Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 07-04-10

Ultimo aggiornamento: 08-07-10

 

Commenti: 152 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Alors que suite au drame qui avait bouleversé la vie de Kaori, Ryo avait finalement décidé de se dévoiler... Alors que leurs amis avaient surmonté les difficultés que celui-ci avait entraîné... Alors que finalement, finalement, City Hunter était enfin devenu un couple à part entière... A nouveau, leurs vies à tous vont basculer suite à la disparition de Kaori Makimura.

 

Disclaimer: Les personnages de "Destiny's Moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 3 : Destiny's Moments

 

Capitolo 14 :: Pour répondre à ses questions

Pubblicato: 31-05-10 - Ultimo aggiornamento: 31-05-10

Commenti: Bonjour je suis désolée pour le retard, je promet d'essayé de ne plus le faire. Logiquement, cette fois, ma connexion est bonne pour de bon (même si les travaux ne sont pas encore terminés) alors je peut promettre de pouvoir reprendre mon rythme de maje précédent, sinon, je m'en excuse d'avance, c'est vraiment hors de mon pouvoir (surtout si l'ordi recommence à faire des sienne comme avec ce chapitre ci qu'il a trouvé la bonne idée de me faire disparaître 3 fois). Merci de la compréhension, et merci de continuer à suivre cette histoire, malgré le rythme bizarre à laquelle cette 3ème partie est majée.

 


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Parfois, il se demandait s'il n'aurait pas été mieux s'il n'avait pas son fichu instinct. A regarder l'eau du bassin dans la cour du Doc, à suivre des yeux les mouvements des poissons, il se demandait à quoi cet instinct lui servait. Bien sûr, celui-ci lui avait sauvé la vie plus d'une fois mais il lui avait aussi manqué dans les moments où, plus que tout, il en aurait eu besoin. Et aujourd'hui, à quoi cela lui servait-il d'être capable de sentir le regard des personnes qu'il était venu à considérer comme sa famille posait sur lui ? A quoi cela lui servait-il de pouvoir ressentir l'aura des gens autour de lui, ceux qui lui voulaient du mal, comme ceux qui lui voulaient du bien ? A quoi cela lui servait-il s'il ne pouvait pas ressentir l'aura de la seule personne qui voulait l'aimer ? Il n'en avait aucune idée.  

 

Plus d'une fois, son instinct de professionnel l'avait sorti des plus mauvaises situations, mais il ne servait qu'à cela. Il ne lui avait pas servi quand il avait rencontré Makimura, il ne lui avait pas servi quand il avait rencontré Kaori et il ne lui avait certainement pas servi quand celle-ci était partie sans explications. A quoi cela lui servait-il d'être l'une des personnes les plus alertes en ce qui concernait son environnement, s'il n'était pas capable de l'être avec la seule personne qui comptait réellement à ses yeux ?… Voyant un poisson sauter dans le bassin, le nettoyeur soupira avant de relever la tête pour regarder le ciel où des nuages blanchâtres passaient de temps à autre devant le soleil. C'était étrange, il faisait presque beau aujourd'hui. Enfin du moins, le soleil était là, même s'il faisait toujours froid en ce dernier jour de l'année. Il n'avait pas neigé cette année. D'ailleurs, en y réfléchissant, les seules fois où il avait vu de la neige tomber sur Tokyo pour les fêtes de fin d'année, à chaque fois, il était en compagnie de Kaori.  

 

Il le savait car à chaque fois, il pouvait se perdre devant l'image de petite fille qu'elle lui offrait sans le vouloir, s'extasiant devant ces flocons blancs qui tombaient du ciel. Il le savait car avant elle, jamais il n'avait trouvé de beauté ou même d'intérêt à la neige. C'était juste des gouttes d'eau un peu plus froides que les autres, sauf que celles-ci avaient tendances à empêcher les voitures de pouvoir rouler à force de s'accumuler sur les routes. Et son Sugar Boy ? Avait-il eu un "Noël blanc" cette année ? S'était-elle perdue dans l'admiration du spectacle qu'était New York sous la neige ? Était-elle restée au chaud eu moins ? Tant de questions qui ne trouvaient pas de réponses. Et puis, depuis quand se souciait-il de savoir si elle se couvrait suffisamment ? Elle était assez grande pour savoir si elle risquait d'attraper la crève après tout, vu qu'elle était assez grande pour le planter de cette façon… Assez grande pour faire ses choix, mais cela, bien qu'il ait mis du temps avant de le comprendre, elle l'avait toujours été d'une certaine manière, même la première fois où il avait posé son regard sur elle… Et elle lui avait fait comprendre par la suite, même s'il avait préféré faire comme s'il ne le savait pas, comme s'il pouvait lui dicter sa conduite comme à une enfant.  

