Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 37 capitoli

Pubblicato: 03-07-05

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 166 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Ryô se retrouve mêlé à une affaire qui implique sa famille biologique ! (suite de La vérité

 

Disclaimer: Les personnages de "On ne choisit pas sa famille" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le personnage de Hiro qui fait une petite apparation au chapitre 27 appartient aux scénaristes et aux producteurs de la série "Heroes". La famille Harrington est à moi lol

 

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   Fanfiction :: On ne choisit pas sa famille !

 

Capitolo 16 :: Chapitre 16

Pubblicato: 16-02-06 - Ultimo aggiornamento: 16-02-06

Commenti: Salut aux fidèles de cette fic, j'espère qu'il y en a toujours lol Voilà la suite des aventures de Ryô et de sa vraie famille, il en a pas fini avec eux, bien au contraire ! Je me suis tapée un gros délire et j'espère que ça vous plaira, en tout cas merci pour vos reviews qui m'encouragent à continuer et n'hésitez pas à en mettre d'autres ça fait toujours plaisir et en plus ça motive ;) Je remercie encore ma Super Beta, Nanou, c'est la Lucky Luke de la correction, elle corrige mes boulettes plus vite que son ombre lol Bon allez je vous laisse lire, Gros poutoux ;)

 


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Les bandits mis hors d’état de nuire, Ryô fit un bref séjour chez le Doc mais rejoignit vite son foyer. D’ailleurs, ils avaient des invités et un certain Duc, avait beaucoup de chose à lui demander et il ne savait pas ce qu’il allait lui raconter.  

 

Kaori alla le chercher à la clinique et quand il arriva devant la porte de l’appartement il hésita entre l’ouvrir et se sauver en courant. (NDB : je le comprends le pauvre !) Sa nouvelle famille l’attendait de pied ferme. Il prit son courage à deux mains et constata que non seulement ses amis l’attendaient mais que la maison était envahie par des Anglais ! (NDB : God save the Queen !) Ils n’étaient que trois mais pour Ryô c’était trois de trop, un vrai débarquement !  

 

Soudain, une jeune fille blonde se jeta dans ses bras et le serra contre elle.  

 

- Merci, grand frère, fit Susan avec son plus beau sourire.  

- Hum, grand frère ? Ah oui, il paraît.  

- Je suis contente de te connaître enfin et surtout je suis fière d’être ta sœur.  

- Vraiment ?  

- Tu m’as sauvé ! Et puis Andrew aussi d’ailleurs !  

- Andrew ? Ah, tu veux dire le mar….. euh, oui, Andrew, comment va-t-il ?  

- Ton ami, le docteur, l’a soigné très efficacement, il est presque sur pied. Papa a préféré le faire transférer dans une vraie clinique mais il sera bientôt là.  

- Tant mieux… Un de plus, c’est une invasion, fit-il tout bas à l’attention de Kaori qui lui fila un coup de coude.  

- Et toi comment te sens-tu ? demanda Susan. Mieux j’espère ! En tout cas ne t’inquiète pas, je vais te chouchouter !  

 

A ce moment là, Ryô entendit Mick et Falcon, qui observaient la scène depuis son arrivée, éclater de rire et il leur jeta un regard noir.  

 

Ca lui faisait tout drôle de voir cette sœur lui témoigner autant d’amour fraternel, alors qu’elle ne le connaissait même pas. Lui, l’homme qui avait survécu dans l’ombre, la souffrance et la douleur, il n’avait pas l’habitude qu’on le traite ainsi. Grâce à Kaori, il avait découvert l’amour et la tendresse mais ce n’était pas la même chose et ça lui faisait tout drôle. Il se laissa tout de même entraîner jusqu’au canapé par Susan qui l’installa confortablement en lui ajoutant des coussins dans le dos et un autre sous sa jambe blessée qu’il venait de poser sur la table du salon. (NDB : Alors Ryô, quel effet ça fait d’être chouchouté comme ça ?)  

 

Elle partit ensuite dans la cuisine en disant qu’elle allait préparer du thé pour tout le monde. C’est le moment que choisirent Mick et Falcon pour charrier Ryô sous l’œil amusé de Miki et Kazue. Kaori leur fit un sermon, en leur indiquant que ce n’était pas bien de se moquer de Ryô et encore moins de Susan et de sa gentillesse. Ce à quoi le Duc et son fils ne purent s’empêcher d’éclater de rire.  

