Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 37 capitoli

Pubblicato: 03-07-05

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 166 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô se retrouve mêlé à une affaire qui implique sa famille biologique ! (suite de La vérité

 

Disclaimer: Les personnages de "On ne choisit pas sa famille" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le personnage de Hiro qui fait une petite apparation au chapitre 27 appartient aux scénaristes et aux producteurs de la série "Heroes". La famille Harrington est à moi lol

 

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   Fanfiction :: On ne choisit pas sa famille !

 

Capitolo 27 :: Chapitre 27

Pubblicato: 28-10-07 - Ultimo aggiornamento: 28-10-07

Commenti: Me revoilà avec la suite, vous allez découvrir un membre important de l'autre famille de Ryô en plus d'un invité surprise, j'espère que ça vous plaira, je vous remercie pour vos reviews, notamment Fauve et Sirine pour leur fidélité et aussi un grand merci à ma beta, la Super Nanou qui corrige plus vite que son ombre ;) Voilà, bonne lecture et je vous dis à bientôt ;)

 


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Quelques semaines après cette soirée, les préparatifs du séjour de Kaori loin de Shinjuku se mirent en place ; officiellement, elle allait voir sa sœur aux Etats-Unis.  

 

Ce qui lui fit penser qu’il faudrait qu’elle pense à la prévenir de la nouvelle mais pour l’instant, il ne valait mieux rien dire, elle lui dirait quand le bébé serait là, c’était plus prudent même si sa sœur risquait de se vexer quand elle apprendrait son nouveau statut de « tata ».  

 

Izumi était repartie dans sa contrée et elle préparait l’arrivée de sa nièce avec l’aide de sa fille. Cette dernière était heureuse de voir arriver quelqu’un de différent chez elle et elle espérait qu’elles s’entendraient bien.  

 

A la nuit tombée, Yoriko se rendit, comme à son habitude, dans le jardin qui longeait la rivière. Elle aimait se retrouver seule à méditer sur ce vaste monde qu’elle connaissait à peine sauf par les livres qu’elle dévorait littéralement.  

 

Son rêve était d’explorer l’univers et d’en découvrir les merveilles, même si sa mère n’avait qu’une idée en tête, lui mettre un sabre entre les mains pour défendre les valeurs de ses ancêtres alors qu’elle détestait la violence. Se souvenir des valeurs et de l’honneur, elle était d’accord sur ces points mais pourquoi par le combat ?  

 

Enfin, elle était une rêveuse, c’est ce que ne cessait de répéter celle qui l’avait mise au monde.  

 

Parfois, elle rêvait à ce qu’aurait pu être sa vie, si son père était encore de ce monde et quelle famille ils auraient formée à trois, mais malheureusement, il était mort sans même connaître son existence et même si les hommes ne manquaient pas dans le clan, ça ne remplaçait pas le manque paternel qu’elle ressentait.  

 

La nouvelle de l’existence d’un cousin et de toute une autre famille l’avait réjouit au plus au point et elle espérait que cela changerait sa morne existence, tout en comblant d’une certaine façon le manque qu’elle avait de son père.  

 

Elle rêvassait donc en contemplant les étoiles quand soudain elle sentit comme un courant d’air derrière elle. Elle se retourna et vit comme un flash.  

 

En un instant, le temps s’arrêta, tout ce qui l’entourait était figé et pendant deux secondes elle se demanda si elle n’était pas encore dans un des ces rêves fantastiques qu’elle s’inventait pour se distraire.  

 

Mais cette fois ce ne fut pas le cas et elle vit quelqu’un apparaître devant elle. Un homme avec un sabre à la main. Elle faillit crier mais il lui fit signe de se taire avant de pester contre lui-même en se disant que ça ne servait à rien puisqu’il avait arrêté le temps.  

 

- Co…..Comment ? fit Yoriko étonnée devant une telle intervention.  

- Salut Yoriko, tu vas bien ?  

- On se connaît ?  

- Ah mince, c’est vrai que tu me connais pas encore.  

- Qui vous êtes ?  

- Moi ? Je suis Hiro Nakamura, ton meilleur ami. (NDA : Eh oui, j’ai pas pu m’empêcher d’ajouter cette petite intervention, il me fallait un messager alors qui mieux que le voyageur dans le temps le plus populaire du moment lol)  

- Qui ça ?  

- Peu importe, je n’ai pas beaucoup de temps, j’ai un message pour toi.  

- Un message ? Lequel ? Et puis comment on se connaît ?  

- Disons que dans le futur tu vas découvrir certaines possibilités et que pendant tes expériences on va se croiser. Toi par la science et moi par mon don, mais on fait la même chose.  

- Quelles expériences ?  

- Je ne peux pas tout te dire, je ne veux pas trop changer le futur.  

- Le futur, tu viens du…  

- Oui, c’est exactement cela et dans le futur tu es très importante mais quelqu’un l’est encore plus et tu dois le protéger.  

- Qui ça ?  