 

- Ben qu'est-ce que tu fous là toi ?  

 

Ryo jeta un regard par-dessus son épaule bien qu'il sache parfaitement qui se trouvait derrière lui, après tout, il l'avait senti venir, malgré le fait qu'il soit lui-même perdu dans ses pensées. Il n'était pas le seul d'ailleurs à être perdu dans ses pensées s'il devait se fier à la surprise de son acolyte américain quant à sa présence chez le doc. Étrange, il n'était pourtant pas l'heure pour Kazue de partir encore, donc, lui non plus ne devrait pas se trouver ici.  

 

- Miki est tombé dans les vapes au café, Falcon était parti faire les courses. Du coup, c'est sur moi que c'est tombé pour l'amener ici.  

 

Mick le regarda sans vraiment comprendre. Miki n'était pourtant pas malade à ce qu'il savait, et il tourna les yeux vers le bâtiment derrière eux. Au moins, cela expliquait la réaction du Doc et de son infirmière face à sa présence. Pendant un instant en arrivant, il avait vraiment eu l'impression de ne pas être le bienvenu, mais en même temps, il n'avait senti aucune impression de panique ou de peur venant de l'un ou de l'autre, donc, Miki devait aller bien, d'une certaine manière… Pauvre Ryo, il fallait que cela tombe sur lui de devoir s'occuper d'une Miki défaillante pendant les cinq minutes de la journée où le géant ne se trouvait pas au café. Qu'elle ironie quand on pensait que de toute la bande, Miki était celle avec laquelle il préférait passer le moins de temps depuis quelques mois… Mais d'un autre côté, même cela avait quelque peu changé depuis le départ de Kaori. Comme si en l'absence de Kaori, Ryo gardait un œil sur sa meilleure amie… Pourquoi ? S'attendait-il à ce qu'elle lui cache avoir des contacts avec sa partenaire ? Ou était-ce plus profond que cela ? L'américain ne le savait pas.  

 

Bien sur, ce n'était toujours pas redevenu comme par le passé, à l'époque où Ryo passait chaque jour au café pour sauter sur l'ancienne mercenaire, mais au moins, il repassait au café, seul, ce qui n'était plus le cas depuis des mois. Entre la sortie de l'hôpital de Kaori des mois plus tôt, et son départ en novembre, il avait fallu que celle-ci traîne son compagnon au café pour qu'il accepte d'y mettre les pieds. Mais depuis son départ, on l'y revoyait en solitaire de temps en temps, mais pas au même rythme qu'avant, et pas de la même manière non plus. De nos jours, quand Ryo se trouvait au café, il s'installait à une table près de la porte plutôt qu'au comptoir, comme s'il en gardait l'entrée. Et il n'adressait pas vraiment la parole aux patrons non plus, se contentant d'un bonjour, pas guère plus. Il arrivait en début d'après midi, disait bonjour et commandait un café ou encore un sandwich, avant d'aller s'asseoir à une table et de laisser son regard sombre errer sur la rue, surveillant son quartier comme seul City Hunter savait le faire. Mais Mick n'était pas complètement dupe non plus. Il avait pu voir les froncements de sourcils de Ryo quand son regard se posait sur Miki, mais surtout, il avait pu constater la fréquence avec laquelle les yeux noirs se posaient sur un certain tabouret au bar, y revenant toujours… Comme si à force de ramener son regard sur ce tabouret, la personne qui l'occupait à chaque fois qu'elle mettait les pieds dans ce café aurait soudain fait son apparition.  

 

- Et qu'est-ce qu'elle a Miki ?  

- Qu'est-ce que j'en sais moi ? J'ai un diplôme de médecin à ton avis ?  

- Ben j'en sais rien, c'est possible qui sait, tu es plutôt doué en anatomie à ce qu'il paraît.  

