Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 37 capitoli

Pubblicato: 03-07-05

Ultimo aggiornamento: 29-10-12

 

Commenti: 166 reviews

» Scrivere una review

 

ActionRomance

 

Riassunto: Ryô se retrouve mêlé à une affaire qui implique sa famille biologique ! (suite de La vérité

 

Disclaimer: Les personnages de "On ne choisit pas sa famille" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le personnage de Hiro qui fait une petite apparation au chapitre 27 appartient aux scénaristes et aux producteurs de la série "Heroes". La famille Harrington est à moi lol

 

Tricks & Tips

How to make an interactive story?

 

Here's a helpful link. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: On ne choisit pas sa famille !

 

Capitolo 10 :: Chapitre 10

Pubblicato: 18-09-05 - Ultimo aggiornamento: 18-09-05

Commenti: Salut tout le monde ;) Me revoilà avec un chapitre de plus, j'espère que vous aimerez ! On avance petit à petit ! En tout cas merci pour vos reviews et un gros poutoux à ma Nanou, la superstar des Beta pour sa correction ;) Je vous laisse lire, n'hésitez pas à me donner votre avis ! A bientôt ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

Ils étaient en pleine conversation quand ils entendirent des pas rapides dans l’escalier et la porte s’ouvrit en trombe sur une Kaori essoufflée. Elle regarda Ryô et semblait vouloir dire quelque chose mais elle n’arrivait pas à reprendre sa respiration, faut dire qu’elle avait dévalé tous les escaliers de l’immeuble jusqu’au sous-sol en un temps record (NDA : Il paraît qu’il y a sept étages, Ryô, faudrait que tu penses à installer un ascenseur ! NDB : C’est vrai ça, fais un effort Ryô, bon sang !). Ryô s’approcha d’elle et la prit par les épaules tout en lui disant de se calmer et de prendre son temps. Elle respira plus doucement et fini par lâcher ce qu’elle avait à dire.  

 

- Pas le temps, chéri ! Ils ont appelé !  

- Comment ça ? Ils ont appelé ! demanda aussitôt le Duc.  

- Un coup de fil, bref, il faut aller à la gare récupérer quelque chose dans une consigne, on a 30 minutes.  

- Faut pas une clé pour ces trucs là ? intervint Mick.  

- Non, un code. Ils ont dit qu’il serait inscrit sur le tableau à message.  

- Le quoi ? fit le Duc.  

- On n’a pas le temps, intervint Ryô. C’est quoi le numéro de la consigne ?  

- 1974  

- Merci mon cœur, Mick, on y va !  

- Eh, vous n’oubliez pas quelque chose ? demanda le Duc.  

- Vous restez ici, on ne sait jamais c’est peut-être une embuscade. Chérie, je te les confie, fit-il à l’attention de Kaori.  

Puis tout en en lui déposant un baiser sur la joue, il lui souffla à l’oreille  

- Surveille-les bien ! J’ai pas envie de les voir rappliquer, méfie-toi, ils sont rusés !  

- Pas de problèmes fit Kaori après avoir déposé un baiser sur les lèvres de son mari.  

 

Ryô et Mick quittèrent aussitôt l’appartement, malgré les protestations du Duc. Sur le chemin, Ryô chargea Mick de rester en arrière afin de surveiller ses arrières, aussi bien du point de vue de l’ennemi invisible que de l’entêtement des Harrington. Il n’était pas sûr que Kaori puisse parvenir à les contenir. Mick prit donc un chemin parallèle afin d’observer sans être vu. De son côté Ryô appela Falcon, pour lui demander de se rendre de suite à la gare. Du café, il pourrait y être avant l’heure indiquée afin de couvrir son arrivée et qui sait peut-être repérer les individus qui les intéressaient.  

 

Pendant ce temps là, Kaori et le Duc avaient rejoint l’appartement. John voulait absolument rejoindre Ryô et Mick, mais Kaori lui dit de rester tranquille. Leurs ennemis n’avaient pas besoin de savoir combien ils étaient. Moins ils en sauraient mieux ce serait pour eux. Ils pourraient ainsi prendre l’avantage. Le Duc calma son fils et tout en s’installant dans le canapé, il demanda à Kaori si elle pouvait leur faire du thé. Elle leur proposa une petite collation qu’ils acceptèrent volontiers.  