- L’enfant de ton cousin, il est très important pour l’avenir mais si tu ne fais rien il ne pourra jamais vivre assez longtemps pour réaliser sa destinée.  

- C’est vraiment n’importe quoi, vous me faites une blague, c’est ça ?  

- Mais non, tiens prends ça, fit-il en lui tendant le sabre. Tu m’avais prévenu que tu serais sceptique mais tu m’as confié ceci pour prouver que tout est vrai.  

- Mais c’est l’emblème de notre famille ! fit-elle en regardant le sabre rouge et noir qu’il lui avait confié.  

- Oui, c’est ton sabre.  

- Mais je n’ai pas de sabre !  

- Pour l’instant, mais bientôt tu en auras un et si c’est celui-là, à ce moment là, tu croiras peut-être ce que je te raconte.  

- Bon admettons, et qu’est-ce que je suis sensée faire ? Couper en morceaux les personnes qui voudront faire du mal au bébé de mon cousin ?  

- Je ne sais pas vraiment, tout ce que tu m’as dit c’est que tu dois surveiller la grossesse et que tu saurais quoi faire quand il le faudra.  

- Kaori pourrait perdre son bébé ? fit-elle horrifiée même si elle ne la connaissait encore que de nom.  

- C’est un risque important mais tu veilleras sur elle, je le sais car tu es forte.  

- Forte, moi, tu es sûr de ne pas t’être trompé de personne ?  

- J’éviterais de te raconter le nombre de fois où tu m’es tombé dessus pour me corriger car j’avais fait des bêtises avec mes ballades dans le temps. D’ailleurs, il faut que j’y retourne j’en ai fait une belle et il faut que je la corrige rapidement car ça risque de changer tout ton présent, quant tu vas me voir dans le futur tu vas encore me frapper.  

- Vraiment ?  

- Ne t’inquiète pas de ça, je me charge du passé, toi protège le futur, d’accord ? Ah j’oubliais, le grand père est aussi très important mais là non plus tu m’as rien précisé, peut-être qu’il pourra t’aider, fit-il avec une moue.  

 

Il tendit la main pour reprendre le sabre, il l’accrocha dans son dos, puis il la serra très fort contre lui avec un grand sourire. Puis il toussa et plissa les yeux.  

 

Soudain, il les rouvrit vivement afin de lui dire dans un rire qu’elle était vraiment jolie avec ses cheveux longs, qu’il la préférait comme ça et il recommença ses mimiques pour disparaître pour de bon sous le regard ahuri de Yoriko.  

 

Après avoir regardé dans toutes les directions et constaté que son visiteur avait bel et bien disparu, elle décida de rentrer.  

 

Une fois dans sa chambre, elle resta de longues heures à réfléchir à ce qui s’était passé. Ce Hiro était-il réel ? Si c’était le cas elle devait protéger Kaori et son enfant.  

 

Quant au grand père, elle ne voyait pas qui ça pouvait être, elle avait bien envie de demander à sa mère, mais lui raconter une histoire pareille ne ferait que la confronter dans son idée que sa fille était un tantinet dans les nuages plutôt que les pieds sur terre.  

 

Et pourtant, elle n’avait pas rêvé, son meilleur ami du futur comme il l’avait dit, était bien venu la prévenir d’un danger.  

 

Elle décida de garder cela pour elle et de faire en sorte de remplir sa mission sans que jamais personne ne se doute que quelqu’un avait voulu filer un coup de pouce au destin. Puis elle s’endormit comme une souche.  

 

Le lendemain, Yoriko se réveilla en se demandant si elle n’avait pas rêvé toute cette histoire abracadabrante, elle rejoignit sa mère pour le petit déjeuner.  

 

Cette dernière l’attendait car il fallait finir les préparatifs pour l’installation de Kaori et sa protection mais elle lui dit qu’avant toute chose, elle avait quelque chose à lui donner.  

 

- Bon anniversaire ma fille, fit Izumi en tendant un long paquet à sa fille.  

- Bon anniversaire ? fit Yoriko étonnée.  

- Eh bien, oui, tu as oublié qu’aujourd’hui c’est ton jour de naissance ? Je sais que je t’ai un peu monopolisé pour l’arrivée de Kaori mais quand même, je n’allais pas oublier le jour où tu es née !  

- Je n’avais même pas fait attention à la date, merci Mère, dit-elle en prenant le paquet.  

- Dépêche toi de l’ouvrir, ce n’est pas tous les jours que l’on a 20 ans et en plus ce n’est pas seulement un cadeau de moi.  

- Comment ça ? fit-elle en enlevant le papier tout doucement pour découvrir un grand coffret en bois de rose gravé. Mais qu’est ce que c’est que ça ?  

- Eh bien, ouvre, je te dis ! Mais avant il faut que tu saches que j’ai gardé cet objet caché bien longtemps car c’était un cadeau d’une personne très importante.  

- Vraiment et qui, un de nos chers ancêtres ? fit Yoriko qui avait l’habitude du comportement de sa mère et de son devoir vis-à-vis de ses ancêtres.  

