Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 07-04-10

Ultimo aggiornamento: 08-07-10

 

Commenti: 152 reviews

» Scrivere una review

 

DrameRomance

 

Riassunto: Alors que suite au drame qui avait bouleversé la vie de Kaori, Ryo avait finalement décidé de se dévoiler... Alors que leurs amis avaient surmonté les difficultés que celui-ci avait entraîné... Alors que finalement, finalement, City Hunter était enfin devenu un couple à part entière... A nouveau, leurs vies à tous vont basculer suite à la disparition de Kaori Makimura.

 

Disclaimer: Les personnages de "Destiny's Moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section doesn't work for me.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. In that case, send me an email ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Moments 3 : Destiny's Moments

 

Capitolo 4 :: Pour oublier la douleur (bis)

Pubblicato: 15-04-10 - Ultimo aggiornamento: 15-04-10

Commenti: Coucou, j'arrive, j'arrive. Tout d'abord merci pour les review, j'adore toujours autant. Surtout quand je lis "je pense savoir pourquoi elle est partie"... Hum... Je n'en serais pas si sûre moi à votre place, mais bon... Je vous laisse, bonne lecture... Ne m'en voulais pas trop... (s'enfuit en courant)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

En ce début de soirée, la nuit était déjà tombée sur la ville. On était en début novembre après tout, les journées se faisaient plus courtes, et la vie nocturne reprenait ses droits sur la capitale, la parant des milles et un éclats des néons de couleurs, laissant la population profiter des quelques derniers jours avant que le froid ne prenne ses droits sur l'environnement, et l'atmosphère par la même occasion… Le bruit de la rue qui entrait dans la chambre par la fenêtre, entre-ouverte pour aérer la pièce, lui donnait mal à la tête. Les bruits de la ville…  

 

Le bruit de la populace lui cassait les oreilles… Les voitures qui roulaient sur le macadam lisse des routes, le bruit des pneus dans les flaques d'eau dues à la pluie qui était tombée dans la journée, le bourdonnement, à peine entendu, des néons et diverses enseignes auxquels on ne faisait plus vraiment attention, à force de les entendre chaque jour et chaque nuit et celui des gens… Les échos des pas des passants dont les semelles claquaient sur les avenues, talons aiguilles qui résonnaient… Le son de groupes d'ados, traînant dans les rues à cette heure, alors que la nuit était déjà tombée sur la ville et qu'ils auraient dû être bien sagement chez eux avec des parents qui a leur âge ne pouvaient que les ennuyer et leur casser les pieds… Les appels de ces femmes de la nuit, qui profitaient de l'heure de débauche tardive de ces hommes qui vivaient pour leur travail, pour pouvoir faire vivre leur famille, tentant par leurs voix câlines, leurs attitudes cajoleuses et leurs mouvements provocants de les appâter pour les faire entrer dans ces établissements où de bons pères de familles ne mettraient pas les pieds, si ce n'était pas pour leurs ruses…  

 

Le bruit d'autres voix aussi, tout autant habituées des rues des bas fonds de la capitale nippone que ces femmes, tout autant habituées des nuits… Des voix d'hommes pour la plupart cette fois-ci, voix se terrant le jour et sortant la nuit, à la recherche d'un être solitaire, d'un être faible. Jamais ces personnes là ne s'attaqueraient à plus fort qu'eux ou à un groupe plus élevé en nombre. Non, comme ces femmes, ils préféraient les proies faciles… Hommes de l'ombre qui faisaient croire qu'ils ne craignaient personne dans l'obscurité, hommes du Milieu, qui pourtant n'étaient que des froussards quand ils entendaient un nom, un code, une appellation, résonner dans leurs rangs… Mais même dans ce cas, avec leur stupidité coutumière, croyant toujours être plus malins vu que plus nombreux, ils tentaient de faire bonne figure avant de s'enfuir comme des rats, se terrant jusqu'à la nuit suivante dans des recoins malfamés, jusqu'à pouvoir sortir à nouveau dans l'obscurité pour trouver une nouvelle proie. Chaque jour recommençant leur manège, après tout, ils ne savaient rien faire d'autre. Leurs misérables existences leur convenaient ainsi, pourquoi chercher mieux ailleurs.  

