Capitolo 5 :: Pour ne pas perdre l'Espoir - Prier le ciel

Pubblicato: 17-04-10 - Ultimo aggiornamento: 19-04-10

Commenti: Coucou... On m'a dit de ne pas m'enfuir en courant, alors je ne le ferait plus... peut-être... Voici la suite, comme promit. Merci pour les reviews et à dans deux jours. L'auteur de cette s'en va tranquillement en sifflotant (même si elle ne sait pas siffler)

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

Il était dans la salle de bain… Il était dans la salle de bain et se préparait à prendre sa douche… Mais il se demandait ce qu'il faisait ici… Mais il avait beau chercher, il ne trouvait pas ce qui dérangeait son esprit dans un geste aussi banal que celui de prendre sa douche… Il en prenait tous les jours, alors pourquoi cette fois-ci, quelque chose hurlait dans sa tête ? Lui disant de se rhabiller et de sortir de cette pièce le plus vite possible ?… Le nettoyeur numéro un du Japon secoua la tête, tentant d'éclaircir ses idées, mais son esprit était plus embrumé qu'il ne l'avait jamais été jusque là…  

Cette fois-ci, il avait vraiment dû abuser de la bouteille se dit-il… Pourquoi d'ailleurs ?… Il ne s'en souvenait plus… Étrange tout de même… Ce n'était pas dans ses habitudes de se saouler plus que de raison. Il aimait boire, c'était un fait, et il savourait surtout les soirées entre hommes qu'il passait dans les clubs avec Mick, mais il ne buvait jamais au point de s'embrouiller totalement l'esprit… Imaginez un peu ce qu'il serait devenu depuis le temps si tel avait été le cas…  

Il ne le savait que trop bien, il serait mort depuis belle lurette, dans une ruelle sombre au milieu des poubelles probablement… Et certainement d'une balle qu'on lui aurait tirée dans le dos… Alors il ne buvait jamais au point de perdre ses repères avec la réalité, règle d'or du métier… Dans ce cas, pourquoi était-il dans cet état ce matin ? En soupirant, Ryo ôta son caleçon et entra dans la cabine de douche, directement sous le jet d'eau glacé. Peut-être que cela lui remettrait les idées en place qui sait.  

C'était vraiment étrange tout de même… Il ne souvenait même pas d'être sorti la veille au soir avec Mick pour faire la tournée des cabarets… Il secoua la tête, un sourire narquois aux lèvres alors que l'eau se réchauffait progressivement, laissant son corps s'habituer à la douce chaleur apaisante. Pauvre Mick, il c'était vraiment fait mater maintenant. Il n'osait plus passer ne serait-ce qu'une nuit "entre hommes" avec lui, de peur de se faire bouder par sa chère et tendre moitié ou de devoir dormir sur le canapé en représailles. Remarque d'un côté, il aurait aussi eu peur à sa place.  

Mais après tout, c'était de sa faute à l'américain, pour choisir de finalement se ranger et de se mettre en couple avec une femme qui pouvait lui voler sa virilité d'une simple piqûre… Ryo ne se demandait même pas qui portait la culotte dans ce couple là, la réponse était trop flagrante. Lui au moins, il n'avait pas ce problème là, éternel étalon de Shinjuku, éternel tombeur de vingt ans… Il ne manquerait plus qu'il se fasse mettre le grappin dessus… Non, il était très bien tout seul, il avait assez donné dans sa vie, sans avoir en plus à se plier aux désirs d'une femme, aussi charmante soit-elle.  

D'une oreille distraite, perdu dans ses pensées, il entendit le bruit que faisaient des pas remontant les escaliers lentement et son esprit repartit de plus belle… Sortir… Sortir de cette cabine de douche, sortir de cette salle de bain… S'enfuir avant que les pas n'atteignent la porte de cette pièce… Mais il était bien incapable de savoir pourquoi il ressentait cette impression de claustrophobie… Après tout, ce n'était que Kaori. Kaori qui devait monter pour venir le sortir de son lit…  

Pourquoi devrait-il fuir ? Il adorait ce moment de la journée, c'était bien le seul moment où il pouvait la prendre dans ses bras, et savourer ce contact… Bien sûr, il en payait le prix d'une massue, mais c'était mérité pour la blesser en lui faisant croire qu'il rêvait d'autres femmes qu'elle… Que n'aurait-il donné pour avoir le courage de lui avouer ses sentiments, pouvoir l'embrasser réellement pour la toute première fois.  

