait à Ryô pourquoi il ne l’aimait pas alors qu’elle elle l’aimait tant. Ému, il lui caressa le visage et lui parla doucement.  

 

Elle ouvrit les yeux et aperçut Ryô au dessus de son visage. Elle ne fit ni une ni deux, et, faute de pouvoir soulever une massue, lui colla une baffe extraordinaire sur la joue. Il ne protesta pas mais il se risqua tout de même à ouvrir la bouche :  

 

- Je reconnais bien là ta douceur légendaire.  

 

Kaori était dans une rage folle. Elle ne se maitrisait plus. Elle cracha ce qu‘elle avait à dire avec une violence phénoménale tout en essayant de frapper Ryô :  

 

- Non, ça suffit ! Tu t’es bien moqué de moi. Tu m’as dit des choses si belles et j’y ai cru comme une idiote. Tu dois sans doute être très fier de toi, de m’avoir si facilement embobinée. J’ai cru que tu… mais non dès que j’ai le dos tourné tu as .. Cette fille.. Ma place…  

 

Il ne la laissa pas finir et prit une voix ferme, noire et dure :  

 

- Kaori s’il te plait arrête ! Je n’ai rien fait avec Satsuki. Si tu me laissais parler, je pourrais t'expliquer.  

 

- Mais je ne veux pas que tu essayes de te justifier. Ton comportement ne devrait même plus me choquer ni me toucher mais....  

 

D'une voix encore plus insistante et glaciale, il la coupa dans son élan :  

 

- Qu’est-ce que tu vas imaginer ? Pour qui tu me prends ? Tu m'imagines si irrespectueux que ça ? C’est vrai que je n’ai jamais vraiment été correct avec toi jusqu'à présent, mais ce n’est pas une raison pour me blâmer. J’essaye de changer. Je pensais avoir réussi à te montrer celui que je suis vraiment. Il me semble que j'ai encore du boulot pour arriver à te convaincre.  

 

En entendant les arguments de Ryô, la colère de Kaori doubla, elle hurla :  

 

- Changer ? Changer ? Tu te moques de moi ? Tu es encore plus odieux que je ne pouvais l'imaginer. Comment as-tu pu me faire ça? Comment as-tu osé mettre une autre femme dans ma chambre ? Tu m'as effacée comme ça en quelques secondes ! Tu as... Tu es...  

 

Elle pleurait tant qu'elle ne parvint plus à prononcer un seul son.  

 

La tension était réelle mais Ryô ne s'emporta pas. Il n'en voulait pas à sa douce. Il lui avait fait tellement de mal. Il la laissa évacuer un peu de tension et se décida à fendre ce lourd silence.  

 

- Tu ne devais pas aller dans ta chambre. Je pensais qu'à ton retour tu viendrais ici et que tu verrais tout ça. dit-il calmement en lui faisant signe de regarder autour d'elle.  

 

- Voir quoi ? répondit-elle encore un peu enragée.  

 

- Arrête de me foudroyer du regard et tu verras.  

 

Il aida Kaori à se lever du lit, la serra contre lui et la laissa découvrir la nouvelle chambre. Il avait tout changé : un grand lit pour deux personnes tout neuf, plus d'affiches de femmes dénudées, deux armoires dont une remplie des affaires de Kaori, même la photo de son frère était posée sur une table de chevet, la gauche. C’était son côté. Comment avait-il su ça ? Cette chambre n'était plus celle d'un jeune homme célibataire. C'était une chambre de couple. Il avait même pensé à acheter une table basse qu'il avait embellie d'un magnifique bouquet de fleurs.  

 

Kaori ne savait plus où se mettre, elle était toute honteuse. Sa colère s’arrêta net. Elle pleura de s’être tant trompée sur Ryô.  

 

Il l’avait tellement fait souffrir qu’elle n’arrivait pas encore à le voir différemment. En même temps elle était aux anges de voir cet homme, ce nouveau Ryô était le sien et il essayait de changer sincèrement. Il tentait de faire tout son possible pour la satisfaire. Elle n‘avait pas l‘habitude qu‘un homme fasse ça pour elle et encore moins Ryô.  

 

Elle s’affala d’un coup sous le poids de la culpabilité et de l’émotion. Ryô la rattrapa avant qu’elle ne touche le sol. Il fixa Kaori, qui mal à l'aise, baissa les yeux.  