 

Un sourire naquit à ses lèvres, Ryo avait reprit le dessus malgré tout s'ils pouvaient se lancer des piques comme avant. Pendant un instant, à Noël quand il avait vu ce numéro de New York affiché sur le téléphone de celui-ci, il avait eu peur que cela ait un effet négatif sur son ami vu que celui-ci l'avait vu avant lui. Et comme apparemment, elle n'avait pas rappelé par la suite, il avait gardé un œil sur lui, au cas où… Mais ses peurs ne semblaient pas fondées cette fois-ci. Comme si cet unique appel téléphonique auquel il n'avait pas pu répondre avait redonné lui-même le moral au nettoyeur numéro un du Japon. Comme s'il lui avait fait comprendre quelque chose, mais quoi ? Que Kaori pensait à lui ? Était-ce vraiment le cas ? Si vraiment elle pensait à lui, aurait-elle téléphoné ainsi ? Sans lui laisser le temps de répondre à son appel ? Mais il avait beau réfléchir lui-même de cette manière, cet appel lui avait aussi redonné le moral en un sens, même si sur le coup, en voyant qu'il n'avait pas répondu, il avait eu un instant de désespoir. Oui, cela lui avait remonté le moral car cet appel avait eu lieu le soir de Noël, car le fait qu'elle raccroche avant qu'on lui réponde tentait à lui montrer qu'elle n'avait pas réellement voulu appeler, ou plutôt, qu'elle n'avait pas eu conscience d'appeler et qu'elle avait raccroché précipitamment. Et la date lui montrait qu'en ce jour, plus que les autres, elle pensait à son partenaire…  

 

D'un autre côté, il imaginait mal Kaori partir et tout oublier de Ryo et d'eux. Et si lui était arrivé à de telles conclusions, Ryo devait avoir suivit le même cheminement dans ses pensées. Mais cet appel manqué, il avait une idée de comment Ryo l'avait prit en regardant sa manière d'être ces derniers jours. Pour le nettoyeur, cela voulait dire "je pense à toi", et si cela l'aidait à rester debout en l'absence de la jeune femme, c'est tout ce qui importait. Un instant, Mick se demanda ce qu'il faisait ici, s'il avait le droit de se poser les questions qui lui tournaient dans la tête.  

 

- Et toi l'amerloque ? Qu'est-ce que tu fais là ? Kazue ne termine pas avant deux voir trois heures au moins.  

 

Mais même si c'était la compagne de son meilleur ami, elle était aussi sa meilleure amie, et c'était son premier amour… Alors oui, il avait le droit de se poser des questions, il avait le droit de chercher des réponses à ses questions, surtout si sa compagne à lui détenait apparemment les réponses… Et puis, si au moins, il avait des réponses aux questions qu'il se posait, peut-être qu'il serait plus apte à l'avenir à soutenir ses amis.  

 

- Ouh ouh ?! Tokyo appel Houston !  

 

Clignant des paupières le regard azur se fixa sur la main qui bougeait devant ses yeux sans qu'il comprenne pourquoi.  

 

- Hein ?  

- Ah ben quand même ! T'étais parti où comme ça ? Vraiment, si j'étais un ennemi, j'aurais eu ta peau sur ce coup là… Je vous jure, entre Miki qui s'évanouie sans raison et toi qui joue à l'abonné absent, je suis verni moi… Remarque, au moins, tu as une infirmière attitrée toi, c'est pas le cas de tout le monde.  

 

Que répondre à cela ? Attendait-on une réponse de lui d'ailleurs ? L'américain en doutait. Mais c'était si peu dans le caractère de Ryo de laisser de telles pensées lui échapper. D'ailleurs quand il se rendit compte de ce qu'il venait de dire, le nettoyeur japonais reprit son masque d'éternel idiot derrière lequel il passait son temps à se cacher. Sans rien ne laissant le présager, il leva à nouveau ses yeux vers le ciel, y lançant un regard rêveur avant de prendre à nouveau la parole.  

 

- Ah, ce que je ne donnerais pas pour avoir à mes côtés une infirmière comme la tienne. Une femme douce et aimante qui prendrait soin de moi à chaque fois que je reviens avec un petit bleu à la maison.  

