Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 24 capitoli

Pubblicato: 07-04-10

Ultimo aggiornamento: 08-07-10

 

Commenti: 152 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Alors que suite au drame qui avait bouleversé la vie de Kaori, Ryo avait finalement décidé de se dévoiler... Alors que leurs amis avaient surmonté les difficultés que celui-ci avait entraîné... Alors que finalement, finalement, City Hunter était enfin devenu un couple à part entière... A nouveau, leurs vies à tous vont basculer suite à la disparition de Kaori Makimura.

 

Disclaimer: Les personnages de "Destiny's Moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words an ...

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   Fanfiction :: Moments 3 : Destiny's Moments

 

Capitolo 10 :: Quand la souris n'est pas là, le chat ne sait plus danser

Pubblicato: 02-05-10 - Ultimo aggiornamento: 02-05-10

Commenti: Chap 10... humm, la moitié est passé, courage, il ne reste que l'autre moitié maintenant... Ouais bon d'accord, vous allez dire que ça fera encore une dizaine de chapitre, j'ai rien dit, je me tais... Merci de votre attention et pour vos review, comme d'habitude; elles me font super plaisir et me poussent à continuer, généralement, en les lisant, j'ai aussitôt envie de me mettre au chapitre suivant, lol.

 


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La pièce était plongée dans la pénombre en cette fin de matinée. Les stores des nouvelles fenêtres ne laissant entrer que juste assez de lumière pour pouvoir se déplacer dans l'appartement et voir où on allait, bien qu'il n'en ait pas vraiment besoin non plus. Après tout, ses yeux étaient habitués à voir dans des endroits plus sombres que celui-ci. Oui, bien plus sombres. Il aurait pu se lever et ouvrir les stores. Après tout, il faisait apparemment beau en cette journée, du moins, il semblait y avoir du soleil. Oui, il aurait pu, mais il ne le fit pas non plus.  

 

Il ne voulait pas bouger. C'était ironique tout de même. Une semaine auparavant, il essayait encore de faire comme si la vie suivait son cours, comme si sa vie n'avait pas basculé... A le voir ainsi, jamais on aurait pu deviner qu'il avait au moins essayé... Oui, mais une semaine auparavant, tout avait une fois de plus changer sans qu'il ait rien à faire pour cela. L'homme assis sur le sol le dos appuyé contre le canapé de son salon se sourit à lui-même un instant. Il n'avait même pas besoin de bouger en fait, si c'était ainsi. Il lui suffisait juste de regarder défiler sa vie, sans avoir à lever le petit doigt. Mais il ne pouvait même pas faire cela.  

 

Près de deux mois plus tôt, il avait cru atteindre le fond... Non, plus tard que ça en fait, car sur le moment, il n'avait pas réalisé... Il n'avait pris conscience de sa déchéance qu'une semaine environ après le départ de sa femme. Mais à force de voir ses amis surveiller le moindre de ses gestes, comme s'il s'apprêtait à faire une connerie, ce dont il aurait été capable, à force de voir sa famille le regarder avec douleur et pitié, il avait choisi de réapparaître à leurs yeux comme il l'avait toujours fait avant le coma de sa femme, froid, sans cœur. Oui mais voilà, depuis cet instant où elle s'était réveillée plusieurs mois plus tôt, il avait fait tomber une à une chacune de ses barrières. Il s'était montré aux autres tel qu'il l'avait toujours été au fond de lui, tel qu'il avait toujours voulu l'être.  

 

Alors même en faisant « comme si », même en faisant « comme avant », ses amis n'étaient pas dupes de ses charades. Ils savaient parfaitement que ce qu'ils voyaient n'était que les apparences qu'il voulait bien leur montrer. Mais ils avaient gardé le silence, ils avaient joué le jeu, le laissant croire qu'il parvenait à les duper avec ses supercheries... Il avait tenu près d'un mois comme cela, alors pourquoi se retrouvait-il aujourd'hui à son point de départ ? Comme si le temps était revenu en arrière, mais pas assez loin à son goût. Comme si à nouveau, quelqu'un là haut se jouait de sa destinée, trouvant un malin plaisir à le renvoyer à sa douleur. Car s'ils avaient réellement remonté le temps, il aurait choisi de remonter bien plus loin. Avant cette douleur, avant qu'elle ne le quitte...  

