Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 37 capitoli

Pubblicato: 03-07-05

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 166 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô se retrouve mêlé à une affaire qui implique sa famille biologique ! (suite de La vérité

 

Disclaimer: Les personnages de "On ne choisit pas sa famille" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le personnage de Hiro qui fait une petite apparation au chapitre 27 appartient aux scénaristes et aux producteurs de la série "Heroes". La famille Harrington est à moi lol

 

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   Fanfiction :: On ne choisit pas sa famille !

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 04-09-05 - Ultimo aggiornamento: 04-09-05

Commenti: Salut tout le monde ;) Ca vous dis un peu de lecture et bien me revoilà avec la suite de ma fic. J'espère que ça vous plaira toujours ;) En tout cas, je vous remercie beaucoup pour vos reviews, c'est fou ce que ça motive lol Un gros poutoux à ma Nanou qui a pris un peu de temps sur ses vacances pour me corriger ;) Voilà, n'hésitez pas à me donner votre avis et à bientôt ;)

 


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Ryô prit la cassette et se dirigea vers le magnétoscope, il y inséra la cassette et alluma la télévision. Tous se regroupèrent devant l’écran. Soudain une image apparut, c’était Susan, elle tenait le journal du jour devant elle.  

 

Elle récitait ce qu’on lui avait sans doute dicté car cela n’avait rien de naturel. Elle expliquait qu’elle allait bien pour l’instant. Que l’homme qui l’avait enlevé ne lui ferait pas de mal si son père et son frère faisaient ce qu’il leur demanderait. Elle terminait le message en indiquant qu’ils en sauraient plus dans un prochain message.  

 

Le Duc était perplexe, que voulait donc ce fou furieux. Et puis, Susan avait parlé de son frère, lequel était concerné ? Il ne comprenait pas, c’était bizarre.  

 

De son côté, Ryô, lui, venait de comprendre : le mec qui avait enlevé Susan savait qu’il était son frère. Il ne savait pas encore comment ce gars le savait mais c’était la seule explication.  

 

En y réfléchissant bien, il s’agissait sûrement d’un homme qu’il avait connu en Amérique Centrale. Ce dernier avait essayé de tuer le Duc, mais n’y était pas parvenu. Ce même homme avait dû connaître Kaïbara et savait qu’il avait adopté Ryô mais n’avait pas tout de suite fait le rapprochement entre son attentat contre l’avion et ce gamin.  

 

Il avait dû ruminer sa vengeance pendant des années. Entre temps, Ryô était également devenu un ennemi à abattre. Et puis un jour, peut-être en espionnant le Duc, attendant le moment propice pour se venger, il avait vu Ryô Saeba rencontrer Lord Harrington et là il avait compris. Il avait fait le lien, ce gamin orphelin, récupéré par Kaïbara était le fils de l’homme qu’il haïssait.  

 

La vengeance sommeillait depuis trop longtemps et il avait enlevé Susan en l’attirant au Japon pour être bien sûr de les avoir tous les deux sous la main.  

 

…………………  

 

 

Au même moment, l’homme en question pensait exactement à la même chose, il était assis dans un fauteuil, un verre de whisky à la main. Comment avait-il fait pour ne pas comprendre de suite que ses deux ennemis étaient liés à ce point ?  

 

Le père et le fils, quelle ironie ! Il les avait détesté pendant des années sans savoir qu’ils étaient de la même famille ! Le même gibier, la même espèce. Mais maintenant c’était fini, il les exterminerait et cette fois rien ne pourrait l’en empêcher.  

 

Il se leva et lança son verre dans la cheminée avec un regard de dément puis il quitta la pièce en riant, mais son rire était effrayant.  

 

 

……………….  

 

A l’appartement de Shinjuku, Ryô fut interrompu dans ses pensées par la voix du Duc qui interrogeait son fils.  

 

- John, (NDA : là, il l’appelle par son prénom car ça devient sérieux) je sais que tes missions sont classées « top secret », mais tu dois me dire si tu as eu affaire à qui que ce soit en Amérique Centrale sans que je le sache.  

- Non, Père ! Vous pensez bien que je vous en aurais parlé, secret défense ou non !  