 

Le nettoyeur n'était pas fâché du comportement de sa partenaire. Au contraire, il la comprenait. Après tout ce qu'il lui avait fait subir toutes ces années, elle ne pouvait pas tout oublier et accepter sans aucune retenue son changement de comportement. C'était trop récent, tout nouveau pour elle comme pour lui.  

 

C'est pour toutes ces raisons qu'il décida de communiquer avec Kaori par son regard. Il savait qu'elle était capable de lire au plus profond de lui. Il lui caressa délicatement la joue pour qu'elle lève la tête. Elle fut captivée par son regard : il était tendre et doux. Ses yeux brillaient d'une intensité et d'une force exceptionnelle. Tous les deux étaient hypnotisés par l'autre, ils se rapprochaient de plus en plus. Ils pouvaient sentir le souffle de l'autre.  

 

Ils s’embrassèrent amoureusement, sans précipitation, savourant le don de l'autre. Kaori était très émue et touchée par la détermination de Ryô à montrer ses sentiments. Il mûrissait. Il souhaitait lui faire comprendre qu'un nouveau Ryô naissait. Il voulait qu'elle le considère comme son homme et non plus comme un simple collègue. Pour ça, il avait, de lui-même, choisi de concrétiser leur relation en leur offrant un petit nid douillet bien à eux. Il avait fait de très gros efforts pour créer un environnement calme, apaisant et romantique. Il venait de lui faire une magnifique surprise. C’était donc pour cette raison qu'il l'avait tenue éloignée de l'appartement. Ça prouvait qu'il avait sérieusement réfléchi à tout ça !  

 

Elle s'en voulut encore plus. Comment avait-elle pu douter de lui à ce point ? Sa culpabilité prit le dessus et elle mit fin à ce merveilleux baiser. Sa gorge se serrait de plus en plus et elle ne parvenait plus à retenir de nouvelles larmes.  

 

Ryô savait ce que vivait Kaori. Il voyait qu'elle souffrait. Il devait agir pour désamorcer la situation. Il brisa ce lourd silence :  

 

- Alors qu’est-ce que tu en penses ? Ça fait quelques jours que j'y réfléchis et c'est cet après-midi que je me suis lancé. Comme Satsuki doit rester ici, je me suis dit que c'était l'occasion de te permettre de te sentir dans ta chambre, d'y avoir tes repères. Je sais que notre cliente aurait pu dormir dans la chambre d'ami mais pour être franc, je ne... Ryô avait la gorge nouée et avait du mal à parler. Je ne… Je ne voulais pas que tu quittes cette chambre...  

 

Ces paroles laissèrent Kaori sans voix. Elle ne parvint ni à bouger, ni à répondre. Son cerveau était comme paralysé.  

 

Ryô qui avait retrouvé ses esprits s'attendait à cette réaction. Il reprit la conversation sur un ton plus léger et décontracté, histoire d'aider la jeune femme à refaire surface :  

 

- J’ai fait comme j’ai pu question meuble et déco. Je me suis aidé de journaux que tu lis souvent. J'ai remarqué le genre de magazine que tu achètes, j'ai fait un mélange made in Ryô et voilà le résultat. J'y ai mis aussi un peu de moi, que je puisse aussi m'y retrouver... Enfin voilà, j'ai même fait changer la moquette en parquet. Tu avais dit un jour que tu trouvais que le bois donnait un aspect chaleureux à une pièce. J’espère que ça te plaira, que tu te sentiras bien ici. J'aimerais que tu considères cette chambre comme ton refuge, comme notre cocon. Un peu comme tu te sentais dans ta chambre.  

 

Il eut quelques difficultés à prononcer ces mots. A cet instant c'était lui qui était gêné et qui n'osait pas regarder sa douce. Il jouait même avec ses doigts, tel une personne inquiète et stressée. Leur attribuer cette chambre c'était donner une existence réelle à leur couple, c'était un pas vers une vie à deux, avérée et révélée.  

 

- C’est très bien, très beau, merci Ryô. Je n’aurais jamais... imaginé... que tu puisses créer un tel environnement. Je ne reviens pas que tu aies fait attention mes lectures. Je suis étonnée de constater que tu aies su investir cette pièce comme moi je l'aurais fait. Je… Je...  

 

Elle ne put continuer. Les sanglots l'empêchaient de parler. Elle avait tellement honte. Elle souffrait de sa réaction.  

