Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 07-04-10

Ultimo aggiornamento: 08-07-10

 

Commenti: 152 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Alors que suite au drame qui avait bouleversé la vie de Kaori, Ryo avait finalement décidé de se dévoiler... Alors que leurs amis avaient surmonté les difficultés que celui-ci avait entraîné... Alors que finalement, finalement, City Hunter était enfin devenu un couple à part entière... A nouveau, leurs vies à tous vont basculer suite à la disparition de Kaori Makimura.

 

Disclaimer: Les personnages de "Destiny's Moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 3 : Destiny's Moments

 

Capitolo 20 :: A son tour de l'attendre elle

Pubblicato: 18-06-10 - Ultimo aggiornamento: 18-06-10

Commenti: sniff c'est bientôt la fin, plus que 3/4 chaps, grand maxi, logiquement... en même temps, j'aurais jamais cru que ça durerait aussi longtemps moi, même si dans le temps, ça fait pas tellement que c'est commencé... Encore 3/4 chaps, parce que j'avais promit quelques petits points à plusieurs personnes, notamment à Cris à qui j'avais promit une fin heureuse, et Yael à qui j'avais dit autre chose, qui c'est incrusté dans son esprit avec le titre d'origine de ce dernier tome (mais shut, dit pas le titre original même si tu as trouvé sans le savoir comment cela devait s'appeler, un tout petit peu de patience, je te promet que tu l'aura ton ...). En attendant, un dernier petit mot en plus du merci pour les reviews : Ank ? C'est quoi cette review ? Tu sais que c'est pas drôle de se moquer des autres, j'ai essayé pourtant, y'avait une ligne de dialogue, c'est pas juste (lol, j'ai bien ri n'empêche en te lisant, merci)

 


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Ses yeux s'ouvrirent sur le jour déjà levé qui éclairait sa chambre, et machinalement, son bras vint se poser sur son visage, afin de se protéger un minimum de la lumière. Une fois de plus, il avait rêvé d'elle, une fois de plus, tel un elfe, elle était apparue dans ses songes, le faisant goûter au paradis avant de le laisser s'éveiller dans sa simple vie. Pas l'enfer. L'enfer, il l'avait connu auparavant et savait que celui-ci n'avait pas ce goût, juste la vie, sa vie sans elle.  

 

Au moins, il ne cauchemardait plus comme depuis son départ, c'était déjà cela de gagné. Entre le départ de sa compagne début novembre et son premier appel, manqué celui-ci, fin décembre, pas une seule de ses nuits ne s'était déroulée en paix, le voyant à de nombreuses reprises se réveiller en sueur et ne pouvant retrouver le sommeil par la suite. Que de fois il avait revécu son départ, que de fois, il avait vu dans ses cauchemars tout ce qu'il aurait pu faire et qui l'aurait poussée à partir... Mais heureusement, en s'éveillant le matin, il se souvenait que non justement, il n'avait jamais rien fait de tout ce que ses rêves lui montraient pour lui dire que c'était forcément de sa faute.  

 

Et depuis, son sommeil n'était pas moins agité, loin de là. Il ne faisait plus de cauchemars en dormant depuis qu'il lui avait parlé au téléphone, la suppliant de revenir, car c'est ce qu'il avait fait à sa manière, mais ses rêves n'en étaient pas plus doux pour autant… Enfin si, mais maintenant, c'était ses réveils qui étaient cauchemardesques… De rêver d'elle et de ne pas la tenir dans ses bras ou de rêver de lui faire l'amour et de ne pas l'avoir à ses côtés au réveil, cela, il aurait pu faire avec, il l'avait vécu pendant des années avant de lui avouer son amour pour elle, avant de s'autoriser enfin à goûter sa peau.  

 

Mais les rêves où il la voyait en mère de famille, berçant un nourrisson sous son regard éperdu, ceux là, il ne savait pas comment les gérer au réveil, car justement, c'était tout le contraire de la réalité… Y rêvait-elle aussi ? Le voyait-elle aussi dans son sommeil cet enfant dont ils ne feraient jamais la connaissance ? Elle souffrait loin de lui et il ne pouvait rien faire pour l'aider, il n'était pas là pour l'aider à surmonter cette épreuve comme il l'avait fait tant de fois auparavant sans jamais le montrer. Au son de la voix étouffée qu'il avait eue au bout du fil deux semaines plus tôt, il n'avait pas besoin de se demander si elle souffrait, il le savait. Comment cela aurait-il pu être autrement d'ailleurs ? Ils avaient perdu un enfant !  