 

Kaori se rendit dans la cuisine et souffla un instant. Quelle histoire et que de rebondissements depuis l’arrivée très matinale de Lord Harrington. Quand l’appel était arrivé, elle était en train de préparer à manger car jusque là ils n’avaient pas eu un instant de répit, ils n’avaient bu que du café et midi était largement passé. Personne n’avait pensé à se nourrir tellement ils étaient absorbés par cette histoire. Kaori mis en suspend ses préparatifs de repas et prépara du thé accompagné de petits gâteaux, tant pis, cela suffirait pour l’instant. On verrait quand Ryô et Mick reviendraient de la gare.  

 

Dans le salon, le Duc et son fils étaient en grande conversation. Le plus âgé parlait tout doucement au plus jeune. Ils hochèrent la tête avec un air de connivence et tout de suite après John fila de l’appartement en claquant la porte.  

 

Alertée par le bruit, Kaori arriva dans le salon avec son plateau. Elle regarda le Duc, qui faisait l’innocent, tout en déposant son fardeau sur la table du salon. Elle lui ordonna de ne pas bouger et sortit à la suite de John.  

 

Elle descendit un étage et sortit une télécommande et appuya sur un bouton rouge. A cet instant, John qui arrivait au rez-de-chaussée en courant percuta une porte métallique qu’il n’avait pas vu jusqu’à présent. Il était en train de réfléchir au moyen de la contourner quand Kaori arriva derrière lui, l’arme au poing.  

 

- A votre place, je n’essaierai même pas. Le seul qui soit jamais parvenu à passer ce piège c’est Ryô.  

- Qu’est ce que c’est que ça ? demanda John incrédule.  

- Un système de protection, il empêche les gens de sortir, il m’a bien servi à une certaine époque, fit-elle avec nostalgie.  

- Peut-être, mais je dois y aller, alors laissez moi sortir !  

- Pourquoi faire ? Que vous a demandé votre père ? De filer Ryô et Mick ? Quelle famille, je vous jure ! Et lui, qu’est-ce qu’il a derrière la tête ?  

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! fit John d’un air innocent.  

- Ca suffit, j’en ai marre ! fit-elle tandis qu’elle ouvrait une sorte de cache dans le mur.  

Elle en sortit une paire de menottes qui se trouvaient au bout d’une longue chaîne qui était solidement ancrée dans le mur. Elle les balança à John et lui ordonna de les mettre. Après avoir vérifié qu’il était bien attaché, elle remonta à l’appartement. (NDB : mais c’est presque une maison des supplices ma parole !)  

 

- Maintenant, fini de rire, Monsieur le Duc ! Si vous croyez vous en sortir comme ça, c’est que vous m’avez sous-estimé et ça à tort, tant pis pour vous !  

 

Arrivée dans le salon, elle pu constater que comme elle s’en doutait le Duc ne s’y trouvait plus. Toutefois, elle sentait encore sa présence dans l’appartement, donc il ne lui avait pas faussé compagnie. Mais, dans ce cas, à quoi jouait-il ? Elle entendit du bruit, cela provenait de la chambre, leur chambre. C’était donc cela, il fouillait dans leur affaire pendant que Kaori était censée courir derrière John dans les rues du quartier. Elle s’approcha doucement et poussa la porte. Il était le nez dans l’armoire et tenait quelque chose dans les mains. Sur le coup, un doute lui vint à l’esprit. Il n’était quand même pas en train de lui piquer des sous-vêtements ! (NDA : On sait jamais, c’est peut-être génétique, ça aussi ! NDB : T’as raison !)  

 

- Je peux vous aider peut-être ! fit Kaori d’un ton cassant.  

 

Le Duc fit un bond en arrière et sortit son épée. Kaori recula vivement et d’un coup de pied, elle balança l’arme à l’autre bout de la chambre où elle se planta dans le mur. Elle n’était pas d’humeur et s’il continuait ainsi, elle allait lui faire voir qu’elle aussi savait se servir de ce type d’arme et il pourrait bien y laisser quelques plumes ! Après avoir repris son équilibre et surtout son calme, elle regarda ce qu’il tenait dans ses mains. Il s’agissait d’un coffret en argent qu’elle ne connaissait que trop bien. Bon sang, il avait bien fallu qu’il tombe dessus, qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir faire à présent.  

 

- Vous ne m’attendiez pas si tôt, je parie ! fit Kaori.  

- Ce n’est pas ce que vous croyez !  

- Ben, voyons ! Vous cherchiez peut-être des sachets de thé !  

- Non, bien sûr, mais je ne sais pas comment vous expliquer ça. Au fait, où est John ?  

- Ne vous inquiétez pas pour lui ! Lui, au moins, restera tranquille pendant un moment.  

- Qu’est ce que vous lui avez fait ? demanda-t-il d’un ton moins sûr.  

- Il est solidement menotté dans les escaliers.  