 

Avant de finalement se mettre en couple avec elle ? S'il avait pu remonter si loin, aurait-il réellement choisi cette option ?... Non... Il avait trop aimé ces quelques mois partagés avec cette femme, sa femme.. Si on lui avait un jour dit qu'il devrait choisir entre souffrir de cette manière aujourd'hui, ou ne pas avoir à vivre ces mois « à deux », il aurait sûrement choisi la souffrance, car l'aimer avait été le meilleur moment de sa vie... Si on lui avait dit qu'il ne pouvait pas l'aimer, il aurait choisi de ne jamais l'avoir rencontrée, car la connaître sans en arriver à « eux » lui semblait aujourd'hui impossible... Oui mais voilà, il l'avait rencontrée, il l'avait aimée... Et elle l'avait aimé aussi... Dieu, que cette femme avait pu l'aimer !  

 

Alors pourquoi le faire souffrir ainsi si elle l'aimait ? Avait-elle cessé ?... Il en était rendu au même point qu'un mois plus tôt, la tête emplie des mêmes questions dont elle seule connaissait les réponses, mais elle n'était pas là pour l'aider à comprendre. Et il ne savait plus comment réfléchir sans elle. Il ne savait plus comment vivre sans elle. L'avait-il jamais su d'ailleurs ? Non, jamais, c'est cette femme qui lui avait appris la vie... Cette femme, sa femme... Même dans ses pensées, il ne pouvait pas prononcer son nom... Il avait l'habitude de la souffrance oui, mais il ne la cherchait pas plus que tout autre. Alors il préférait attendre avant de penser à ce prénom... Attendre que la peine se soit un peu atténuée, si cela était un jour possible.  

 

Dieu, si une telle entité existait en tout cas, lui était pourtant témoin qu'il avait essayé. Bien sûr, il n'avait pas repris toutes ses anciennes habitudes. A quoi cela lui aurait-il servi de traîner les rues à la conquête de femmes, si personne n'était là pour le punir par jalousie ? A quoi lui aurait-il servi de faire le clown, si personne n'était présent pour sourire de ses pitreries… Alors il avait trouvé le juste milieu, entre sa vie avant "eux", et celle d'après. Il vivait comme il le faisait à l'époque avec elle, mais en se mettant les mêmes limites que quand ils étaient ensemble et cela ne le dérangeait pas outre mesure, rien ne l'intéressait de toute façon. Depuis trop longtemps, il ne vivait que pour la rendre un minimum heureuse, alors sans elle, il n'était qu'un corps vide.  

 

Il le savait, ses amis le savaient, mais il avait joué le jeu, ne voulant pas avoir à supporter leurs regards pleins de pitié. Il n'avait besoin de la pitié de personne. Il avait connu l'amour de la femme de ses rêves, il avait touché le paradis au moins lui. Que lui importait de vivre en enfer pour cela. Tant qu'il savait qu'un jour elle lui reviendrait… Oui, il avait essayé, et personne ne lui en avait fait la remarque. Peut-être étaient-ils tous soulagés de ne pas avoir à regarder sa souffrance en face. Oui, cela avait duré un mois, jusqu'à une semaine plus tôt.  

 

Jusqu'à ce que l'un d'entre eux brise les règles et lui fasse comprendre que cela ne marchait pas. Que devait-il faire alors ? Il avait essayé de s'enfermer chez lui au départ, de lécher ses blessures, mais ses amis ne l'avaient pas vu ainsi, le forçant à se remettre debout malgré lui. Il avait essayé de se noyer sous le travail, mais ses amis ne l'avaient toujours pas entendu de cette oreille, prenant les missions à sa place. Et pour être honnête, il leur en était reconnaissant, surtout à son ancien partenaire qui lui servait plus que les autres de roue de secours…  

 