 

Deux semaines plus tôt, Mick Angel, une fois de plus, s'était incrusté dans son appartement, et cela pendant qu'il parlait à Kaori pour la première fois depuis une éternité. Déjà qu'il n'était pas facile pour lui de s'ouvrir, même face à elle, déjà qu'il devait le faire par téléphone et qu'il avait eu un mal de chien à réussir à trouver les mots qui pourraient l'apaiser puisqu'il ne pouvait pas la serrer contre lui pour la laisser pleurer, mais il avait en plus fallu que son ami américain vienne s'incruster à la fin de leur conversation. En fait, il ne savait même pas réellement quand celui-ci était arrivé, il n'avait pris conscience de sa présence qu'uniquement en raccrochant. Quel professionnel il devenait !  

 

Mais d'un autre côté, il avait compris aussitôt pourquoi il ne l'avait pas senti quand il s'était retourné pour faire face à son ami. Celui-ci, plus encore qu'à l'accoutumée, cachait sa présence, exactement comme s'il devait faire face à un ennemi. Et Mick Angel, son ancien partenaire, mieux que n'importe qui, savait comment ne pas lui montrer sa présence à lui, même si jamais il ne lui avait prouvé jusqu'à cet instant. Ryo n'avait pas besoin d'être médium pour savoir que la raison de cela ce jour là était que son ami ne savait pas comment il serait accueilli après ce qu'il avait laissé échappé dans la matinée… Mais quelque part, Ryo ne lui en voulait pas : Mick n'était que le messager d'une certaine manière, même si personne ne lui avait donné le message à livrer, et il ne tuait pas les messagers. Pas quand cela lui faisait ouvrir les yeux sur une vérité qui faisait souffrir Kaori Makimura…  

 

Et puis, Kaori lui en voudrait sûrement s'il en venait aux mains envers l'américain, même si elle-même lui en voudrait aussi sûrement d'avoir laissé échappé la raison de son départ en la découvrant.  

 

- Tu sais, il y a une question que je me pose depuis un moment Ryo.  

 

Face au manque de réaction de son ancien partenaire, il avait décidé qu'il ne risquait pas sa peau à ouvrir une fois de plus la bouche et avait fait quelques pas pour venir s'installer à la table du salon, regardant le nettoyeur. Il l'avait cherché toute la journée avant de jeter l'éponge, le connaissant assez bien pour savoir que si Ryo ne voulait pas être retrouvé, il ne le serait pas. Mais de son appartement, il avait vu la lumière dans celui dans face, et ce simple fait, de voir la lumière allumée, lui avait dit que Ryo avait fini de se cacher pour la journée en tout cas. Sinon, jamais il n'aurait su que celui-ci était rentré, s'il ne l'avait pas voulu.  

 

Ce n'était peut-être pas intentionnel de la part du nettoyeur numéro un du Japon, mais justement, si, intentionnellement, il ne l'avait pas voulu, alors naturellement son bras n'aurait pas appuyé sur l'interrupteur de la lumière du salon, ils étaient faits ainsi… Pendant quelques instants, dans son propre appartement, il avait hésité, se demandant s'il devait laisser du temps à son ami pour avaler la nouvelle, puis, il s'était rendu compte que pendant qu'il y réfléchissait, il avait avancé vers sa porte. Alors il avait pris sa veste et s'était dirigé vers l'appartement de son ancien partenaire, prenant soin de cacher sa présence à celui-ci, au cas où il lui en voudrait d'avoir lâcher la nouvelle sur lui au point de vouloir l'abattre… Au cas où aussi il aurait décidé de "noyer" la nouvelle au même point que le jour du départ de Kaori Makimura.  

 

Il était arrivé quelques minutes plus tôt et avait entendu la voix de Ryo qui parlait tout seul. Il avait vraiment crut un instant qu'il s'était saoulé avant de prendre conscience en l'entendant que non, il ne parlait pas tout seul, mais au téléphone. Et en entendant les paroles de son ami, il avait aussi pris conscience qu'il n'avait pas sa place ici, que ce n'était pas dans ses droits de voir Ryo ainsi, mais malgré lui, sa main avait silencieusement fait tourner la poignée de l'appartement pour pénétrer en ces lieux. Et il avait découvert un homme que jamais il n'avait vu jusque là en l'entendant parler à Kaori au téléphone, car cela ne pouvait être que Kaori. Et durant une bref seconde, il s'était dit que soit, les nouvelles allaient encore plus vite qu'il ne le pensait, soit, elle avait juste appelé pour le 1er de l'an, comme pour Noël  

 

- Si elle te manque tellement, pourquoi ne vas-tu pas la chercher ?  