- Bon, eh bien, si ce n’est pas toi cela ne peut-être que Mickael ! Il faut absolument trouver le nom de cet homme avant qu’il n’envoie ses exigences. Il faut qu’on sache à qui nous avons affaire.  

 

Ryô toussa pour attirer leur attention et leur indiqua qu’ils avaient une chance de trouver en cherchant dans leur passé commun également. Le Duc lui indiqua qu’il avait raison mais qu’il préférait appeler son fils aîné, afin d’en apprendre plus. Il se dirigea vers la chambre afin de discuter tranquillement avec son fils aîné.  

 

Le problème pour le Duc, quand il parvint à joindre son fils, c’est que ce dernier ne put rien lui apprendre de plus car tout comme son frère il n’avait jamais rien eu à voir avec un ennemi, quel qu’il soit, dans cette partie du monde. Il demanda à son père, si ce dernier voulait qu’il le rejoigne pour leur prêter main forte, mais le Duc refusa et lui dit continuer à jouer son rôle. Il fallait que personne ne soupçonne sa présence ici, surtout pas les services secrets. Il s’était déjà fait assez remarqué par le passé lors de missions plus que périlleuses, il ne fallait pas en plus qu’on sache qu’il menait une opération en douce avec un de ses fils, même si c’était dans le but de sauver sa propre fille. Ancien espion ou pas, il risquait gros et dans les hautes sphères, on risquait fortement de ne pas apprécier son comportement.  

 

Après avoir raccroché, le Duc resta quelques instants à réfléchir. Si aucun de ses fils n’avait eu de contact avec cet ennemi inconnu, pourquoi cet homme parlait de son fils dans la vidéo. C’était à n’y rien comprendre. Ni John, ni Mickael n’étaient concernés, mais alors à quoi tout cela rimait ? Ce type savait-il qu’il était là avec John et c’est pour cela qu’il parlait de son fils ou était-ce plus subtil ? Et tout d’un coup, une chose étrange lui sauta aux yeux, dans la vidéo, il n’était jamais fait mention de City Hunter. Or d’après les contacts de Saeba, Susan avait été enlevée par un ennemi qui en voulait à City Hunter également. D’ailleurs, la vidéo avait été livrée chez Saeba, comme si c’était parfaitement normal de trouver le Duc et son fils chez cet homme. Et lui, ce Saeba, même s’il était resté vague sur le sujet, avait séjourné en Amérique du Sud.  

 

Le Duc commençait à entrapercevoir une vérité qui risquait de chambouler sa vie. Il se souvint alors de la scène à laquelle il avait assisté au cimetière, ce Saeba agenouillé devant la tombe de sa femme, sur le moment, il avait pensé qu’il cherchait quelque chose mais si ce n’était pas du tout cela ? A ce moment là, toutes les explications possibles se mélangèrent dans sa tête mais une seule ressortait inexorablement et il n’arrivait pas à se l’ôter de la tête. Cette vidéo qui parlait de son fils. (NDB : le Duc était à deux doigts de tout comprendre !)  

 

Il rejoignit le salon quelques instants plus tard. Il n’y trouva que John et Kaori. Ryô et Mick étaient descendu se défouler, selon les dires de la jeune femme. Quand il demanda à quoi elle faisait allusion, elle lui indiqua qu’il y avait une salle de tir au sous-sol.  

 

Il demanda à Kaori si, à son avis, cela dérangerait Ryô, si lui aussi allait se défouler. Elle hésita mais lui dit que sûrement pas et pour elle-même, elle se dit que même si Mick et Ryô discutaient de choses qu’il ne devrait pas entendre, ils détecteraient sûrement sa présence avant qu’il ne soit parvenu jusqu’à eux.  