Le nettoyeur sortit de la cabine et se tenant debout en face du miroir, il attrapa une serviette pour la passer autour de sa taille. Pauvre Sugar, elle ne pourrait pas le réveiller aujourd'hui, il était déjà levé ET lavé…En croisant son propre regard dans la glace qui lui faisait face, il se figea, son sourire narquois disparaissant de ses lèvres.. Pourquoi était-il levé ?… Et lavé ?… Il était à peine huit heures du matin, pourquoi ne se trouvait-il pas dans son lit à attendre Kaori ?… Son esprit s'embrouilla un instant, entendant les pas de sa partenaire se dirigeant vers leur chambre et le nettoyeur numéro du Japon flancha à cette pensée, se rattrapant de justesse au lavabo.  

Leur chambre… Kaori se dirigeait vers leur chambre… Ils étaient ensemble depuis quelques mois maintenant… Les pas reprirent leur chemin, s'approchant maintenant de la porte de la salle de bain et Ryo releva brusquement la tête, croisant le reflet de son regard paniqué. Qui était cet homme qui lui faisait face ? Il ne se reconnaissait pas dans cette image ?… Mais son esprit continuait de le harceler, les pas se faisant de plus en plus proches… Non… Elle ne devait pas… Il ne devait pas la laisser s'approcher ! Si elle avançait plus, elle s'adosserait à cette porte et lui dirait des mots qu'il ne voulait pas entendre. Sans plus réfléchir, il attrapa la poignée et ouvrit la porte à toute volée.  

………………………………………..............................................................................  

Le soleil entrait à peine dans la pièce, tentant de s'infiltrer à travers les stores fermés de la fenêtre, essayant de s'immiscer entre les épais nuages qui alourdissaient le ciel en ce matin du 8 Novembre, annonçant déjà le mauvais temps de la journée à venir… Il était 7 heures et 59 minutes… Le voyant lumineux changea de position… 8 heures du matin… Le corps qui était allongé sur le lit eut un sursaut et l'homme se retrouva assis, tendant le bras devant lui, la bouche grand ouverte sur un cri muet. Il lui fallut quelques secondes avant de réaliser ce qui venait de se passer. Comprenant enfin, il soupira et se laissa tomber en arrière, fixant le plafond sans le voir, une main posée sur son front, ne se rendant même pas compte qu'il tremblait de tout son corps.  

- Un rêve… Un simple rêve.  

Mais ça n'en était pas vraiment un non plus. C'était un cauchemar… Mais plus que cela, c'était la réalité… Sa réalité… Il n'avait jamais ouvert cette porte, il n'avait pas su alors sur le moment ce qui allait se dérouler dans les secondes suivantes… Elle s'était adossée à cette porte, la gardant entre leurs deux corps, sachant pertinemment qu'il l'entendrait au travers du bois, et elle lui avait annoncé qu'elle le quittait… Il n'avait rien pu faire, rien vu venir… Non, en fait, ce n'était pas cela, c'était plutôt qu'il n'avait rien pu faire. Elle ne lui avait pas dit "Ryo, je te quitte" ou "Ryo je pars, c'est fini". Non, elle lui avait dit "Ryo, j'ai besoin de te quitter"…  

Qui était-il pour lui refuser ce dont elle avait BESOIN ?… Il n'avait rien pu dire… Il n'avait même pas pu ouvrir cette fichue porte sur le moment… Ses paroles se répétant dans sa tête… Elle avait dit qu'elle avait besoin de partir… Il avait été comme anesthésié sur place. Ne réagissant finalement qu'uniquement lorsqu'il avait entendu le claquement de la portière de taxi résonner dans la rue par la fenêtre laissée ouverte. Elle l'avait sûrement appelé avant même de venir lui parler, ne lui laissant aucun moment de battement, sans plus réfléchir, il s'était mis à courir, mais il était arrivé trop tard, arrivant dans la rue au moment ou le taxi partait.  