 

Mais ce n'était pas ces bruits là qui lui faisaient le plus de mal, qui bourdonnaient dans ses tempes, avant de s'ancrer comme une flèche dans son cœur, le brisant à chaque reprise, chaque minute, chaque seconde, un peu plus… Jusqu'à ce que peu à peu, il n'en reste que des miettes… Non, ces bruits là étaient habituels dans la nuit, et attendus, les autres aussi d'ailleurs, mais les autres faisaient mal, trop mal… Le bruit des enfants, sortis en famille pour aller au cinéma ou au restaurant et qui couraient dans la rue, devançant leurs parents en riant, sautant dans les flaques d'eau à pieds joints, malgré les protestations des mères qui s'inquiétaient à la fois de la santé de leurs petits le lendemain, mais aussi de l'état de leur vêtement en rentrant à la maison.  

 

Petits qui continuaient malgré tout leurs jeux, toujours plus joyeusement, malgré la dispute à laquelle ils savaient qu'ils n'échapperaient pas. Mais ils continuaient malgré tout, téméraires dans leurs audaces enfantines, mais surtout poussés par la fierté née en eux et due aux gloussements de leurs pères qui tentaient une main sur leurs bouches, de faire semblant d'être en colère après eux pour apaiser leurs compagnes, mais faisant un signe à l'enfant, lui montrant que contrairement aux apparences, ils étaient du côté de celui-ci… La dispute sera pour le mari, pas pour la progéniture. Comprenant cela, les enfants continuaient, encore plus amusés de voir maman gronder papa pour une fois.  

 

Bruits pourtant légers, qui auraient dû être apaisants, mais qui ne l'étaient pas pour son âme meurtrie. Encore moins, alors qu'ils étaient accompagnés par d'autres, encore plus insupportables… Car qui disait qu'il faisait assez doux en ce début de soirée pour des sorties de familles, disait que les sorties en couple se faisaient aussi par ce temps… Bruits de gloussements féminins aux pitreries de leurs compagnons. Murmures étouffés que son oreille professionnelle entendait malgré le brouhaha environnant. Petits mots d'amours ou grandes déclarations enflammées… Ces bruits là… Ces bruits là étaient étouffants, meurtrissants, assourdissants, encore plus que celui des moteurs des voitures qui passaient à côté de ces couples, sans même faire attention à eux, les arrosant presque au passage, mais les amoureux ne faisaient pas plus attention à ceux-ci, alors ils ne pouvaient rien dire.  

 

Un corps souple se leva du lit et se précipita à la fenêtre pour claquer rageusement celle-ci… Avant de se laisser glisser contre le mur, pour s'écrouler à genoux sur le tapis, des larmes insoupçonnés roulant sur ses joues… Tant pis pour l'odeur acre et renfermée qui avait envahi cette pièce… Tout valait mieux… Tout valait mieux plutôt que d'entendre cette gaieté environnante… Cette chaleur qui lui glaçait le sang… Ces sentiments qui lui brisaient le cœur… Tout valait mieux plutôt que d'entendre le son de ce qu'elle venait de perdre… De ce qu'elle venait de quitter… De ce qu'elle venait de détruire… Tout valait mieux plutôt que de se dire que si elle avait agi différemment, si la vie avait évolué autrement, elle serait elle-même dans ces rues, à vivre la même chose… A vivre ce qu'elle avait eu l'opportunité de goûter depuis quelques mois… Juste quelques petits mois… Alors que c'était le rêve de toute sa vie… Toute sa vie… Et c'est elle-même qui avait détruit de ses propres mains son si merveilleux rêve.  

 

Cette pensée passant dans son esprit, la moitié de City Hunter releva brusquement sa tête, ses yeux se posant sur le miroir de l'autre côté de la pièce. Non… Ce n'était pas elle… Elle n'avait pas pu détruire son rêve. Jamais elle ne l'aurait voulu !… A quoi bon lui faire goûter le paradis, si au bout de seulement quelques petits mois, c'était pour l'envoyer en enfer. N'avait-elle pas assez donné jusque là ? N'avaient-ils pas assez souffert pour toute une vie ? Bien plus que des milliers de personnes en tout cas… Mais on lui avait tout volé… Bien sûr, c'était elle qui avait pris la décision de partir, mais avait-elle réellement le choix ?… Elle ne pouvait pas le faire souffrir à nouveau… Pas encore… Pas alors que la dernière fois, cela lui avait fait abattre tous les murs qui entouraient son cœur… Alors elle avait choisi de partir, sans rien lui dire, mais elle n'avait pas pu partir en traître pendant qu'il dormait… Il avait fallu qu'elle le lui dise au moins. Qu'elle lui dise au revoir… Pour elle, mais aussi pour lui. De cette manière, elle était certaine qu'il ne la chercherait pas. Bien sur, elle savait qu'il souffrirait, elle savait qu'une fois de plus, par sa faute, il allait être détruit émotionnellement, mais tout valait mieux plutôt que de lui faire subir cette autre peine. Elle préférait qu'il n'en sache rien, pour toujours, à jamais.  