- Non, Yoriko, je sais que j’ai pu être, comment dire un peu soûlante avec mes histoires mais récemment, un nouveau membre de la famille m’a fait comprendre que le passé n’était pas tout et que le présent comptait aussi énormément et j’espère que cela nous permettra de mieux nous comprendre toutes les deux.  

- Tu parlerais pas de mon fameux cousin ? On dirait qu’il t’a fait grande impression, j’ai hâte de le rencontrer dit la jeune femme en ouvrant le coffret pour y découvrir un sabre qu’elle était sensée voir pour la première fois mais qu’en fait elle avait vu pas plus tard qu’hier soir.  

- Alors, comment tu le trouves ?  

- C’est un sabre, Mère. Vous savez bien que je ne serais jamais capable de m’en servir.  

- Ca l’avenir nous le dira, fit Izumi sans se rendre compte qu’aux oreilles de sa fille, sa phrase avait quelque chose de révélateur. De plus, je ne te l’offre pas pour que tu acceptes que je t’enseigne le combat, c’est seulement que c’est un souvenir précieux pour moi et pour toi, car la personne qui me l’a offert était ton père, ma chérie.  

- Papa ? Il t’a offert un sabre ?  

- Oui et ne le répète à personne car c’est mon plus grand secret, j’ai toujours aimé ton père même si je n’en parle pas souvent mais c’est parce que j’étais trop triste de n’avoir pas pu te partager avec lui.  

- Oh, Mère, je ne savais pas, fit Yoriko avec un air triste.  

- Non, ma chérie j’ai toujours fait semblant d’être forte mais tu es ma fille et tu as le droit de savoir à quel point il m’a manqué et combien sa disparition m’a rendue malheureuse. Tous les soirs, après avoir fait bonne figure devant tout le clan je m’enfermais dans ma chambre et j’ouvrais ce coffret et je pouvais lire ce que ton père avait fait graver sur la lame.  

 

Yoriko s’empressa de sortir le sabre de son coffret puis de son fourreau et put lire une phrase graver sur la lame. « Tu m’as fait l’offrande de ton cœur et je le garderais comme un trésor tout comme tu seras la gardienne du mien. Puisse notre amour être éternel… »  

 

- Maman, je suis désolée, je ne pensais pas que vous vous aimiez à ce point.  

- Forcément, je l’ai toujours caché, mais je ne te cacherais plus rien. L’amour de ton père est à nous deux et un jour je te raconterais toute notre histoire, à toi, la seule chose précieuse qui reste de notre amour.  

 

La mère et la fille tombèrent dans les bras l’une de l’autre et pour la première fois, Yoriko put voir une larme couler sur la joue de sa mère, la fière Izumi du clan Tanaka. Elle prit le sabre dans ses mains et le tendant à sa mère, elle lui dit qu’elle ferait tout pour être digne de sa mère et de son père.  

 

Izumi sourit en lui indiquant qu’elle n’était pas obligé d’apprendre à se battre parce qu’elle lui avait offert ce sabre, mais Yoriko lui dit qu’elle ressentait le besoin de pouvoir remplir la mission de défendre l’amour ainsi que la famille et que le plus grand honneur fut que sa mère ait la patience d’enseigner son savoir à sa pauvre fille vraiment pas douée pour ces choses là.  

 

Izumi éclata de rire et serra de nouveau sa fille dans ses bras. Elle avait enfin réussit à tisser un lien avec sa fille et cela elle le devait à Ryô Saeba, un neveu perdu, qui n’avait pas eu une existence facile mais qui savait très bien ce qu’il voulait dans la vie. Il s’était créé une famille bien à lui, puis il avait retrouvé sa « vraie » famille mais son père était tellement pris par ses ancêtres qu’il avait fini par le mettre tellement en colère qu’il l’avait éloigné de lui. Elle avait compris à ce moment là, que sans s’en rendre compte elle faisait pareil avec sa fille et qu’elle ne voulait pas qu’un jour sa fille sorte de sa vie. Alors elle avait fait ce qu’elle aurait dû faire depuis bien longtemps : ouvrir son cœur à son enfant.  

 

Yoriko s’écarta de sa mère et lui dit qu’elles avaient encore beaucoup de choses à préparer avant l’arrivée de leur cousine. Izumi sourit et elles sortirent de la maison en riant pour aller terminer l’installation de Kaori. A la fin de la journée, elles étaient exténuées mais heureuses.  

 

Jamais la mère et la fille n’avaient été si proches, même si Yoriko hésitait à se confier à propos de son secret à sa mère. Elle préférait attendre de voir l’avancée des événements mais maintenant elle savait que quoiqu’il arrive sa mère serait derrière elle.  

 

Le lendemain, sa mission commencerait, car Kaori arriverait chez les Tanaka dans la matinée avec une amie. Yoriko n’avait plus de doutes, elle ferait ce qu’elle avait à faire et elle, vivante, rien n’arriverait à l’enfant de Ryô et Kaori.  

 

C’est sur ces pensées qu’elle s’endormit tout en pensant également à l’amour de ses parents.  

 

 

 


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