En soupirant, le nettoyeur laissa ses yeux s'adapter à la lumière de la pièce peu à peu. Il avait mal à la tête, il avait trop bu, et il avait fait des conneries en plus… Si ses souvenirs étaient exacts, malgré les vapeurs de l'alcool, il avait tiré sur son meilleur ami… Il avait failli tuer Kazue… Mais malgré la gravité de la situation, il n'arrivait pas à y accorder toute son attention, les souvenirs du départ de la jeune femme se répétant dans sa tête…  

"Ryo, j'ai besoin de te quitter"  

Elle ne lui avait pas dit "je te quitte". Le nettoyeur s'assit sur le lit et réfléchit un instant, elle ne lui avait pas dit… Elle n'avait pas dit comment, ni pourquoi, mais elle ne lui avait pas dit qu'elle le quittait… Elle ne lui avait pas dit qu'elle ne l'aimait plus… Il ferma les yeux un instant contre l'espoir fou qui venait de s'allumer en lui. "Ryo, j'ai besoin de te quitter"… Mais il ne pouvait pas lutter… Il réentendait sa voix, il réentendait les sanglots contenus dans ses paroles… C'était trop tard, il espérait déjà… Et dans sa tête raisonna une toute petite phrase, portant tout son espoir : Elle reviendra…  

Oui… Elle avait besoin de le quitter, mais elle reviendrait… Il avait besoin d'y croire. Il avait besoin de s'accrocher à cette idée pour survivre sans elle. Il ne savait pas combien de temps cela prendrait à son amante pour revenir, mais il attendrait, patiemment son retour… Il attendrait, après tout, que pouvait-il faire de plus ? Ce n'était pas comme s'il avait un autre but dans la vie. Si dieu existait, et ne devait entendre sa prière qu'une seule autre fois, alors il prierait pour qu'elle lui revienne saine et sauve… Elle l'avait attendu si longtemps, il pouvait attendre à son tour, après tout, il lui devait bien ça…  

8 H 22 du matin, le 7 novembre… L'espoir et la vie venait de renaître en lui. Un jour ou l'autre, elle reviendra forcément dans sa vie, et il sera là, à l'attendre.  

_____________________________________________________________________  

Une fois de plus, il se trouvait debout à sa fenêtre. Une fois de plus, il s'y trouvait une tasse de café à la main. Mais cette fois-ci, son regard était fixé sur la fenêtre de l'appartement de l'immeuble qui face au sien. L'appartement de City Hunter… Mick ne pouvait plus dire, même dans sa propre tête "du couple City Hunter"… Mais cette fois-ci, ses pensées étaient claires. Même si elles n'en étaient pas plus gaies pour autant. Elles n'en étaient pas plus légères malgré que le fait son intuition se soit révélée exacte.  

Pourtant se dit-il, en temps normal, il se serait réjouit. Il était le seul qui avait senti que quelque chose se tramait dans leur bande. Cela prouvait en soi que malgré son handicap dû à l'état de ses mains, il n'avait rien perdu de son professionnalisme, rien perdu de son efficacité. En temps normal, il aurait nargué Umi en lui disant que lui, il avait vu juste, alors que le géant s'était mis le doigt dans l'œil. En temps normal, il aurait était fier d'avoir devancé son meilleur ami grâce à son intuition … Mais cela n'était pas le cas. Il était loin de s'en réjouir. Et on était loin d'être "en temps normal".  