 

Si c'était pour en arriver là, elle aurait préféré ne jamais goûter à ce bonheur… Ne jamais connaître la force de son corps, la douceur de sa peau, la chaleur de ses bras… La tendresse de son âme et de son cœur qu'il protégeait si jalousement… Qu'il avait protégé pendant si longtemps… Toute une vie… Si c'était pour en arriver là, elle aurait préféré ne jamais avoir connu la chaleur de ses baisers au goût de passion qui vous poussez à en redemander toujours plus, alors que c'était déjà trop. Ne jamais avoir connu le poids de son corps sur le sien embrassant chaque centimètre, chaque millimètre de sa peau, s'incrustant par tous les pores dans son être au point de vouloir rentrer sous la sienne, pour lui faire comprendre à son tour ce qu'il lui faisait subir… Ne jamais avoir connu cette si tendre douleur, attendu du plus profond de son être pendant si longtemps, alors qu'il la faisait sienne pour la première fois… Et le bonheur de toutes les fois qui avaient suivi après celle-ci.  

 

Ne jamais avoir su à quel point il pouvait être aimant quand cela la concernait, à quel point il pouvait être insatiable, quand il était question de son corps… Non… Si c'était pour finir ainsi, elle aurait préféré ne jamais le savoir… Ce n'était pas assez ! Elle voulait plus ! Elle méritait plus !… Ils… Ils méritaient plus que cela. Plus que seulement quelques petits mois de bonheur volés à leur vie… Mais pourtant, ces petits mois, jamais elle ne les aurait remplacés pour rien au monde… Au moins.. Au moins, elle avait pu y goûter. Ce n'était pas assez, cela ne serait jamais assez, mais au moins, elle connaissait aujourd'hui la saveur du paradis… Dans son enfer, elle pouvait garder le souvenir de cela… Et peut-être… Peut-être que si le sommeil lui venait, elle aurait la chance de rêver de lui… De rêver d'eux… De ce qui n'était plus… Après tout, leur vie à deux, ensemble, en couple, cela lui était apparu comme un rêve. Avec un peu de chance, les rêves lui apparaîtrait comme tel… Mais le sommeil ne voulait pas venir. Les éclats de son cœur qui avait explosé sous la douleur ne lui permettaient pas de s'endormir.  

 

Et elle aurait dû être capable d'écouter les bruits de cette ville en plus de tout le reste ?… Les bruits de la vie qu'elle venait de perdre ?… Elle ne le pouvait pas… Si elle écoutait ces bonheurs éclatant au grand jour, ou plutôt, criant à la lune… Elle serait bien capable de se lever pour aller vers la table de chevet où elle avait posé son sac à main pour y récupérer l'arme qui avait été celle de son frère et de tenter de mettre fin à sa souffrance… Mais elle l'aimait toujours trop pour commettre un tel acte. Et elle savait que même s'il venait à arriver finalement à la détester, un tel geste de sa part viendrait à prendre le revolver et à le tourner vers lui… Elle n'avait aucun doute que, même s'il ne savait pas où elle se trouvait, l'annonce de sa mort ne mettrait pas long feu à lui revenir aux oreilles… Après tout, elle était la partenaire de City Hunter… Si on retrouvait un jour le corps de Kaori Makimura, il viendrait toujours à le découvrir. Et elle n'avait aucun doute que Ryo Saeba mourrait avec celle-ci, à cette annonce… Alors elle ne pouvait pas avoir un tel geste… Alors elle préférait rester enfermée, étouffant dans cette chambre, ne supportant plus le moindre son extérieur.  