 

Devant le regard interrogatif des époux Saeba, Lord Harrington leur expliqua qu’en effet sa fille ne manquait jamais de bonne volonté mais qu’en dehors de ses dons pour le combat c’était malheureusement une catastrophe ambulante dans tout ce qu’elle entreprenait. (NDB : ça promet !) Il demanda d’ailleurs à John d’aller aider sa sœur afin d’éviter une explosion soudaine dans la cuisine. Puis il continua en expliquant que sa fille adorait aider, soigner mais qu’à la fin c’était plutôt les patients qui en pâtissaient ! La malheureuse personne victime de ses bons soins avait bien souvent de grandes chances d’avoir des accidents malencontreux. Il leur raconta le souvenir d’une fois où son fils Michaël s’était retrouvé à l’hôpital et qu’elle avait voulu arranger la position du lit avec la télécommande, résultat il s’était retrouvé coincé au milieu d’un lit dont les deux côtés s’étaient rejoints malencontreusement et avait failli étouffer ! (NDB : comme un sandwich quoi !)  

 

Le Duc allait continuer ses anecdotes quand Susan arriva de la cuisine suivie de près par son frère. Elle portait un plateau avec une théière et des tasses ; elle posa le plateau sur la table basse et distribua une tasse à chaque personne présente. Elle fit ensuite le service en remplissant chacune des tasses. Quand fut arrivé le tour de Ryô, elle eut soudain un sursaut en se souvenant qu’elle avait promis à Andrew de l’appeler mais ce mouvement mal venu eut pour effet de lui faire louper la tasse de Ryô et le liquide bouillant se déversa sur une partie sensible de son anatomie. (NDB : ouille ! Je n’aurais pas aimé être à sa place!) Il vira aussitôt au rouge écrevisse puis se mit à hurler tout en gesticulant. Susan mit sa main devant sa bouche et lui dit « désolée, je ne l’ai pas fait exprès ! ». Ryô regarda le Duc qui lui sourit d’un air qui semblait vouloir dire « je t’avais prévenu !»  

 

Susan alla chercher de quoi nettoyer à la cuisine et Ryô en profita pour demander à Lord Harrington de bien vouloir prier sa charmante fille de s’occuper de son mari et pas de lui. Mais ce dernier eut un sourire énigmatique qui ne présageait rien de bon pour notre nettoyeur. Il se mit à soupçonner le Duc de se servir de sa fille pour se venger un petit peu de ses moqueries précédentes et peut-être bien afin d’obtenir ce qu’il voulait savoir. Il avait décidé de le torturer ! (NDB : bon sang, quelle famille de dingues !)  

 

Heureusement Kaori vint à sa rescousse. Après avoir été discuter avec sa belle-sœur qu’elle avait suivi à la cuisine, elle lui fit comprendre qu’en tant qu’épouse de Ryô et sans vouloir la vexer, elle préférait s’occuper de lui elle-même et que Susan aurait donc tout le loisir de s’occuper de son mari à elle. Cette dernière fut enchantée et elle laissa la direction des opérations à Kaori. Puis elle alla faire une bise sur la joue de son grand frère, tout en lui disant qu’elle le laissait aux bons soins de sa charmante épouse et qu’elle filait s’occuper de son cher et tendre Andrew. Elle disparut après avoir convenu que dès qu’Andrew pourrait sortir de l’hôpital, ils viendraient les rejoindre et passeraient de bons moments en famille. (NDB : hé bien mon pauvre Ryô, t’es pas sorti de l’auberge !) Le Duc n’en revenait pas et Ryô remercia le ciel de son infinie bonté envers lui. Quel soulagement, enfin jusqu’à la guérison du marin pêcheur !  

 

Susan croisa Saeko sur le palier et cette dernière pénétra dans l’appartement pour voir que toute la fine équipe était présente. Kaori, qui sortait de la cuisine toute souriante avec un plateau de gâteaux, l’invita à se joindre à eux. Tout le monde s’installa confortablement autour de la table et aussitôt la conversation partit sur les deux trafiquants. Saeko leur apprit que tout le réseau avait été démantelé et que ses confrères avaient fait une superbe prise de marchandises diverses et variées dans la maison de Akkeshi. Par contre, elle avait encore quelques détails à éclaircir pour son compte personnel. Devant le regard interrogatif de Ryô, elle montra John et son père du doigt.  