Alors il avait trouvé ce juste milieu, redevenir celui qu'il tentait d'apparaître aux yeux de sa partenaire avant qu'elle ne devienne sa femme… Et une fois de plus, on l'avait laissé faire un peu, avant de lui retirer sa béquille de sécurité pour lui dire que cela ne marchait pas… Qu'on lui dise alors ce qui marcherait… Il ne pouvait pas se saouler, il ne pouvait pas oublier, il ne pouvait pas faire "comme si"… Que pouvait-il faire alors ? Il avait voulu croire qu'il arrivait à duper enfin ses amis, mais il avait fallu que Reika lui montre à quel point il se mettait le doigt dans l'œil.  

 

Il s'était douté qu'il y avait quelque chose de louche en ce jour de Noël quand il s'était réveillé avec la jeune femme à califourchon sur lui. Il l'avait su dès que son esprit avait quitté ses pensées sur son ancienne partenaire que ce n'était pas dans les habitudes de la cadette de Saeko de se comporter ainsi avec lui. En général, elle lui aurait sorti un contrat de mariage à signer bien avant d'en arriver là. Mais il n'était pas non plus préparé à ce qu'elle lui avait dit. Et pour la première fois depuis le départ de Kaori, pour la première fois depuis que Kaori était entrée dans sa vie, il avait finalement compris que ses amis souffraient aussi en le voyant souffrir… Sa partenaire avait pourtant essayé déjà tant de fois de le lui faire comprendre, mais il n'avait ouvert les yeux sur cette réalité qu'à ce moment là, en l'entendant de la bouche d'une autre.  

 

Mais que pouvait-il faire de plus ? Ce n'était pas comme s'il pouvait tout à coup s'empêcher de souffrir. Ce n'était pas comme si par magie, il pouvait réussir à effacer les sentiments qu'il nourrissait à l'égard de sa partenaire depuis des années maintenant. Durant un instant, le soir de Noël, il avait pu voir dans les yeux de Reika qu'elle espérait qu'il en soit ainsi. Mais presque aussitôt, cette étincelle s'était éteinte. Après tout, elle savait depuis bien longtemps déjà que ce qu'elle voulait était sans espoir. Au moment même où elle l'avait rencontré, c'était déjà joué d'avance, et la jeune femme l'avait toujours su. Elle avait toujours su que l'homme qu'elle aimait en aimait une autre.  

 

Elle avait toujours su que jamais elle n'aurait une chance, il ne l'avait jamais réellement vue. Quand cela concernait l'âme des femmes, il ne voyait que celle de celle qui était sa partenaire, sa meilleure amie, sa famille, sa femme, sa maîtresse… Oui, Kaori Makimura était tout cela à la fois, et bien plus encore. Et elle ne pouvait même pas en vouloir à Ryo de ne pas la voir elle, face à cette femme là. Pourtant, elle aurait voulu la haïr, mais elle ne le pouvait pas, car elle avait compris à ce moment là, en regardant Ryo Saeba allongé sur le lit à côté d'elle, que jamais elle n'avait connu cet homme avant Elle. Elle ne connaissait que le Ryo que Kaori avait créé.  

 

- Je ne t'aime pas comme cela. Je ne sais pas qui tu essaies d'être en ce moment Ryo, mais cet homme vide, ce n'est pas toi… Ce n'est pas l'homme que j'ai appris à aimer…  

 

La phrase avait résonné dans le silence, alors que le portable de Ryo avait cessé de vibrer après trois petites sonneries. Et Ryo n'avait pas bougé, le portable à la main, les doigts serrés à le casser sur celui-ci. Perdu, pâlissant. Elle s'était un instant figée en le regardant le regard fixé sur aucun point en particulier… Mais pour la première fois de sa vie, elle avait choisi d'être franche envers ses sentiments pour cet homme. Même si elle savait qu'ils ne lui seraient jamais rendus… Si au moins, cela pouvait l'aider à se retrouver un petit peu. Elle avait serré ses doigts sur son bras avant de baisser la tête pour reprendre la parole.  