 

Ryô chercha à croiser son regard pour qu'elle y puise de la force. Fixer Ryô dans les yeux, fut une aide précieuse pour lui avouer ce qu'elle avait ressenti:  

 

- Je n'ai pensé qu'à cette femme ! Je t'ai imaginé avec elle, faire le beau. Quand j'ai vu ma chambre vide de toutes mes affaires et de tous mes meubles c'était trop pour moi j'ai...  

 

Ryô ne la laissa pas finir :  

 

- Ma Sugar, je ne t’en veux pas. C’est normal que tu aies pensé ça. C'est même légitime. J'étais ce genre d'homme, je ne le nie pas. J’aurais été capable de la draguer ouvertement devant toi. Mais ça c'était avant, avant que toi et moi on se rapproche. Je ne veux plus être cet homme là. Je paraissais heureux, sans soucis mais j'étais seul. Maintenant je ne le suis plus. Tu es là et je ne veux plus que tu t'éloignes de moi. Jamais. Je ne dis pas que je ne te ferai plus souffrir mais je ferai de mon mieux pour t'éviter de nouvelles souffrances, tu as ma parole.  

 

-Ryô, pardonnes-moi.  

 

Kaori se blottit contre le torse de son homme. Il passa sa main dans ses cheveux, se pencha à son oreille et dit doucement :  

 

- Kaori, tout va bien. Tu es pardonnée. Te voir jalouse est plutôt agréable donc tu peux arrêter de culpabiliser et profiter de notre nouvelle vie.  

 

La jeune femme resserra son étreinte. Ryô, rassuré sur l'état de Kaori, leva la tête et murmura :  

 

- Oui, profites. Tu vas avoir besoin de pouvoir te sentir en sécurité.  

 

Il sentit sa partenaire se raidir. Elle recula d'un pas et lui demanda :  

 

- Qu'est-ce que tu dis ? De quoi parles-tu ? Ça signifie quoi cette phrase ? Et ce ton sinistre ? Ryô tu me fais peur...  

 

Le nettoyeur s'en voulut. Il pensait avoir à peine souffler cette phrase. Lui qui voulait passer un bon moment avec sa moitié ne pouvait plus reculer. Il devait tout gâcher et lui avouer la vérité. Il n'était pas si doué pour le romantisme. De toute façon il devrait bien lui parler à un moment donné alors pourquoi pas maintenant. Il décida de répondre aux interrogations de Kaori. Il prit une voix sombre, sérieuse, même son regard si doux quelques minutes auparavant se durcit.  

 

- Il faut qu’on parle sérieusement de cette affaire sur laquelle je travaille, elle te concerne aussi. Mais avant qu'on entre dans les détails, je dois t'avertir. Tu t'es évanouie alors je t'ai descendue ici et c'est dans cet état que Satsuki t'a vue. Cela l'a effrayé et je t'ai présentée comme ma compagne. Elle a été rassuré tout de suite.  

 

Kaori faillit s’étouffer mais la seconde d’après elle sauta au cou de Ryô. Il en profita pour respirer son parfum et pour trouver le courage de parler d'une situation qui l'inquiétait.  

 

Ryô ne lui cacha rien, pas même les questions qu'il se posait sur l'affaire. Il lui récita au mot près les propos échangés dans le bureau de Saeko. Il n'omit pas non plus de la mettre au courant de la menace qui pesait sur elle.  

 

- Voilà tu sais tout. Ce n'est pas simple et je ne sens pas du tout cette mission. Je comprendrai si tu veux partir un moment te mettre à l’abri...  

 

- Je ne t’ai pas laissé quand tu as combattu Kaibara... Je ne vais pas commencer aujourd'hui. Je reste ici avec toi. Tu vas peut-être avoir besoin de moi.  

 

Elle ajouta d'une voix sûre et convaincue :  

 

- Je sais que tu sauras nous protéger. J’ai confiance en toi. Tu es City Hunter ! Je ne peux pas me sentir plus en sécurité qu'à tes côtés. Nous sommes une équipe, des partenaires, je serai là et je te suivrai toujours quoiqu'il advienne.  

 

- Mais si j’échouais, si Tanaka était tué… dit Ryô d'une voix mal assurée.  

 

Kaori n’était pas surprise d’entendre ces paroles de la bouche du nettoyeur. Elle avait remarqué qu'il n’était plus tout à fait lui même depuis quelques jours. Il y avait un petit quelque chose qui avait changé. Qu’il s’ouvre à elle comme ça. Qu’il lui fasse tant confiance, lui donna envie de l’aider, de le soutenir et surtout de lui redonner des forces et du courage.  