 

- Vas-tu enfin, m’expliquer, qui sont ces deux là ?  

- Des amis, simplement des amis, répondit vivement Ryô.  

- Ne te fiche pas de moi, je sais parfaitement que ce type est le vieux fou que j’ai eu au téléphone, celui qui était soi-disant un clochard complètement saoul ! Or, d’après ce que j’ai pu apercevoir en arrivant chez Akkeshi, il était plutôt habile pour se débarrasser des gardes afin que Miki puisse ramener le blessé dehors sans problèmes. La jeune fille aussi, se débrouillait plutôt bien.  

- Je ne vois pas de qui tu veux parler, fit Ryô. Quelle jeune fille ? Tu divagues, je l’aurais remarqué !  

- Ah oui, je divague ! Et ce n’est peut-être pas elle que j’ai croisé devant ta porte ?  

- Mince, fit Mick en pouffant.  

- Eh bien, charmante demoiselle, je vais vous répondre, fit le Duc d’un ton mielleux. Cette jeune femme qui vous intéresse tant est ma fille et c’est aussi l’épouse du blessé que vous avez vu. D’ailleurs, je tiens à vous remercier pour votre collaboration fortuite au moment de son évacuation, c’était très gentil de votre part de nous prêter votre voiture.  

- Hein, de quoi ? fit une Saeko qui ne comprenait rien. C’est donc votre fille ! Et lui ? continua-t-elle en indiquant John, c’est votre fils, peut-être ! fit-elle en croyant que le Duc se fichait d’elle.  

- Parfaitement, comment vous avez deviné ? rétorqua Lord Harrington tandis que Saeko tombait à la renverse.  

- Très bien, donc c’est une histoire de famille, une famille pas ordinaire à ce que je vois ! Vous êtes quoi, des tueurs à gages, des nettoyeurs, des privés ?  

- Saeko, tais-toi, tu t’enfonces ! intervint Ryô.  

- De quel droit, tu m’ordonnes de me taire ?  

- Oh, ce n’est pas un ordre c’est juste un conseil, c’est pour t’éviter des ennuis.  

- Des ennuis, elle est bien bonne celle-là ! Que veux-tu qu’il m’arrive, tes amis voudraient me tuer peut-être ?  

- Ce n’est pas dans leur intention, mais ta hiérarchie n’apprécierait pas que tu te mêles de cette histoire.  

- Ma hiérarchie ! Mais qu’est ce qu’elle vient faire là-dedans ?  

- Tu ne te souviens pas, on t’a dit de te mêler de tes affaires quand tu as cherché certaines infos. Certes, je t’avais demandé de le faire mais à ce moment là, je ne savais pas dans quoi je mettais les pieds !  

- Quoi !!!!!! Ne me dis pas que cette famille a un rapport avec cet espion anglais ?  

- D’accord, je ne te le dirais pas !  

- Ryô ! Tu te trouves drôle sans doute ! hurla Saeko en le menaçant avec la théière. (NDB : pas une deuxième fois, le thé chaud, ça risque de le ramollir à vie, lol !)  

- D’accord, disons que, oui, ils ont un rapport avec cet espion mystérieux.  

- C’est l’un d’entre eux, fit-elle en parlant à l’oreille de Ryô.  

- Bon d’accord, je vais tout te dire mais tu dois me promettre de ne rien dévoiler à personne !  

 

Saeko accepta et attendit les explications de Ryô.  

 

- Alors, lui c’est James Bond et lui c’est Austin Power, fit-il en indiquant John puis son père. Et la jeune fille, c’est Mata-Hari ! (NDB : MDR ! Sacré Ryô !)  

 

Tout le monde tomba à la renverse tandis qu’une théière s’écrasait sur la tête de Ryô, Saeko n’avait pas un grand sens de l’humour apparemment ou alors elle avait dépassé son quota concernant Ryô.  

 

- Tu vas finir par me dire la vérité, oui ou non ?  