 

Mais cette fois-ci, le poisson ne mordit pas. Bien qu'il comprenne parfaitement les raisons qui poussaient Ryo à se comporter de cette manière, il ne voulait pas être de ceux qui le poussaient à réagir ainsi. Non, il voulait être de ceux envers qui le nettoyeur japonais pouvait avoir confiance. Une de ces rares personnes à qui il savait qu'il pouvait montrer le véritable visage de Ryo Saeba, sans avoir peur d'être jugé faible car il ne se comportait pas comme l'image qu'il donnait de lui l'aurait voulu. Il était déjà de ces personnes, il était une des rares personnes qui savait ce que Kaori représentait réellement à ses yeux depuis le premier instant, mais surtout, plus que les autres membres de la bande, il était l'une des personnes encore plus rare qui le savait, et auxquelles Ryo n'avait pas tenté de faire croire le contraire… Saeko était comme lui, Falcon peut-être aussi, à sa façon, mais les autres, le nettoyeur numéro un du Japon avait toujours tenté de les détromper face à ses sentiments concernant sa partenaire… Et même aujourd'hui, alors que tous savaient ce qu'il en était réellement, face à ses personnes, Ryo tentait de donner le change, essayant de faire croire aux monde que l'absence de Kaori Makimura ne lui pesait pas plus que cela. En soupirant, Mick regarda son acolyte un instant.  

 

- On est quitte alors.  

 

Les yeux de son meilleur ami se reposèrent sur lui, sans vraiment comprendre ce qu'il impliquait dans ces mots.  

 

- Ben ouais, tu donnerais tout pour avoir une infirmière comme la mienne, et je donnerais tout pour avoir eu Kaori pour moi, ne serait-ce qu'un instant, on est quitte.  

 

Il put voir les éclairs qui traversaient le regard sombre posé sur lui. Depuis le début du mois de novembre, depuis qu'ils l'avaient retrouvé ivre dans son appartement, personne mis à part le Doc n'avait osé prononcer le prénom de la jeune femme disparue. Et même le vieux pervers ne l'avait fait qu'une seule fois, comme voulant vérifier ce qu'il savait déjà. Mais d'un autre côté, Mick savait au fond de lui que si son ami ne devait pardonner qu'une seule personne pour avoir prononcer son prénom, cela ne pouvait être que lui, alors il ne fit pas plus que cela attention à l'orage qui grondait dans le regard sombre qui le fixait.  

 

- Mais tu es un menteur mon ami.  

 

Ce regard continuait de le fixer, mais il put voir un sourcil se soulever pour lui demander de quoi il parlait.  

 

- Parce que tu parles de la chance que j'ai d'avoir une infirmière attitrée, mais si mes informations sont exactes, tu avais toi-même, avant moi, la possibilité de faire de cette infirmière ta compagne, et tu as refusé l'offre qui t'était faite si je ne m'abuse.  

- Que veux-tu ? Je suis un idiot.  

- ça, c'est certain que tu en es un, mais moi, je crois plutôt que c'est juste que seule Kaori Makimura est visible réellement dans ton radar… Remarque je te comprends.  

- Tant mieux si tu me comprends, tu comprendras aussi que je m'en aille alors.  

 

Il avait voulu tenter le diable, avoir une réaction différente de d'habitude. Le voir sortir de ses gonds, ou même lui donner un coup de poing, mais il ne faisait face qu'à la nonchalance de son ami. Comme si, une fois de plus, le reste du monde s'était mis à glisser sur lui, ne trouvant aucune prise dans la carapace qu'il avait construite en rempart entre lui et le monde. Un instant, il regarda son ami lui tourner le dos avant qu'il ne se dirige vers le bâtiment.  

 

- Et Miki ?  

 

Un bras levé en l'air lui répondit, lui disant au revoir sans même que son propriétaire ne prenne la peine de se retourner.  

 

- Ben puisque t'es là, t'aura qu'à la ramener au Cat's. De toute façon, j'ai laissé un mot au café pour prévenir Umi-chou alors… Si t'as pas le temps de la ramener, elle aura qu'à l'attendre ici, se sera pas la première fois qu'elle attend… Au moins, ici, c'est confortable…  

 