 

Il se mit à rire et lui dit que des menottes ne retiendraient pas son fils longtemps car il savait parfaitement crocheter les serrures. C’est là que Kaori lui mit sa télécommande sous le nez en lui indiquant que les menottes n’avaient pas de clés et qu’elles se fermaient électroniquement car la personne pour qui elles étaient prévues à l’origine était aussi un as du crochetage. Le Duc la regarda halluciné, il commençait à se demander où il était tombé. (NDB : s’il savait le pauvre !) Mais Kaori ne lui laissa pas de répit.  

 

- Alors, j’attends toujours vos explications !  

- Dites-moi d’abord d’où vous tenez cet objet, fit-il en lui montrant le coffret.  

- Je ne sais pas si je peux vous faire confiance, fit-t-elle d’un ton ironique.  

- Je vous donne ma parole d’honneur !  

- La parole d’un type qui fouille dans vos affaires dès que vous avez le dos tourné ! Franchement, je suis déçue Lord Harrington. Je pensais que les gens de votre rang savaient se tenir !  

- Arrêtez de vous foutre de moi ! s’énerva-t-il. Les Harrington sont des hommes d’honneur et vous ne vous rendez pas compte de ce que dit ce document.  

- Je vois que vous l’avez lu.  

- Effectivement ! Et il confirme ce que j’ai toujours pensé. Mon ancêtre a été assassiné et grâce à ce document nous allons pouvoir réhabiliter sa mémoire. Il a été trop longtemps considéré comme le déshonneur de la famille.  

- Eh, minute ! Vous n’auriez pas zappé quelque chose de beaucoup plus important. On a enlevé votre fille, je vous signale. Et en ce moment même, Ryô et Mick risquent peut-être leurs vies pour la sauver. Vous ne pensez pas que l’honneur d’un mec mort, il y a des siècles ça peut attendre !  

- Certes, vous avez raison. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Quand j’ai lu ce document, j’ai perdu le sens des réalités. Mais s’il vous plaît, dites moi au moins où vous l’avez trouvé, ça fait des années que je cherche une preuve de ce genre.  

- Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il s’agit d’un héritage. Mais pour l’instant, nous allons nous inquiéter des vivants, et si tout se termine bien, je vous en dirais peut-être plus.  

- Très bien, fit le Duc en lui tendant le coffret puis il alla extirper son épée du mur.  

 

Pendant ce temps, Ryô était parvenu à la gare et avait trouvé le code sur le tableau. Il se rendit à la consigne et l’ouvrit. A l’intérieur, il trouva une petite boîte, il souleva le couvercle et après avoir aperçu ce qui se trouvait à l’intérieur, il le referma avec rage. Il rejoignit Mick quelques rues plus loin et ils se dirigèrent vers l’appartement. En chemin, il s’arrêtèrent au Cat’s Eye, Falcon était derrière son comptoir comme si de rien n’était. Ce dernier leur indiqua qu’il n’avait vu personne déposer le colis. Il devait être là depuis plus longtemps. Toutefois, il avait remarqué qu’une femme observait Ryô avec un grand intérêt lorsqu’il s’était présenté devant la consigne. Ryô plaisanta en parlant de son charme légendaire mais Falcon lui cloua le bec en lui indiquant que l’aura de cette personne était plutôt remplie de mauvaises intentions que de pensées amoureuses. L’Américain éclata de rire et Ryô lui balança un coup de poing. Ensuite, il demanda à Falcon s’il avait pu la suivre. Ce dernier lui indiqua qu’elle l’aurait vite repéré mais que Miki l’avait pris en chasse.  

 

- Miki ! T’as mis Miki dans le coup ! Là, tu m’étonnes, c’est pas ton genre !  

- Faut dire que je n’ai pas eu trop le choix ! Elle revenait des courses quand elle m’a vu filer en direction de la gare. Résultat, elle m’a suivit, m’a rejoint et j’ai dû lui expliquer. Après quand la femme est partie, c’est Miki qui a décidé de la suivre.  

- Alors, elle t’a collé ses courses dans les bras et elle a suivi cette nana ! Pauvre vieux, on voit qui porte la culotte à la maison ! (NDB : faudrait peut-être rappeler à Ryô la fameuse massue de Kaori, je crois qu’il l’a un peu oublié, non ?)  

- C’est ça, fous toi de moi ! C’est pas l’étalon de Shinjuku qui est sage comme une image depuis qu’il est marié ?  

- Ca suffit les deux mariés et fier de l’être, fit Mick. Dis nous plutôt ce qu’il y a dans le paquet ? demanda-t-il à Ryô.  