 

- Je ne sais pas ce que tu étais auparavant et pour être franche, vu ce que j'en ai vent, je ne veux pas vraiment le savoir. Mais je n'aime pas cet homme que tu te forces à être en ce moment Ryo… Je n'aime pas cet homme qui essaie de faire comme s'il ne l'aimait pas… J'aime le Ryo qui est amoureux de Kaori Makimura, celui qui est tendre et doux, celui que j'aimerais avoir pour moi… Je ne sais pas pourquoi tu veux faire comme si, mais personne n'est dupe Ryo, et personne ne te demande de toujours être fort… On sait que tu souffres et on ne te jugeras pas pour cela.  

- Tais-toi Reika… Tais-toi.  

 

Elle avait relevé la tête pour le fixer. En colère qu'il lui refuse même le privilège de lui dévoiler ses sentiments, sans rien attendre en retour. Mais le visage qu'elle lui avait vu à ce moment là lui avait fait ravaler ses paroles et elle avait lâché son bras sans un mot. Et sans qu'elle ne réalise même que les minutes s'étaient écoulées pendant qu'ils se regardaient ainsi, elle l'avait vu tout à coup se relever du lit, sans aucune gêne de se montrer ainsi nu à ses yeux, puis se rhabiller. Elle n'avait même pas réalisé qu'il avait envoyé un texto à Mick jusqu'à ce que celui-ci frappe à la porte et entre dans la chambre sans attendre de réponse.  

 

Non, elle n'avait fait attention à rien. Figée par le regard qu'elle venait de voir sur ce visage qu'elle aimait. Jamais elle n'aurait cru le voir souffrir à ce point. Pour la première fois depuis le début de leur mission, le masque figé sur Ryo venait de s'effondrer sur lui-même, et elle ne savait pas pourquoi, ou comment. Elle n'était pas assez arrogante pour penser que cela venait de ses paroles. Mais elle ne comprenait pas ce qui avait pu se produire en l'espace de quelques minutes pour changer ainsi la donne, pour que la voix de Ryo la supplie de se taire de cette manière.  

 

Mick était entré dans la pièce, mais contrairement à l'accoutumée, il n'avait pas fait le pitre. Il lui avait suffi une fois de plus d'un seul regard faisant le tour de la pièce pour comprendre ce qui avait pu se produire ici, où ce qui aurait dû se produire, mais qui justement n'avait pas eu lieu. Et même si celui-ci aurait voulu voir son meilleur ami heureux ou au moins apaisé à nouveau, il avait été soulagé que rien ne soit arrivé… Il savait au fond de lui que la moitié féminine de City Hunter reviendrait, et quelque chose dans l'attitude de certains membres du groupe lui faisait penser que certaines personnes en savaient sûrement plus qu'eux, à commencer par sa propre compagne. Et franchement, il ne savait pas comment Ryo aurait pu faire à nouveau face à Kaori s'il avait décidé ce soir de soulager sa peine dans les bras d'une femme, que ce soit Reika Nogami ou une autre.  

 

Il ne savait pas pourquoi Ryo l'avait appelé, lui envoyant juste un message écrit qui lui disait de venir immédiatement dans sa chambre. Mais le regard qu'avait Ryo à ce moment là, il l'avait déjà vu quelques semaines auparavant, même si celui-ci à ce moment là était saoul. Un moment, l'américain se demanda ce que la détective avait pu lui dire pour faire ainsi tomber le masque du nettoyeur numéro un du Japon. Mais le regard perdu de celle-ci lui disait que pas plus que lui, elle ne savait ce qui se passait à cet instant. A peine entré dans la pièce, Ryo s'adressa à lui, d'une voix atone.  

 

- Prends soin d'elle une heure ou deux, je reviens aussi vite que possible.  

- Tu vas où ?  

- Régler cette histoire une bonne fois pour toutes.  