 

Sans un mot, le nettoyeur s'était levé et avait été cherché une bouteille de scotch accompagnée de deux verres avant de s'installer en face de lui à la table. L'américain l'avait un instant regardé les servir, avant de prendre son verre plein et de laisser son regard glisser sur le liquide ambré qu'il contenait.  

 

- Je sais bien que t'as peur de l'avion, mais j'aurais jamais pensé que ça t'aurait retenu de la ramener ici.  

- Si tu crois vraiment que c'est ce qui me retiens de prendre un fichu avion, t'es vraiment un imbécile alors.  

- Alors quoi ? Je pense pas que c'est parce que tu es recherché aux States, ça t'arrêterait pas non plus à mon avis. Mais je vois pas pourquoi tu es toujours là à l'attendre comme un idiot.  

- Parce que c'est mon tour justement.  

 

L'américain avait relevé son regard sur son ami pour le fixer sans vraiment comprendre. Mais quelque part, il savait que cet instant faisait partie des rares fois où Ryo faisait part de ses sentiments à quelqu'un d'autre qu'à Kaori elle-même. Alors il avait attendu que Ryo poursuive en voyant qu'il ne comprenait pas ce qu'il voulait dire.  

 

- Jusqu'à maintenant Angel, j'ai toujours été la chercher, que se soit pour n'importe quoi. Dès qu'elle disparaît, pour une raison ou une autre, je cours la chercher… Et de la même manière, jusqu'à maintenant, elle a passé sa vie à m'attendre. A attendre que je vole à son secours, à attendre que je me décide à grandir, à attendre que je la considère comme ma femme… C'est mon tour d'attendre, et le sien de venir à moi.  

 

Mick regardait son ami. Oui, quelque part, il avait "grandi", si l'on pouvait utiliser ce terme pour un homme adulte, car jamais auparavant, il ne se serait ouvert ainsi, même face à lui qui était son meilleur ami… Mais peut-être aussi était-ce dû au sujet de la conversation et que Ryo savait qu'il pouvait faire confiance à Mick quand cela concernait Kaori Makimura. Et quelque part, il comprenait la logique de Ryo dans le raisonnement qu'il venait de tenir, mais d'un autre côté, il ne le comprenait pas, et cela dû se voir sur son visage, car Ryo poursuivit son explication.  

 

- C'est son choix, Mick… Pour la première fois depuis dix ans, elle a choisi de ne pas me parler et de partir. Jamais jusqu'à maintenant elle n'avait fait ce choix là… Et maintenant au moins, je sais pourquoi, mais cela n'empêche pas qu'elle ait voulu s'éloigner… Je peux lui demander de rentrer, de revenir, mais je ne peux pas la forcer à le faire… Si je vais la chercher, elle reviendra automatiquement, mais pas parce que c'est son choix ou qu'elle le veut vraiment. Tu vois l'ami, je ne peux qu'attendre qu'elle revienne.  

 

La soirée s'était poursuivie dans les tintements de verres à regarder les émissions de télés avec de jolies présentatrices, mais le cœur n'y était pas. Pourtant, quelque part, dans le discours de son ami, Mick avait vu une lueur, car pour la première fois depuis longtemps, celui-ci semblait persuadé qu'elle reviendrait. Plus comme avant quand il voulait y croire, ici, ce soir là, il en avait réellement parlé comme si c'était un fait qu'il savait… Et une semaine plus tard il en avait compris la raison avant de venir parler à son ami et de lui laisser un papier sur lequel il n'avait noté que quelques chiffres : après tout, Ryo était intelligent, il comprendrait bien ce que voulaient dire ces chiffres…  

 

Et la veille, il avait souri en voyant la Mini de son ami sortir à toute vitesse de son immeuble. Oui, Ryo était intelligent. Il avait compris que c'était le jour et l'heure d'un certain vol entre les États Unis et le Japon, où se trouvait une passagère bien particulière et plus qu'attendue. En voyant la Mini revenir avec deux silhouettes à son bord, un instant il avait été tenté d'aller accueillir Kaori Makimura à son tour, mais il s'était retenu. Puis, sa compagne avait entouré sa taille de ses bras, posant la tête dans son cou pour les regarder à son tour, et il était resté à sa place chez lui, les laissant savourer leurs retrouvailles entre eux.  

 

Allongé sur son lit, Ryo soupira avant de porter un oreiller à son visage pour se cacher du soleil qui l'empêchait de dormir… Mais en même temps, voulait-il se rendormir ? Se rendormir équivalait à rêver, et rêver équivalait à la voir à ses côtés, mais il se réveillerait immanquablement, et elle ne serait toujours pas là. Il en était là dans ses pensées quand il inspira et senti l'odeur de l'oreiller posé sur son visage. Et les images de la veille se précipitèrent dans ses souvenirs le faisant s'asseoir brusquement sur son lit. Non… Leur lit… L'oreiller avait son odeur, il n'avait donc pas rêvé son retour.  