- Regarde par toi même, fit Ryô d’un air dégoûté et en lui tendant le paquet.  

- Punaise ! Le dernier cri en téléphone portable, avec un truc comme celui-là tu peux être sûr que ton interlocuteur ne remontera pas jusqu’à toi. C’est un malin, le mec, il a pensé à tout. A moins que Miki ne nous ramène une info capitale on va avoir du mal à retrouver ta frangine !  

- La ferme, crétin ! fit aussitôt Ryô.  

- Ta frangine ? fit Falcon stupéfait. Cette fille est ta sœur !  

- Eh voilà, t’es content de toi ? fit-il à Mick d’un ton pas très sympathique.  

- Ca va, c’est sorti tout seul. Et puis c’est Falcon, il ne dira rien, n’est-ce pas mon vieux.  

- Je fais confiance à Falcon, mais avec toi, je ferais aussi bien de passer une annonce dans le journal ça reviendrait au même. (NDB : Mick=commère de quartier ?)  

- Ah non, tu ne peux pas dire ça, je n’ai pas vendu la mèche aux anglais.  

- Aux anglais ? intervint Falcon.  

- Son père et son frère ! répondit Mick sous l’œil agacé de Ryô qui réfléchissait au plus sûr moyen de le faire taire. (NDA : En fait, il hésite entre lui tordre le coup, lui mettre une balle entre les deux yeux ou le mettre à l’eau les pieds dans le béton lol NDB : Ou les trois, niark !)  

- Alors, comme ça tu serais anglais, fit Falcon étonnée. T’en as pas l’air. (NDB : ça c’est sûr !)  

- Pour sûr, tu verrais son paternel et son frère, il ne leur ressemble pas du tout. Son frangin est un blondinet et sa frangine de même à ce qu’il paraît. Ils ne se sont pas plantés à la maternité ? (NDB : Mick, arrête, tu aggraves ton cas !)  

- Mick, si tu la ferme pas, tu vas le regretter.  

- Ben quoi, c’est vrai que tu ne fais pas anglais du tout.  

- Je tiens de ma mère, t’es content ! Le Duc m’a dit que son fils n’avait quasiment rien hérité du côté de sa famille et qu’on aurait pu croire qu’il n’avait pas de sang anglais.  

- Le Duc ! Et pourquoi tu dis « il » en parlant de toi ? fit Falcon.  

- Parce que je n’ai pas l’impression d’être un membre de cette famille ! Voilà vous êtes content ! On peut revenir à un sujet plus sérieux !  

- N’empêche que t’as bien hérité quelque chose de lui, fit Mick en chantonnant et ignorant totalement la dernière phrase de son ami.  

- Vraiment et quoi donc ?  

- Le don ! Le fameux don !  

- N’importe quoi, t’es en plein délire, mon pauvre vieux. Il faudrait que tu vois d’urgence ton infirmière préférée !  

- C’est pas une mauvaise idée mais n’empêche que tu nous a démontré tout à l’heure que l’héritier du don dans la famille c’est toi !  

- Nom de Dieu ! L’espèce de vieux salaud !  

- Qu’est ce qui te prend, fit Falcon. Et puis d’abord c’est quoi cette histoire de don ?  

- Eh bien, le paternel de ce zigoto, dit-il en indiquant Ryô, est un fameux escrimeur, un don génétique qui se transmet à chaque génération à ce qu’il a dit. D’ailleurs la seule arme qu’il ait sur lui est une épée cachée dans une canne ! Bref, il a voulu s’entraîner avec nous et Ryô s’est montré très surprenant pour un gars qui n’avait jamais pratiqué.  

- Justement, intervint Ryô. Tu ne trouves pas bizarre qu’il nous propose de faire un duel à l’épée soudainement ?  

- Merde, il nous a eu comme des bleus ! C’était un test ! Il voulait voir comment tu te débrouillais. Il a plus de flair qu’on le croyait l’espion en retraite ! On dirait qu’il se doute de quelque chose et il fait en sorte de le confirmer !  

- J’espère seulement qu’il s’agit d’un simple doute, fit Ryô.  

- Pourquoi, ça te gêne à ce point d’être son fils ? fit Falcon  

- Le fils de qui ? fit une voix féminine derrière eux.  

 

Miki venait de pénétrer dans le café et ils étaient tellement absorbés par leur conversation qu’ils ne l’avaient même pas entendu arriver. Ryô regarda les autres d’un regard suppliant pour que son histoire reste entre eux et ils opinèrent de la tête pour confirmer. Apparemment, leur ami avait un peu de mal avec cette situation et puis ça ne regardait que lui. Falcon reporta donc son attention sur sa tendre épouse.  