Si cela avait été une journée comme toutes les autres, il serait déjà depuis bien longtemps dans l'appartement d'en face, à tambouriner sur la porte et à hurler après Ryo de ne pas toucher à sa douce Kaori. Ou il serait installé bien tranquillement dans leur salon, assis sur le canapé, une tasse de café tel qu'il les aimait posée sur la table basse devant lui, à regarder sa Kaori d'amour se pencher en avant pour ramasser quelque chose tombé au sol alors qu'elle faisait le ménage… Lui offrant, sans même en avoir conscience, une vue des plus délectable de son adorable postérieur…  

En temps normal, Kaori sursauterait et se relèverait d'un coup en entendant le son que faisait un revolver auquel on enlèverait le cran de sûreté. Elle se tournerait alors, et trouverait Ryo pointant son magnum sur lui, et lui, figé les mains tendues en avant, frétillant encore, de la bave toujours au coin des lèvres… Alors elle rougirait en prenant conscience de la situation, et elle s'emporterait comme à l'accoutumée. Ryo rangerait son magnum, un sourire goguenard et narquois aux lèvres, et il se retrouverait à ne pas pouvoir bouger, pris en faute, avant de se retrouvé sous une massue, incrusté dans le sofa.  

Voilà ce que serait leur vie, sa vie, en "temps normal"… Mais ce n'était pas le cas… Et l'américain se demandait s'il reverrait jamais des jours comme ceux-ci. Mais une seule personne avait la réponse à cette question là, et cela n'était pas lui… La personne qui en partant avait anéanti Ryo Saeba mieux que n'importe quel autre ennemi avant elle. LA personne qui en les laissant derrière elle, avait emmené avec elle leurs joies de vivre et leurs espoirs… Même le soleil se cachait dans le ciel, comme si la grisaille de leurs cœurs ne suffisait déjà pas elle seule… Comme s'ils avaient besoin en plus de celle du ciel qui semblait les comprendre à sa manière. Elle était partie.  

_____________________________________________________________________  

Debout au pied du bassin dans son jardin, appuyé de ses deux mains sur sa canne, son regard semblait perdu dans les reflets de l'eau où se mouvaient les poissons en silence. Son pauvre garnement… Jamais il ne l'avait vu dans un tel état jusqu'à maintenant, et cette fois-ci, il ne pouvait pas l'aider à s'en sortir, les "plaies du cœur" ne faisaient pas partie de ses spécialités… Et puis de toute façon, cette plaie là, une seule personne pouvait la guérir. Il espérait juste que celle-ci en prenne conscience et revienne… Revienne surtout avant qu'il ne soit trop tard pour le gamin. Le vieil homme sourit à son choix de mot… "Gamin", cela avait beau être un homme adulte, capable de se débrouiller dans n'importe qu'elle situation, il le verrait toujours comme tel.  

Pourquoi les malheurs de la vie devaient-ils toujours tomber sur celui-ci ? N'avait-il pas déjà assez donné ? N'avait-il pas déjà assez souffert ? Était-il donc maudit pour avoir une vie à ce point misérable dans son lot de souffrance et de douleur ?… Le vieil homme n'avait aucune réponse cette fois-ci. La seule chose qu'il pouvait faire, c'était de prier le ciel, mais il doutait que le ciel l'écoute quand cela concernait le nettoyeur numéro du Japon…  

De sa vie, jamais il n'aurait cru voir un jour souffrir son Baby Face plus que lors de son sevrage face aux affres de la poussière d'ange, mais en le voyant deux jours plus tôt, il avait compris que ces douleurs là n'étaient rien en comparaison de celles qu'il enduraient en ce moment-même pour Ryo. Car cette fois-ci, il ne pouvait pas les combattre. Alors il priait les vieux amis, disparu avant lui, espérant qu'au moins les esprits l'aideraient à soulager la douleur de l'âme de son garçon, la douleur de son cœur. Ces maux que lui-même ne savait comment guérir. Ces maux que Ryo subissait encore plus que les autres en ce moment, car c'était pour lui la première fois qu'il les ressentait de cette manière.  