 

En lisant le morceau de papier glissé sous sa porte où se trouvaient des chiffres écrits de la main de Mick, il n'avait pas compris sur le coup, pas avant que son cerveau ne se mette en marche. Et alors, pendant près d'une semaine, il avait trépigné d'impatience, comme un gamin, alternant entre la joie de la revoir, et le désespoir de la raison qui l'avait poussée à partir. La veille, il avait vu pour la première fois depuis des mois sa silhouette appuyée contre un mur. En la découvrant ainsi, attendant elle ne savait même pas qui, il s'était précipité hors de la voiture pour presque se jeter sur elle, respirant enfin son odeur en la serrant contre lui…  

 

Il ne savait même pas pourquoi il la serrait ainsi : pour l'empêcher de partir à nouveau ? Pour être certain qu'elle était bien réelle ? Pour étancher la peine qui s'échappait d'elle par chaque pore de sa peau ? Pour la sentir vivante à nouveau à ses côtés ?… Ou pour lui-même peut-être. Il l'avait serrée à l'étouffer jusqu'à ce qu'elle daigne bouger et le serrer contre elle à son tour, et alors seulement, il avait été certain que c'était bien elle qu'il tenait dans ses bras. En sentant ses doigts passer sous sa veste pour ceindre sa taille, en l'entendant respirer son odeur pour elle-même être sûre que c'était lui, en sentant son corps trembler contre le sien.  

 

Pendant une éternité il avait désespéré de la revoir un jour, de pouvoir la tenir à nouveau contre lui, de pouvoir lui parler à nouveau. Mais là, il était incapable de lui dire le moindre mot : il se contentait juste de remplir ses yeux d'elle pendant qu'elle faisait de même. Puis il l'avait menée vers la voiture et aucun mot n'avait été échangé. Pas parce qu'ils ne savaient pas quoi se dire, mais au contraire parce qu'ils savaient exactement ce que l'un ou l'autre allait dire ou penser, et que le silence entre eux avait toujours été leur moyen de communication  

 

Tout le trajet s'était donc fait en silence, comme le chemin du garage à l'appartement où il lui avait à nouveau montré le chemin en la tirant par la main. Arrivés chez eux, il l'avait faite entrer avant de refermer la porte derrière eux, à clef et de la retirer vers lui s'appuyant contre la porte avant de s'écrouler sur le sol, le dos contre celle-ci. Kaori avait fini sa course entre ses jambes repliées, les bras autour de sa taille, comme les siens à lui, et comme lui, elle avait caché son visage dans son cou.  

 

Quelque part en lui, il avait pu ressentir sa peine et sa douleur, sa solitude aussi, mais quelque part aussi, il avait eu cette impression qu'à cet instant précis, leur douleur se propageait autour d'eux, s'équilibrant en eux… D'un côté, il aurait voulu être capable de la protéger de tout ou de lui prendre sa peine pour la faire sienne uniquement, mais en même temps, quelque part, il était heureux que Kaori soit aussi capable d'en faire de même pour lui. Que leur peine et leur souffrance soit à eux deux à la fois.  

 

- Tu aurais dû me le dire Kao, tu aurais dû m'en parler.  

 

Étrangement, il avait été le premier à briser le silence, mais en même temps, quand cela touchait à eux en temps que couple, il en avait toujours été ainsi. Toutefois, il fut incapable d'en dire plus, la gorge étranglée par les sanglots qui s'échappaient à cet instant librement de celle de son Sugar Boy, ne pouvant s'échapper librement de la sienne. Alors il avait gardé le silence, la laissant pleurer pour eux, puisque lui n'y arrivait pas encore, se contentant de la serrer contre lui pour lui montrer que lui aussi ressentait sa douleur.  

 

Pendant des heures, ils étaient restés ainsi en silence, pensant à ce qui aurait dû être, mais qu'on leur avait refusé sans qu'ils puissent en trouver la raison. Pendant des heures, jusqu'à ce que l'épuisement prenne possession de sa compagne qui s'assoupie, pleurant toujours dans ses bras. Alors seulement, il avait osé bouger, la soulevant pour l'amener dans leur chambre malgré ses muscles endoloris par la position qu'il avait tenue trop longtemps. Il l'avait allongée sur leur lit avant de s'installer à ses côtés, ne prenant même pas la peine d'au moins enlever sa veste, se contentant de la regarder dormir avant que, plusieurs heures plus tard, le sommeil ne veuille à son tour de lui. 

 


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