 

- Alors, tu as quelque chose ?  

- Bien sûr, Umichou, répondit-elle tandis que le géant virait au rouge écrevisse.  

- C’est beau l’amour, ne put s’empêcher de plaisanter Mick devant la rougeur de Falcon.  

- Arrête, Mick ! fit Ryô. Dis-nous ce que tu as trouvé, Miki, s’il te plaît.  

- Tiens, tu es bien sérieux tout d’un coup, toi, t’es sûr que tu n’es pas malade ?  

- Non, ça va, merci, Miki chérie ! Je voudrais seulement avancer dans cette enquête si c’est possible !  

- Très bien ! J’ai donc suivi la femme de la gare, elle devait se douter qu’on la suivrait car elle a fait demi-tour une bonne quinzaine de fois mais finalement elle a fini par atterrir dans un hôtel d’où elle a passé un appel téléphonique et ensuite elle a pris une chambre.  

- Un appel ! Elle devait sûrement confirmer la livraison du paquet. Tu en as appris plus sur elle ?  

- Apparemment, elle a fait partie d’un gang, mais elle essaie de se ranger.  

- Comment tu sais çà ? Tu lui as parlé ?  

- Non, le patron de l’hôtel est un indic de Falcon et il ne s’est pas fait prier pour me vendre la mèche. Je pense qu’elle n’a rien à voir avec le commanditaire. Elle a juste été payée pour surveiller la livraison et en rendre compte.  

- Justement, il y a un moyen de connaître l’identité de la personne qu’elle a appelé ? fit Ryô impatient.  

- Effectivement, fit-elle en lui tendant un papier. C’est le numéro qu’elle a composé !  

- Merci Miki, si je n’étais pas marié je t’embrasserais volontiers.  

- T’emballe pas, je ne sais pas si ce numéro est vraiment important, c’est peut-être juste un contact. Alors attends avant de me jeter des fleurs, disons que j’ai fait ce que j’ai pu, fit Miki avec un clin d’œil.  

- C’est déjà ça, Miki, t’es géniale. Bon, Mick, on y va !  

- Tu nous appelles si tu as besoin, fit Falcon en les regardant s’éloigner.  

 

Quelques minutes plus tard, Ryô et Mick arrivait devant l’immeuble. Ils venaient à peine de pénétrer dans le hall, quand Ryô aperçu une porte métallique qui bloquait le passage menant aux escaliers. Il sourit car ça lui rappelait de vieux souvenirs mais également parce que ça voulait dire que les anglais avaient dû vouloir faire tourner en bourrique sa chère et tendre épouse et que Kaori avait sorti la grosse artillerie pour les calmer.  

 

- C’est quoi ce truc ? Je l’ai jamais vu avant ! fit Mick interloqué.  

- Un petit système à la sauce Kaori ! A mon avis, ils ont voulu lui jouer un tour et manque de bol, ils ont dû avoir des surprises !  

- C’est bien beau tout ça, mais on fait comment pour rentrer ?  

- Je connais bien un chemin mais c’est un peu compliqué donc on va faire plus simple, fit-il en attrapant son téléphone.  

 

Kaori et le Duc sortait de la chambre quand le téléphone retentit. Elle décrocha et eut la surprise d’avoir son homme au bout du fil.  

 

- Salut mon amour, excuse moi de te déranger, mais on a un petit souci pour rentrer ! Tu ne pourrais pas faire quelque chose ?  

- Tu vieillis, à une époque ça ne t’empêchait pas de sortir, mon chéri, fit-elle d’un ton de plaisanterie.  

- Si j’étais tout seul, il n’y aurait pas de soucis, mais Mick est un peu rouillé, le pauvre !  

- Rouillé, non mais, dis donc, pour qui tu me prends, espèce de….  

- Ca va les gars, je vous ouvre ! Au fait, vous pouvez me remonter le colis (NDB : mdr) qui attend dans les escaliers en passant, dit-elle avant de raccrocher. Puis elle appuya sur sa télécommande.  

 

La porte en acier disparut dans les murs et ils commencèrent à gravir les escaliers tout en se demandant de quel colis elle parlait. Ils eurent vite la réponse quand ils tombèrent sur un John enchaîné au mur et qui s’évertuait tant bien que mal à se libérer. Soudain, un déclic se fit entendre, les menottes s’ouvrirent et John, qui était en train de tirer dessus, se retrouva les quatre fers en l’air sous l’œil amusé des deux nettoyeurs. Ils l’attrapèrent chacun par un bras et l’emmenèrent avec eux jusqu’à l’appartement.  

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de