Aurait-il du entendre les dernières paroles ? Ryo donnait l'impression de ne plus peser ses mots comme il le faisait auparavant. Mais d'un autre côté, l'américain en le regardant s'engouffrer dans le bâtiment le comprenait. Oui, il comprenait que malgré le temps qui passait, Ryo en veuille toujours à Miki, même s'il ne le voulait pas… Il avait beau avoir comprit, il avait beau vouloir avoir confiance en elle, c'était plus fort que lui, et cela, il le comprenait. Car lui aussi, il était dans le même cas. A chaque fois qu'il entrait dans le Cat's et qu'il voyait l'ancienne mercenaire appuyée contre le mur, il revoyait l'image de cette même femme appuyée au mur d'une usine, et plus que tout, il revoyait l'image du corps de Kaori dans cette même usine… Il avait beau avoir comprit Miki sur ce coup, il avait beau avoir pardonné ses choix, il ne pouvait pas se sortir cette image de la tête, même s'il adorait la femme de Falcon. En soupirant, il prit à son tour le chemin menant vers la bâtisse. Il était venu pour avoir des réponses aux questions qui lui tournaient dans la tête, il se retrouvait à devoir jouer le chauffeur pour la tenancière s'il avait tout suivit.  

 

En entrant dans le bâtiment, un sourire lui vint aux lèvres en voyant que tout compte fait, il ne servirait pas de chauffeur à la belle serveuse, puisque son mari était finalement présent. Mais son sourire se figea sur ses lèvres et ses sourcils se plissèrent en regardant la scène qu'il avait sous les yeux. Debout en plein milieu du couloir, Umibozu prenait tout l'espace et semblait comme figé sur place, tétanisé. Pourtant, Ryo lui avait dit que Miki s'était juste évanouie… Pourquoi une telle réaction de la part du géant si rien de grave ne se produisait ? Il n'avait pourtant pas tendance à régir de manière excessive…  

 

- Au lieu de rester planté là, tu pourrais pas m'aider ?  

 

Son regard se reporta sur Kazue qui venait de lui parler ainsi, et son sourire revint à ses lèvres. Cette femme croyait-elle vraiment être capable de faire réagir le géant en tentant de le secouer ? Un moustique s'attaquant à un éléphant… Il ne se rendait apparemment même pas compte de sa présence.  

 

- Laisse-le donc tranquille. Tu comptes accomplir quoi ma douce en t'agitant ainsi ? À part te fatiguer pour rien ?  

 

L'infirmière soupira avant de sourire ironiquement de sa réponse, c'était vrai, elle ne pouvait rien faire face à la carrure de cet homme.  

 

- Qu'est-ce qu'il a Umi ? Je croyais que Miki n'avait rien de grave…  

 

Elle le regarda s'avancer, et une fois de plus, il put voir cette lueur dans son regard. Cette lueur qui l'avait fait venir ici justement. Cette lueur qui montrait qu'elle savait quelque chose mais qu'elle ne savait pas si elle devait le lui dire ou non.  

 

- Il n'a rien, il ne s'attendait apparemment pas au fait que sa femme soit enceinte, c'est tout.  

 

La voix du Doc lui répondant sembla sortir le géant de sa torpeur. Celui-ci regarda un instant autour de lui en rougissant, grogna an voyant les autres le fixer avant de soulever Kazue pour la poser derrière lui, enlevant ainsi l'obstacle qui lui barrait l'accès à la chambre où sa femme attendait… Les trois personnes présentes le regardèrent faire en souriant. Enfin, deux des personnes présentes le regardèrent faire, et seule Kazue souriait… Mick lui regardait juste l'espace que son ami venait de libérer, anesthésié par les paroles du Doc. Se secouant mentalement, il releva son regard pour le poser sur sa compagne…  

 

- Dis-moi mon cœur, il faudrait peut-être qu'on pense à s'y mettre nous aussi non ? D'abord Ryo et Kaori, ensuite Falcon et Miki, il faudrait qu'on innove pour pas être en retard.  

 

Il avait voulu parler du fait que City Hunter soit un couple, mais les questions qui lui tournaient dans la tête depuis des jours trouvèrent soudain leurs réponses dans le regard que posèrent sur lui sa maîtresse et le vieux médecin qui lui servait d'employeur… Oui, dans leurs regards remplis de stupeur et de douleur, il put comprendre que même si ce n'était pas ce qu'il avait voulu dire ici, il avait finalement vu juste dans son analyse sur ce qui aurait pu pousser Kaori Makimura à prendre du recul aux États Unis. Mais plus que tout, il put soudain se rendre compte que leurs regards n'étaient pas posés sur lui, mais au-delà de lui, derrière lui. Et avant même de se retourner pour en avoir la certitude, il pâlit en comprenant ce qu'ils regardaient ainsi. 

 


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