 

Sa vie avait pourtant été si merveilleuse depuis qu'elle s'était réveillée de son coma quelques mois plus tôt, alors pourquoi se trouvait-elle ici ? Seule, sans personne vers qui se tourner, sans aucun appui… Sans son meilleur ami, son confident, son protecteur, son partenaire, son amant, son amour, sa passion… Seule… Totalement seule… Savait-il au moins qu'il était tout pour elle ? Elle se souvenait lui avoir dit un jour qu'il avait toujours su qu'elle l'avait toujours aimé, qu'elle n'avait jamais aimé que lui… C'était le lendemain de la première fois qu'ils avaient fait l'amour… Elle s'en souvenait parfaitement. Comment aurait-elle pu oublier ?… Il ne lui avait rien répondu, s'obstinant à la garder serrée contre lui, s'obstinant à garder le silence, en souriant sans s'en rendre compte, et cela avait été sa réponse : oui, il l'avait toujours su…  

 

Mais savait-il tout ce qu'il était pour elle ? Avait-il ne serait-ce qu'une toute petite idée de la manière dont elle le voyait ? Elle en doutait… Selon lui, elle était fleur bleue, et le voyait comme un héros… Kaori sourit malgré sa douleur. Ce qu'il pouvait être stupide parfois… Alors qu'elle ne l'avait jamais vu que tel qu'il était, avec ses défauts dans le lot. La jeune femme sursauta malgré elle quand la sonnerie de son téléphone portable résonna dans le silence instable de la pièce. Passant rageusement ses mains sur ses joues pour en effacer les traces de larmes, elle se dirigea à pas brusques vers son sac à main où celui-ci était rangé… Comme si la personne qui venait troubler sa torpeur aurait pu voir ses yeux rougis par ses pleurs en passant un coup de fil. Prenant le portable, elle regarda l'écran de celui-ci pour connaître l'identité de l'appelant…  

 

Encore quelque chose de stupide, vu qu'elle l'avait acheté deux jours plus tôt et que seul un couple de personnes en avaient le numéro et qu'ils l'avaient appris par cœur, ne laissant aucune trace derrière eux concernant celui-ci... Mais qu'y pouvait-elle ? Même si elle venait de le quitter de cette manière… Même s'il ne faisait pas partie de la liste de ceux qui savaient comment la joindre… Elle continuait d'espérer au fond d'elle-même que Ryo la retrouverait, comme il l'avait toujours fait avant cela, et voudrait encore d'elle malgré tout… Oui mais voilà, cette fois, elle avait fait bien attention à ne lui laisser aucune piste, aucun indice… Il n'avait rien qui le mènerait jusqu'à elle… Elle avait finalement été une bonne élève durant toutes ces années… Tellement bonne qu'elle en était maintenant rendue arrivée à utiliser ses leçons et conseils en tout genre sur le maître lui-même… Oui, quoiqu'il en dise, quoique l'on puisse croire, elle avait été la plus attentive des élèves…  

 

En regardant l'identité de l'appelant, son cœur se serra malgré lui… Peut-être n'aurait-elle pas dû laisser son numéro derrière elle à ces personnes… Comment pouvait-elle oublier, si à chaque instant tout lui rappelait Ryo et leur vie ensemble ?… Mais elle était hypocrite et personnelle… Elle avait sournoisement voulu avoir un lien avec lui, un lien avec sa vie d'avant… Elle avait jalousement voulu garder un œil sur lui, par l'intermédiaire de tierces personnes, soigneusement triées, sans que lui ne puisse jamais rien savoir sur elle… Après tout, elle partait pour le préserver, il n'en souffrirait que plus s'il avait des nouvelles d'elle, en sachant que jamais il ne pourrait la revoir…  

 

Mais elle avait choisi de ne pas s'offrir la même planche de salut… Après tout, elle le faisait souffrir en partant, elle l'avait su avant même de le faire, autant savoir jusqu'à quel point… De quel droit aurait-elle dû s'épargner elle-même cette douleur ?… Et puis… Il était le seul homme qu'elle ait jamais aimé… Le seul, elle l'avait su dès le premier instant, qu'elle aimerait à jamais… Elle n'aurait pas tenu le coup sans avoir de nouvelles à son sujet… Enfonçant ses ongles dans sa paume droite, elle enclencha la touche pour prendre l'appel de son correspondant, mais elle garda le silence. Qu'aurait-elle pu dire ? "Bonjour" ? "Ca va ?"… C'était absurde… Et puis, il y avait l'infime possibilité que malgré toutes ses précautions, quelqu'un d'autre l'appelle, elle préférait ne pas engager la conversation la première, au cas ou.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de