 

Avant même que lui ou la jeune femme n'aient pu le contredire, le nettoyeur avait disparu dans l'embrasure de la porte de la chambre, les enfermant à clefs tous les deux dans la pièce en sortant. L'américain avait un instant fait le tour de la pièce du regard, tentant de comprendre l'attitude de son meilleur ami, mais aussi scrutant la pièce, au cas où, on voudrait les attaquer ici. Une fois son inspection terminée, il avait à nouveau reporté son regard sur Reika, toujours assise sur le lit, le fixant comme s'il avait pu lui expliquer ce qui venait de se produire ici. Alors qu'il n'était même pas présent auparavant, contrairement à elle.  

 

- Ne me regarde pas, j'en sais rien. Va savoir ce qui se passe dans sa tête ces derniers temps… oh… Mais que tu es jolie habillée ainsi…  

 

Et avant même de s'en rendre compte, elle s'était retrouvée rougissante devant les yeux du pervers numéro deux du pays, puis la seconde suivante, à essayer de s'extirper de ses bras de sangsue alors qu'il lui bavait presque dessus, ses yeux louchant dans son décolleté. Au bout de quelques minutes, elle avait enfin réussi à s'en débarrasser et l'américain dégringola du lit pour s'échouer dans un grand vacarme sur le sol. Elle l'avait entendu grogner et au bout de quelques secondes, ne le voyant pas se relever comme d'habitude, comme si de rien était, elle s'était penchée au-dessus du rebord du lit pour voir ce qu'il faisait.  

 

Mais une fois de plus, elle avait mis quelques secondes avant de retrouver le son de sa propre voix, comme quelques instants auparavant avec Ryo. Mick se trouvait lui allongé sur le sol, mais la tête qu'il faisait était la même que Ryo avait faite, et lui aussi regardait le portable du nettoyeur numéro un du Japon. Portable qu'il avait sûrement oublié de prendre avec lui ou laissé intentionnellement derrière pour qu'ils ne cherchent pas à le joindre. Mick regardait l'écran du téléphone, pâle comme un linge, ses yeux ne le voyant pas réellement, comme s'il regardait au-delà. A bout de patience, ne comprenant pas leurs réactions à tous les deux face à cet objet inanimé, elle finit par retrouver sa voix.  

 

- Quoi ?  

 

Le regard de Mick passa sur elle sans vraiment la voir, un sourire désolé sur les lèvres. Un peu plus, et elle aurait pu croire que cet homme se serait mis à pleurer, comme elle l'avait pensé pour Ryo en croisant son regard quand il lui avait demandé de se taire. Sans un mot, l'américain tourna le portable vers elle pour qu'elle puisse voir à son tour le cadran, ne cherchant même pas à se relever de sur le sol. Sur le téléphone s'affichait un appel en absence, suivi de chiffres qu'elle ne connaissait pas, mais dont l'indicatif lui disait que c'était un appel de l'étranger. Mais son cerveau avait peur de comprendre ce que pouvait signifier ce numéro inconnu face à leurs réactions à tous deux, alors elle se répéta une fois de plus.  

 

- Quoi ?  

 

Allongé sur le sol, l'américain laissa retomber son bras à ses côtés, avant de le porter sur ses yeux en soupirant.  

 

- New York.  

 

Seul le silence lui répondit, et il lui en fut reconnaissant… Pourquoi… Pourquoi le sort s'acharnait-il ainsi sur son ami de cette manière ?… Il n'avait pas besoin de réfléchir sur ce numéro, ils avaient su dès le départ que Kaori était à New York chez sa sœur. Leurs indics leur ayant dit l'avoir vue à l'aéroport, et puis, la jeune femme n'avait pas cherché à se cacher, ou à cacher sa destination, si ce n'était entre son départ de l'appartement, et son envol quelques jours plus tard. Mais avant cela, entre le moment où elle avait quitté Ryo et son départ du sol japonais, elle avait été introuvable. Et il n'avait pas non plus à réfléchir pour savoir que c'était bien Kaori qui avait téléphoné à l'appartement de City Hunter, l'appel se retrouvant renvoyé sur le portable de Ryo. On était le jour de Noël après tout.  

 

Mais pourquoi le sort se jouait une fois de plus d'eux, empêchant Ryo de répondre ? Personne ne répondit à ses questions. Aucune réponse n'existait capable de lui donner une raison valable.  

 

 


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