 

- Je serai toujours là. Je ne te laisserai pas. Tout se passera bien tu verras. Tu n’es pas seul, tu sais que tu peux compter sur moi et tu es le meilleur. Tu es le numéro 1. Tout le monde te craint. Il suffit de prononcer ton nom pour faire fuir tes ennemis. On va tout faire que cela soit encore une réussite.  

Ryô j’ai confiance en toi, en tes capacités. Tu es un vrai pro à qui rien ne fait peur. Tu n'as jamais faibli, ce n'est pas maintenant que ça va commencer.  

 

Il était très touché par les paroles réconfortantes de sa compagne. Il était de plus en plus convaincu qu'elle était bien son ange-gardien. Il avait beaucoup de chance de l'avoir dans sa vie et qui plus est de pouvoir continuer sa route à ses côtés. Il la remercia et la serra dans ses bras.  

 

Le couple enlacé aurait souhaité que cela dure des heures durant mais Kaori était Kaori et elle se mit à penser à leur cliente. Cela eut pour effet de lui faire constater qu'elle n'avait rempli aucun de ses devoirs d'hôtesse. Elle quitta difficilement les bras chauds de son partenaire et dit :  

 

- Il se fait tard, je n'ai encore rien fait. Je n'ai pas préparé le nécessaire de toilette pour Satsuki et honte à moi je n'ai encore même pas réfléchi au dîner ! Vous devez avoir faim, je suis impardonnable. Ça ne se fait pas. Ce n'est pas correct...  

 

Ryô la coupa :  

 

- Kaori une seconde, s'il te plait. Stop, respire et écoute. Quand je suis rentré j'ai remarqué tout de suite que tu avais littéralement tout nettoyé et récuré. La perfection de l'appartement a beaucoup impressionné la petite. Ensuite tu es allée te balader avec Umi et Miki. Ta première grande sortie depuis quelques jours. Tu as donc eu une journée harassante et il est hors de question que tu en fasses plus pour aujourd'hui. Je te rappelle que je t'ai trouvé inconsciente il n' y pas si longtemps.  

 

D'une voix douce et tendre Kaori répondit :  

 

- Ne t'inquiètes pas tant. Je vais bien. Oui je suis un peu lasse, mais ça va. Si je me suis évanouie c'est à cause de la vision que j'ai eu et non à cause de la fatigue. Si ca peut te rassurer, pour ce soir je nous fait livrer un truc mais cela ne doit plus durer. Il est temps que je recommence à reprendre mes habitudes.  

 

- C'est une très bonne idée. Profites-en pour prendre un bain ou une douche, enfin je veux dire, détends-toi un peu. N'en fais pas trop, ménages-toi. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que... qu'il va … que tu auras besoin de toutes tes forces dans pas longtemps.  

 

- Ne t'inquiètes pas comme ça ! Tout se passera bien, je sais que tu vas réussir une fois encore et que tu feras des merveilles. Tu es un lion que rien n'arrête et qui n'a peur de rien et je suis là. Pour l'heure, tu es de bons conseils, je vais me détendre un peu.  

 

Il s'approcha d'elle, la fixa et lui dit :  

 

- Fais attention à toi ma belle. Je ne pourrais pas supporter qu'il t'arrive quoique ce soit.  

 

Il sentait cette peur incontrôlable l'envahir à nouveau. Une boule grandissante s'installa au creux de son ventre. Il devait le cacher, détourner l'attention de Kaori. Il déposa un baiser sur son front, se dirigea vers la porte et lança sans la regarder :  

 

- Je vais m'entraîner un peu, appelles-moi quand ca sera prêt.  

 

Une fois seule dans la chambre, Kaori était groggy face à l'inquiétude de son compagnon. C'était la première fois qu'elle le voyait douter de ses capacités ! Le plus difficile à croire avait été ce sentiment de peur qu'il avait dégagé. Pourquoi était-il dans un tel état de confusion ? Que lui arrivait-il ? La mission qu'il devait accomplir n'était pas simple loin de là. Elle savait qu'elle était elle aussi en grand danger mais après tout c'était leur travail. Elle devait au plus vite comprendre ce qu'il se passait. Avant tout il était nécessaire qu'elle lui rende sa confiance, sa vivacité et sa férocité au combat. Oui mais comment ? N'ayant pas encore de réponses, la tête lourde, elle sortit de la chambre et commanda à dîner.  

 

 

 


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