 

Ryô et Mick étaient effectivement dans la salle de tir. Ryô avait grandement besoin de se défouler car ses nerfs avaient, au cours des dernières heures, été mis à rude épreuve. Tandis qu’il vidait des chargeurs dans les cibles, Mick plaisantait sur la perspicacité du vieil espion. Cela ne faisait pas du tout rire son homologue japonais. Il sentait que si le fils aîné du Duc n’avait jamais mis les pieds en Amérique Centrale, ce dernier finirait par se poser des questions. A commencer par celle-ci : pourquoi les ravisseurs livraient le colis chez lui ? Ensuite, il se poserait des questions sur les interrogations de Ryô vis à vis de Rui lors de son séjour à Paris et enfin il ferait le rapprochement avec la vie de Ryô en Amérique Centrale. Et si ce moment arrivait, il ne savait pas trop comment il s’en sortirait. Fallait-il avouer la vérité ou la cacher ? Après tout, Mick avait raison, son père n’était pas si éloigné de lui que ça, il avait également du sang sur les mains, même si lui c’était pour la sécurité de son pays.  

 

Il sortit de son mutisme quand Mick lui demanda pourquoi il avait arrêté de tirer.  

 

- Rien, je réfléchissais !  

- A quoi ? A comment tu vas faire pour sauter dans les bras de ton papa chéri ?  

- Arrête avec ça, c’est pas le moment ! fit Ryô en haussant le ton.  

- Pas question, je ne me suis jamais autant amusé !  

- Ce n’est pas amusant du tout, d’autant que je soupçonne le kidnappeur d’être également au courant.  

- Quoi ? Mais comment ?  

- Je ne sais pas ! J’y réfléchis depuis l’arrivée de la cassette. Il sait que je suis le fils du Duc. J’en suis persuadé. Si ça se trouve, c’est un gars qui connaissait Kaïbara.  

- Ce qui expliquerait la double vengeance, il n’en voudrait pas à l’Ame d’argent et City Hunter mais au père et au fils.  

- C’est bien ce qui me tracasse, je dois le connaître, mais j’ai fait tellement de dégâts là-bas, ça peut-être n’importe qui. D’autant que les amis de Kaïbara, un jour, pouvaient devenir ses ennemis le lendemain.  

- T’as plus qu’à te creuser la tête, mon vieux ! fit Mick en tapant sur le crâne de son ami.  

 

Soudain il s’interrompit et regarda la porte en même temps que Ryô. D’un regard, ils convinrent de finir cette discussion plus tard et Ryô se remit à tirer.  

 

Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrait sur le Duc, qui portait une sorte de mallette en bois sculpté. Ryô s’interrompit et Mick lui souhaita la bienvenue. Le Duc posa sa mallette dans un coin et demanda s’il pouvait se joindre à eux car il avait bien besoin de se défouler. Ryô lui dit de choisir une arme en lui indiquant l’armoire où il rangeait celles dont il se servait le plus souvent. Le Duc posa sa canne contre le mur et prit un colt, il se positionna en face d’une cible et tira six fois. Sur le coup, Mick pensa qu’il avait raté, car il ne voyait qu’un trou mais il comprit vite son erreur quand il vit les balles retomber, il les avait placé toutes dans le même trou (NDB : fortiche le papounet !). Les chiens ne font pas des chats se dit alors Mick intérieurement.  

 

Ryô ne savait plus quoi en dire et lui demanda s’il avait réussi à joindre son fils aîné. Lord Harrington lui répondit que oui, mais que ce dernier devait faire des recherches par rapport à d’anciennes affaires et qu’il l’appellerait plus tard. C’est pourquoi, il avait envie de se détendre plutôt que d’attendre sans rien faire. Puis il se retourna pour observer Mick qui tournait autour de sa canne. Elle était en bois, du bois qui semblait être de la ronce de noyer et elle était surplombée d’une tête de lion en argent. Mick était absorbé par sa contemplation quand le Duc le fit sursauter en lui indiquant qu’il pouvait la prendre pour la regarder de plus près.  

 

- Merci, fit Mick, je dois avouer que cette arme, que j’ai vu d’un peu trop près, m’intrigue au plus au point.  

- Vraiment ! fit le Duc. C’est seulement une canne !  

- Une canne un peu spéciale ! fit Mick en trouvant le mécanisme qui débloquait l’épée. Joli joujou ! Mais je m’étonne de vous voir avec ce style d’arme à notre époque.  

- Vous devinerez aisément que c’est plus discret pour un homme de mon âge et de plus c’est une discipline que je pratique depuis l’enfance.  

- Ce qui explique tout, fit Mick en souriant tout en rangeant l’épée dans son fourreau.  