Oh bien sûr, le gamin avait souffert durant le coma de sa partenaire, mais à l'époque, il souffrait à cause de ce qu'il n'avait jamais eu le courage de lui avouer. La douleur qu'il savait que le nettoyeur subissait actuellement, cette douleur là, il ne l'avait jamais connue auparavant. Il ne l'avait jamais connue, car avant cela, jamais il n'avait osé ouvrir son âme à une autre personne. Jamais avant Kaori Makimura, il n'avait osé ou voulu partager son cœur… Et alors qu'il le faisait à peine, qu'il apprenait tout juste à le faire, ce qu'elle venait de lui faire se résumer à détruire ses efforts pour y arriver.  

Mais il n'arrivait pourtant pas à en vouloir à la jeune femme de faire souffrir son garçon ainsi. Pas en la connaissant. Pas en connaissant son cœur, son âme, mais surtout sa bonté naturelle… Pas en se souvenant des regards et des sourires qu'elle avait faits naître sur le visage de Baby Face… Il espérait juste qu'elle trouve en elle la force de lui revenir, pour ramasser les morceaux et panser ses plaies. Son garçon le méritait plus que n'importe qui.  

_____________________________________________________________________  

Debout devant l'évier de la cuisine de l'appartement de City Hunter, il faisait depuis une demi-heure déjà ce qu'il avait appris à faire si bien au cours des dernières années. Ce geste devenu habituel à force de le faire chaque jour, et qui lui permettait de calmer ses nerfs et de remettre ses idées en place dans la foulée… Il nettoyait la vaisselle. Après tout, même si quelqu'un venait à entrer dans la pièce et à se moquer de lui, il avait une excuse toute trouvée. Ils étaient des invités, bon, d'accord, ils n'étaient même pas des invités vu que le propriétaire des lieux n'avait aucune conscience de leur présence, ils devaient donc agir en tant que tels.  

Ils s'étaient permis de s'introduire chez lui sans lui demander son avis, et ils avaient utilisé la cuisine. C'était la moindre des politesses de nettoyer derrière eux, vu qu'ils avaient aussi utilisé des couverts, des assiettes, des verres et des tasses, ne voulant pas quitter cet appartement, et encore moins laisser seul et dans cet état leur ami. Six personnes, cela faisait du ménage à faire. Six, car Saeko Nogami s'était jointe à eux dans la journée, suite à un coup de fil qu'elle avait passé à l'appartement et auquel Mick avait répondu.  

Avant son accès de nettoyage, il avait lui-même passé un long moment immobile dans l'entrebâillement de la porte de la chambre à coucher du couple… Non, de la chambre de Ryo. C'était redevenu sa chambre à lui. Le géant ne savait pas exactement combien de temps il avait passé ainsi, à regarder la masse allongée sur le lit… Il savait juste qu'au cours des dernières 48 heures, il avait été voir ce spectacle à plusieurs reprises, comme si en son for intérieur, il avait peur que le nettoyeur numéro un disparaisse à son tour sans prévenir.  

Mais à chaque fois, il avait trouvé Ryo Saeba dans la même position qu'auparavant, au millimètre près. Allongé sur son lit, à l'endroit exact où il était figé depuis deux jours maintenant, à l'endroit exact où ses amis l'avaient mis pour l'installer mieux afin de le laisser cuver l'alcool qui restait dans son sang, le nettoyeur numéro un du Japon dormait… Si on pouvait appeler cela ainsi d'ailleurs. Il était plus en état comateux qu'autre chose. Mais les mouvements de son corps qui bougeait légèrement parfois tenaient à prouver qu'il rêvait, donc, son sommeil était déjà plus léger que précédemment.  

En voyant ces mouvements, l'ancien mercenaire avait hoché la tête, voyant ainsi que l'état de Ryo s'améliorait et qu'il ne tarderait plus à se réveiller. Il avait donc quitté la pièce, silencieusement et c'était dirigé vers la cuisine où les autres avaient empilé les assiettes avant de partir. Il était le seul encore présent sur les lieux. Lieux qui ne ressemblaient en rien à ce qu'ils avaient été deux jours plus tôt… On aurait presque pu croire que Kaori Makimura était passée par-là pour nettoyer. Presque… Si ce n'était que son aura et son odeur de chèvrefeuille avaient entièrement disparu des pièces.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24