- Ok, disons que c’est les trois, fit Ryô en rigolant.  

- QUOI !!!! fit-elle en cherchant un autre objet à lui balancer à la figure.  

- Vous voulez bien lui expliquer, Lord Harrington ? fit Ryô. Elle commence à m’énerver à force de me hurler dans les tympans à chaque phrase que je prononce !  

- Très bien, je vais vous expliquer, fit le Duc.  

- Vous êtes cet espion, l’âme d’argent ? demanda précipitamment Saeko.  

- Si on veut, disons plutôt que je l’ai été comme la plupart des membres de ma famille.  

- Comment ça ?  

- Ce surnom a été porté par tous les membres mâles de la famille qui ont fait partie des services secrets de sa Majesté.  

- Donc, vous l’avez été et maintenant ?  

- Je suis à la retraite et c’est mon fils qui a repris le flambeau tout comme son frère aîné l’avait déjà repris avant de lui laisser cette tâche quand il s’est marié.  

- Et votre fille, c’est une espionne ?  

- Non, mais elle sait se défendre, ça je vous le concède, avec trois espions dans la famille, il lui était facile d’apprendre. Ca fait au moins une chose qu’elle sait faire, fit-il plus bas en secouant la tête d’un air désespéré, sans se rendre compte qu’il l’avait dit tout de même assez fort pour que tout le monde entende.  

- Mais quel rapport avec Akkeshi ? fit Saeko curieuse.  

- Son comparse, Guttierez, avait enlevé ma fille et son mari. Il en avait après moi, il voulait se venger.  

- Et qu’est ce que tu fous dans cette histoire, toi ? fit-elle à Ryô.  

- Il voulait se venger de moi également. On lui avait fait du tort par le passé, chacun de notre côté et il a voulu faire d’une pierre deux coups.  

- Mais quel rapport entre vous deux ?  

- Le PCP, fit Ryô.  

- La poussière d’ange ! Mais comment ? fit Saeko étonnée.  

- Notre espion, ici présent, l’avait empêché d’en faire commerce, il y a quelques années, mais notre homme était persévérant et il a proposé sa drogue à Kaïbara.  

- Donc vous le connaissiez tous les deux et ils voulaient seulement se venger ?  

- Oui ! fit Ryô d’un ton imposant car il n’avait aucune envie d’expliquer ses histoires de famille à Saeko.  

- Mais vous m’avez l’air bien complice pour des personnes qui ne se connaissaient pas avant cette affaire et puis je trouve qu’il y a une ressemblance entre ce vieil espion et toi.  

- Laquelle ? firent aussitôt les deux personnes incriminées.  

- Ne me dis pas que je ressemble à ce vieux machin ! fit Ryô d’un ton offensé. (NDB : Oh Ryô, on ne parle pas comme ça de son père, voyons !)  

- Dis donc, Ryô Saeba, tu veux bien surveiller tes paroles, ce n’est pas une façon de parler à son…. Hum, à ses aînés ! rétorqua le Duc. Décidemment il faudra que tu apprennes les bonnes manières !  

 

Saeko se mit à rire et les deux individus se tournèrent vers elle, étonnés. Ils ne comprenaient pas son attitude et lui en demandèrent aussitôt la raison. Elle expliqua qu’elle n’avait pas remarqué une ressemblance physique entre eux mais quelque chose dans leur comportement.  

 

- De quoi tu parles ? demanda Ryô.  

- Du fait que ce « Lord », comme vous l’appelez, ait les mains baladeuses, tout comme toi, lâcha-t-elle tandis que le reste de l’assemblée tombait à la renverse.  

- C’est pas possible, fit Kaori. Vous n’avez pas osé ? demanda-t-elle au Duc.  

- Oh que si, il a osé pendant que je vous parlais à la radio dans le van, fit-elle en regardant Lord Harrington de travers. (NDB : vindiou !)  

 

A ce moment là, tout le monde se tourna vers le Duc qui vira au rouge puis se mit à tousser et manqua de s’étouffer.  

 

- Donc, c’est bien génétique, finit par dire Mick, mort de rire.  

- Génétique ? Qu’est ce que tu veux dire ? fit Saeko en attrapant l’Américain par le col alors qu’il tentait une évasion.  