- Que diriez-vous d’un petit duel ? fit le Duc à l’attention de Mick.  

- Un duel ? fit l’Américain étonné.  

- Oui, j’ai mes épées d’entraînement, fit-il en indiquant la mallette en bois.  

- Ce sont des épées ? Je dois avouer que je m’y connais plus en arme à feu, rétorqua Mick.  

- Ce n’est pas grave, je peux vous faire voir quelques passes, dit-il en ouvrant le coffret. A moins que votre ami soit plus partant pour tenter l’expérience, fit-il en se tournant vers Ryô.  

- Mick d’abord, j’ai trop envie de le voir se prendre une raclée par un « papy », si vous me pardonnez l’expression ! répondit Ryô en rigolant.  

- Me prendre une raclée, rétorqua l’Américain vexé. On va voir cela ! fit-il en attrapant l’épée que lui tendait le Duc. Mais après ma démonstration, tu y passes aussi, OK ?  

- Promis, rétorqua Ryô qui se marrait d’avance.  

- Au fait, demanda Mick. Pourquoi, Junior ne se joint pas à nous, il doit s’y connaître mieux dans cette discipline que nous deux réunis ?  

- Certes, il pratique un petit peu, mais ce n’est pas sa tasse de thé ! Et puis, il m’a dit qu’il préférait attendre l’appel de son frère !  

- Ah bon, dans ce cas, allons-y, fit Mick en tâtant la protection du fleuret que venait de lui donner le Duc.  

- Tu vois, tu ne risque rien, ajouta Ryô d’un sourire sournois ! Mick s’était tellement moqué de lui qu’il n’attendait que ce moment pour s’amuser à ses dépends.  

- Nous pouvons passer de l’autre côté, nous aurons plus place, fit le Duc en montrant le fond de la pièce où étaient suspendus les cibles.  

- Pas de problèmes, fit Ryô en appuyant sur un bouton pour faire reculer les cibles suspendues. Vous pouvez y aller !  

 

Le Duc se dirigea vers la petite porte qui menait de l’autre côté et Mick pour faire son malin sauta par-dessus le comptoir. Le Duc mit le fleuret devant lui et salua son adversaire, Mick fit de même. Après il lui expliqua quelques touches, et quelques parades et ils commencèrent le duel. Le but du jeu était de toucher trois fois son adversaire. Mick s’escrima, c’est le cas de le dire, tant et plus mais ne parvint pas à toucher le Duc une seule fois, car malgré son âge, le vieil homme avait la pratique et encore pas mal de réflexe. Après s’être fait toucher trois fois, Mick baissa la tête et se dirigea vers le comptoir, il s’assit dessus tout en tendant le fleuret à Ryô.  

 

- A ton tour de te faire ridiculiser ! fit l’Américain.  

Ryô prit l’épée et rigola.  

- Je vais peut-être me faire ridiculiser mais je serais sûrement moins médiocre que toi !  

- Vraiment et tu peux me dire comment tu vas réussir ce miracle ?  

- Pourquoi, crois-tu que j’ai insisté pour tu passes en premier ? lui murmura-t-il.  

- Espèce de salaud ! Tu m’as bien eu ! rugit Mick. T’es resté tranquillement à observer ses positions de combat pendant que moi, je…..  

- Pendant que toi, tu te prenais une déculottée, c’est exact ! termina Ryô en sauta de l’autre côté. Maintenant on va voir si je peux au moins le toucher une fois.  

- Bon courage, car c’est un as le « papy » !  

- Alors, messieurs, vous avez fini vos papotages ? intervint le Duc.  

- Oh oui, il a parié mille yens, qu’il arriverait à vous toucher une fois, fit Mick tout souriant.  

- Milles yens, fit Ryô en s’étranglant. Puis se tournant vers Mick. T’es malade, Kaori va me tuer si je perds !  

- Eh bien, je vous attends, Monsieur Saeba, fit le Duc en souriant, sûr de lui.  