- Ben, c’est que…  

- Il veut dire que Ryô est mon fils, finit par dire le Duc qui était sorti de son silence.  

- QUOI !!! Mais je croyais que tu étais orphelin, que tes parents étaient morts dans l’accident !  

- C’est ce que je croyais aussi, mais c’est pas le cas. Je me retrouve avec un paternel plus collant que de la super glue (NDB : sympa le fils !), deux frères et une sœur, sans compter les pièces rapportées, le marin-pêcheur, la belle-sœur, les neveux et la belle-maman. (NDB : no comment !) T’imagines, moi qui croyais être tranquille !  

 

Saeko se rassit tout doucement sous le choc et des libellules avec le drapeau anglais se mirent à tourner autour de sa tête, accompagnées par des corbeaux brandissant le drapeau japonais.  

 

- T’en rates pas une, toi, ça t’amuse, t’as qu’à mettre une annonce dans le journal tant qu’à faire ! hurla Ryô après Mick qui cherchait un endroit où se cacher.  

- C’est sorti tout seul ! Et puis c’est pas ma faute à moi si « Papy fait de la Résistance » a les mains baladeuses !  

- C’est vrai ça, fit Kaori. Qu’est ce qui vous a pris, un gentleman comme vous ?  

- D’autant que les Anglais, ils sont plutôt réputés pour être coincés ! ajouta Mick.  

- Mais, il y a forcément une erreur ! s’insurgea le Duc. Cette jeune femme s’est méprise sur mes intentions. J’avais perdu quelque chose…  

- Et vous le cherchiez dans mon corsage ? fit soudainement Saeko qui venait de revenir à la réalité. (NDB : que voulez-vous, tel père, tel fils !)  

- Mais enfin, pour qui me prenez vous, je ne suis pas comme ça, il y a forcément une erreur, c’est un malentendu.  

- Ben voyons, tel père, tel fils ! Vous êtes peut-être anglais mais vous m’avez l’air d’un sacré coureur, rappelez moi combien vous avez eu de femmes ? intervint Mick d’un ton terminé.  

- Mais enfin, vous divaguez, effectivement, j’ai eu plusieurs épouses mais je ne vois pas le rapport. Quant à l’incident du van, je ne sais pas comment l’expliquer je me souviens avoir chercher une des oreillettes sur la table, il m’a semblé frôler quelque chose mais je ne pense pas que ce soit ce que vous pensez. (NDB : mais bien sûr, on va le croire !)  

- Ben voyons, on est tombé sur l’étalon de Londres et en plus il nie en bloc !  

- Tu m’as bien l’air pressé de l’accuser ? fit soudain Kaori.  

- Ben, les preuves sont là, non ?  

- Tu n’étais pas dans le camion, toi aussi ?  

- Kaori, comment ose-tu penser ça de moi, tu me fends le cœur, fit Mick indigné.  

- Ouais, en tout cas, je ne sais pas lequel des deux a fait le coup mais croyez bien qu’il aura droit à une punition digne de ce nom !  

- C'est-à-dire, demanda le Duc en avalant sa salive de travers.  

- De ce genre là, fit-elle en sortant une énorme massue estampillée « Châtiment divin spécial pervers » avant de la poser lourdement sur la table du salon. (NDB : tiens ça faisait longtemps !)  

 

Aussitôt quatre hommes reculèrent précipitamment, maintenant il s’agissait de trouver le coupable. Kaori venait d’inventer un nouveau Cluedo à sa sauce, pas de chandelier ni de Colonel Moutarde, mais trois suspects dans un jeu de mains mal placées. Le quatrième homme, lui, était hors jeu puisqu’il était avec elle au moment du crime mais il avait reculé tout de même, juste par réflexe. Ryô, les massues, il a l’habitude donc quand il en voit une, il recule par instinct de conservation !  

 

Donc il ne restait que Mick, le Duc et John. Lequel avait fait le coup ? Mick avait de sérieux antécédents et s’était empressé d’enfoncer le Duc. Le Duc avait changé de couleur à l’annonce des faits mais ce n’était pas une preuve. Quant à John, ce n’était pas le genre, enfin, peut-être qu’il cachait bien son jeu. Une seule chose à faire, interroger la victime.  

 

 

 


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