 

Les adversaires se saluèrent et le duel commença. Avec ses observations, Ryô avait en effet plus de chance de toucher le Duc, mais c’était sans compter sur l’adresse de ce dernier. Toutefois, le jeu dura plus longtemps, car Ryô parvenait à éviter les coups également. Après maintes passes, le Duc parvint à le toucher deux fois. Il allait tenter une troisième touche quand Ryô, le para avec une feinte incroyable et en profita pour le toucher. Mick était vert (NDA : tu m’étonnes, qui a voulu faire le malin en lançant un pari !) et le Duc était surpris mais cela ne dura pas longtemps il profita de l’étonnement de son adversaire (NDA : Ben oui, même Ryô, il en revient pas ! NDB : Normal, c’est son papa !) pour le toucher une troisième fois et le combat fut terminé.  

 

Mick sauta de son perchoir et alla vers Ryô.  

- Comment t’as réussi cette parade, tu t’es foutu de ma gueule, tu avais déjà pratiqué avant, c’est ça, hein ?  

- C’était comme machinal, répondit Ryô aussi surpris que son ami.  

- Vous avez peut-être un don, intervint le Duc.  

- Un don ? firent en chœur les deux nettoyeurs.  

- Oui, il existe des personnes qui ont des prédispositions génétiques dans certains arts. L’escrime est un art. Et d’ailleurs, d’après ce qu’on m’a dit on peut vous qualifier d’artiste en ce qui concerne les armes à feu. Il paraît que vous pouvez faire n’importe quoi avec une arme !  

- Et alors ? demanda Ryô  

- Eh bien, moi par exemple, j’ai un don pour l’escrime, on le retrouve à chaque génération et ça remonte à un lointain ancêtre que l’on surnommait lui aussi, l’âme d’argent. (NDA : Ca te rappelle pas quelque chose Ryô ?)  

- Et vous dites qu’à chaque génération, un membre de votre famille a le don, fit Mick très intéressé.  

- Exact, fit le Duc en se dirigeant de l’autre côté du comptoir afin de ranger son épée.  

- Donc, l’un de vos fils a ce don également, continua Mick. (NDB : sacré Mick, il ne lâche pas l’affaire !)  

- Non, malheureusement pas. Ni John, ni Mickael n’ont hérité de ce don. Ils pratiquent l’escrime tous les deux, mais ils n’ont pas le don.  

- Peut-être votre fille alors ? fit Ryô pour écarter un sujet sensible.  

- C’est vrai que Susan est une femme de caractère et tout comme ses frères, je lui ai appris à se battre et à se servir d’une arme à feu. Pour ce qui concerne l’escrime, j’ai préféré laisser tomber.  

- Mais pourquoi ? fit Mick intéressé.  

- Eh bien, à sa première leçon, son épée lui a échappé et elle est venue de se planter dans le mur à dix centimètres de ma tête et à la seconde, même histoire à part qu’elle a failli décapiter son frère ! Vous comprendrez aisément que j’ai décidé d’arrêter là ! Dommage, elle aurait pu être la première femme Harrington à avoir le don. Si seulement l’histoire en avait voulu autrement, peut-être que le don aurait été renforcé par des gênes féminins.  

- Comment ça ? fit Mick  

- Catherine de Barmont, répondit Ryô sans se rendre compte que c’était sorti tout seul.  

- Effectivement, comment le savez-vous ? interrogea le Duc.  

- Eh bien, vous vous souvenez, Kaori est une amie de Gillian, la femme de votre neveu. Et elle était invitée à son mariage.  

- Ah oui, je me souviens, mais Gillian n’est pas une férue d’histoire que je sache !  

- Non, mais Kaori a visité la maison et on lui a raconté l’histoire l’Alexander Harrington, votre ancêtre et de son grand amour, Catherine de Barmont. Et comme Kaori adore les histoires d’amour, elle n’a pas pu résister à l’envie d’en savoir plus et elle a lu tout ce qu’elle a trouvé sur le sujet. Ensuite, elle me l’a raconté.  

- Je comprends, triste histoire, en effet. Mais j’y pense, vous saviez qu’on l’appelait l’âme d’argent, alors !  

- Effectivement, c’est pour cela que je savais qui vous étiez quand on m’a parlé de cet espion britannique.  

- Bien joué ! Le goût pour les histoires d’amour de votre épouse, nous a, comme qui dirait, trahi, fit-il en riant.  

 

 


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